dimanche 5 mai 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! De retour d’une visite au studio de l’ami historien de l’art, c’est toujours intéressant de l’entendre… Il fait tellement beau ça valait la peine de sortir. L’ami m’a parlé des différentes formes d’art et d’architectures qu’on peut voir à Rome, dix jours là-bas je verrai pas grand-chose… Je vais penser à mon prochain départ, j’ai le temps… Le quartier est plus animé qu’il y a vingt ans, je laisse la porte avant ouverte… J’installe pas le climatiseur tout de suite je veux profiter de la chaleur… Y’a quand même des gens dans le parc en face… Je sais que mon écriture est décousu mais ça semble vous plaire… On gagne pas des prix à écrire comme ça, c’est pas assez formel on apprend pas ça à l’école… J’avance lentement dans cette prose, ça fait longtemps qu’on l’attendait cette journée surtout les inondés, je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes s’en sont tirés. J’ai visité l’atelier d’une peintre que  l’ami m’a conseillé… Je suis content d’être sortis aujourd’hui, j’ai un peu parlé de mes lectures du moment et de mes activités cette semaine, on a aussi parlé des limites à la souffrance, c’est bien vrai… Présentement je lis, « Les fous crient toujours au secours » inspiré des écrits de Jean-Charles Pagé et des années soixante. Je suis bien cet après-midi, je sais pas si c’est ça qu’on appelle le bonheur, ça a beaucoup à faire avec mon senti… Les voitures passent fenêtres baissées musique à tue-tête, quand il fait beau les gens sont exubérants… C’est une journée qui va plaire aux snowbirds de retour chez eux… Je cherche à dire sans répéter, mes mots sont parfois usés… Je sais pas si il est trop tôt pour commencer à jardiner, j’ai pas le pouce vert je touche une plante elle meurt ça aussi je crois vous l’avoir déjà raconté. Je suis le bègue de la littérature ordiné…Informatisé… Je racontais à l’ami que l’écriture m’avait sauvé la vie, c’est vrai, si j’arrête ça qu’est-ce que je fais?  Ma vie est faite de plein de choses expressives, dehors ça fume du cannabis l’odeur puante entre chez moi, je déteste ça… Dans mon quartier, le goulag! Y’a de jeunes anglophones venus je ne sais d’où… J’irai pas voir à l’urgence de l’hôpital si y’a plusieurs fumeurs de cannabis  psychotiques, y’a rien d’étonnant là- dedans, me voilà encore dans ce maudit thème…  J’aurai beaucoup aimé mon dimanche, je suis allé voir de belles œuvres et rencontrer un ami érudit… Demain réunion du groupe d’entraide et préparation des présentations. Encore un qui aime pas parler et fait des bla bla bla… J’ai de mauvais souvenirs de batailles dans les bars, je ne bois plus et je me bats plus… Je suis partis de loin pour en arriver là au présent… Je sais pas comment terminer, comment écrire cette chute, quelques mots encore comme épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Découragez vous pas je termine!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


samedi 4 mai 2019

Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Enfin un dimanche où il fait chaud, je suis bien dans mon studio… J’ai dormis à peu près cinq heure. Je veux pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué pour la job de formateur. J’attends des nouvelles j’espère que ça va marcher on m’a téléphoné pour me dire que j’étais accepté… J’ai ouvert la porte ce seras plus frais, la décrue est commencée, c’est la nuit de samedi à dimanche… Un gars passe il  marche avec une fausse assurance il a peur, le quartier l’inquiète… Y’a une odeur de pizza… Dimanche et il fait beau il était temps… Souvenir d’avoir été paralysé dans mon écriture par un tenancier de bistro, j’étais trop fou pour voir que ce gars-là me voulait que du mal… Ça fait plus de trente ans tout ça, je me la jouait « La bohème »… Je suis descendus aux enfers en écoutant les Gipsys Kings, le week-end j’étais incapable de rester chez moi, en fait de chez moi j’en avais pas je couchais ou je pouvais… À l’époque on pouvait encore fumer dans les bars, j’avais pas conscience de la puanteur qui me collait après… Étrangement j’étais fier de raconter ma descente dans les bas-fonds de Montréal… Voilà encore un de mes thèmes de prédilection… Cette nuit je vais illustrer ça avec une photo du quartier chinois de San Francisco. Y’a toujours ceux qui sont allés partout avant tout le monde, on les entends dire n’y allez pas j’y suis allé y’a rien de nouveau pour nous… C’est comme la peinture et l’écriture te donne pas la peine ça déjà été fait, oui! Mais pas par moi… Je suis chez moi j’entends quand même le deuxième set du band, ils jouent du jazz, la musique est recouverte du babil de ceux qui discutent je ne sais quoi… Cette nuit je suis tendu, je me sent tout chose, tout drôle… C’est toujours mon thème de prédilection marié à mon senti… Viens de laver la vaisselle, c’est dimanche encore une journée de repos avant le début de cette semaine très occupée… J’ai commencé une lecture d’un livre d’une algérienne qui a perdus son fils schizophrène, la maladie l’a emporté, un suicide, souvent on peut pas tous les éviter. Ça me ramène le souvenir de ce gars qui croyait qu’il allait vivre dans un château, lui aussi s’est enlevé la vie… Je suis négatif cette nuit,  y’a un parfum de bouffe comme souvent. Cette semaine c’est groupe d’entraide ,préparation de présentation sur les stratégies de contact, journées annuelles de santé mentale, répétition théâtre deux après-midi pour terminer samedi prochain avec une autre présentation… J’espère que tout va bien se passer. J’ai presque terminée pour cette nuit, l’insomnie me sert beaucoup à écrire, je sais que les plus grands écrivaient souvent la nuit, y’a eu de grandes œuvres nocturnes. C’est la chute, je termine de la même façon que toujours. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

  


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait très beau, j’ai ouvert la porte je laisse entré l’air, ce matin je suis allé marcher dans le village, les boules multicolores de Monsieur Cormier reviennent encore cette année il devait laisser sa place à un autre mais je crois que c’est une jolie signature sur le quartier… C’est une canopée arc-en-ciel, j’ai remarqué qu’on a enlevé toutes les autres décorations, je crois que ça laisse l’œuvre respirer… Aujourd’hui je vous place une photo de la rue Sainte-Catherine tel que vue maintenant. Je pense à ces gays qui croient qu’on fréquente le quartier pour les espionner, mais non! C’est mon quartier aussi je sais quand même que les itinérants et leurs souffrances parfois vous dérangent mais vous êtes accueillant… Sur un autre ton je réfléchis à tous ces jeunes schizophrènes qui se suicident, comment les aider? Leurs dire que c’est pas mal d’insister pour avoir de l’aide, que le rétablissement est possible. J’ai hâte d’aller plus loin dans ce sens-là de partager mon expérience, dire au plus jeune qu’il faut garder des belles valeurs. En même temps je veux pas être paternaliste surtout que dans la schizophrénie la souffrance peut venir du père, où du manque de père… C’est compliqué la maladie mentale, j’ai longtemps voulus mourir mais maintenant je vie de belles années, je veux juste dire si ça va mal n’hésite pas à appeler… Je vous écris et je sais que c’est pas juste une question de se gratter le bobo… Souvenir de cette lourdeur qui se pointais à tous les jours, cette hâte de voir la nuit arriver parce qu’à un moment il devient trop tard pour chercher du travail se recycler… Aujourd’hui je suis mieux, je suis bien, je suis pas guérit mais comme je le dis toujours  je me rétablis. Ça me fait un peu mal de vous partager ça, j’ai pas eu de figure masculine à qui m’identifier c’était juste les bums qui m’intéressait… Y’a pas longtemps on m’a dit que l’école c’étais pas fait pour tous les gars. J’ai appris à ma façon mais j’ai appris… Je me suis redressé malgré tout dans ce monde qui m’a… Justement ce monde qu’est-ce qu’il m’a fait où ne m’a pas fait… Ça été long avant, j’en parle encore, que mes valeurs soient les bonnes que j’ais un bon mode de vie… Je crois qu’au début la maladie m’a détruit j’ai du me reconstruire, ça été difficile. Aujourd’hui ils installent les terrasses, des endroits pour les m’a tu vu… Les patineurs à roulette en profitent il fait beau.  Je pense à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, j’espère que ça va bien avec sa douce… J’ai vu qu’il a commencé sa saison de golf… Moi comme d’habitude je marche… Dehors y’a beaucoup de circulation automobile… J’entends les motos qui passent. Je vous ai fait quelques confessions, j’arrive à la chute à l’épilogue, j’espère que ça vous a plu. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 3 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir. Je suis nerveux, je dois me préparer pour mes allocutions de mardi, mercredi et samedi… Tiens je vais vous faire une annonce, si tout va bien votre humble serviteur va devenir formateur en santé mentale dans le cadre du Recovery College, je vous en dirai plus plus tard c’est en développement. C’est la nuit de vendredi à samedi on va avoir la section voyage dans LaPresse+ toujours intéressant… Souvenir de Union square San Francisco, centre commerçant hôtelier et théâtral de Frisco… Il y a une statue placée au sommet d’une colonne de type corinthien qui commémore la victoire de l’amiral Georges Dewey dans la baie de Manille durant la guerre hispano-américaine… Je comprends un peu mieux pourquoi  on voie tant de Philippin, le wi-fi est accessible  de ce parc comme un peu partout en ville… Je réfléchis encore à mon prochain voyage, si vous avez des suggestions n’hésitez pas, quoi qu’on dis souvent que l’aventure est au coin de la rue. Je me souviens de la paralysie qui s’emparait de moi quand je voyais un corbillard, la peur de la mort, l’angoisse extrême… Si il fait beau ce matin je vais marcher jusqu’à la librairie et m’acheter de la lecture, je sais pas si la très pesante angoisse transparait dans mes écrits… Souvent je me calme à l’aéroport avant de prendre l’avion, c’est  curieux je devrais devenir très angoissé pourtant… Je crois que les aérogares sont dessinées pour calmer les gens, les apaisés. Je sais pas si on va voir les amis de l’Outaouais bientôt, on se parle par ordinateur mais y’a rien comme une vraie présence. « Killing me softly with his song » voilà une chanson qui décris bien ce que ça fait quand une chanson vous accroche… https://www.youtube.com/watch?v=kgl-VRdXr7I  Non! Ce soir je reviens pas avec mon sujet de prédilection et avant, une mauvaise nostalgie… J’hésite à vous écrire ce qui me passe dans la tête, ce ne sont que des choses, des mots, des phrases banales…Je vais tenter un peu de poésie

La poésie meurt au départ

On tente de la ressuscité

Avec des mots de peur

Des histoires de pâmé

Faut assumer

Sans fourré

En espérant l’aide

D’un dieu grec

 Voilà! C’est un court poème, rien qu’une digression, rien que de très banal vers… J’aime les mots, mais je crois qu’eux ne m’ont jamais aimé… J’ai essayé de les allumer mais ça a pas sauté, je vous l’ai déjà écrit… Le voisin carbure aux amphétamines  au début du mois, ensuite je sais pas je vous avait dit que j’écrirais pas là-dessus, c’est calme laissons  là le malheur… Je vous aurai encore écris du centre de la nuit, j’arrive à la fin quelques mots encore en essayant de finir, y’a que les médecins qui écrivent la nuit, les psychiatres surtout qui ont un beau point de vue sur la misère, on y est presque. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai visionné la nouvelle émission de Des Racines et des Ailes sur le Louvres c’était très intéressant. Le Louvres est impressionnant autant par les œuvres qu’il contiens que par ses dimensions. J’y suis allé une fois m’y suis perdus… Je vous illustre ça avec ce qui fut la controversé pyramide mais qui aujourd’hui est parfaitement intégré… Elle est au milieu de la cour Napoléon du Musée, commandée par François Mitterand et conçu par l’architecte sino-américain leoh Ming Pei, une structure métallique d’acier et d’aluminium de deux cents tonnes elle s’élève à vingt et un point soixante-quatre mètres sur une base carrée de trente-cinq point quarante-deux mètres, recouverte de six cent trois losanges et de soixante-dix triangles en verre et est la première grande construction à utiliser le verre feuilleté, elle a susciter une grande controverse lors de la présentation de son projet en mille neuf cent quatre-vingt-quatre. Elle fut inaugurée deux fois  le quatre mars  mille neuf cent quatre-vingt-huit et le vingt-neuf mars mille neuf cent quatre-vingt-neuf. Voilà pour les esthètes cet après-midi, je vais y aller encore une fois avec mon senti… C’est le week-end qui arrive je vais devoir me préparer pour des présentations que je fais dans le cadre des journées annuelles de santé mentale, y’a aussi les répétitions pour le théâtre… La pluie semble avoir cessé, la décrue est annoncée, ça va enlever beaucoup de poids sur les épaules des riverains… Je pense à mes lecteurs de Deux-Montagnes qui doivent souffler un peu. Je pense à mon rétablissement à comment je dois lire de la littérature à ce propos, me faire une tête… Mon blog quand j’écris sur la santé mentale, tout ce qu’on trouve à dire c’est que c’est rafraichissant, un langage de fonctionnaire pour s’en tirer sans trop de mal. Ce que je trouve fascinant ce sont ces gens qui ont avoué avoir des problèmes avec l’alcool et qui ont arrêté mais après un certain temps y sont retournés, pour moi ce ne sont pas des exemples, je préfère toujours la sobriété… Vendredi soir, j’ai quand même souvenir qu’après le boulot j’attendais les copains à la brasserie, on discutais… Je me suis aussi perdus là-dedans, ça fait longtemps plus de quarante ans, Montréal continue de vivre le soir au rythme de ses bars, j’ai longtemps cherché et déprimé, sans fiancée… Je sais vraiment pas pourquoi j’ai été si longtemps dans l’ivresse… La solitude me frappait me cognait… Un jour à la fois je ne bois plus, je vous remercie tous de me supporter. La photo ce soir viens d’un séjour parisien que m’a permis l’abstinence… Je peux pas prédire l’avenir mais aujourd’hui je ne bois pas, c’est bien pour moi… C’est encore ma thématique chérie, veuillez me pardonner ça avait pris tellement de place dans ma vie. J’ai presque terminé, en suis presque à la chute et sa difficulté. Quelques mots encore. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!  C’est l’épilogue j’ai terminé. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

jeudi 2 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La fin de semaine qui approche, je vais être très occupé la semaine prochaine en attendant c’est tranquille… Je pense encore à mon voyage à San Francisco. La semaine prochaine je vais parler des stratégies de contact en santé mentale. J’ai eu une réunion où je me suis rappelé avoir parlé en Guadeloupe avec un fonctionnaire français et mon ami directeur adjoint à l’époque, j’avais été très étonné de voir que tous nos propos concordait, se soutenais… Odeur d’oignon!!! Je sais pas d’où ça vient… C’est la nuit de jeudi à vendredi, je vais essayer de pas me répéter, hier on m’a rappelé que j’avais écrit la pièce précédente, « Je veux de l’amour » presque à moi seul pour une création qui se veut collective c’est pas terrible… J’ai hâte de faire mes différentes interventions la semaine prochaine, chaque fois que je participe je contribue à faire un peu moins de stigmatisation, dire que le rétablissement est possible… Pas ce week-end ci mais le prochain, je fais une participation surprise dans un colloque à cet événement https://www.youtube.com/watch?v=wwBVBP-guAs  Je fais pas officiellement partis du panel mais je serai dans la salle et on va m’inviter. J’espère que tout va bien se passé… Pour l’écriture vous l’avez surement remarquez j’ai baissé la cadence, j’ai besoin de me reposer, surtout que la semaine prochaine je participerai aux journées annuelles de santé mentale et que j’aurai deux répétitions pour le théâtre… Faut pas que je cesse de croire au rétablissement, c’est ma bataille, le mieux pour les personnes qui souffrent de maladie mentale… Je trouve plus quoi vous raconter parfois semble que mon rétablissement c’est pas assez… Les pensées mortifères disparaissent certaines nuits… C’est tant mieux, mon écriture participe à ça je vous sent là au bout du clavier vous allez me lire et vous me donnez des raisons d’espérer. Le défi quand j’écris, quand je parle c’est d’être vrai, honnête aussi et surtout ne pas parler le langage, j’allais écrire le dialecte des fonctionnaires, la langue de bois… Je mange des chips… Je redémarre avec mon senti devant un vide abyssal, y’a rien de pire pour l’écriture. J’aimerais ça que vous vous retrouviez dans ce que j’écris, que vous partagiez mes moments creux comme les plus fertiles…  Je crois qu’avec mai le printemps est vraiment arrivé… Hier je racontais à un ami comment j’étais conscient de vieillir à chaque jour qui passe, je crois avoir fait deux ou trois choses qui en valent la peine, pour le reste ce seras dans une autre vie. Voilà! J’approche de la chute pour cette nuit, c’est le moment le plus difficile, celui où je dois vous laisser… Encore une fois je suis arrivé à composer plutôt que décompenser. Perdez pas patience je termine! Quelques mots encore pour me servir d’épilogue, j’espère que ça vous plait n’hésitez pas à commenter. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuez et vous arriverez à la finale. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




mercredi 1 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier j’étais à la répétition, c’est difficile, tout ce monde différent. Y’a pas mieux pour travailler l’apprentissage du travail avec l’autre… Nous sommes tous différents mais on travaille ensemble pour la pièce… Je pense que nombreux comme on est on amène de la force à la pièce. Je vous illustre ça avec la photo de l’enseigne d’un théâtre de San Francisco… J’ai réussis à dormir un peu… Pour le jeu théâtral disons que je suis loin de l’Actor Studio de Lee Strasberg… Quand même, je crois que je réussis à donner du corps au texte… La mise en scène du show est complexe, je dois m’occuper de mon jeu, de où je me retrouve sur la scène… Je pense au poète qui a transformé son délire éthylique en poésie, le pire c’est que ça lui réussis… Ce soir j’ai de la difficulté, comme souvent j’ai le senti sanglotant… Je sais pas si je vais réussir à jouer un personnage qui se tiens… Jeudi j’ai une préparation pour une présentation aux journées annuelles de santé mentale. Je sens toujours la folie qui me guette… C’est la nuit, les comédiens prennent ça avec du détachement, moi je prends ça avec le sérieux d’un Pape… J’ai le trac j’ai peur de me planter… Je prie je chasse mon angoisse, hier j’ai accroché sur un mot à consonance sexuelle égocentrique, j’ai pas aimé ça je me rétablis de ça aussi , si les femmes savaient toute la souffrance qu’il y a là dedans… Je me suis arrêté, pendant un moment je pensais quitter… Je sais pas pourquoi je suis resté… J’ai hâte de faire la préparation de la présentation. J’arrive à la phase ou souvent dans mes textes je m’auto-stigmatise, je le ferai pas… Je sais que mes textes sont très narcissique mais j’ai pas trouvé le moyen d’écrire avec l’autre, tout ça s’écrit dans la solitude heureusement elle est pas douloureuse… Je sais pas pourquoi sur ma page Facebook je me retrouve avec des posts grano et végan moi j’aime la viande… Ma grosse semaine c’est la prochaine, ensuite ce seras les répétitions intensives au théâtre pour terminer dans l’apothéose de la représentation… L’été arriveras, je crois que le groupe d’entraide va prendre des vacances. Dehors il pleut encore, rien de très encourageant pour les inondés, j’espère que les digues vont résister… Je me trouve un peu vieux pour le théâtre mais c’est quand même un défi, une opportunité… Depuis quelques années on termine la saison santé mentale avec une pièce de théâtre… Ça fait trois ou quatre fois que j’y participe c’est toujours inspirant… Quelques mots encore pour terminer, ce soir encore il est permis d’espérer… Je vous aurai écris en espérant donner un peu de mon senti un peu de mon amitié… Je sais pas si ça vous à plut n’hésitez pas à commenter. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lentement on y arrive à cette chute. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard