dimanche 24 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Après-midi désoeuvré, il neige un peu. Je suis allé prendre un café avec l’ami, je fouille dans mon senti… J’ai fait la sieste, je croyais être allé chercher l’écran que j’utilise maintenant pourtant sur la boite y’a un manifeste de la poste, c’est comme si, chose impossible quelqu’un était entré chez moi et avait collé ça… J’ai vaguement souvenir d’une livraison… C’est pas très grave c’est une sorte d’hallucination schizophrénique. On m’a pas raconté que ma vie serait faite de ça… Je pense à l’hôtel de San Francisco, j’espère que je vais passer sans problème à la douane. Exactement une semaine avant mon départ… J’espère que je perdrai pas mon bagage. Les camions de la municipalité et ceux du gaz font hurler leurs moteurs… Aujourd’hui je veux pas faire du remplissage, c’est toujours de mon senti qu’il s’agit d’accord il y a parfois de ce qu’ils appellent en anglais delusion, y’a que les fous qui avouent avoir ça on me confieras jamais un poste de responsabilité c’est pas grave j’en ai finis avec le travail… L’an passé j’étais à Lille en France, un congrès santé mentale avec l’organisation mondiale de la santé… En collaboration… Je suis triste, j’ai mal demain matin j’ai une réunion, je vais laisser le magnétophone à un collègue je serai absent pour une semaine de la plénière… Je m’auto-dénigrerai pas, parfois c’est la seule chose qui occupe mon esprit, je vaux plus que ça… Vous allez dire c’est n’importe quoi… Je vais ou, je fais quoi?  La neige a recommencé… Pourtant c’est le printemps, la dégelée.  J’ai fermé le chauffage, ouvert la porte et je laisse entré un peu d’air frais… Les flocons sont énormes… Le départ me rend anxieux j’ai peur de pas faire les choses correctement, pourtant à tous mes départs précédents ça s’est bien passé. L’ami devrais venir me chercher dans la nuit de dimanche à lundi de la semaine prochaine… Je vais arriver tôt à l’aéroport pour être prêt pour le départ… Je pense à un intervenant anglophone que j’ai déjà eu, il avait déjà écrit et s’était arrêté parce que disait-il c’était n’importe quoi, il n’y croyais pas assez… J’ai pas de leçon de foi à donner, parfois j’y crois, parfois j’y crois pas… Je le répète une semaine encore et je pars ça devrais être bien, c’est quand même pas un voyage de noce, si j’avais attendus après ça je serais jamais partis… Souvenir du train entre la banlieue de Boston et le centre-ville c’est avec ça que je vais illustrer aujourd’hui. Pour ce voyage nous étions deux ça a été désastreux, on a mis fin à notre relation tout de suite après…  Voilà! La chute approche, bien aimé les photos du chien Pistache de mes lecteurs snowbirds…, il pleut, il neige il fait tous les temps… Je pense aux corrections que faisait mon lecteur prof de design à la retraite… C’est finis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je démarre tout de suite avec mon senti plus que sept jours avant le départ. J’ai hâte de voir ça le mythique San Francisco. Ces lieux qui ont transformés le monde, qui ont donné naissances à ce qu’on appelait les hippies, le « summer of love » ce qu’il en reste, j’ai rencontré quelqu’un qui connait Haight- Ashbury, son histoire… Je suis pas trop nerveux avant  de partir je vais téléphoner à l’amie agent de voyage pour savoir si tout est O.K. pour l’hôtel… C’est dimanche, j’ai dormis j’ai pas d’ennuis la nuit… Dernière semaine du mois de mars, tout passe si vite, je voudrais ralentir le temps… Cette semaine c’est groupe d’entraide, souper de l’équipe radio au resto, répétition au Théâtre du Nouveau Monde et échange au téléphone pour le Recovery College… Ça va passer vite, je vous parlerai pas de mes finances y’a des fureteurs indiscrets sur les réseaux… Cette nuit je suis calme ma tête est pas trop agitée, je suis heureux de ne plus avoir cet immense sentiment de solitude, maintenant mon monde est bien remplis je me suis refait des amis qui me respectent… La photo qui va illustrer c’est tout près du métro Frontenac coin Ontario… Rien de particulier c’est juste le bas de la ville avec au fond la montagne, les poteaux et les fils… Les bars sont toujours plus tranquille dans la nuit de samedi à dimanche que le vendredi à samedi, hier aux nouvelles ils disaient que l’alcool donne le cancer, voilà une chose que j’évite en ne buvant pas… Ici j’ai une pensée pour mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord j’espère qu’il va bien… C’est un grand voyageur, la leçon qu’il me donne c’est que même si j’ai peur de partir pareil… C’est quand même une histoire d’angoisse et de paranoïa… Je sais pas si je vais être bien reçu à l’hôtel, y’a longtemps que j’ai réservé… Je crois que j’irai pas chez le dermatologue, j’ai plus de démangeaisons. Y’a une odeur de tabac qui brûle qui me monte dans le nez pourtant j’ai pas de cigarettes, je me demande ce que pensent ceux qui recommencent à fumer.  C’est la nuit, j’ai lu que les itinérants attendaient l’ouverture du métro pour aller se réchauffer sur les quais… C’est pas drôle parfois on contribue à ça en faisant une plainte contre un voisin qui seras éventuellement évincer et pas d’endroit où loger… Hier au journal télévisé de France deux y’avait un reportage sur la schizophrénie, j’ai eu l’impression que c’était du remplissage rien d’approfondie quand même le message étais bon… Je crois que je vais commencer à faire mes bagages, je pense à l’aéroport à mes vacances aux États-Unis d’Amérique… Je change jamais ma façon de terminer c’est surement fatigant pour ceux qui lisent en rafale, je vais essayer de varier un peu. Voilà c’est la chute, l’épilogue, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 23 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est possible que je change de plateforme bientôt… Je prends le temps de réfléchir sur les améliorations  que je pourrais apporter… Aujourd’hui le soleil est superbe pour ce qui est de mon senti je suis bien, j’ai tapé le compte rendu de mon groupe d’entraide je sais pas pourquoi ça me rend heureux. Un peu plus d’une semaine et c’est les vacances… Je regarde mon horaire pour la semaine prochaine c’est pas trop chargé, il y en a peut-être d’entre vous qui se demandent pourquoi je fais tout ça? C’est mon rétablissement, quand je suis actif j’empêche la maladie de m’envahir… Le printemps est là je crois, ce matin y’a eu de la neige mais pas longtemps, les fumeurs de cannabis sont content il fait pas trop froid pour fumer dehors. J’ai toujours hâte de prendre l’avion, je voulais aussi vous dire que j’aime pas le mauvais humour qu’on fait sur les schizophrènes pour moi y’a rien de drôle dans cette maladie. C’est juste de la pure souffrance à pleurer. Je sais que plusieurs évaluent le rétablissement sur la capacité de rire de la maladie, moi je peux pas… La semaine passée à la cabane à sucre y’avait une foule de gens malmenés, ils en ont bien profité du sirop d’érable et du repas traditionnel, j’ai vu personne qui riais pour rien j’ai apprécié d’être avec mes pairs. Je sais pas comment je vais vous illustrer ça peut-être avec ce « bas-relief » traditionnel qui illustre le bon vieux temps. J’ai vu ça à la cabane à sucre chez Oswald  à Saint-Esprit… Je continus avec ma « vieille » façon de faire, je dis merci pour son commentaire à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce… C’est quand même pas très grave si je change pas de méthode tout de suite, je sais je suis à l’ancienne mode du blogue… Hier j’ai parlé devant une caméra, un modèle que j’avais jamais vue, numérique tout en objectif, je sais pas trop si ce que j’ai raconté convenais, je crois vous l’avoir déjà écrit… Lentement la neige va fondre, ça va sentir le printemps, ils vont remplir les nids-de-poule… Avec mon lecteur on parlait de façon de faire plus conviviale, c’est possible… Pour aujourd’hui on continue de la même façon, je sais que ma façon de faire est pas simple. Je vais peut-être changer tout ça au retour de voyage. J’ai préparé les légumes pour le souper, on reste dans la tradition, je crois que je vais me payer la traite à San Francisco… Peut-être quelques restos. Voilà! C’est presque la chute la finale, j’ai écrit ce que j’avais à écrire. C’est fou toute l’imagination du paranoïaque, je compose avec ça… J’aurai passé la journée devant l’écran d’ordi, je termine là-dessus quelques mots encore et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là, je vous laisse pas tout de suite j’étire en souhaitant à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Quelques jours encore avant le départ c’est le week-end… La pluie semble avoir cessé, à la radio une émission sur les abus sexuel subis par les enfants amérindiens. Ils souffrent toujours, ce sont des Attikameks, c’est dur d’entendre ça… Je pense à mon senti qui à l’époque où je consommait ressemblait  à leurs douleurs… J’ai éteins la radio c’est trop dur. J’ai hâte d’être à l’aéroport et d’attendre de monter dans l’avion, souvenir des malaises nocturnes quand je consommais. Tout ce que j’écris ça reviens pas mal du pareil au même, la douleur c’était la schizophrénie on m’a jamais offert de thérapie, j’ai dù me débrouiller seul… Souvent après un épisode d’alcoolisme aigu les gens arrêtent grâce aux Alcooliques Anonymes mais y retournent quand ils se sentent un peu mieux, pour aujourd’hui je vais essayer de pas consommer j’ai pas envie de retourner me détruire… Parfois je demande aux gens avec un problème de santé mentale si ils consomment encore, on me répond une petite bière de tants en tant… Je sais très bien que c’est plus qu’une un alcoolique c’est toujours dans l’excès comme lorsque on dis j’en ai pris une couple c’est toujours plus que deux… Je suis chanceux ça fait plus de vingt-cinq ans que  j’ai pas consommé, c’est que du bonheur… On se moque souvent des Alcooliques Anonymes moi je crois qu’il faut les traiter avec un grand respect ils font beaucoup de bien… Hier je racontais comment c’était important d’avoir une vie spirituelle ne serait-ce juste que pour faire taire les voix où du moins les diminuer, un peu de prière ça a jamais fait de mal à personne. Je me cacherai pas parce que je me rétablis, je veux qu’on sache que c’est possible et qu’on a pas besoin d’être enfermé… Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, ce seras certainement une image neutre… Dans la nuit de vendredi à samedi la rue est plus tranquille, je rêve toujours de Frisco, je vous rédige ça et je vais lire LaPresse+ et surtout les pages voyage… Je pense toujours aux snowbirds en Arizona, ce sont de très bons photographes c’est le genre d’endroit où y’a plein de choses à photographier. Tout à coup j’ai de la peine je sais pas trop pourquoi, je refait ma vie c’est surement pas pour ça… J’ai eu ma chance je l’ai pris et ça va mieux. Je me prépare  un café encore une fois je vous aurai écrit ça du milieu de la nuit… Hier j’ai donné une entrevue devant la caméra, je pense que j’ai pas été très bon, j’avais pas assez de trac, de tension, les techniciens semblent avoir aimé ça… Voilà! J’arrive presque à cette partie difficile qu’est la finale la chute, je sais jamais comment terminer, j’aimerais bien vous avoir permis d’espérer. Quelques mots de plus et j’y arrive. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Allons-y pour une courte épilogue. À
la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!


Bernard

vendredi 22 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! De retour de l’institut pour l’événement livres ouvert. J’ai raconté un peu mon expérience de la vie avec la maladie… Encore huit jours et je pars en vacance. Il pleut c’est un temps triste… J’espère qu’il va faire beau à San Francisco, ai discuté avec un « poète » qui s’intoxique, il bois je vais me tenir loin de ce gars-là. Pour certain ça semble impossible de créer à jeun, moi je crois plus au travail, ceci en est un exemple, je cherche à vous exprimer mon senti, étrangement ils sont descendus au fond mais ne cessent pas de consommer… Je pense à aller me chercher des dollars américains, ce seras la semaine prochaine… Je trouve pas, y’a que cette voix qui me traite d’homo je sais pas pourquoi… Ce sont mes angoisses, j’aime bien les photos d’Arizona de mon couple de snowbirds. C’est le week-end qui arrive, j’ai raconté mon vécu des derniers vingt-cinq ans on m’a encore dis que je suis un artiste peut-être mais pardessus tout j’essais d’être moi. J’ai des démangeaisons aux doigts c’est désagréable. Y’a l’adjointe à la direction qui voulait faire ma connaissance, j’ai rencontré le précédent avec qui j’ai déjà fait des présentations et suis aussi partis en voyage. C’est l’heure du retour à la maison, le week-end commence… Mon voyage à Frisco seras pas très long enfin mieux vaux ça que rien… Je m’inquiète de mon arrivée là-bas, je veux prendre la navette c’est moins cher que le taxi… J’ai souvenir des chauffeurs à Barcelone et à Madrid qui étaient très sympathiques… Je pense au voyageur kabyle entre Lille et Paris et aussi cette dame qui tenait le restaurant à Washington elle était très gentille. Je crois que je vous ai déjà écrit la façon de dire si il vous plait en France, différentes de la nôtre… J’ai parlé anglais avec un ami, Pointe Saint-Charles est jamais loin… La dernière fois que j’ai parlé anglais c’est avec les scalpers à la porte de l’Olympia qui voulait me vendre des billets, ils se sont éloignés quand ils ont vu que je parlais et comprenais. Aujourd’hui je vous illustre ça avec la forêt de l’érablière. Je pense que les érables vont couler. Ouais! Y’a des autobus défectueux, ça va mal, ce matin à la radio la mairesse parlait du métro bondé aux heures de pointe qui peux pas accueillir plus de monde… Je pense encore à la poésie qui ne s’écrit pas dans les bars, la poésie avec qui il faut être docile et la laisser venir, la laisser monter en puissance dans l’oreille. Faut voir à l’autre qui ne comprends rien, qui ne comprends pas et crois faire œuvre utile. Seize-heure trente, les tavernes sont pleines, les prisons aussi… J’irai pas boire cette nuit. De chez moi j’entends les voitures qui passent sur l’asphalte mouillé. J’en suis presque à la chute j’ai presque terminé. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

jeudi 21 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me prépare un café, je suis en pleine difficulté… Encore neuf jours et c’est le départ… Je crois qu’il pleut, j’espère rester calme je vais préparer mes bagages. J’ai un peu peur de rater la navette vers l’hôtel à San Francisco… Ce matin c’est à livre ouvert à l’institut… J’espère qu’il vas y avoir du monde. Je vais juste dire que c’est possible de se rétablir… J’aurai quand même perdus de belles années dans mon délire schizophrénique… Je sais maintenant que même si on se cogne la tête sur les murs de l’hôpital on s’occupe pas de vous… Vendredi prochain j’ai une conférence téléphonique avec les responsables du programme Recovery College, j’aimerais bien faire partie des formateurs… Je crois que mes écritures sont trop près l’une de l’autre, je pense à mon aimable lecteur de Brossard qui me lis surtout quand la nuit commence, les snowbirds sont toujours en Arizona, j’apprécie les photos, me souviens bien du temps où il fallait faire développer les films de vingt-quatre où trente-six pose fallait attendre un moment avant d’avoir les résultats… Aujourd’hui les photos sont instantanées, y’a des milléniaux qui sont sur la toile et n’ont connus que ces photos. Je peux pas vraiment vous parler de mon illustration, une sculpture de chevreuil devant un commerce rue Saint-Denis. Je sais vous aimez bien que j’élabore mais je sais pas c’est de qui… Je pense  à ces chasseurs qui se rendent en Pennsylvanie… Souvenir de cette virée que j’avais fait avec l’amie chorégraphe au Mont-Tremblant secteur Pembina on avait faillis frapper une de ces bêtes… Voilà, votre ami le pauvre vieux fou fait des lectures au théâtre, la scène m’a toujours passionné même quand j’étais saoul j’y montais pour y crier des obscénités, je croyais que c’était de la poésie…  Le livre vivant et ouvert ça commence à être une tradition à l’institut, j’aime bien faire ça raconter mon parcours, mon rétablissement… J’ai encore du chemin à faire souvent je me sens envahis, je sens parfois que quelqu’un est entrée chez moi c’est de la folie… À l’automne un livre avec mon portrait va paraitre, je pense au vieil ami qui avais tourné l’Abîme du rêve c’est y’a plus de trente ans on s’était bien agité à l’époque… J’aime bien me retrouver devant cet écran blanc que je noircis de caractères… J’entends le tic-tac de l’horloge ça m’endort… Aujourd’hui c’est la journée internationale de la poésie, je suis pas Baudelaire pour écrire de grandes et merveilleuses choses en prose, mais je fais ma part… Je ne peux réécrire naissance du poème, ni même vous dire comment je fais pour cette mauvaise prose, je pige en moi, je fouille et ça deviens ça… Cette nuit j’aurai bientôt terminé, aujourd’hui si vous voulez me voir vous pouvez passé au pavillon Bédard de l’institut au troisième étage… Voilà! C’est ce que j’avais à dire, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’espère vous revoir!!! À la prochaine!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce soir on mange du foie de bœuf frais. Encore dix jours avant le départ. J’ai hâte, je vous écris même si j’ai peur des hackers, cet après-midi j’ai fait une longue sieste… Demain je suis à l’institut pour une activité à livre ouvert… Aujourd’hui les mots me paralysent, je pense à cette ancienne copine qui disait paralysée, je la croyait pas, pour moi on sortait pas de paralysie comme ça… Comme toujours j’essais de vous faire lire mon senti. Les pommes de terre, carottes et brocoli cuisent, je pense que ce seras un bon souper. C’est fort le foie de bœuf, je crois qu’il y a beaucoup de fer… J’ai soupé… La neige a fondue, je suis pas très inspiré… Jeudi c’est le week-end qui commence pour plusieurs, la semaine de quatre jours je crois qu’elle est très présente… La météo prévois de la neige demain… J’ai pas envie d’écrire des bêtises. J’aime pas beaucoup quand on nous fait la morale sur Facebook du genre à nous reprocher un regard, y’avait ce gars qui disait, un chien regarde bien un évêque, je pense à dans une semaine, je prendrai l’avion, départ pour San Francisco…  Je trouve pas quoi vous écrire, ce soir j’ai une réunion des résidents… Quand ça me fait pas mal j’ai de la difficulté à écrire…Encore une fois aujourd’hui j’ai été abstinent, c’est mieux comme ça, je pense au gars qui quand il a arrêté de boire s’est recyclé dans la « poésie » pas toujours réussis quand même… Voilà un poème…

Que le grand chien me frappe

En jouxtant de ses dents

Le mors

Je sortirai par la trappe

Du clapier

Puant le fort

D’aucune poésie le pape

Loin du Labrador

Je m’échappe je m’échappe

Dans cette « poésie »

De mort

Voilà! Je voulais juste mettre des mots sur mon senti, c’est toujours difficile de faire une image du dire. Ça sert à rien de s’entêter à être poète, je suis incapable d’écrire ce que les gens me demandent, j’attends le feu de l’inspiration. J’ai des personnages mais je suis incapable de leurs mettre des mots dans la bouche, j’ai peur qu’on m’expulse de la création collective… Peut-être que je suis dupe de moi-même, je ne suis pas un écrivain? C’est possible mais les mots à qui appartiennent-ils je ne les vole pas… J’ai cru devenir par l’écriture… À quoi bon ici-bas?  J’aurai essayé d’être un artiste, mauvaise peinture, mauvaise musique, mauvais texte j’y arrive pas, parfois m’arrive une hallucination de déjà vu, c’est juste de la folie de toxicomane. Je riais de ce gars qui avait écrit un livre, maintenant c’est de moi qu’on rit, pendant qu’on pense au cash j’écris… Quelques mots encore, la finale est toujours difficile, je termine sans inspiration avec quelques mots trouvé dans mon senti. Voilà! Je termine comme ça, muet sans rien à rajouter. C’est la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard