vendredi 15 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lentement le temps passe et le départ en vacance se confirme. Je suis sortis hier soir et en attendant l’autobus y’avait un parfum de hashich, je sais pas si c’est permis comme le cannabis… Je crois que je vais partir dans un airbus… J’ai acheté du papier et de l’encre pour l’imprimante. Hier soir c’était assez doux pour avoir une conversation avec un copain que j’ai croisé… J’attends l’appel de mon lecteur de Deux-Montagnes pour qu’il installe un logiciel dans ma machine il s’agit de faire des impressions correctes. J’ai hâte de partir… Vendredi c’est le week-end qui commence ce soir y’auras du monde aux abreuvoirs… C’est vide dans ma tête… Je veux pas, je veux plus écrire de poème avec de mauvaises rimes malheureusement j’ai pas le rythme. Le téléphone sonne pas dehors c’est nuageux avec des éclaircies, je pense à l’avion qui iras vers le sud-ouest… Je connais pas la tonalité de mon jeu au théâtre c’est peut-être très faux… Je pense à l’idée d’être un « artiste » par défaut après avoir tout essayé et qu’il ne reste plus que ça… Souvenir des doigts jaunis par la cigarette pendant une psychose, je fume plus et y’a longtemps que j’ai eu un épisode psychotique. Ai mangé un peu de fromage cheddar fort avec des biscuits soda, ça coupe l’appétit mais ça fait pas de la grande poésie de pauvres affamés… C’est difficile d’écrire sa sensibilité… Trouver les bons mots pour le bon moment et figé le senti dans le temps. Je me disait si politiquement je suis à gauche quand je suis à jeun une fois saoul je suis surement de la droite radicale… Avec l’âge et le temps on en veux moins… Encore une fois je sais pas pourquoi je pense au chien savant… J’espère que la chambre d’hôtel à San Francisco seras o.k. J’ai plus d’after-shave je vais en acheter… Les gens rentrent chez eux ils ont commencé tôt ce matin, certains sont déprimé ils ne savent où aller. Pour moi c’est loin tout ça, je reste chez moi. Mardi qui viens je serai au théâtre… Souvenir encore des vendredi soir qu’on passait à la brasserie, j’étais déjà alcoolique j’essayais d’arrêter de boire et j’y arrivais pas ça fait plus de quarante ans de ça… Je me répète maintenant je reste chez moi c’est mieux comme ça… Je sais que les gars sont au pub et racontent encore les mêmes histoires… Dehors y’a un grand vent dirais la matriarche, on voit un peu d’herbe apparaitre dans le parc. Les camions de la compagnie de gaz font beaucoup de bruit. Mais oui! Y’en a beaucoup qui ont eu leurs rêves brisés comment vous écrire que poursuivre son rêve c’est pas du temps perdus, c’est une question de valeurs l’argent n’est pas une des miennes. Voilà! J’en suis presque à la chute quelques mots encore pour vous souhaiter une bonne fin de journée!!! Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’étais pas supposé vous écrire cette nuit mais c’est plus fort que moi me voilà… J’ai reçu le nouveau billet qui confirme le départ. Ça s’approche rapidement, hier soir j’ai assisté à une pièce de théâtre écris et joué par des collègues de l’institut avant de critiquer faut savoir d’où arrivent ces gens-là, de la noirceur la plus profonde aux spotlights de la scène c’est un grand pas… Là où j’ai un peu de difficulté c’est quand on essais de mettre des mots sur la psychose c’est très difficile, je m’y cogne souvent le nez… Mais ce seras pas la première tentative ni la dernière… Des événements comme ça sont rassembleur et combattent le stigma, c’est important d’aller dire sa souffrance sur scène. J’ai beaucoup aimé la finale je peux pas m’empêcher de pensés à la résilience à comment il ne faut jamais abandonné. Je vous écris ça de mon siège de patient-partenaire de personne en rétablissement. Ce qui me tiens en vie c’est ce que vous lisez présentement, pour moi chaque mot est important c’est l’expression de mon senti… Hier soir j’ai rencontré une vrai patiente-partenaire qui travaille dans une équipe de soin on a eu une conversation intéressante… Je suis heureux que mes pairs ce soient donner la permission et un espace de création, j’ai aussi trouvé très intéressant que l’ergothérapeute responsable prenne part au jeu qu’elle se mouille elle aussi… Ce matin je vais aller acheter du papier et de l’encre mon lecteur de Deux-Montagnes devrait me téléphoner pour installer une application qui va permettre de mieux lire et d’imprimer des documents… Le week-end arrive, je pense à ce collègue qui disait avoir perdus quinze ans de sa vie dans la maladie, je crois qu’il faut bâtir là-dessus il va trouver son chemin… Cette pièce de théâtre c’était un rendez-vous un lieu de rencontre pour ceux qui ont à cœur le rétablissement… Beaucoup aimé les photos d’Arizona des snowbirds un peu moins celle où le beauf semble faire un « finger »… La nuit est avancé hier il faisait assez doux pour discuter dehors… Je sais pas si ce serais possible de faire un festival des arts de la scène psychotique. Je crois qu’il y a plusieurs créations du genre… Je pense à ces jeunes filles du bas-du-fleuve qui travaillent en santé mentale et qui sont partis en voyage avec des malades. J’aimerais leur dire qu’on a fait ça à l’institut y’a neuf dix ans on était quelques un à se rendre à Besançon pour réaffirmer le besoin d’une psychiatrie citoyenne… J’ai pris la parole dans différent pays c’était peut-être pas toujours juste ce que j’ai raconté mais on m’a écouté. Je suis presque rendus à la chute, c’est le plus difficile… Quelques mots encore pour ma pratique d’écrivain, quand je rencontre de nouvelles personnes elles croient toujours que je suis désoeuvré vous voyez que c’est pas le cas. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 14 mars 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du matin, dehors c’est doux… Je me rétablis depuis des années avant des journées comme celle-ci je les passais au café où j’allais  rue Saint-Denis désespéré… Je sais pas pourquoi je pense aux bars de danseuses nues, je mets plus les pieds là, ça me rend malade… Ce matin à la radio ils ont dit que les boîtes noires du vol éthiopien sont en France, on va en savoir plus… En ce moment pour moi c’est une question de rétablissement, ça brasse chez la voisine, je sais pas ce qu’ils font… J’entends un avion qui passe. Écrire ça a l’air de rien mais je m’impose une discipline… Je pense à mon vol dans dix-sept jours, j’espère qu’il seras pas annulé. J’habite un endroit où les voisins ont été battus par la vie, c’est ce qu’il faut comprendre… J’ai un parfum de savon, y’a des psychotiques qui veulent pas consulter trop paranoïaque vis-à-vis l’hôpital, ils ont peur… Aujourd’hui je me sent moi aussi battus, heureusement le sentiment d’immense solitude est absent… Je suis anxieux j’attends les nouvelles des avions, tout ça j’aimerais comme tout le monde que ce sois pas arrivé, ça fait six mois que je me prépare… Tout à coup j’ai de la peine… À la grâce de Dieu, c’est important, y’a une odeur de sauce à spaghetti… Je veux aller trop vite faut que je laisse les gens travailler. Ce seras ce que ce seras, en voyage on iras. Quand je vous écris du matin c’est plus difficile, ça me dis que je suis un bon à rien pourtant je fais de mon mieux. Je vous l’écris là pour me rappeler… J’entends toujours ces avions qui passent… J’essaye de rester tranquille, de pas m’en faire d’y aller un jour à la fois. Ce soir je vais voir des collègues dans une pièce de théâtre à la maison de la culture… Je sais pas pourquoi  je calcule le temps que l’ami col bleu retraité à passés à son poste, moi j’ai été incapable de rester en place, je vous l’ai déjà écrit… Aujourd’hui y’a un vol vers San Francisco qui est annulé, je sais pas combien de temps ça va durer mais c’est pour notre sécurité… J’ai préparé des légumes pour le diner, brocoli, carottes et pommes de terre avec du foie de veau, ce seras pas mal, c’était bon! Ils vont commencer à travailler sur les boîtes noire demain… Quand je mange ça va mieux je suis moins anxieux… Un diner maison c’est bien. Je mange pas souvent au restaurant je vais probablement le faire à San Francisco. Je vous aurai écris ça j’espère que ça vous à plut quelques mots encore pour le plus difficile la finale. Mes snowbirds vont visiter le plus grand musée d’avions, chanceux! C’est un parc pas un musée. Pour mon voyage je vais laisser faire le temps. Voilà c’est la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mercredi 13 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais plus à quoi m’attendre pour mon départ dans un peu plus de quinze jours. Je compte bien partir j’espère qu’il y aura des avions. Ça fait plus de six mois que je le préparais ce voyage. Restons calme… J’essais de trouver autre chose à vous écrire que cette crise dans les transports aériens… ,Les vrais poètes ce sont les autres moi je suis qu’un pousse clavier… Ce soir je vais au théâtre une pièce des partenaires de l’institut… Je trouve pas les départs du premier avril pour San Francisco, ça devrais se faire ils ont le temps de s’organiser. Peut-être même de régler le problème de ces avions, j’espère qu’on va me tenir au courant… Étrangement je suis paralysé, obnibulé  par tous ces changements. On s’entend que je veux pas crasher dans un avion. Il va surement y avoir des changements dans les départs et les arrivés… J’ai des brûlements d’estomac, la pizza congelée était dégueulasse. Présentement les Boeing sept trente-sept max huit et neuf sont sécuritaires ils sont cloués au sol. Semble qu’Air Canada a d’autres avions. Cette nuit je suis dans les obsessions d’avions. Comme c’est pas demain que je pars je suis calme, j’ai hâte de voir comment je vais réagir à l’aéroport… N’empêche c’est un lieu où j’aime me retrouver le vieux copain doit venir me mener… Je me connais je vais suivre les développements de cette affaire jusqu’au moment de mon départ, ça ressemble à ça mon senti cette nuit… L’aviation parfois ça ne prend qu’un grain de sable dans tout ce bel engrenage et l’organisation des vols est tout chamboulée.  Il est que vingt-trois heures trente, je, cette première personne du singulier qui vous harcèle pour que vous fassiez la lecture… J’ai remarqué je suis tout en si il vous plait, pardon et merci comme si je m’excuserais d’exister… Je salut ici mes fidèles lecteurs de Brossard et les remercie de leurs commentaires. Je suis conscient que mon écriture est pas toujours à la hauteur mais je le répète c’est cru et saignant comme un tartare… Quand je manque d’inspiration je prends une douche et je me parfume, je préfère ça à l’odeur de tabac de cigarettes qui brûlent ou encore l’ail qui empeste plusieurs cuisines . L’idée c’est souvent la distraction et le plaisir mais parfois je me fais un devoir d’être sérieux… Je pense au copain qui a la sclérose en plaques je crois qu’il en est à la fin de son parcours, la maladie le lâche pas… Je trouve plus cette nuit j’espère qu’en avril ce seras pas trop difficile de prendre l’avion, je pense à mon siège que j’ai choisis aux bagages que je veux enregistrer. Je pense au groupe Crosby, Still, Nash & Young à leur album Déjà vu, je crois qu’ils ont fait y’a longtemps des concerts à Berkeley, des harmonies vocales magnifiques https://www.youtube.com/watch?v=nP0VBB7BO64  y’a du génie dans cette musique. Voilà c’est la chute je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!

Bernard


mardi 12 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai décidé que je m’en ferait pas avec le vol, ce sont des choses qui sont hors de mon pouvoir. J’ai tout de même hâte d’être à l’aéroport… Encore un peu plus que deux semaines… Cette semaine pour la création sur l’œuvre de Clémence on avait la joie d’avoir la metteure en scène, je sais pas si ça s’écrit…Cette nuit je reviens à mon ordinaire, toujours mon senti… Hier on m’a dit que j’aidais beaucoup de monde avec ma lutte contre le stigma. Pour mon rétablissement je me dois de continuer. Bientôt je vais commencer à faire mes bagages. Je pèse mon senti, il est moins lourd quand je vous écris, j’ai réussis à envoyer un fichier son à la médiatrice théâtre. Je pense qu’elle a apprécié… J’ai une toune de Metallica dans la tête, on est déjà au milieu de la semaine… Dimanche j’irai à la conférence au conservatoire de mon ami historien de l’art… Lentement je lis le livre d’Ingrid Betancourt , je suis convaincu qu’il y a encore du bonheur possible… Je pense à ce que je pourrais mettre dans la bouche de mon personnage… J’ai reçu le petit montant pour mes frais de transport. Ils vont ramasser la neige devant l’édifice, je crois que ça va être bien ce voyage. On nous a demandé de faire du cut-up dans un scrap-book, ça me tente pas… C’est presque le départ, le temps a passé vite, Dix jours ce seras pas très long, je crois que je vais voir de belles choses… Je veux voir les murales qu’ils ont là-bas… Tout s’est passé lundi pour le reste de la semaine je suis tranquille… Je vous écris parce que tant qu’à avoir cette machine autant s’en servir. Je sais l’écriture c’est un peu démodé, décati mais c’est ce que je sais faire. Je pense à ce canal à Trieste avec accosté des bateaux  de pêcheurs… Pour la première fois je vais vers l’ouest, ce seras bien je crois, cette nuit j’ai pas trop d’angoisse. J’ai mangé des chips au bacon fumé, on a affaire ici à un francophone américain moyen… Je reviens me suis rasé, je crois que pour le vol vers San Francisco on va être en sécurité… La nuit est avancée, les voisins font de l’insomnie je les entends pas ronfler… vers l’ouest je vais voir autre chose, je vais dépoussiéré mon anglais… C’est difficile de rédiger comme ça sur l’air du temps. J’ai passé un peu de désinfectant sur le plancher de la salle de bain, nous voilà encore dans les arts ménagers… Les chiottes on y échappe pas… Je vais téléphoner à mon amie agent de voyage avant de partir, je souhaite que là-bas ma chambre d’hôtel va être prête… Voilà! J’y arrive, je vais regarder les actualités pour savoir ce qu’ils en est des avions, encore quelques mots, j’ai pas le génie de la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard




Au présent


Bonjour! Bonsoir ! Je suis craintif, je dois prendre un Boeing 737 Max 8 pour San Francisco. Je regarde ça ici, je crois que ces avions devront rester à terre, j’attends, j’avais assuré mon voyage. Je suis moins enthousiaste pour l’aéroport et les avions je regarde les actualités, c’est rien de rassurant. Je sais pas si en deux semaines ont peu réparer tous ces avions, encore faut-il attendre que les boîtes noires ais livré tous leurs secrets… Mes rêves d’envols disparaissent… Je vie de l’angoisse, si je pars pas c’est pas que j’ai rien à faire, j’ai la création collective et les bibliothèques à livres ouvert… J’avais pas prévu ce drame je me préparais à partir, je sais pas si c’est long se faire rembourser par les assurances, j’ai payé des centaines de dollars pour ça… Mon amie agent de voyage m’a rassuré, c’est vrai que les gens arrêterons pas de vivre pour un avion qui est tombé, faut savoir le nombre d’avions qui s’envolent, une autre amie m’a dit que les médias montent ça en épingle… Ce que je vous écris là c’est digne d’un pisse-copie, je vais m’envoler la bonne journée… Ça me fait vivre des hauts et des bas… Ces jours ci je suis dans mon senti anxieux, j’ai pas à m’en faire mon lecteur technicien à la Rolls-Royce m’a signalé que j’avais plus de chance de me faire frapper par la foudre que de tomber en avion. C’est toujours cru ce que j’écris, toujours mon journal du senti… Je partirai et â la grâce de Dieu, je suis pas condamné les gens font quand même des affaires. J’irai à l’aéroport et j’en profiterai…Lentement je me calme, j’ai payé mon compte de téléphone, deux mois!!! J’ai quand même hâte d’être là-bas… L’an passé j’étais à Lille cette année je serai à San Francisco. Je trouve pas la clé de mon senti d’après-midi, c’est ensoleillé je crois que la neige va fondre, je sais pas pourquoi je pense à la police d’ailleurs et j’ai un parfum de sueur… Je me perdrai pas dans l’azur, je prierai en murmure ce que j’oublie souvent, la tête et les cheveux dans le vent… Je me rétablis quand même, la solitude et l’ennuis me pèsent moins c’est pour ça que je vous écris… Je suis arrivé à bon port pour repartir bientôt. L’aventure c’est vivre intensément chaque jours, en voir un peu plus… Je sais plus, je suis assis à la fenêtre et je regarde dehors, la lumière est belle le soleil est en or. Je crois que je me répète c’est faible et j’aimerais que ça soit fort… Une pensée pour les snowbirds à la chaleur de l’Arizona bientôt je serai en Californie c’est All-American… Pourtant je fais pas de poésie on croit toujours que c’est pour les enfants, les mots c’est important. Voilà! Je suis presque à la chute à l’épilogue, c’est toujours difficile de terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 11 mars 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour, j’ai sauté une journée, j’étais très occupé, groupe d’entraide, théâtre, comité des usagers c’était mon lundi, j’ai eu un peu peur de dépassé une fine ligne, comme si l’institut appartenait à la mafia… Ce soir j’ai beaucoup de difficulté à écrire, je pense à cette blonde qui m’a dépassé en allant vers le métro Radisson, elle s’est excusé je me demande ce qu’elle voulait, une espèce de prostitué? Elle était trop bien de sa personne. Je pense que je dois toujours être celui qui donne pas celui qui reçois… J’ai brisé ma routine j’ai pas sommeil… J’ai quand même fait tous ce que je voulais  faire, au comité des usagers on a encore parlé de cette maudite cigarette… Je pense à mon voyage je vais prendre ça très cool, je réalise que je vais pas là pour courir… J’ai écrit un peu pour la création, je sais pas si ça va être bon, ce soir je suis paranoïaque, j’espère que j’amènerai pas ça en voyage… Je prends mon temps, y’a des gens qui aiment pas écrire moi j’aime ça, j’ai fait autre chose dans la vie et c’est ce que je préfère. Parfois je crois qu’ils veulent me garder à l’institut, me renfermer avec ma folie, j’ai peur et ça fait mal… Je vous raconte pas tous je veux blesser personne mais je sais plus où allé… Une chanson d’Alain Bashung dont je connais pas le titre me tourne dans la tête… Je me bat contre la stigmatisation et aussi contre, je sais pas si ça s’écris, la mythologisation, le mythe romantique de la folie, de la création, je vous écris ça et la mort apparait moi je veux être le bon vieux fou du village, je veux pas faire de mal… J’ai de la peine tout à coup, je sais pas pourquoi… L’asile la folie est jamais loin, j’ai rien compris je devrais passer mon chemin. J’aurai plongé sans toucher le fond, incapable de remonter je me serai noyé dans les mots inutiles, les phrases surfaites… Y’a pas de fantômes chez moi, j’ai quand même peur… Toujours une pensée pour Camille Claudel qui voulait retourner chez son père alors qu’il l’avait abandonné… Tout à coup y’a une odeur de levure de pain qui monte… Non cette nuit je m’autodénigrerai pas, je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Je sais pas, je sais pas, je sais pas comment faire pour vivre, je parle beaucoup de rétablissement mais j’attends le temps, sans savoir ce que je veux dire… L’institut c’est la terre et moi je suis un satellite, je pense à Space Oddity https://www.bing.com/videos/search?q=space+oddity&view=detail&mid=049837BDB3B1730C5DAE049837BDB3B1730C5DAE&FORM=VIRE de David Bowie. La nuit est avancée je termine bientôt, je suis déséquilibré… Quelques mots encore pour terminer, j’ai tout donné, je suis fatigué, c’est la finale je sais pas où me jeter… Voilà pour moi c’est ça cette nuit j’irai pas plus loin que là, merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard