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Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui j’ai parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est
possible que je change de plateforme bientôt… Je prends le temps de réfléchir
sur les améliorations que je pourrais
apporter… Aujourd’hui le soleil est superbe pour ce qui est de mon senti je
suis bien, j’ai tapé le compte rendu de mon groupe d’entraide je sais pas
pourquoi ça me rend heureux. Un peu plus d’une semaine et c’est les vacances…
Je regarde mon horaire pour la semaine prochaine c’est pas trop chargé, il y en
a peut-être d’entre vous qui se demandent pourquoi je fais tout ça? C’est mon
rétablissement, quand je suis actif j’empêche la maladie de m’envahir… Le
printemps est là je crois, ce matin y’a eu de la neige mais pas longtemps, les
fumeurs de cannabis sont content il fait pas trop froid pour fumer dehors. J’ai
toujours hâte de prendre l’avion, je voulais aussi vous dire que j’aime pas le
mauvais humour qu’on fait sur les schizophrènes pour moi y’a rien de drôle dans
cette maladie. C’est juste de la pure souffrance à pleurer. Je sais que
plusieurs évaluent le rétablissement sur la capacité de rire de la maladie, moi
je peux pas… La semaine passée à la cabane à sucre y’avait une foule de gens malmenés,
ils en ont bien profité du sirop d’érable et du repas traditionnel, j’ai vu
personne qui riais pour rien j’ai apprécié d’être avec mes pairs. Je sais pas
comment je vais vous illustrer ça peut-être avec ce « bas-relief »
traditionnel qui illustre le bon vieux temps. J’ai vu ça à la cabane à sucre
chez Oswald à Saint-Esprit… Je continus
avec ma « vieille » façon de faire, je dis merci pour son commentaire
à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce… C’est quand même pas très grave si
je change pas de méthode tout de suite, je sais je suis à l’ancienne mode du
blogue… Hier j’ai parlé devant une caméra, un modèle que j’avais jamais vue,
numérique tout en objectif, je sais pas trop si ce que j’ai raconté convenais,
je crois vous l’avoir déjà écrit… Lentement la neige va fondre, ça va sentir le
printemps, ils vont remplir les nids-de-poule… Avec mon lecteur on parlait de
façon de faire plus conviviale, c’est possible… Pour aujourd’hui on continue de
la même façon, je sais que ma façon de faire est pas simple. Je vais peut-être
changer tout ça au retour de voyage. J’ai préparé les légumes pour le souper,
on reste dans la tradition, je crois que je vais me payer la traite à San
Francisco… Peut-être quelques restos. Voilà! C’est presque la chute la finale,
j’ai écrit ce que j’avais à écrire. C’est fou toute l’imagination du
paranoïaque, je compose avec ça… J’aurai passé la journée devant l’écran d’ordi,
je termine là-dessus quelques mots encore et comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là, je vous laisse pas tout de suite j’étire en souhaitant à la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Quelques jours encore avant le départ c’est le week-end… La pluie
semble avoir cessé, à la radio une émission sur les abus sexuel subis par les
enfants amérindiens. Ils souffrent toujours, ce sont des Attikameks, c’est dur
d’entendre ça… Je pense à mon senti qui à l’époque où je consommait ressemblait
à leurs douleurs… J’ai éteins la radio c’est
trop dur. J’ai hâte d’être à l’aéroport et d’attendre de monter dans l’avion,
souvenir des malaises nocturnes quand je consommais. Tout ce que j’écris ça
reviens pas mal du pareil au même, la douleur c’était la schizophrénie on m’a
jamais offert de thérapie, j’ai dù me débrouiller seul… Souvent après un
épisode d’alcoolisme aigu les gens arrêtent grâce aux Alcooliques Anonymes mais
y retournent quand ils se sentent un peu mieux, pour aujourd’hui je vais
essayer de pas consommer j’ai pas envie de retourner me détruire… Parfois je
demande aux gens avec un problème de santé mentale si ils consomment encore, on
me répond une petite bière de tants en tant… Je sais très bien que c’est plus
qu’une un alcoolique c’est toujours dans l’excès comme lorsque on dis j’en ai
pris une couple c’est toujours plus que deux… Je suis chanceux ça fait plus de
vingt-cinq ans que j’ai pas consommé, c’est
que du bonheur… On se moque souvent des Alcooliques Anonymes moi je crois qu’il
faut les traiter avec un grand respect ils font beaucoup de bien… Hier je
racontais comment c’était important d’avoir une vie spirituelle ne serait-ce
juste que pour faire taire les voix où du moins les diminuer, un peu de prière
ça a jamais fait de mal à personne. Je me cacherai pas parce que je me
rétablis, je veux qu’on sache que c’est possible et qu’on a pas besoin d’être
enfermé… Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, ce seras
certainement une image neutre… Dans la nuit de vendredi à samedi la rue est
plus tranquille, je rêve toujours de Frisco, je vous rédige ça et je vais lire
LaPresse+ et surtout les pages voyage… Je pense toujours aux snowbirds en
Arizona, ce sont de très bons photographes c’est le genre d’endroit où y’a
plein de choses à photographier. Tout à coup j’ai de la peine je sais pas trop
pourquoi, je refait ma vie c’est surement pas pour ça… J’ai eu ma chance je l’ai
pris et ça va mieux. Je me prépare un
café encore une fois je vous aurai écrit ça du milieu de la nuit… Hier j’ai
donné une entrevue devant la caméra, je pense que j’ai pas été très bon, j’avais
pas assez de trac, de tension, les techniciens semblent avoir aimé ça… Voilà! J’arrive
presque à cette partie difficile qu’est la finale la chute, je sais jamais
comment terminer, j’aimerais bien vous avoir permis d’espérer. Quelques mots de
plus et j’y arrive. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Allons-y pour une courte épilogue. À
la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! De retour de l’institut pour l’événement livres ouvert. J’ai raconté
un peu mon expérience de la vie avec la maladie… Encore huit jours et je pars
en vacance. Il pleut c’est un temps triste… J’espère qu’il va faire beau à San
Francisco, ai discuté avec un « poète » qui s’intoxique, il bois je
vais me tenir loin de ce gars-là. Pour certain ça semble impossible de créer à
jeun, moi je crois plus au travail, ceci en est un exemple, je cherche à vous
exprimer mon senti, étrangement ils sont descendus au fond mais ne cessent pas
de consommer… Je pense à aller me chercher des dollars américains, ce seras la
semaine prochaine… Je trouve pas, y’a que cette voix qui me traite d’homo je
sais pas pourquoi… Ce sont mes angoisses, j’aime bien les photos d’Arizona de
mon couple de snowbirds. C’est le week-end qui arrive, j’ai raconté mon vécu
des derniers vingt-cinq ans on m’a encore dis que je suis un artiste peut-être
mais pardessus tout j’essais d’être moi. J’ai des démangeaisons aux doigts c’est
désagréable. Y’a l’adjointe à la direction qui voulait faire ma connaissance, j’ai
rencontré le précédent avec qui j’ai déjà fait des présentations et suis aussi
partis en voyage. C’est l’heure du retour à la maison, le week-end commence…
Mon voyage à Frisco seras pas très long enfin mieux vaux ça que rien… Je m’inquiète
de mon arrivée là-bas, je veux prendre la navette c’est moins cher que le taxi…
J’ai souvenir des chauffeurs à Barcelone et à Madrid qui étaient très
sympathiques… Je pense au voyageur kabyle entre Lille et Paris et aussi cette
dame qui tenait le restaurant à Washington elle était très gentille. Je crois
que je vous ai déjà écrit la façon de dire si il vous plait en France, différentes
de la nôtre… J’ai parlé anglais avec un ami, Pointe Saint-Charles est jamais
loin… La dernière fois que j’ai parlé anglais c’est avec les scalpers à la
porte de l’Olympia qui voulait me vendre des billets, ils se sont éloignés
quand ils ont vu que je parlais et comprenais. Aujourd’hui je vous illustre ça
avec la forêt de l’érablière. Je pense que les érables vont couler. Ouais! Y’a
des autobus défectueux, ça va mal, ce matin à la radio la mairesse parlait du
métro bondé aux heures de pointe qui peux pas accueillir plus de monde… Je
pense encore à la poésie qui ne s’écrit pas dans les bars, la poésie avec qui
il faut être docile et la laisser venir, la laisser monter en puissance dans l’oreille.
Faut voir à l’autre qui ne comprends rien, qui ne comprends pas et crois faire œuvre
utile. Seize-heure trente, les tavernes sont pleines, les prisons aussi… J’irai
pas boire cette nuit. De chez moi j’entends les voitures qui passent sur l’asphalte
mouillé. J’en suis presque à la chute j’ai presque terminé. Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je me prépare un café, je suis en pleine difficulté… Encore neuf jours
et c’est le départ… Je crois qu’il pleut, j’espère rester calme je vais préparer
mes bagages. J’ai un peu peur de rater la navette vers l’hôtel à San Francisco…
Ce matin c’est à livre ouvert à l’institut… J’espère qu’il vas y avoir du
monde. Je vais juste dire que c’est possible de se rétablir… J’aurai quand même
perdus de belles années dans mon délire schizophrénique… Je sais maintenant que
même si on se cogne la tête sur les murs de l’hôpital on s’occupe pas de vous…
Vendredi prochain j’ai une conférence téléphonique avec les responsables du
programme Recovery College, j’aimerais bien faire partie des formateurs… Je
crois que mes écritures sont trop près l’une de l’autre, je pense à mon aimable
lecteur de Brossard qui me lis surtout quand la nuit commence, les snowbirds
sont toujours en Arizona, j’apprécie les photos, me souviens bien du temps où
il fallait faire développer les films de vingt-quatre où trente-six pose
fallait attendre un moment avant d’avoir les résultats… Aujourd’hui les photos
sont instantanées, y’a des milléniaux qui sont sur la toile et n’ont connus que
ces photos. Je peux pas vraiment vous parler de mon illustration, une sculpture
de chevreuil devant un commerce rue Saint-Denis. Je sais vous aimez bien que j’élabore
mais je sais pas c’est de qui… Je pense
à ces chasseurs qui se rendent en Pennsylvanie… Souvenir de cette virée
que j’avais fait avec l’amie chorégraphe au Mont-Tremblant secteur Pembina on
avait faillis frapper une de ces bêtes… Voilà, votre ami le pauvre vieux fou
fait des lectures au théâtre, la scène m’a toujours passionné même quand j’étais
saoul j’y montais pour y crier des obscénités, je croyais que c’était de la
poésie… Le livre vivant et ouvert ça commence
à être une tradition à l’institut, j’aime bien faire ça raconter mon parcours,
mon rétablissement… J’ai encore du chemin à faire souvent je me sens envahis,
je sens parfois que quelqu’un est entrée chez moi c’est de la folie… À l’automne
un livre avec mon portrait va paraitre, je pense au vieil ami qui avais tourné
l’Abîme du rêve c’est y’a plus de trente ans on s’était bien agité à l’époque…
J’aime bien me retrouver devant cet écran blanc que je noircis de caractères… J’entends
le tic-tac de l’horloge ça m’endort… Aujourd’hui c’est la journée
internationale de la poésie, je suis pas Baudelaire pour écrire de grandes et
merveilleuses choses en prose, mais je fais ma part… Je ne peux réécrire
naissance du poème, ni même vous dire comment je fais pour cette mauvaise
prose, je pige en moi, je fouille et ça deviens ça… Cette nuit j’aurai bientôt
terminé, aujourd’hui si vous voulez me voir vous pouvez passé au pavillon
Bédard de l’institut au troisième étage… Voilà! C’est ce que j’avais à dire, je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’espère
vous revoir!!! À la prochaine!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Ce soir on mange du foie de bœuf frais. Encore dix jours avant le
départ. J’ai hâte, je vous écris même si j’ai peur des hackers, cet après-midi
j’ai fait une longue sieste… Demain je suis à l’institut pour une activité à
livre ouvert… Aujourd’hui les mots me paralysent, je pense à cette ancienne
copine qui disait paralysée, je la croyait pas, pour moi on sortait pas de
paralysie comme ça… Comme toujours j’essais de vous faire lire mon senti. Les
pommes de terre, carottes et brocoli cuisent, je pense que ce seras un bon
souper. C’est fort le foie de bœuf, je crois qu’il y a beaucoup de fer… J’ai
soupé… La neige a fondue, je suis pas très inspiré… Jeudi c’est le week-end qui
commence pour plusieurs, la semaine de quatre jours je crois qu’elle est très
présente… La météo prévois de la neige demain… J’ai pas envie d’écrire des
bêtises. J’aime pas beaucoup quand on nous fait la morale sur Facebook du genre
à nous reprocher un regard, y’avait ce gars qui disait, un chien regarde bien
un évêque, je pense à dans une semaine, je prendrai l’avion, départ pour San
Francisco… Je trouve pas quoi vous
écrire, ce soir j’ai une réunion des résidents… Quand ça me fait pas mal j’ai
de la difficulté à écrire…Encore une fois aujourd’hui j’ai été abstinent, c’est
mieux comme ça, je pense au gars qui quand il a arrêté de boire s’est recyclé
dans la « poésie » pas toujours réussis quand même… Voilà un poème…
Que le grand
chien me frappe
En jouxtant
de ses dents
Le mors
Je sortirai
par la trappe
Du clapier
Puant le
fort
D’aucune
poésie le pape
Loin du
Labrador
Je m’échappe
je m’échappe
Dans cette « poésie »
De mort
Voilà! Je
voulais juste mettre des mots sur mon senti, c’est toujours difficile de faire
une image du dire. Ça sert à rien de s’entêter à être poète, je suis incapable
d’écrire ce que les gens me demandent, j’attends le feu de l’inspiration. J’ai
des personnages mais je suis incapable de leurs mettre des mots dans la bouche,
j’ai peur qu’on m’expulse de la création collective… Peut-être que je suis dupe
de moi-même, je ne suis pas un écrivain? C’est possible mais les mots à qui
appartiennent-ils je ne les vole pas… J’ai cru devenir par l’écriture… À quoi
bon ici-bas? J’aurai essayé d’être un
artiste, mauvaise peinture, mauvaise musique, mauvais texte j’y arrive pas,
parfois m’arrive une hallucination de déjà vu, c’est juste de la folie de
toxicomane. Je riais de ce gars qui avait écrit un livre, maintenant c’est de
moi qu’on rit, pendant qu’on pense au cash j’écris… Quelques mots encore, la
finale est toujours difficile, je termine sans inspiration avec quelques mots
trouvé dans mon senti. Voilà! Je termine comme ça, muet sans rien à rajouter. C’est
la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore à la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je suis trop occupé j’ai pas le temps de réaliser que mon départ en
vacance approche… Hier c’était la visite à la cabane à sucre, j’ai mangé mon
repas arrosé de sirop d’érable, aujourd’hui c’est plus tranquille j’ai juste
une réunion à l’heure du souper… J’ai du boulot, un compte rendu de réunion à
rédiger… Dix jours encore avant de partir… C’est comme je l’avait écrit j’ai
pas vu le temps passé… Demain c’est à livre ouvert, je vais parler de mon
rétablissement, hier à la cabane à sucre y’a des gens qui me regardaient d’un
air méprisant peut-être que dans leurs paranoïa ils croient que je collabore
avec « l’ennemi ». Je suis toujours étonné de voir en si grand nombre
des gens qui sont psychiatrisés, juste pour cette visite on était plus de cent
cinquante… Hier je devais revenir avec une voisine, mais au métro elle a eu
envie d’aller aux toilettes qui étaient je ne sais où, je l’ai laissé là elle m’a
dit qu’elle savait où elle était qu’elle reviendrait sans problèmes… Faudrait
pas qu’il lui arrive quelque chose je me sentirais coupable… Y’avait encore
beaucoup de neige à l’érablière… Saint-Esprit c’est aussi la capitale du poulet
Flamingo… Y’a aussi les volailles d’Angèle http://www.volaillesdangele.com/
qui se spécialise dans l’élevage naturel, je vais dire comme l’ami y’a pas de
poulet rose… Lanaudière me rappelle mes fréquents parcours entre l’hôpital de
Saint-Jérôme et celui de Joliette deux hôpitaux qui voulaient pas me soigner…
Cette nuit mon senti est calme… Comme souvent le jeudi pour plusieurs c’est jour
de paye on va prendre du faux repos en buvant de la bière… Je sais pas si je
vous l’ai raconté, je sors de la douche parfumé avec une bouteille de parfum de
seconde qualité, une partie du vaporisateur se détache, je crois qu’on m’ a
bien eu, je magasinerai mieux la prochaine fois… Ça sent meilleur, j’avais
encore des relents d’odeur de la petite écurie et de ses poneys, je crois que j’ai
mis les pieds dans le fumier… Quand même j’ai encore l’odeur d’érable, un doux
parfum du terroir… Cette saveur sucrée est disparue cette nuit, j’ai bu
beaucoup d’eau… Les érables sont entaillés avec de la tuyauterie, y’a pas eu de
dégel, ça coule pas encore… Y’avait une famille avec sa bouteille de vin c’est
pas très vintage, aurais fallu qu’ils boivent du Saint-Georges… On a fait une
promenade dans le bois avec la charrette et le tracteur, j’avais essayé de
marcher mais je me suis gelé les pieds… Je raffole quand même pas de me
retrouver dans une salle pour partager des mets traditionnels, je préférerais je
crois une petite cabane familiale et son côté intime… Me suis préparé un autre
café, je sais pas pourquoi je pense à un ventilateur que j’ai installé, j’aurais
pu m’électrocuter. Ça rien à voir avec l’érablière… Comme toujours je termine en
vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore c’est la chute. À
la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir! Bonjour! Demain au matin je vais à la
cabane à sucre, c’est le premier jour du printemps et plus que onze jours avant
mon départ… Si y’ en a d’entre vous qui veulent me rencontrer je serai de
l’événement livres ouvert à l’institut au pavillon Bédard le vingt-deux mars entre onze heure et treize heure… J’ai à
écrire un texte pour la création collective de l’institut je sais pas si je vais
y arriver… J’ai hâte de voir comment c’est à l’aéroport de San Francisco… L’été
est pas encore là on me parle déjà de l’automne prochain, ce soir comme
vous vous en doutiez c’est de mon senti qu’il s’agit… Je viens de regarder les
photos du parc d’avions de mes amis snowbirds en Arizona, j’aime ça, j’aime
beaucoup ça… Lentement la semaine passe on m’a dit que San Francisco est
une ville accueillante mais chère, je verrai bien… En ce moment je suis encore
endormis… J’ai hâte de voir si ils vont avoir le wi-fi dans l’avion je sais qu’avant
le terrible accident il l’installait dans les avions de la flotte, je crois que
ça été interrompu… Je suis quand même pas mal certain qu’il vas y avoir des
écrans pour se distraire. La voisine tousse toute les nuits, c’est pas
reposant, elle fume… Mercredi est pas
encore arrivé, j’écris des bêtises, c’est toujours mon senti que j’essais de
nommer, je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo de l’entrée du
Dakota, l’immeuble où habitais John Lennon le regretté… Comme quoi la célébrité
n’a pas que du bon… J’avance dans mon ouvrage… Hier à la répétition on a bien
précisé qu’il fallait lire le texte comme il est écris, pas de petites touches
personnelles… Je suis content et je touche du bois la machine ordinée fonctionne
bien. Je rédige je ne dirige pas… Le reste de la semaine devrait être
tranquille, je vais commencer mes bagages… J’ai peur de ne plus être capable d’arrêter
d’écrire, d’être condamné à vous écrire ces quelques mots jusqu’à ma mort… Je pense
que dans les chaumières et les ateliers d’artistes ont m’appelle le grand
niaiseux mais je crois beaucoup plus que c’est de l’autodénigrement… L’estime
de ma personne passe par cette écriture que je me fais un devoir de vous livrer…
N’empêche je reviens à mon senti qui est celui du départ cette espèce d’urgence
de partir pour quelques jours soit, mais des vacances c’est toujours bienvenue…
Hier j’ai acheté le recueil du poète sa poésie c’est pas la mienne, je ne me
proclame pas poète, il me manque quelque chose pour le rythme… Cette prose que
je vous envoie… J’ai le après un rêve de Gabriel Fauré dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=XTOkWD6xvTI Je sais pas à quelle heure c’est le printemps…
J’arrive à mercredi en même temps que tout le monde. Quelques mots encore, j’entends
les voisins gueuler dans leur sommeil. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard