jeudi 2 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! La fin de semaine qui approche, je vais être très occupé la semaine prochaine en attendant c’est tranquille… Je pense encore à mon voyage à San Francisco. La semaine prochaine je vais parler des stratégies de contact en santé mentale. J’ai eu une réunion où je me suis rappelé avoir parlé en Guadeloupe avec un fonctionnaire français et mon ami directeur adjoint à l’époque, j’avais été très étonné de voir que tous nos propos concordait, se soutenais… Odeur d’oignon!!! Je sais pas d’où ça vient… C’est la nuit de jeudi à vendredi, je vais essayer de pas me répéter, hier on m’a rappelé que j’avais écrit la pièce précédente, « Je veux de l’amour » presque à moi seul pour une création qui se veut collective c’est pas terrible… J’ai hâte de faire mes différentes interventions la semaine prochaine, chaque fois que je participe je contribue à faire un peu moins de stigmatisation, dire que le rétablissement est possible… Pas ce week-end ci mais le prochain, je fais une participation surprise dans un colloque à cet événement https://www.youtube.com/watch?v=wwBVBP-guAs  Je fais pas officiellement partis du panel mais je serai dans la salle et on va m’inviter. J’espère que tout va bien se passé… Pour l’écriture vous l’avez surement remarquez j’ai baissé la cadence, j’ai besoin de me reposer, surtout que la semaine prochaine je participerai aux journées annuelles de santé mentale et que j’aurai deux répétitions pour le théâtre… Faut pas que je cesse de croire au rétablissement, c’est ma bataille, le mieux pour les personnes qui souffrent de maladie mentale… Je trouve plus quoi vous raconter parfois semble que mon rétablissement c’est pas assez… Les pensées mortifères disparaissent certaines nuits… C’est tant mieux, mon écriture participe à ça je vous sent là au bout du clavier vous allez me lire et vous me donnez des raisons d’espérer. Le défi quand j’écris, quand je parle c’est d’être vrai, honnête aussi et surtout ne pas parler le langage, j’allais écrire le dialecte des fonctionnaires, la langue de bois… Je mange des chips… Je redémarre avec mon senti devant un vide abyssal, y’a rien de pire pour l’écriture. J’aimerais ça que vous vous retrouviez dans ce que j’écris, que vous partagiez mes moments creux comme les plus fertiles…  Je crois qu’avec mai le printemps est vraiment arrivé… Hier je racontais à un ami comment j’étais conscient de vieillir à chaque jour qui passe, je crois avoir fait deux ou trois choses qui en valent la peine, pour le reste ce seras dans une autre vie. Voilà! J’approche de la chute pour cette nuit, c’est le moment le plus difficile, celui où je dois vous laisser… Encore une fois je suis arrivé à composer plutôt que décompenser. Perdez pas patience je termine! Quelques mots encore pour me servir d’épilogue, j’espère que ça vous plait n’hésitez pas à commenter. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuez et vous arriverez à la finale. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




mercredi 1 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier j’étais à la répétition, c’est difficile, tout ce monde différent. Y’a pas mieux pour travailler l’apprentissage du travail avec l’autre… Nous sommes tous différents mais on travaille ensemble pour la pièce… Je pense que nombreux comme on est on amène de la force à la pièce. Je vous illustre ça avec la photo de l’enseigne d’un théâtre de San Francisco… J’ai réussis à dormir un peu… Pour le jeu théâtral disons que je suis loin de l’Actor Studio de Lee Strasberg… Quand même, je crois que je réussis à donner du corps au texte… La mise en scène du show est complexe, je dois m’occuper de mon jeu, de où je me retrouve sur la scène… Je pense au poète qui a transformé son délire éthylique en poésie, le pire c’est que ça lui réussis… Ce soir j’ai de la difficulté, comme souvent j’ai le senti sanglotant… Je sais pas si je vais réussir à jouer un personnage qui se tiens… Jeudi j’ai une préparation pour une présentation aux journées annuelles de santé mentale. Je sens toujours la folie qui me guette… C’est la nuit, les comédiens prennent ça avec du détachement, moi je prends ça avec le sérieux d’un Pape… J’ai le trac j’ai peur de me planter… Je prie je chasse mon angoisse, hier j’ai accroché sur un mot à consonance sexuelle égocentrique, j’ai pas aimé ça je me rétablis de ça aussi , si les femmes savaient toute la souffrance qu’il y a là dedans… Je me suis arrêté, pendant un moment je pensais quitter… Je sais pas pourquoi je suis resté… J’ai hâte de faire la préparation de la présentation. J’arrive à la phase ou souvent dans mes textes je m’auto-stigmatise, je le ferai pas… Je sais que mes textes sont très narcissique mais j’ai pas trouvé le moyen d’écrire avec l’autre, tout ça s’écrit dans la solitude heureusement elle est pas douloureuse… Je sais pas pourquoi sur ma page Facebook je me retrouve avec des posts grano et végan moi j’aime la viande… Ma grosse semaine c’est la prochaine, ensuite ce seras les répétitions intensives au théâtre pour terminer dans l’apothéose de la représentation… L’été arriveras, je crois que le groupe d’entraide va prendre des vacances. Dehors il pleut encore, rien de très encourageant pour les inondés, j’espère que les digues vont résister… Je me trouve un peu vieux pour le théâtre mais c’est quand même un défi, une opportunité… Depuis quelques années on termine la saison santé mentale avec une pièce de théâtre… Ça fait trois ou quatre fois que j’y participe c’est toujours inspirant… Quelques mots encore pour terminer, ce soir encore il est permis d’espérer… Je vous aurai écris en espérant donner un peu de mon senti un peu de mon amitié… Je sais pas si ça vous à plut n’hésitez pas à commenter. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lentement on y arrive à cette chute. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


mardi 30 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Parfois je suis un somnambule virtuel, je fais des choses endormies devant l’écran. Je me réveille et je sais pas pourquoi j’étais sur ce site là… Cet après-midi c’est la répétition au Théâtre du Nouveau Monde. J’ai réinitialisé un mot de passe, j’essaye de vous écrire, la tête me tourne mes mots tiennent à rien… Je me sent toujours comme un preneur de son quand j’entends les voitures et les klaxons, je vous illustre ça avec une photo d’un arrangement floral prise sur les quais de San Francisco en éternel pessimiste ça ressemble à un arrangement funéraire pour le mouvement hippies. Ces jours ci je vais être pas mal occupé, ça va se terminer fin mai avec la création collective inspirée par Clémence Desrochers la grande poétesse… J’aime bien la nuit quand je suis seul, j’ai pas besoin de vérifier d’où viennent les mots dégradants, ça vient de moi, ce sont les voix… Je sais pas pour vous mais moi ma boîte à poux est toujours à faire du vacarme, c’est la folle du logis parfois ça m’ennuis, j’aimerais bien quelles  prenne des vacances… Ça fait un bail que c’est comme ça, elle aurais pu loger ailleurs mais non c’est chez moi dans ce que j’ai de plus intime ma matière grise, cette nuit encore chanceux de pas avoir de ver d’oreille. Moi aussi je suis un agité du ciboulot… C’est assez terrible de constater tout ce que contiens cette tête et que ça ne se repose seulement en superposant une lecture par-dessus tout ce bruit… Je pense à un autre voyage pour le printemps prochain, je sais pas si je vais pouvoir le faire je vais avoir d’autre responsabilité dont je vous parlerai bientôt, le temps que ça soit officiel… La cohue dans ma tête ça fait longtemps qu’elle m’accompagne, semble que les gens ordinaires entendent pas cet éternel babillage, quand j’en ai eu conscience j’ai eu très peur mais maintenant je l’apprivoise. Les fous comme moi on les laisse vivant mais parfois je crois qu’on serait mieux mort quoi que cet espèce d’esprit volubile qui m’habite on l’emmène peut être avec soi pour l’éternité. Premier mai fête des travailleurs, les français vont faire de la casse, je crois qu’ils aiment ça… Ici c’est même pas férié je crois que c’est une fête qui est trop à gauche… Bon! On va dire malgré les inondations qu’on est vraiment le printemps, que bientôt ce seras vraiment beau temps, je pense à Biz du groupe Loco Locass, je sais pas si il écrit toujours j’ai hâte de le lire… Ça vous prend que quelques secondes pour me lire et moi je mets des heures à vous écrire, j’aime beaucoup faire ça… Le succès il est d’estime et c’est aussi bien comme ça faut pas que ça soit trop gros. Voilà c’est la chute pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Un peu de patience encore quelques mots. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Me suis préparé un café, aujourd’hui j’ai pas envie d’être mauvais ni méchant, dehors il fait beau… Y’a des bonnes choses qui m’arrivent. Je vous en écrirai un peu plus cet été… Je sais pas trop quoi vous écrire, je veux pas me déranger j’y vais un jour à la fois. Parfois la schizophrénie me laisse une pause, je suis moins halluciné moins anxieux, je pense aux amis malades… Je pense encore à mon voyage à San Francisco, je vais vous illustrer ça avec la très belle église Saint-Peters and Saint-Paul qui donne sur le Washington square, semble que c’est l’église la plus italienne d’Amérique. Quand je suis calme comme ça on dirais que mon senti est disparue, ça vous apparait peut-être farfelu mais pour moi c’est un signe de rétablissement… Toujours une prière et une pensée pour mes lecteurs de Deux-Montagnes… Demain j’ai une répétition au théâtre, c’est pas facile j’en ai raté un grand bout… Je sais pas pourquoi je pense à Jacques Brel, à ceux qui se sont approprié son répertoire, ça prend beaucoup de talent, il était unique… Aujourd’hui je suis pas sortis j’ai rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide… Quelqu’un m’a avoué fumer du pot, depuis que c’est légal y’a pas de mal mais quand t’est inconscient que c’est ça qui t’amène à l’hôpital c’est autre chose… Tu fume y’a rien qui marche, tu fume encore ça marche encore moins… La psychose on a pas besoin de courir après… Mais non cet après-midi je me dénigrerai pas, je fais de mon mieux, si c’est pas suffisant adieux! Je me retrouve devant mon écran et derrière mon clavier, vous le savez j’aime beaucoup écrire pourtant je continue à prier… Ce seras jamais assez… Peut-être que vous méditez? C’est permis… «  Sunshine on my shoulders makes me happy, sunshine in my eyes can make me cry » une très jolie chanson  de John Denver qui me fait pleurer. Le soleil y’en a jamais trop on en souhaite à tous ces gens ravagés par les inondations. Je me repasse les mots, cherche les bons, y’a un parfum d’ail ça sent bon… Parfois ça démarre un peu poétiquement mais j’y arrive pas, c’est toujours le discours de mon senti, je sais pas pourquoi… La matriarche viens de me téléphoner on a parlé bouffe et légumes… Encore une fois ce seras un autre vingt-quatre heure sans consommer, sobre, à jeun! J’approche de la finale de ce texte, y’a bien des façons de dire qu’on termine. Chaque fois pour moi c’est un défi de vous écrire. J’y arrive mon senti se laisse faire, se laisse écrire et dire… Je pense à tous ces mauvais poèmes que j’ai écrit, pourtant… Je vous laisse là-dessus pour aujourd’hui, cette vieille façon d’écrire. C’est presque la chute, quelques mots encore qui tiennent lieu d’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé à la prochaine je l’espère!!! C’était très difficile aujourd’hui. Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

lundi 29 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai le senti de travers, j’ai une pensée spéciale pour mes lecteurs de Deux-Montagnes. Pendant que je vous écris dehors y’a un gars qui gueule. C’est la fin du mois, y’a plus de souffrant, les gens n’ont plus de ressources plus d’argent… Je crois que je vous la fait à tous les mois cette chronique… Je rêve encore de voyage, je pense à la fontaine de Trevi, au colisée de Rome, je vais voir, économisé et laisser passer le temps. J’ai toute une année pour me préparer… Je vous mentirai pas j’ai pensé aussi à Jérusalem, Israël mais j’ai peur… C’est la soirée de lundi à mardi, je pense encore aux avions aux aéroports je raffole de ça… Je crois que mercredi soir je vais aller voir la pièce du théâtre aphasique, ce même mercredi j’ai une répétition au Théâtre du Nouveau Monde, ça me fait penser de regarder les notes de mise en scène que j’ai prise… Ce soir j’ai essayé de dormir mais j’y suis pas arrivé, aussitôt que le sommeil me gagne je me réveille en panique. Je crois que c’est de l’angoisse, la peur de ne plus jamais me réveiller… Le sommeil me gagne, je mange des biscuits Oreo… Je trouve plus, je trouve pas y’a que de l’angoisse dans mon senti. J’aimerais écrire, composer une phrase neuve que je n’ai jamais utilisé… Vous allez dire tout a été écris, Oui! Mais pas par moi… Encore des niaiseries… Rêve, j’étais avec une gang dans un parc qui étais sur une rue Bernard imaginaire quelques un avaient des relations sexuelles, je me suis réveillé. Encore une journée et l’argent seras là en attendant on va laisser des bijoux à la pawn shop, c’est le monotone ordinaire tout ça pour une petite bière… Voilà! J’ai la chanson « le blues du business man » de Starmania  dans la tête, j’ai dormis un peu ça m’a fait du bien…Aujourd’hui je suis pas occupé je vais l’être plus en milieu de semaine… Je vous tiens trop éloigné de moi, je vais y aller avec mon senti de proximité… J’ai longtemps cru qu’on voulait avoir ma peau, paranoïa? Je fréquentais pas de bonnes personnes. Parfois je pense trop à ce que j’écris, la regrettée poétesse serais pas d’accord avec moi, elle disait qu’il faut tout écrire… Je m’arrête je réfléchis et je perds l’idée première… Je suis finalement bien réveillé ce seras moins difficile de terminer, on manque de poètes mythiques, d’écrivains vivants légendaires, je vois que Desbiens qui reste… La nuit est avancée, à la fin c’est toujours la même difficulté, je crois qu’ils veulent laisser la poésie aux enfants c’est pas des choses assez sérieuses pour les adultes pourtant… Lentement je termine loin de mon senti suicidaire écrire m’auras peut-être aidé à éviter ça et encore… Y’en a plusieurs qui sont partis l’autre bord. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 28 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai de la peine pour les sinistrés des inondations, heureusement ça semble tenir bon chez mes lecteurs de Deux-Montagnes… Ce soir je pense à la poésie, c’est un peu gênant quand tous ces gens souffrent du réel… On a dérangé la nature, on paye pour, certain disent nos future et moi je pense à l’amour, aux hollandais au pays bas à tous ces murs… J’ose pas ce ne sont que murmures. L’inondation c’est pas ma pointure… Ce soir je vous illustre ça avec une murale en hommage à un activistes de San Francisco, j’y ajoute un court texte que vous pourrez agrandir pour mieux le lire… Je bosse, je bosse faute de talent… Cette semaine on va rassasier les marginaux, quelqu’un me disait au téléphone que la cause était toute entendue, selon lui y’avait plus de combat à faire la maladie mentale était acceptée, je suis pas d’accord il voit pas les choses du même bout que moi le combat de la maladie mentale est pas le même que celui des LGBT+, ce que j’en pense c’est qu’il faut-être de tous les combats contre la stigmatisation et l’aliénation… Je ne manifeste plus, les émeutiers casseurs prennent trop de place, je me contente d’écrire à mon âge c’est suffisant… Le poète disait il n’y a plus de cause, pourtant depuis son décès y’a jamais eu autant de problème… Souvenir de ce commis à la boutique d’appareil électronique qui me traitait de bôf ça me faisait pas trop mal dans la mesure où on est toujours celui de quelqu’un… J’y vais encore avec mon senti, c’est la nuit et les camions de la compagnie de gaz sont très bruyant… Y’a aussi ces espèces d’engins qui réparent les nids de poules… Entendus à la radio, je crois que la rue Sainte-Catherine dans le village est fermée à la circulation automobile encore cette année. Ce matin j’ai une réunion du groupe d’entraide, j’ai invité un gars avec qui j’avais discuté la semaine passée, je sais pas si il va se présenter… Je pense que le printemps prochain je vais aller à Rome y’a de l’histoire à voir, sans parler du Vatican, ce serait bien d’aller dire une prière là-bas… Je pense aussi à la Bretagne et à la Normandie, mon idée est pas faite… J’aimerais bien partir accompagné cette fois ci sinon je ferai comme à l’habitude je me débrouillerai… Voilà! J’y suis presque encore quelques mots, pour moi c’est toujours étonnant de vivre dans le rétablissement, l’anxiété schizophrénique diminué… J’espère que mes écritures combattent le stigmate, que vous dites pas encore un autre malade. Et encore ce serait vrai! Lentement j’arrive à l’épilogue, à la chute, quelques dernier mots avant d’aller me coucher comme toujours je termine de la même sempiternelle manière… Finir c’est toujours une difficulté mais je vais y arriver… On y va pour les remerciements. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous inquiétez pas vous êtes presque à la finale. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je viens de lire une sorte de farce plate, semble que tout le monde écris sa vie sur les réseaux sociaux et se plaint que personne ne lit… Le soleil est revenus c’est un dimanche magnifique, j’espère que les inondés vont avoir une pause. Ce matin j’ai marché pour revenir de chez l’ami qui à la sclérose en plaques, c’est malheureux il en perd de plus en plus, c’est assez terrible de voir la maladie qui s’acharne sur une personne comme ça… Je vais vous illustrer ça avec une photo de Tiffany qui tiens le temps. Ça fait pas l’affaire de certaines personnes qu’on s’exprime avec un blog, l’outil est là je vois pas pourquoi je m’en servirais pas… Là aussi le stigmate est grand, parce qu’on écris on vous prends pour une sorte de déséquilibrés, en rajoute à la maladie mentale… Ouais! On veut pas d’exception, prend ta boite à lunch fait ton boulot et ferme ta gueule, voilà ce qu’on veut des psychiatrisés… Moi je crois à l’expression dans la pleine citoyenneté qui amène au rétablissement. Je me rétablis un peu chaque jour parfois j’ai des reculs mais j’avance quand même vers le mieux… Je vais encore vers mon senti, je sais personne liras jamais tout ça, l’entièreté de l’œuvre mais c’est pas une raison pour arrêter… J’ai ouvert la porte, le chauffage est fermé j’entends les merles… Faut y aller avec minutie et parcimonie en gardant une réserve, c’est le genre d’écrivain qu’on a au Québec. Je reviens avec cette interdiction, on a pas droit au titre d’écrivain, on manque de nuance et d’intelligence, faut acheter leurs livres par exemple mais pas se permettre d’écrire… Je gagnerai pas de concours c’est souvent ça qui « lance » l’écrivain, j’ai pas un format fin, fin, fin… Le gars passe sur la passerelle, il pue la fumée de cigarettes… Souvenir d’une soirée passée à jeun sur la rue Saint-Laurent l’angoisse s’est emparée de moi, j’ai eu peur et j’ai téléphoné à un ami qui m’a dit de revenir dans l’est… Je pense encore à mon dernier voyage, ma rencontre avec San Francisco a été sympathique, parfois je pense aux gens du voyage que je croise, commis d’hôtel, concierge, chauffeur de taxi, gardien de sécurité, ils sont tous très aimables… Je reste un étranger c’est difficile d’échanger. Les voyageurs en solo sont rares, couples, familles, mais personne de seul. De retour à Montréal dans l’autobus j’ai cédé ma place à un jeune couple qui à les entendre croyait que je sortais de prison et que j’allais me rapporter quelque part en ville, voilà un autre stigmate pas moyen d’être gentil on vous place tout de suite dans une case… J’aimerais bien avoir l’apparence de quelqu’un de normal semble que c’est pas le cas pourtant j’ai aucune difficulté à passer la sécurité à l’aéroport… Voilà pour cet après-midi, j’espère que ça vous a fait plaisir de me lire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard