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Bonjour!
Bonsoir! Viens de regarder une émission des Racines et des ailes sur le
Vaucluse. C’est tellement beau j’en pleure, un jour j’irai… Ce matin j’ai
rencontré un ami immigrant, je sais pas d’où il vient mais quand on se voie à l’arrêt
d’autobus on discute. Il a un gros accent difficile à comprendre mais c’est
toujours intéressant. Je pense aux amis qui s’en vont en Provence… J’aime
beaucoup les abbayes, les monastères Cistercien ça aussi je devrais y aller pour
méditer… En France plus de milles appellation de fromage, je crois que maintenant
au Québec ont peu en goûter quelques un… La France, y’a tellement de choses à
voir, j’aime bien ce pays… J’y suis allé quatre fois mais pas assez longtemps à
mon goût… C’est mon senti de cet après-midi… Il fait encore un temps gris et
triste… Je pense à mon costume pour le théâtre, je vais me préparer un café…
Parfois je suis calme mais on dirait que je fais tout pour me déranger… C’est
vendredi une soirée de sortie pour plusieurs, je m’ennuie un peu du vin c’est
le seul alcool que j’aimais mais ce seras pas pour aujourd’hui… Je pense à la
regrettée qui travaillait à la société des alcools qu’aurais-je pu faire pour l’aider? Souvenirs de vendredi soir où j’arrivais du
boulot, je me rasais, prenais une douche, mangeais un sandwich et je partais
pour la soirée au bar… Quand je revenais au petit matin je puais le tabac et l’alcool
pour me réveiller le lendemain matin fauché avec un hangover, un mal de bloc…
Maintenant je suis tranquille un peu trop vieux pour ce genre de soirée… J’y
retournerai pas. Je médite chez moi, je prie aussi c’est mieux comme ça. Les
arbres sont en feuilles, je me répète, c’est le cycle de la nature… Je pense à
ma jeunesse à ma folie on m’avait jamais expliqué comment ça se passait dans le
monde de la nuit. Aujourd’hui je crois qu’ils parlent du bling-bling… En ce
moment y’a un délicieux parfum… Je crois qu’écrire c’est une sorte de prise de
parole, je vous raconte mon senti dans la métropole. Au moment où j’ai cessé la
consommation, les choses se sont améliorées pour moi, j’irai pas tout démolir
pour un minable verre de vin… Y’a encore de la place à l’amélioration, je sais
ça sonne comme de la morale pas chère mais pour moi c’est comme ça… Ce soir les
étudiants sérieux rentrent à la maison, d’autre s’en vont travailler et une
minorité va se saouler… Moi je bois pas parce-que je veux pas vous décevoir et
surtout me décevoir. Voilà encore ce soir je suis dans ma thématique de
prédilection… IL ne me reste que quelques mots avant d’arriver à la chute… Je
suis toujours prêt à entendre les commentaires même des inconnus. Un jour à la
fois j’y arrive, encore une fois je vous aurai écris. Merci d’avoir lu
jusque-là!!! Comme toujours j’espère qu’il y aura une prochaine!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir! Bonjour! C’est silencieux dans l’édifice,
me souviens de l’époque de la maison de chambres où j’écoutais de la musique à
plein volume. Je plaçais la radio dans la fenêtre pour que les voisins
entendent comment j’avais du goût j’étais débile, c’était une façon de meubler
la douleur de la solitude… Je pouvais pas imaginer que les voisins voulaient
juste être tranquille et qu’on leur foute la paix… J’en écoute plus de musique,
les derniers airs à la mode m’intéressent pas, j’ai beaucoup diminué l’écoute
et je marche beaucoup moins je crois que c’est l’âge… Je pense aux amis de
Brossard qui doivent se préparer à partir pour la France. Moi je pense à une
prochaine destination je suis toujours aussi fervent des aéroports et des
avions… Je me vois sur le quai de l’aéroport Trudeau je marche jusqu’à la porte
d’embarquement… Si je partais pour l’Allemagne? J’ai enregistré l’émission des
Racines et des Ailes, la France y est très belle… Faute de repartir ce
printemps je regarde les émissions télé de voyage, je pense que je vais pouvoir
partir l’année prochaine en attendant je fais des économies, je devrais pas
raconter ça y’a des requins qui vont lire… Je savais pas qu’à un moment je
vivrais en paix… Aujourd’hui je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes rend
visite aux lecteurs de l’Outaouais. Je sais c’est de la poésie, de l’art de bôf
que je fais, quand même j’ai jamais prétendus être d’avant-garde, le désir c’est
toujours de trouver des mots nouveaux et de me faire comprendre… J’ai ouvert le
sac de chips… On entends plus parler de la réparation des Boeing c’est surtout
l’acquisition d’Air Transat par Air Canada qui prends la place… J’ai volé à
bord d’appareil de différentes compagnie le service est pas mal similaire en
classe économique… Franchement j’ai hâte de repartir je ne sais pour où, je
pourrai en faire un texte une chronique, mardi j’ai parlé de Chicago avec les
gars, une amie m’a conseillé le Portugal… Y’a tant d’endroit à voir… Je
sais pas, je trouve pas je vais revenir à mon idée de base Rome, je prends mon
temps avant d’acheter et de réserver… En attendant je vais marcher dans
Montréal… Je sais j’ai pas une belle petite écriture proprette mais comme disait l’autre « c’est
ça qui est ça! » Depuis que j’ai acheté des pantalons sur la toile,
Facebook arrête pas de m’inonder de publicités de pantalons. Je pense qu’il y a
jamais eu autant de travaux et d’annonce de travaux à Montréal, le nouveau pont
Champlain est presque terminé, l’échangeur Turcot continue, on va continuer l’autoroute
dix-neuf et réparé le pont Pie-IX et allons y… Montréal est encore un vaste
chantier et le matin toutes les voies d’accès sont congestionné, bus, route et
métro… Y’a juste en avion que les départs gèlent pas… Voilà quelques mots
encore, on est déjà vendredi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! C’est terminé je vous souhaite à une prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui le soleil est de la partie, c’est encore une tentative de
traduction du senti en mot. Hier j’étais en répétition. Ça s’annonce bien… Je
suis quand même pas mal à court de mots… Parfois j’ai l’impression d’être un
beigne comme on dit pour les moins que rien, c’est comme si quelqu’un me
l’avait dit au téléphone. J’arrête ça là, j’ai pas besoin de me dénigrer. Je
vais participer à la journée de la recherche à l’institut, ce seras le midi…
J’espère que quelques un d’entre vous vont venir me voir en représentation dans
la pièce hommage à Clémence dans la soirée du vingt-sept mai. Je vous attends…
Encore une répétition une générale et on joue… Je rêve encore de voyage en
pensant à l’achat d’Air Transat par Air Canada… Mes souvenirs de San Francisco
sont encore frais… C’est pas vraiment du senti tout ça, mes passages mortifères
sont beaucoup moins présent… Je ne dis pas j’écris… Étrangement j’ai beaucoup
moins de difficulté à écrire la nuit… C’est peut-être à cause de l’angoisse
plus présente la nuit, ça me fait quelques chose sur lequel je peux broder… Je
crois pas vous l’avoir dit mais j’aime ça travaillé dans le quartier des
spectacles au centre-ville. J’aimais pas beaucoup travailler dans les petits
quartiers industriels. Mon logiciel de traitement de texte vient de planter, j’ai
réussis à récupérer mon texte… Quand ça arrive je crois toujours que ce sont
mes persécuteurs, c’est pas grave j’en ai jamais rencontré un maudit. J’avais
noté entendre le bourdonnement d’une tondeuse mais ça semble terminé. Je suis
loin du senti avec tout ça, j’écoute mon âme ce qu’elle dit comment noter l’émotion
du moment, cette espèce de nausée pour voler le mot du grand écrivain,
Jean-Paul Sartre. Je me dénigrerai pas… C’est toujours la même tentative. Pour qui?
Pourquoi? J’écoute, les mots se précipitent mais rien de très utile pour écrire
un texte conséquent… J’arrive jamais à la légèreté, l’insoutenable écrivais l’autre
grand écrivain… Ridicule, je vais être ridicule mais ça ne tue pas. Je répète
toujours les mêmes mots comme si ma palette d’émotions n’évoluait pas… C’est
pas évident de déballer sa sensibilité… J’ai pas le cœur dur, émotif et l’air
bête, oui… Les arbres sont en feuilles, d’un beau vert, y’a longtemps qu’on l’attendait…
Mon écriture est primesautière, ce qui est là… Je pense à cet ami disparu mangé
par la ville, j’aimerais bien le revoir… Y’a longtemps que j’ai pas vu de
voitures funéraires, à une certaine époque c’était comme si elle me poursuivait
ça rajoutais à mon angoisse… Les funérailles je sais pas comment m’y comporter
c’est je crois parce que je ne sais pas vivre… Je connais pas l’étiquette. J’en
ai assez dis à ce propos… La mort c’est jamais rigolo, quelques mots
encore pour une autre sorte de fin, la chute l’épilogue… Me revoilà dans la
morbidité, je termine et comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui c’était une grosse journée de répétition. Je crois que
malgré tout je m’en suis bien tiré. Je vois bien que j’ai un fichu caractère…
Cette année c’est spécial je dois reprendre du retard à cause de mon voyage à
San Francisco… Je rêve quand même de repartir, y’a le Love de Robert Indiana qu’on
retrouve au Musée d’Art Moderne de San Francisco y’en a une autre de plus grand
format qu’on retrouve à New-York, c’est vraiment une icône de l’époque des
hippies du peace and love… L’amour est toujours là, il resteras… L’ami
historien me racontais une visite d’un gars dans son atelier qui s’est permis
sans gêne de prendre un fruit sans demander et dire merci, l’ami était plus
désemparé qu’irrité de cette façon de faire sans gêne… Dans la pièce de théâtre
y’a beaucoup d’ego qu’il faut oublier, y’en a qui tirent la couverte vers eux,
c’est pas grave je crois que je vais réussir à tenir mon rôle… Ce soir j’ai
finis par prendre une douche et me parfumé, j’aime ça, ça sent bon… Ai discuté
avec mon lecteur de Deux-Montagnes lui ai raconté en résumé ce que j’avais fait
pendant les journées annuelles de santé mentale, lui ai dis que ça éloignais
les pensées mortifères qu’il valait mieux travailler à son rétablissement… J’aime
bien les répétitions théâtrale ça capte toute mon attention, je dois suivre la
mise en scène… Ils ne nous reste qu’une répétition avant la générale… Je vous
invite tous pour la pièce c’est au Théâtre du Nouveau Monde dans la soirée du
vingt-sept mai, venez en grand nombre c’est gratuit… J’ai mangé trop de
biscuits j’ai un haut-le-cœur… C’est pas mon senti intérieur c’est plus près de
l’indigestion… J’entends les scooters qui passent je me demande combien de
temps la mécanique dure quand ils y vont au fond… Tout à coup j’ai comme une
fièvre, la chaleur sur mes épaules… La distribution de la pièce est remplie de
personnages qui je crois ne se croiserait pas dans la vie courante, c’est
miraculeux qu’on arrive à faire quelque chose, je devrais pas en parler comme
ça avant, les gens, mes pairs sont supertitieux… déjà jeudi, la représentation
arrive rapidement moins de quinze jours… Ce soir je me suis caché derrière mon
texte pour pas vous parler de mon senti mais voilà j’y suis… C’est pas
interdit, il y va de ma santé mentale, à l’automne si tout va bien je devrais
commencer la formation Recovery College … De la pleine citoyenneté française je
passe au rétablissement anglo-saxon… Aujourd’hui jusqu’à maintenant je suis
libre, j’aimerais bien qu’on me téléphone pour faire une courte allocution… Je
termine et je retourne me coucher… Encore quelque mots épars dans la difficulté
d’écrire une chute qui a du sens… J’ai presque terminé, les hippies n’existent
plus je crois qu’aujourd’hui on les appelle les hipsters… Voilà, comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Écrire l’épilogue quelle difficulté, à
la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
P.S. Le love
c’est aussi du pop art

Bonjour!
Bonsoir! Hier j’ai assisté à la réunion du conseil d’administration d’Antenne
communication rien à dire tout est bien géré. L’ami historien de l’art étais là
on a discuté… Je suis revenu vers le métro avec lui, j’espère que je l’ai pas
dérangé c’est toujours intéressant de jaser… Aujourd’hui j’ai une répétition,
il en reste plus beaucoup, une seule avant la générale… J’attends un coup de
téléphone semble qu’on a besoin de moi pour une présentation sur la recherche.
La présentation c’est demain jeudi je crois… Pour la répétition je crois qu’on
vas enchainer aujourd’hui ce seras pas facile… Je suis nerveux j’ai peur de pas
être à la hauteur… Dans ma paranoïa j’ai peur qu’on me vole mes idées. Il est
deux heure quinze je me tourne vers mon senti, je suis tout endormis, les gars
de la radio s’arrangent bien, ils ont même un surplus à leur actif c’est bien…
J’ai pas fait de liste de cadeaux, j’en ai pas besoin ces jours ci je suis
privilégié… La prochaine réunion c’est l’assemblée générale… Je sais bien que
faire du théâtre ça peut apparaitre comme une régression, souvenir des amis Marcel
et Jeff… Je les invite à la représentation lundi le vingt-sept c’est gratuit…
Me suis préparé un café. Je sais pas comment je vais me débrouiller j’ai raté
des répétitions avec mon voyage à San Francisco… Une pensée pour l’ami
recherchiste qui sait absolument tout mais rien d’utile, je sais pas comment
nommer cette culture là… Une sorte de schizophrénie? Pour les
connaissances générales je lui arrive
pas à la cheville… Je me concentre sur les sujets que je connais bien pour mes
présentations devant des publics, le livre ouvert, le théâtre et maintenant s’ajoute
la recherche… Avec tout ça je me bâtis un rétablissement … Lentement la nuit
passe… Je crois qu’aujourd’hui on va essayer de jouer la pièce d’un bout à l’autre…
J’y vais avec mon senti, mes émotions cette nuit, tout à coup y’a un parfum de
friteuse, c’est probablement le lunch que j’ai mangé hier. J’ai encore souvenir
de cette tablette que je me suis fait volé à la tire au café… Le temps d’écrire
c’est du temps où on ne peut pas lire…
Je vais pas vers mon thème de prédilection, j’aimerais qu’on me
téléphone ce matin pour la préparation à la présentation… Le modem s’est
débranché, il se réinitialise, ça prend un peu de temps… Cette nuit je vais
essayer de trouver une façon intelligente de terminer. J’ai réussis je vous ai
encore écris l’essence de ce que je suis pour aujourd’hui… Tout à coup c’est
comme si la machine me parlais, j’ai presque terminé c’est la chute et après je
vais me coucher… Quelques mots encore pour vous rappeler la pièce le vingt-sept
mai au Théâtre du Nouveau Monde encore une fois j’ai bien aimé vous écrire,
merci d’avoir lu jusque-là!!! C’est pas simple l’épilogue mais j’y arrive. J’espère
vous revoir. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir! Bonjour! Je vous sent d’ici, vous
avez vos limites. Y’a des thèmes que je dois pas aborder. Je savais pas qu’il y
avait des magasins République de banane, je crois qu’on rentre ici dans l’univers
d’Elvis Gratton et ses Amaricains, c’est assez surréaliste… J’ai payé mon
compte de communication, viens de sortir d’un moment d’impatience avec le support
aux usagers on est loin d’un joli petit senti… C’est la soirée de lundi à
mardi, l’intervenante veux me rencontrer, je crois que c’est pour définir mes
objectifs, j’en ai quelques un dont ma lutte à la stigmatisation… J’ai chaud…
Je dois trouver une date de rendez-vous pour la semaine prochaine. Je pense à
tous ces chantiers que le gouvernement va ouvrir dans la région de Montréal,
les travailleurs de la construction manqueront pas d’ouvrage et je mentionne
pas les travaux sur les maisons inondées… À Terrebonne dans le bas de la côte,
la rivière à longtemps débordé, je crois que le problème a été régler en construisant
une digue, je me rappelle le printemps où la shop de skis sur la rue Chapleau
avait été inondé, on a tous perdus nos jobs. C’était dans le même édifice où
quelques années plus tôt on bâtissait la Manic une voiture sport en fibre de
verre. À cette époque-là on fumait sa Sweet Cap un peu partout… Souvenir des
grands schizophrènes qui en fumait une après l’autre, c’était l’effet calmant
de la nicotine… Ça coutait dix cennes pour prendre l’autobus… Je me relève j’ai
dormis un peu, j’apprécie beaucoup vos commentaires j’aimerais prendre le
chemin du succès avec mon écriture que ce soit plus qu’un succès d’estime… Je
sais pas si mon lecteur technicien à la Rolls-Royce se souvient de l’époque où
ensemble on allait au parc Jarry voir le baseball, je me souviens d’une partie
entre autre avec Pete Rose et les Reds de Cincinatti… Là on est en pleine nuit…
J’essais de rester zen de trouver une passe, un passage vers la plénitude. J’avance
seul sans sherpa, pas à pas dans l’écriture en respirant pleinement… J’irai
jamais au Tibet je veux pas rajouter à la pollution dans l’Himalaya, Un ashram
au Inde serait plus approprié, souvenir de celui de Val-Morin, il faisait très
chaud j’avais plongé dans la piscine, on me disait que lavé la vaisselle était
une forme de yoga, la matriarche croirais pas ça… La pêche, la nature c’est zen
j’aimerais bien me retrouver dans une chaloupe à attendre que le poisson morde…
Mais je suis très urbain la ville c’est ma vie mon espace, j’aimerais quand
même bien me retrouver dans la nature loin des voisins… Loin de l’éternel
babillage du centre-ville… J’essaye de terminer, ici c’est aussi une république
de bananes à petites échelle vous savez ce que c’est… Voilà! J’en suis
maintenant à la chute, on est pas près de changer de régime pour faire un
mauvais jeu de mots. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À
la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Me voilà dans cet après-midi gris. Je sais pas pourquoi je ressent de
la fatigue. Ce matin je suis allé à une réunion du groupe on était très peu
nombreux… J’ai hâte qu’il fasse plus chaud… La photo qui accompagne mon texte c’est
une sculpture qu’on peut voir dans le quartier gay de San Francisco. J’aimerais
bien vous écrire un texte conséquent, un texte qui se tienne mais c’est
toujours un texte de senti, des émotions qui font du saute moutons. Il s’agit
toujours plus de mon monde intérieur que de l’environnement quotidien… Je me
suis préparé un café pour réveiller mon senti… La paranoïa se tiens tranquille,
un jour j’arriverai bien à dire, à écrire dans l’urgence des jours qui passent
et que j’oublie… Toujours le souvenir de cette sordide maison de chambres où je
cuvais mon alcool, les connaissances qui me rendaient visite pour que je coule
avec eux… Une schizophrénie virulente qui m’amenais à la mort… Je me rétablis
depuis plus de vingt-cinq-ans j’ai changé ma vie… Je ne demande plus, je
remercie avec de la gratitude… Je reste loin des ennuis, quand j’écris sur ce
thème ça m’amène souvent à m’auto-stigmatiser, à me dévaloriser… Il a bien fallu
qu’un jour je me rende à l’évidence je ne pouvais plus vivre comme ça, la mort
étais là… J’écris à ceux qui ont une image romantique de l’alcoolisme, de la
maladie mentale, faut pas c’est un tue monde… Encore cette saloperie de
thématique! Je veux pas y retourner c’est toujours la folie, la prison où la
mort… Reste tranquille Bernard, ta vie n’est plus la même, tu as un peu plus de
considération, de respect, je sais pas pourquoi j’ai si longtemps vécu comme ça…
Non! Non! T’est pas un déchet. Je rêve toujours d’une écriture salvatrice, je
vous écris ce que je pense… et justement en ce moment j’arrive pas à pensés…
Jamais oublié où j’étais ce que je faisais, le mal… Je regarde Facebook y’a pas
grand-chose d’introspectif, ça reste à la surface, la banalité… Je réfléchis
aux valeurs que peuvent véhiculer les réseau sociaux, c’est la même chose que
partout souvent ce ne sont pas de bonnes. Moi j’apprends à vivre avec mes
défauts, c’est difficile, je suis pas parfait. Tout ça c’est que de la prose, j’ai
changé un peu en espérant que le monde change… Je vous ai déjà raconté … Voilà
la douleur qui reviens, je pense aux cousins comment ils doivent pas me trouver
fin fin… Lentement comme toujours je vais terminer en cherchant, me souviens d’un
café, d’une boîte qui s’appelait l’Air du temps… Je crois que c’est fermé, c’était
dans le Vieux Montréal. Je vais me dépêcher à finir l’autodénigrement m’attaque,
c’est comme si je voulais plus vivre… Je me fait vieux, j’ai des souvenirs de
granola, macramé… Ils étaient cool en apparence mais c’était des bandits… Voilà
c’est la chute je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard