samedi 13 avril 2019

Schizophrénique à San Francisco















Bon! J’ai laissé la tablette électronique et je reprends le calepin… En entrant au théâtre j’ai croisé une dame qui m’a dit bonjour et je ne sais quoi… Je lui ai demandé de répéter, elle m’a demandé si ça allait bien…  J’ai cette mauvaise habitude d’être toujours trop à l’avance ou je vais… J’ai besoin de voir les gens vivre. Paranoïa? Je me sent suivis y’a aussi cet argent que j’économise, je sais pas si le gars a dit il fait son smatte il s’habille en slomo, j’ai peur je sais pas comment faire… Je veux pas donner  l’argent, j’ai pas de raison pour ne pas partir… C’était peut- être pas smatte mais smack… Ils vont probablement m’enfermer… J’arrive toujours trop tôt… J’ai pas de téléphone intelligent j’en suis encore au carnet et au stylo… J’ai fait la gaffe d’acheter une bouteille d’eau en plastique. Je passe mon temps à dire que j’aime les aéroports, je crois que je vais être un bon bout de temps sans dire un mot, j’écoute les appels des passagers et les départs des vols. Je suis ici aussi à l’avance. Sur les réseaux sociaux semble que j’ai un cousin qui est à l’aéroport, j’ai peur… J’ose pas écrire… Bon! Le bon vieux stylo  et l’appareil photo… Je vais m’acheter un coke et des chips… Ça y est j’ai mangé mon chips pis mon coke comme dans les années cinquante pour rester dans l’idée du crayon et du papier. Passé seize heure l’embarquement bientôt. J’espère qu’il y auras pas de retard arrivé à destination je vais avoir un de ces jets-lags… Suis dans le A-320. Mon frère en reviendrais pas je suis incapable de me brancher sur le Wi-Fi c’est supposé être simple… Avant de monter à bord l’agent qui vérifie les billets et les passeports m’a dit un léger bonjour madame ! Pourtant ça avait bien débuté, pas trop de problème à la borne d’enregistrement le commis étais agréable et les douanes américaines efficaces… À ma gauche c’est l’allée et à droite deux sièges vides, c’est rare… J’ai visionné le film Bohemian Rhapsody une biographie de Freddy Mercury… Je sais pas pourquoi les gens ont l’air bête avec moi… J’espère qu’à l’arrivée y’auras une navette pour me transporter jusqu’à l’hôtel, j’écoute la radio Stingray dans l’avion… J’écoute… J’aurais aimé ça être chanteur j’ai pas eu la patience d’apprendre le solfège, la musique, d’avoir de l’espace ça me permet d’écrire. Encore trente minutes et on atterris à San Francisco, Eurythmics! Et je pensais avoir perdus mes clés… La télé fonctionnait pas le câble était débranché je l’ai rebranché et ça marche… Maintenant je suis au quai trente-trois j’attends l’embarquement pour Alcatraz, je sais pas si c’est permis de prendre des photos… Je suis dans mon calepin, je garde la tablette pour ce soir.. J’essais de figurer comment retourner à l’hôtel, le tourisme c’est la première industrie de San Francisco… Ferry pour Alcatraz on est loin du public des conférences d’histoire de l’art d’Édouard… Faut voir les pentes vraiment abruptes de Frisco ça en est presque épeurant. À Alcatraz dans la prison j’ai eu de la difficulté avec mes yeux et des vertiges aussi… Y’a beaucoup d’enfants et de monde en vacance c’est le springbreak…



 Suis au coin de Haight et Fillmore je vais jusqu’à Ashbury… Finalement je suis sur le mythique coin Haight and Ashbury, y’a des gangs sur le trottoir, la rue et ses enseignes sont d’un psychédélique suranné. Y’a quelques personnages méditatifs de l’époque, les gens gueulent c’est plus c’est pas la belle époque j’entends « you are a lousy bum » sur Haight y’avait un gars qui écoutais du rock et se roulait un joint de cannabis. Il est tôt le matin, je réalise que je suis encore capable de marcher… Une chose qui manque ce sont des bancs le long des rues… Le gars vendait des puffs de je sais pas trop quoi pout une piastre, je crois que c’était de la résine, le chauffeur d’autobus me prenait pour un cave en me racontant que c’étais la première fois qu’il faisait cette route… Je sais pas si c’est correct ce matin j’ai laissé deux dollars sur le lit pour la femme de chambre, semble que c’est O.K. Mon combat contre la stigmatisation est ici aussi, on m’appelle le chapeau je sais pas si c’est ça mais je suis toujours celui qu’on écoeure…  C’est une belle ville mais y’a quand même des itinérants des gens qui souffrent c’est étrange je mangerais une pizza mais j’hésite à sortir comme si y’avait des gens qui m’attendent. J’ai demandé au concierge de l’hôtel où étais la pizzeria la plus près, il m’a envoyé dans une des familles qui paie pas de mine, Uncle Vito’s, encore une fois je me suis mis les pieds dans les plats j’ai demandé à la serveuse… Encore un siffleux c’est international corner of Powell and Bush là où y’a le câble car. Ça se fait demander au personnel de l’hôtel… Ailleurs je deviens abrutis au point de demander à la serveuse si je pouvais laisser l’argent de l’addition sur la table… « I am lost in Castro » ouais je suis perdus dans Castro j’ai pris le métro, suis coin seizième et Sanchez… Maintenant c’est le SFMoMA j’attends que ça ouvre. J’arrive de Castro le quartier gay j’ai vu quelques murales, ai pris le métro c’est pas mal mais y’avait des incidents… Dans le hall d’entrée du musée une peinture de Julie Mehretu. Un artiste connus simplement du nom de Jess suit dans le musée je prends pas de photo c’est trop émouvant… Je pense à l’ami historien. Je vais prendre la photo du Golden Gates et la partager sur Facebook. Ai fait une photo d’un avion en plomb, si grande sois San Francisco… Je crois que mon beauf aimerais bien le musée… Ils ont reproduis la maison de bois d’un artiste… Beaucoup de têtes blanche, des asiatiques aussi, le consulat des Philippines est pas loin… Ça fait longtemps que j’ai pas marché comme ça, je pense que je vais avoir des ampoules aux pieds. J’ai un peu une idée de3 ce que3 c’est d’être itinérant et de devoir toujours marcher c’est difficile moi j’ai toujours l’hôtel je peux faire des visites culturelles et prendre un café au bistro… J’ai honte j’ai mangé chez McDonald le vrai fouillis américain… Je pense que dix jours c’est trop long j’ai peur la ville est grouillante. Même ici je commence à me sentir suivis presque poursuivis. Je pense aux gars en planche à roulettes qui trainent avec eux une odeur de cannabis en ce moment ça sent la mouffette étrange pour le centre ville… Parfois j’ai l’impression qu’on aime pas les touristes pourtant c’est ce qui fait vivre la ville… Dans Castro sur le trottoir y’a des plaques coulées dans le trottoir pour honorer les homosexuels célèbres… J’ai marché dans le port je me suis rendu avec le câble car, je suis su Golden Gates bridge y’a de la brume il pleut à boire debout ai pris quelques photos je rentre me rapproche du centre. Dans la baie à la plage trois nageurs, je suis arrêté prendre un café dans une crêperie du Fisherman Wharf. Je vais prendre le câble car au coin de Taylor et Bay. Je sais pas pourquoi je m’en fait tant que ça… J’ ai pas besoin d’être stressé je suis en vacance… That’s with goes being a writer… J’aurai vu le pacifique au moins une fois. Les photos sont pas mal. Au fond les gens font leurs affaires sans s’occuper de moi… Y’a toujours cette histoire de stigmates aussi quand j’écris dans un café, je suis pas un maniaque… Les bonnes femmes avec leurs risées loonies and toonies. Ai pris le câble car aller-retour sur Powell. Le personnel crois que je quitte ma chambre aujourd’hui… Je me souviens plus du jour où on est vendredi! Le concierge chante très mal d’une façon baveuse. C’est comme si on avait pas le droit de perdre son temps. Parfois l’hôtel ils aiment pas qu’on traine dans le lobby… Je sais pas pourquoi  dans le câble car les gens ont refusé de s’asseoir à ma droite. Ils sont resté debout, j’oublie toujours de me concentrer sur les personnes aimables parfois on m’appelle big boy… Le gars qui m’a accueillis au musée hier étais sympathique. Voyager seul ça permet de devenir un peu méditatif. Un autre restaurant qui paie pas de mine deux écrans baseball et basket. J’ai commandé un calzone, je m’attend pas à grand-chose, c’est un restaurant du nom de Piraat,c’étais pas donné je comprend pourquoi les prix étaient pas sur le menu… Le cuisinier est sortis de sa cuisine j’avais l’air de le déranger. Finalement j’ai trouvé une station de radio San Francisco avec la musique des hippies des années soixante-dix. Ce soir j’ai le blues le California blues. Elle marchait en chantant avec son Ipad tout ce qu’elle croyait c’est qu’avec une chanson elle s’en sortirait, finis la tournée des refuges… La marche forcée… Je marche sur la dix-septième dans Mission j’ai vu qu’une murale, suis arrêté dans un café, deux personnes agées sont là, des hommes ils croient que j’écris de la bullshit. Je pense que je vais marcher sur Market, je crois qu’on a peur que je fasse du trouble. Je traîne dans les cafés de Frisco, les gens aiment pas voir un gars seul qui écrit. Je suis confus je regarde agir les gens et je comprends pas. Retour sur Union square samedi, la ville est réveillé. Me suis trouvé un banc je m’asseois, pas vu beaucoup de murales… Le soleil se montre… Dix jours à Frisco c’est beaucoup quand on est seul. J’ai marché un peu partout, pris le métro. Je sais pas pourquoi j’ai peur de rentré à l’hôtel, peut-être parce que le concierge est pas sympathique. Je suis dans le lobby de l’hôtel y’a de l’action, j’attend que la femme de ménage fasse le lit. Je suis pas un client très important, je pense déjà à partir. J’ai beaucoup marché. Je sais pas pourquoi j’accroche sur les gens qui rigolent, ai réservé la navette pour mercredi matin tôt… Le concierge gueule une chanson… Pour guy I am, le lobby c’est pas celui de l’hôtel du Faucon Maltais. Je voulais pas rencontrer la femme de chambre mais je lui ai demandé de faire la chambre rapidement, je suis trop troublé pour voyager. Je pense aux hippies à comment ça devais être difficile de partager leurs philosophie, Peace and Love, y’en a toujours eu pour mettre du sable dans l’engrenage… Je m’amuse avec ma tablette met mon blog à jour je crois que j’ai réussis… Je suis au Lori’s Dinner, le décor des années cinquante avec une moto sur le frigo pendant qu’Elvis chante… Ils servent du Pepsi, ma sœur m’encourage je suis pas le solitaire unique de San Francisco. Des grosses waitress comme dans les films de répertoire. J’ai de la misère avec l’argent, je compte pas, je paye l’addition au restaurant sans vraiment regarder si on me donne la monnaie pour le bon montant. Je pense à cet itinérant dans la rue qui criais, de la publicités! De la publicités partout! Je sens que le personnel de l’hôtel veux pas se faire d’amis ils sont pas assez discret. Quartier chaud quartier des danseuses où quartier chinois? C’est le seul endroit où j’ai vu des bancs sur le trottoir, j’attend que le beat Museum ouvre, je crois que c’est à dix heure. Assis devant Penthouse, pas loin y’a une disco où les jeunes s’éclatent, il est tôt le matin. La boîte qui étais ouverte sur Broadway s’appelle Monroe. Y’a des itinérants partout, devant le Beat Museum y’a un gars qui dors couché par terre derrière le grillage, en ce moment je suis assis à une table d’un petit bistro à saveur européenne, Bruyant! Grec, y’a beaucoup de monde et encore un siffleux… Caffé Greco, North Beach. Je suis pas tout seul! Y’a un autre gars qui écris dans le bistro… J’ai visité beaucoup de bistro dans le monde,  je me sent jamais chez moi… Ici, vous commandez au comptoir et on vous emmène  votre commande grâce au numéro qu’on vous a donné… Je suis au Washington Square on y fait du tai-chi, y’a des restaurants pour toutes les nationalités… Un parc avec des bancs c’est rare ici… Suis passé à la librairie de Ferlinghetti, tous ces livres on se demande à quoi ça sert d’écrire, j’ai remarqué que les gens perdaient beaucoup de temps à parler des autres… Frisco tout en collines suis passé dans le très occupé quartier chinois avec les souvenirs de pacotille, le Beat Museum ressemble à un marché aux puces… La librairie s’appelle City Lights et c’est aussi un éditeur… Je me demande à quoi ça sert de trainer ma paranoïa comme ça au bout du monde… Quand on est longtemps dehors et qu’on marche beaucoup on vois beaucoup d’itinérants… Affiché dans la librairie ce mot : « honni soit qui mal y pense «   Je marche en paix pourtant je suis stigmatisé, mes activités font que je suis trop sur le devant de la scène… Les femmes de chambre sont gentilles… Les collines de Frisco m’ont fait suer… Uber semble fort à Frisco, pour eux les américains je suis un rat. Souvenir d’un petit hôtel à Paris avec un bar dans le lobby on pouvais y trainer… C’est difficile tout est en anglais, ce qui me fascine c’est que je réussis pas à trouver… Je suis dans le centre-ville mais c’est comme si tout étais loin… J’ai vu des maisons de chambres miteuses à louer… Tout prêt de Broadway… Je comprends les gars qui marchent la tête entre les deux jambes , on ne leurs à pas fait la part belle avec des commentaires vicieux quand ils marchaient la tête haute, on les traitais de phony… Un jeune, tout propre, assis sur le trottoir regarde les passants, c’est pas un mendiant, je crois qu’il réfléchis à ce qu’il fait ici… Je communique avec ma sœur avec des post de Facebook… En deux mille dix-neuf elle est bien loin la philosophie hippies, parfois dans une voiture on peut entendre une toune des Beatles de l’époque. Avant de partir pour San Francisco je croyais pas être encore capable de marcher tant que ça, trois ou quatre heures de marche dans les rues en pente, j’ai monté à pieds et j’y suis arrivé… Je l’aurai fait ce voyage tant attendu encore deux jours et c’est le retour, j’ai peur d’arriver chez moi et que tout sois saccagé… Chambre d’hôtel je lis Ingrid Bétancourt le récit de sa captivité comme si la Californie étais pas assez exotique… San Francisco c’est probablement le paradis des réparateurs de frein de voitures… Je croyais toujours dans ma folie, qu’on avait pris vingt-cinq sous sur le bureau. Je l’ai retrouvé ça m’a rassuré l’angoisse me quitte pas… Encore au Union Square, ça sent le hashish, je crois qu’un gars fume pas loin… C’est lundi le springbreak est terminé, ne reste plus que deux jours à mon séjour… Starbucks le décor est pas piqué des vers des banquettes en cèdre… Je suis passé sur Maiden Lane la ruelle la plus riche que j’ai jamais vues  Chanel est là et beaucoup d’autre… Je suis sur Kearny street, je me vois pas ici tous les matins…  Je sais pas pourquoi une femme parlait de scum je me suis sentis visés… Y’a longtemps que je vais plus au café à Montréal… Aujourd’hui j’ai pas envie de rien visiter juste laissé passer le temps. Déjà au café j’ai repéré le psychotique de3 service, ça doit être long tout ce discours maladif  à San Francisco. San Francisco par monts et par vaux, j’y étais au bord de l’eau Frisco tout était beau mais moi je pensais au bureau à ceux qui s’en vont au boulot y’avait pas d’art déco juste du blow and flow. La circulation est très dense les gens klaxonnent et s’engueulent, il fait très beau ce matin, je suis allé au comptoir de la banque vérifié mon compte j’ai pas trop dépensé. Y’a des fleurs dans le parc ça sent bon. Y’a des bancs où s’asseoir mais ils sont pas très confortables. Je pense que c’est de l’acier anti-rouille. Y’en a qui visitent en groupe, des étudiants? Je pense à la stigmatisation parfois je la sent des gens venant du cru. Il fait trop beau j’ai pas envie de rentrer à l’hôtel, y’a cette femme qui disait je lirais pas un de ses livres, de toute façon j’ai rien de publier  selon la tradition. Je me sentais victime de stigmatisation, c’est juste que je me suis pas présenté au bon comptoir pour la barrista  elle sert par une petite fenêtre à l’extérieur… J’essaye de pas écouter ce que les gens disent de toute façon je comprends rien et je suis certainement pas le premier à écrire sur et à San Francisco. Je sais pas pourquoi j’essais d’imaginer ce qu’on va dire à mes funérailles c’est macabre… J’ai toujours cette culpabilité parce que je prends des médicaments les américains disent « He is on some drug ». Souvenir de l’ivresse où j’abordais les gens assis à leurs table je les dérangeais je voulais juste discuter et le propriétaire me jetais à la porte… C’est fatigant tout ce que ça me dis c’est que je suis stupide, je pense aux homeless avec des problèmes neurologiques. J’ai pas envie d’aller m’enfermer tout de suite dans ma chambre d’hôtel, disability! Dans une ville comme San Francisco t’a besoin d’avoir de bons mollets pour te promener à bicyclette… Je dois profiter du beau temps, à Montréal c’est du verglas… les hôtels c’est bien mais t’est pas chez vous… Je sais pas si je l’ai déjà écrit mais les garagistes spécialisés dans les freins doivent faire une fortune… Pas trop sale mais le cheveux cottoneux Avril San Francisco Californie on se promène en T-shirt… Je sais pas si c’est à cause du diner où j’ai souper hier mais je pense à la série Happy Days, j’aimerais en regarder encore pour voir si ça a bien vieillis. Je pense à la médisance, au dénigrement des faits qui sont pas souvent représenté dans la maladie mentale, comment quand on se sent jugés sur la rue ça contribue à notre exclusion, c’est peut-être la schizophrénie, la création du délire. Je voulais économiser j’ai pris le taxi jusqu’au quartier chinois, les boutiques sont pas ouvertes le chauffeur semblait pas content… De retour sur un banc de parc à Washington square j’attends… Suis descendus voir les phoques dans la baie on les entends japper de loin, la baie est belle quand il fait beau… De retour à l’hôtel je suis dans le lobby les gens entrent et sortent j’attends que la femme de ménage sois passé, j’ai acheté trois T-shirts pour douze dollars dans le quartier chinois… La chambre est pas faite, ils sont vraiment cheap pas de classe les commis attendent en regardant la télévision… Je pense qu’ils aiment pas avoir des gens dans le lobby. Finalement la femme de chambre est là, j’ai de la misère avec le pourboire je sais pas à qui je le donne… Me revoilà dans la schizophrénie, je reviendrai jamais à cet hôtel. Ouais! La femme de chambre a placé mes médicaments près de la poubelle comme pour me signaler que c’est pas bon… Beau temps!  Pourtant l’angoisse m’agresse dehors les gens gueulent et klaxonnent les buildings font de l’écho… Le séjour achève le wi-fi semble déconnecté… Parfois j’ai envie de faire un beau dégât de sang dans les draps du lit, je pense à l’hôpital c’est pas mieux là qu’ici. Bon! Je suis à l’aéroport de San Francisco, je m’en retourne, ça été très simple l’enregistrement les bagages et la sécurité, la tablette électronique fonctionne mal. Un peu moins de quatre heures en avion avant d’arriver je pensais à ceux qui prenaient des mois et des années  pour traverser le continent. J’ai regardé un film de super-héros Marvel  comme j’essais toujours de le faire en avion, je pense que le film vise le public gay l’écran fonctionne très mal…

Montréal 13/04/2019




vendredi 12 avril 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce matin techniquement j’ai raté mon entrevue, la caméra sur mon PC ne fonctionnait  pas on a pas pu faire l’entrevue heureusement on m’a donné rendez-vous pour une vrai rencontre la semaine prochaine. J’essais de me démêler dans toute les choses que j’ai à faire, pour avril ça devrais être o.k. Je serai plus occupé en mai. La question c’est toujours celle de mon senti, quand je vie des imprévus comme ça c’est souffrant… J’ai de la difficulté à reprendre le beat de retour, mon amie agente de voyage m’a parlé d’une destination pour un prochain voyage, le sud de l’Inde semble que c’est très agréable j’aimerais y aller avec quelqu’un mais comme je disais précédemment je vais prendre le temps d’arriver… J’ai fait la sieste ça m’a calmé un peu, j’ai qu’à me demander si c’est grave, ça l’est pas, j’ai pas à m’en faire… Le week-end arrive, je vais méditer un peu, le début de la semaine prochaine seras très occupé… Avec le voyage j’ai découvert que j’étais encore capable de marcher longtemps. J’essais de me faire un agenda pour rien oublier pas simplement y aller avec mon senti… Le temps seras plus doux. Je vais essayer de vous placer des photos de ma dernière « aventure » et je vais me mettre à la rédaction de mon calepin de notes. Pour le moment ce seras le repos, le week-end de congé comme beaucoup de monde… Je me suis calmé côté folie des avions, je suis pas dans le jet set… Je vais placer une jolie photo d’Alcatraz, quand j’arrive à m’exprimer comme ça par écrit ça va mieux, ça fait moins mal… J’ai remarqué des gens qui ont sortis leurs scooter et d’autre leurs motos, je crois qu’il fait assez beau… J’espère que je vais être capable de récupérer pour la création collective… Ça aussi c’est pas une question de vie ou de mort mais je tiens beaucoup à le faire… Y’a un parfum d’encens dans l’air, y’a beaucoup de gens qui vont commencer le nettoyage de leurs court faire de la place pour les enfants… Je pense au regretté patriarche à qui il manquait des doigts, c’était difficile pour les travaux du jardin… Je prends conscience des petits travaux qu’il nous faisait faire, avec sa main handicapé il devait avoir beaucoup de difficulté… Je comprends ça maintenant à l’époque je comprenais rien… Le printemps, on était tout heureux de sortir les vélos de la cabane, en ce moment j’ai un senti de déjà vu… Une espèce de flash émotif, le soleil semble vouloir percer, fin d’après-midi… Lentement je vous écris, mon senti je m’étais rasé pour l’entrevue à la caméra mais ça a pas marché… Je pense à ce poste de formateur à comment je vais m’arranger pour la rémunération… Voilà! J’ai presque terminé, je vais vous écrire une chute des familles, un épilogue ou j’essais de faire de mon mieux. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère merci!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 11 avril 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous reviens cette nuit je veille pour vous… Je sais pas comment donner plus de crédit plus de valeur à ce que j’écris dans cette machine. Aujourd’hui c’est déjà vendredi… Je sais pas comment s’est passé le cocktail du gratin dans la soirée d’hier… Moi j’ai dormis c’est mieux pour ma santé que les réceptions. Pour le moment je suis gavé de voyage en avion, hier j’ai bien rigolé j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes du voyage que j’ai fait… Je me garde des mots pour un texte plus long, j’attends d’être prêt psychologiquement pour le rédiger… J’ai hâte de commencer à répéter pour le théâtre, de me retrouver sur la scène, j’espère que vous viendrez à la représentation c’est fin mai… Je suis un peu mêlé dans mon emploi du temps j’ai pas d’agenda. Je compte sur mes courriels pour me rappeler. C’est difficile de représenter les pentes de San Francisco je vous place une photo de la ville vue d’Alcatraz… Hier je me suis cuisiné du foie y’a rien de mieux que la cuisine maison, vous comprenez que c’est là mon senti alimentaire… Parfois je me retiens dans mon écriture, je veux pas déplaire à personne, je sais que c’est impossible… Mon senti à quelque chose de provocateur je crois. J’aimerais bien écrire un grand texte lyrique… Avoir une prose caustique… Y’a rien de tout ça dans ce que j’écris ici, je cherche un qualificatif pour l’écriture, je le trouve pas, c’est probablement parce qu’il l’est pas… Je commencerai pas à  me diminuer, je peux être authentique d’une autre façon. Les mots dévoilent les choses que partiellement c’est jamais in extensio… Bien que ce soit pas l’intention y’a toujours du mensonge par omission derrière chaque phrase  je garde des choses dans ma tête… Ma rage d’avion est soignée pour quelques mois. Je peux peut-être me tromper mais en vieillissant ont deviens tous plus américain… J’ai mangé des chips je croyais que ça m’inspirerais, mais pas l’ombre d’une idée, ce que je veux écrire vraiment disparait en quelques secondes c’est certainement parce que c’est pas important. Loin de moi l’idée d’écrire un texte épique… Ce matin c’est l’entrevue par internet pour le poste de formateur, je me dois de rester honnête. Mon prochain voyage j’aimerais bien le faire avec quelqu’un… Je m’étais promis de plus vous parler de voyage même si j’aime ça… Souvenir du père de beaucoup de mes amis qui travaillaient tous au pénitencier… Vendredi la semaine de boulot se termine, j’essais de pas emprunter les mêmes chemins syntaxiques… C’est toujours ça de pris. Je sais pas si vous lisez un sous texte dans mon texte, je suis incapable de lire ça… Bon! Je vais essayer de terminer avec une chute qui à de l’allure quelques mots encore en pensant aux amis. Je serai encore arriver à écrire quelque chose malgré tout. Voilà c’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Retour au quotidien, une autre tentative de me brancher sur mon senti pour traduire mon état d’esprit, c’est confortable les habitudes j’y reste parce que je ne connais que ça. L’agitation me va pas ça me fait connaitre la désorganisation, la paranoïa… Aujourd’hui la lumière est très belle mais le temps est pas aussi doux qu’à San Francisco… Demain j’ai une entrevue pour devenir formateur en santé mentale. Je veux essayer de mettre à profit mon expérientiel et donner un coup de pouce à ceux qui se rétablissent… Parfois la machine me fait peur parce  que je crois qu’elle est envahie par des hackers… De toute façon j’ai rien a caché… Je sens l’urgence d’écrire mais je veux avoir un propos cohérent mais en ce moment j’écris pour rien… Je sais pas pourquoi je pense au sculpteur activiste Vaillancourt… Dans l’avion à l’aller j’avais trois place libre dans ma rangée, à mon retour y’en avait plusqu’une et j’étais assis à côté d’un gars qui me faisait sentir cheap parce qu’il utilisait qu’un verre pour ses boissons moi j’en ai eu quatre ou cinq c’est pas très écologique, le gars riait et parlait tout seul en regardant son film… Je pense à ceux qui se suicident, la pénible douleur morale qui prend plus qu’une prière pour la faire disparaitre, mon rétablissement c’est de rester vivant et d’écouter les souffrants qui veulent bien partager avec moi… La technologie avec ses sursauts défectueux contribue à ça… C’est à ça que ressemble mon retour au quotidien, le senti malade… Je sais qu’il y en a qui fouillent dans ma machine… La neige est presque toute fondue, j’espère qu’il y auras pas d’inondation encore cette année… Le voyage c’est autant de repos qu’une situation de stress, je pense que je vais cesser d’en parler comme on dis je vais en revenir… J’écris pour vous, oui vous! J’essaye de me libérer de mon psychique pris en otage par la maladie… Je sais pas si écrire c’est thérapeutique y’en a qui jurent que par une méthode, je sais pas… Je recommence toujours et la roue tourne, on me laisse quand même sortir du pays. Je crois que ce soir y’a un cocktail bénéfice De feu et de Glace pour la santé mentale j’aurais pu y aller mais les mondanités c’est pas mon fort en fait je sais pas tellement où est mon camp, les aidés où les aidants?  Je sais plus, je sais pas, j’ai été voir au loin si j’y étais oui, mais le même partout avec les mêmes faiblesses dans un autre langage… Je croyais que j’étais plus capable de marcher mais le voyage m’a fait réaliser que c’est faux, plus lent mais ça avance. Voilà j’ai presque terminé pour aujourd’hui, j’espère que je vous cause pas trop d’ennuis… J’ai une très bonne pensée pour les snowbirds aux U.S.A. Je termine comme toujours avec difficultée et je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bon jour! Mais oui je suis de retour à mes mauvaises habitudes. J’ai fait un très beau voyage, je me suis promené sur les collines de San Francisco ai visité beaucoup de lieu important dont le Museum of Modern Art de San Francisco où il est permis de prendre des photos. Cette nuit je vous illustre ça avec une œuvre d’Anselm Kiefer intitulé Melancholia une sculpture qui réfère au Melancholia de l’artiste allemand Albrecht Dürer. Un avion de plomb qui repose solidement sur le sol, on parle de « ash filled polyhedron » C’est aussi l’ange qui tombe de Dürer, l’avion de plomb semble transporter tout le poids du monde mais sa forme semble promettre la liberté et le vol. La sculpture de Kiefer s’inspire de la connaissance du côté noir de la technologie, le rôle violent de l’aviation à la deuxième guerre mondiale… Je dédie ça cette nuit à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, les guides qu’il m’a donné en cadeau ont été très utile… Quand on est partis un bout de temps comme ça on apprécie le retour à la maison, je reviens pas mal à mon senti… Je me prépare un café, j’essais de faire durer le voyage dans ma tête, là-bas j’ai réussis à me faire comprendre en anglais, j’ai pris beaucoup de notes  c’est pour un texte à venir… C’est étrange ce senti de retour à la « normale » comme si j’avais rien quitté depuis dix jours… Pendant le voyage j’ai pensé à la stigmatisation comment les américains aiment pas trop les gens différents, c’est quand même un grand pays où y’a de bien belles œuvres… J’aime toujours autant vous écrire devant l’écran, voir apparaitre les caractères et leurs donner du sens… Cette nuit je suis pas trop paranoïaque. Je vais prendre le temps d’arriver avant de pensés à un autre voyage… Hier je parlais restaurant à comment j’y vais pas si souvent et que je payerais pas de gros montant pour manger si fine la cuisine soit elle. Mon propos est léger cette nuit, y’a pas vraiment eu de décalage horaire… Physiquement c’est plus simple d’écrire avec le clavier régulier qu’avec la tablette électronique… Je vais peut-être devenir formateur en santé mentale semble qu’on m’a choisis, j’ai une autre entrevue vendredi si tout est confirmé… Je pense que tant que je reste actif c’est bon pour la santé tout court et la mentale aussi… À la fin du mois je me remet au théâtre… J’espère qu’on va m’aider à rattraper le retard… J’ai remarqué combien y’a d’accent différent en anglais et comment les gens deviennent irritables quand on comprend pas du premier coup, au premier mot… Bon! J’en suis presque à la chute, à l’épilogue, à la finale… Je tiens à vous dire comment j’apprécie votre lecture dans ce format-là. Quelques mots encore, j’espère que ça vous plait. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là et j’espère que vous reviendrez pour la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

 

mardi 9 avril 2019

Au présent



Bonjour!Bonsoir! J’ai terminé ma visite avec un rendez vous avec les phoques,dans le port de la baie qui est magnifique quand il fait beau. Pour vous dire comment il fait beau la fenêtre de la chambre est ouverte… Autre part j’ai de la difficulté avec mon courriel ça provoque ma paranoïa… J’espère que tout va bien aller pour mon départ tôt demain matin… Je vous met la photo des phoques juste pour valider que j’y suis bien allé. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour!Bonsoir! Dernier jour du voyage,j’ai bien aimé San Francisco ça grouille énormément. J’ai vu ce que je voulais voir. J’ai pas raté les visites que j’avais réservées. Je vais essayer de vous dire mon senti pour cette dernière fois, je suis tellement égocentrique que je me sent plus connus que Mick Jagger, je dois mettre de l’humilitè là-dedans… Mon senti est quand même malade… Je veux pas vous en dire trop ça été quand même inspirant, je pense à mes pairs ces gars qui couchent dans la rue, ils souffrent tous, on est loin de la Bohême, des vagabonds hippies du début soixante dix, c’est affreux de voir comment la vie les a malmenés. Je crois que plusieurs ont des problèmes neurologiques, on soigne pas ça avec des fleurs… La romance on laisse ça à la librairie City Lights… Je vous raconte pas tout je garde le calepin pour le retour.Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard