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Bonjour!
Bonsoir! Lentement le temps passe et le départ en vacance se confirme. Je suis
sortis hier soir et en attendant l’autobus y’avait un parfum de hashich, je
sais pas si c’est permis comme le cannabis… Je crois que je vais partir dans un
airbus… J’ai acheté du papier et de l’encre pour l’imprimante. Hier soir c’était
assez doux pour avoir une conversation avec un copain que j’ai croisé… J’attends
l’appel de mon lecteur de Deux-Montagnes pour qu’il installe un logiciel dans
ma machine il s’agit de faire des impressions correctes. J’ai hâte de partir…
Vendredi c’est le week-end qui commence ce soir y’auras du monde aux abreuvoirs…
C’est vide dans ma tête… Je veux pas, je veux plus écrire de poème avec de
mauvaises rimes malheureusement j’ai pas le rythme. Le téléphone sonne pas
dehors c’est nuageux avec des éclaircies, je pense à l’avion qui iras vers le
sud-ouest… Je connais pas la tonalité de mon jeu au théâtre c’est peut-être
très faux… Je pense à l’idée d’être un « artiste » par défaut après
avoir tout essayé et qu’il ne reste plus que ça… Souvenir des doigts jaunis par
la cigarette pendant une psychose, je fume plus et y’a longtemps que j’ai eu un
épisode psychotique. Ai mangé un peu de fromage cheddar fort avec des biscuits
soda, ça coupe l’appétit mais ça fait pas de la grande poésie de pauvres affamés…
C’est difficile d’écrire sa sensibilité… Trouver les bons mots pour le bon
moment et figé le senti dans le temps. Je me disait si politiquement je suis à
gauche quand je suis à jeun une fois saoul je suis surement de la droite
radicale… Avec l’âge et le temps on en veux moins… Encore une fois je sais pas
pourquoi je pense au chien savant… J’espère que la chambre d’hôtel à San
Francisco seras o.k. J’ai plus d’after-shave je vais en acheter… Les gens
rentrent chez eux ils ont commencé tôt ce matin, certains sont déprimé ils ne
savent où aller. Pour moi c’est loin tout ça, je reste chez moi. Mardi qui
viens je serai au théâtre… Souvenir encore des vendredi soir qu’on passait à la
brasserie, j’étais déjà alcoolique j’essayais d’arrêter de boire et j’y
arrivais pas ça fait plus de quarante ans de ça… Je me répète maintenant je
reste chez moi c’est mieux comme ça… Je sais que les gars sont au pub et
racontent encore les mêmes histoires… Dehors y’a un grand vent dirais la matriarche,
on voit un peu d’herbe apparaitre dans le parc. Les camions de la compagnie de
gaz font beaucoup de bruit. Mais oui! Y’en a beaucoup qui ont eu leurs rêves
brisés comment vous écrire que poursuivre son rêve c’est pas du temps perdus, c’est
une question de valeurs l’argent n’est pas une des miennes. Voilà! J’en suis
presque à la chute quelques mots encore pour vous souhaiter une bonne fin de
journée!!! Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! J’étais pas supposé vous écrire cette nuit mais c’est plus fort que
moi me voilà… J’ai reçu le nouveau billet qui confirme le départ. Ça s’approche
rapidement, hier soir j’ai assisté à une pièce de théâtre écris et joué par des
collègues de l’institut avant de critiquer faut savoir d’où arrivent ces gens-là,
de la noirceur la plus profonde aux spotlights de la scène c’est un grand pas…
Là où j’ai un peu de difficulté c’est quand on essais de mettre des mots sur la
psychose c’est très difficile, je m’y cogne souvent le nez… Mais ce seras pas
la première tentative ni la dernière… Des événements comme ça sont rassembleur
et combattent le stigma, c’est important d’aller dire sa souffrance sur scène.
J’ai beaucoup aimé la finale je peux pas m’empêcher de pensés à la résilience à
comment il ne faut jamais abandonné. Je vous écris ça de mon siège de
patient-partenaire de personne en rétablissement. Ce qui me tiens en vie c’est
ce que vous lisez présentement, pour moi chaque mot est important c’est l’expression
de mon senti… Hier soir j’ai rencontré une vrai patiente-partenaire qui
travaille dans une équipe de soin on a eu une conversation intéressante… Je
suis heureux que mes pairs ce soient donner la permission et un espace de
création, j’ai aussi trouvé très intéressant que l’ergothérapeute responsable
prenne part au jeu qu’elle se mouille elle aussi… Ce matin je vais aller
acheter du papier et de l’encre mon lecteur de Deux-Montagnes devrait me
téléphoner pour installer une application qui va permettre de mieux lire et d’imprimer
des documents… Le week-end arrive, je pense à ce collègue qui disait avoir
perdus quinze ans de sa vie dans la maladie, je crois qu’il faut bâtir là-dessus
il va trouver son chemin… Cette pièce de théâtre c’était un rendez-vous un lieu
de rencontre pour ceux qui ont à cœur le rétablissement… Beaucoup aimé les
photos d’Arizona des snowbirds un peu moins celle où le beauf semble faire un « finger »…
La nuit est avancé hier il faisait assez doux pour discuter dehors… Je sais pas
si ce serais possible de faire un festival des arts de la scène psychotique. Je
crois qu’il y a plusieurs créations du genre… Je pense à ces jeunes filles du
bas-du-fleuve qui travaillent en santé mentale et qui sont partis en voyage
avec des malades. J’aimerais leur dire qu’on a fait ça à l’institut y’a neuf
dix ans on était quelques un à se rendre à Besançon pour réaffirmer le besoin d’une
psychiatrie citoyenne… J’ai pris la parole dans différent pays c’était
peut-être pas toujours juste ce que j’ai raconté mais on m’a écouté. Je suis
presque rendus à la chute, c’est le plus difficile… Quelques mots encore pour
ma pratique d’écrivain, quand je rencontre de nouvelles personnes elles croient
toujours que je suis désoeuvré vous voyez que c’est pas le cas. Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du matin, dehors c’est doux… Je me rétablis
depuis des années avant des journées comme celle-ci je les passais au café où j’allais rue Saint-Denis désespéré… Je sais pas
pourquoi je pense aux bars de danseuses nues, je mets plus les pieds là, ça me
rend malade… Ce matin à la radio ils ont dit que les boîtes noires du vol
éthiopien sont en France, on va en savoir plus… En ce moment pour moi c’est une
question de rétablissement, ça brasse chez la voisine, je sais pas ce qu’ils
font… J’entends un avion qui passe. Écrire ça a l’air de rien mais je m’impose
une discipline… Je pense à mon vol dans dix-sept jours, j’espère qu’il seras
pas annulé. J’habite un endroit où les voisins ont été battus par la vie, c’est
ce qu’il faut comprendre… J’ai un parfum de savon, y’a des psychotiques qui
veulent pas consulter trop paranoïaque vis-à-vis l’hôpital, ils ont peur…
Aujourd’hui je me sent moi aussi battus, heureusement le sentiment d’immense
solitude est absent… Je suis anxieux j’attends les nouvelles des avions, tout
ça j’aimerais comme tout le monde que ce sois pas arrivé, ça fait six mois que
je me prépare… Tout à coup j’ai de la peine… À la grâce de Dieu, c’est
important, y’a une odeur de sauce à spaghetti… Je veux aller trop vite faut que
je laisse les gens travailler. Ce seras ce que ce seras, en voyage on iras.
Quand je vous écris du matin c’est plus difficile, ça me dis que je suis un bon
à rien pourtant je fais de mon mieux. Je vous l’écris là pour me rappeler… J’entends
toujours ces avions qui passent… J’essaye de rester tranquille, de pas m’en
faire d’y aller un jour à la fois. Ce soir je vais voir des collègues dans une
pièce de théâtre à la maison de la culture… Je sais pas pourquoi je calcule le temps que l’ami col bleu
retraité à passés à son poste, moi j’ai été incapable de rester en place, je
vous l’ai déjà écrit… Aujourd’hui y’a un vol vers San Francisco qui est annulé,
je sais pas combien de temps ça va durer mais c’est pour notre sécurité… J’ai
préparé des légumes pour le diner, brocoli, carottes et pommes de terre avec du
foie de veau, ce seras pas mal, c’était bon! Ils vont commencer à travailler
sur les boîtes noire demain… Quand je mange ça va mieux je suis moins anxieux…
Un diner maison c’est bien. Je mange pas souvent au restaurant je vais probablement
le faire à San Francisco. Je vous aurai écris ça j’espère que ça vous à plut
quelques mots encore pour le plus difficile la finale. Mes snowbirds vont
visiter le plus grand musée d’avions, chanceux! C’est un parc pas un musée.
Pour mon voyage je vais laisser faire le temps. Voilà c’est la chute, je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je sais plus à quoi m’attendre pour mon départ dans un peu plus de
quinze jours. Je compte bien partir j’espère qu’il y aura des avions. Ça fait
plus de six mois que je le préparais ce voyage. Restons calme… J’essais de
trouver autre chose à vous écrire que cette crise dans les transports aériens… ,Les
vrais poètes ce sont les autres moi je suis qu’un pousse clavier… Ce soir je
vais au théâtre une pièce des partenaires de l’institut… Je trouve pas les
départs du premier avril pour San Francisco, ça devrais se faire ils ont le
temps de s’organiser. Peut-être même de régler le problème de ces avions, j’espère
qu’on va me tenir au courant… Étrangement je suis paralysé, obnibulé par tous ces changements. On s’entend que je
veux pas crasher dans un avion. Il va surement y avoir des changements dans les
départs et les arrivés… J’ai des brûlements d’estomac, la pizza congelée était
dégueulasse. Présentement les Boeing sept trente-sept max huit et neuf sont
sécuritaires ils sont cloués au sol. Semble qu’Air Canada a d’autres avions.
Cette nuit je suis dans les obsessions d’avions. Comme c’est pas demain que je
pars je suis calme, j’ai hâte de voir comment je vais réagir à l’aéroport… N’empêche
c’est un lieu où j’aime me retrouver le vieux copain doit venir me mener… Je me
connais je vais suivre les développements de cette affaire jusqu’au moment de
mon départ, ça ressemble à ça mon senti cette nuit… L’aviation parfois ça ne
prend qu’un grain de sable dans tout ce bel engrenage et l’organisation des
vols est tout chamboulée. Il est que
vingt-trois heures trente, je, cette première personne du singulier qui vous
harcèle pour que vous fassiez la lecture… J’ai remarqué je suis tout en si il
vous plait, pardon et merci comme si je m’excuserais d’exister… Je salut ici
mes fidèles lecteurs de Brossard et les remercie de leurs commentaires. Je suis
conscient que mon écriture est pas toujours à la hauteur mais je le répète c’est
cru et saignant comme un tartare… Quand je manque d’inspiration je prends une douche
et je me parfume, je préfère ça à l’odeur de tabac de cigarettes qui brûlent ou
encore l’ail qui empeste plusieurs cuisines . L’idée c’est souvent la
distraction et le plaisir mais parfois je me fais un devoir d’être sérieux… Je
pense au copain qui a la sclérose en plaques je crois qu’il en est à la fin de
son parcours, la maladie le lâche pas… Je trouve plus cette nuit j’espère qu’en
avril ce seras pas trop difficile de prendre l’avion, je pense à mon siège que
j’ai choisis aux bagages que je veux enregistrer. Je pense au groupe Crosby,
Still, Nash & Young à leur album Déjà vu, je crois qu’ils ont fait y’a
longtemps des concerts à Berkeley, des harmonies vocales magnifiques https://www.youtube.com/watch?v=nP0VBB7BO64 y’a du génie dans cette musique. Voilà c’est
la chute je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai décidé que je m’en ferait pas avec le vol, ce sont des choses qui
sont hors de mon pouvoir. J’ai tout de même hâte d’être à l’aéroport… Encore un
peu plus que deux semaines… Cette semaine pour la création sur l’œuvre de Clémence
on avait la joie d’avoir la metteure en scène, je sais pas si ça s’écrit…Cette
nuit je reviens à mon ordinaire, toujours mon senti… Hier on m’a dit que j’aidais
beaucoup de monde avec ma lutte contre le stigma. Pour mon rétablissement je me
dois de continuer. Bientôt je vais commencer à faire mes bagages. Je pèse mon
senti, il est moins lourd quand je vous écris, j’ai réussis à envoyer un
fichier son à la médiatrice théâtre. Je pense qu’elle a apprécié… J’ai une
toune de Metallica dans la tête, on est déjà au milieu de la semaine… Dimanche
j’irai à la conférence au conservatoire de mon ami historien de l’art…
Lentement je lis le livre d’Ingrid Betancourt , je suis convaincu qu’il y a
encore du bonheur possible… Je pense à ce que je pourrais mettre dans la bouche
de mon personnage… J’ai reçu le petit montant pour mes frais de transport. Ils
vont ramasser la neige devant l’édifice, je crois que ça va être bien ce
voyage. On nous a demandé de faire du cut-up dans un scrap-book, ça me tente
pas… C’est presque le départ, le temps a passé vite, Dix jours ce seras pas
très long, je crois que je vais voir de belles choses… Je veux voir les murales
qu’ils ont là-bas… Tout s’est passé lundi pour le reste de la semaine je suis
tranquille… Je vous écris parce que tant qu’à avoir cette machine autant s’en
servir. Je sais l’écriture c’est un peu démodé, décati mais c’est ce que je
sais faire. Je pense à ce canal à Trieste avec accosté des bateaux de pêcheurs… Pour la première fois je vais vers l’ouest, ce seras bien je
crois, cette nuit j’ai pas trop d’angoisse. J’ai mangé des chips au bacon fumé,
on a affaire ici à un francophone américain moyen… Je reviens me suis rasé, je
crois que pour le vol vers San Francisco on va être en sécurité… La nuit est
avancée, les voisins font de l’insomnie je les entends pas ronfler… vers l’ouest
je vais voir autre chose, je vais dépoussiéré mon anglais… C’est difficile de
rédiger comme ça sur l’air du temps. J’ai passé un peu de désinfectant sur le
plancher de la salle de bain, nous voilà encore dans les arts ménagers… Les
chiottes on y échappe pas… Je vais téléphoner à mon amie agent de voyage
avant de partir, je souhaite que là-bas ma chambre d’hôtel va être prête…
Voilà! J’y arrive, je vais regarder les actualités pour savoir ce qu’ils en est
des avions, encore quelques mots, j’ai pas le génie de la chute. Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir ! Je suis craintif, je dois prendre un Boeing 737 Max 8 pour San
Francisco. Je regarde ça ici, je crois que ces avions devront rester à terre, j’attends,
j’avais assuré mon voyage. Je suis moins enthousiaste pour l’aéroport et les
avions je regarde les actualités, c’est rien de rassurant. Je sais pas si en deux
semaines ont peu réparer tous ces avions, encore faut-il attendre que les boîtes
noires ais livré tous leurs secrets… Mes rêves d’envols disparaissent… Je vie
de l’angoisse, si je pars pas c’est pas que j’ai rien à faire, j’ai la création
collective et les bibliothèques à livres ouvert… J’avais pas prévu ce drame je
me préparais à partir, je sais pas si c’est long se faire rembourser par les
assurances, j’ai payé des centaines de dollars pour ça… Mon amie agent de
voyage m’a rassuré, c’est vrai que les gens arrêterons pas de vivre pour un
avion qui est tombé, faut savoir le nombre d’avions qui s’envolent, une autre
amie m’a dit que les médias montent ça en épingle… Ce que je vous écris là c’est
digne d’un pisse-copie, je vais m’envoler la bonne journée… Ça me fait vivre
des hauts et des bas… Ces jours ci je suis dans mon senti anxieux, j’ai pas à m’en
faire mon lecteur technicien à la Rolls-Royce m’a signalé que j’avais plus de
chance de me faire frapper par la foudre que de tomber en avion. C’est toujours
cru ce que j’écris, toujours mon journal du senti… Je partirai et â la grâce de
Dieu, je suis pas condamné les gens font quand même des affaires. J’irai à l’aéroport
et j’en profiterai…Lentement je me calme, j’ai payé mon compte de téléphone,
deux mois!!! J’ai quand même hâte d’être là-bas… L’an passé j’étais à Lille
cette année je serai à San Francisco. Je trouve pas la clé de mon senti d’après-midi,
c’est ensoleillé je crois que la neige va fondre, je sais pas pourquoi je pense
à la police d’ailleurs et j’ai un parfum de sueur… Je me perdrai pas dans l’azur,
je prierai en murmure ce que j’oublie souvent, la tête et les cheveux dans le
vent… Je me rétablis quand même, la solitude et l’ennuis me pèsent moins c’est
pour ça que je vous écris… Je suis arrivé à bon port pour repartir bientôt. L’aventure
c’est vivre intensément chaque jours, en voir un peu plus… Je sais plus, je
suis assis à la fenêtre et je regarde dehors, la lumière est belle le soleil
est en or. Je crois que je me répète c’est faible et j’aimerais que ça soit
fort… Une pensée pour les snowbirds à la chaleur de l’Arizona bientôt je serai
en Californie c’est All-American… Pourtant je fais pas de poésie on croit
toujours que c’est pour les enfants, les mots c’est important. Voilà! Je suis
presque à la chute à l’épilogue, c’est toujours difficile de terminer. Je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Me voilà de retour, j’ai sauté une journée, j’étais très occupé,
groupe d’entraide, théâtre, comité des usagers c’était mon lundi, j’ai eu un
peu peur de dépassé une fine ligne, comme si l’institut appartenait à la mafia…
Ce soir j’ai beaucoup de difficulté à écrire, je pense à cette blonde qui m’a
dépassé en allant vers le métro Radisson, elle s’est excusé je me demande ce qu’elle
voulait, une espèce de prostitué? Elle était trop bien de sa personne. Je pense
que je dois toujours être celui qui donne pas celui qui reçois… J’ai brisé ma
routine j’ai pas sommeil… J’ai quand même fait tous ce que je voulais faire, au comité des usagers on a encore parlé
de cette maudite cigarette… Je pense à mon voyage je vais prendre ça très cool,
je réalise que je vais pas là pour courir… J’ai écrit un peu pour la création,
je sais pas si ça va être bon, ce soir je suis paranoïaque, j’espère que j’amènerai
pas ça en voyage… Je prends mon temps, y’a des gens qui aiment pas écrire moi j’aime
ça, j’ai fait autre chose dans la vie et c’est ce que je préfère. Parfois je
crois qu’ils veulent me garder à l’institut, me renfermer avec ma folie, j’ai
peur et ça fait mal… Je vous raconte pas tous je veux blesser personne mais je
sais plus où allé… Une chanson d’Alain Bashung dont je connais pas le titre me
tourne dans la tête… Je me bat contre la stigmatisation et aussi contre, je
sais pas si ça s’écris, la mythologisation, le mythe romantique de la folie, de
la création, je vous écris ça et la mort apparait moi je veux être le bon vieux
fou du village, je veux pas faire de mal… J’ai de la peine tout à coup, je sais
pas pourquoi… L’asile la folie est jamais loin, j’ai rien compris je devrais
passer mon chemin. J’aurai plongé sans toucher le fond, incapable de remonter
je me serai noyé dans les mots inutiles, les phrases surfaites… Y’a pas de
fantômes chez moi, j’ai quand même peur… Toujours une pensée pour Camille
Claudel qui voulait retourner chez son père alors qu’il l’avait abandonné… Tout
à coup y’a une odeur de levure de pain qui monte… Non cette nuit je m’autodénigrerai
pas, je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Je sais pas, je sais pas, je sais
pas comment faire pour vivre, je parle beaucoup de rétablissement mais j’attends
le temps, sans savoir ce que je veux dire… L’institut c’est la terre et moi je
suis un satellite, je pense à Space Oddity https://www.bing.com/videos/search?q=space+oddity&view=detail&mid=049837BDB3B1730C5DAE049837BDB3B1730C5DAE&FORM=VIRE
de David Bowie. La nuit est avancée je termine bientôt, je suis déséquilibré…
Quelques mots encore pour terminer, j’ai tout donné, je suis fatigué, c’est la
finale je sais pas où me jeter… Voilà pour moi c’est ça cette nuit j’irai pas
plus loin que là, merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!! Ciao!!!
Bernard