Bonjour!
Bonsoir! Me voilà, c’est le milieu de la nuit. J’ai beaucoup rêvé. J’étais
perdus dans une ville je ne sais où, je sortais d’un supermarché, j’avais une
carte pour me diriger tout me semblait vraiment loin. Je m’en allais vers un
énorme pont, me suis assis sur un banc d’autobus, un homme perdus lui aussi qui
venais de la même région que moi m’a demandé son chemin, ce voyage cet
égarement c’est ce que je veux pas qu’il m’arrive à San Francisco. J’ai
beaucoup dormis, j’ai pas de lecteur cette nuit, le compteur est à zéro. Hier j’étais
au Théâtre du Nouveau Monde, j’y étais tôt le midi j’ai croisé la directrice et
l’agent de programmation, la directrice m’a dit que le TNM m’aimait c’est bien
ça me rassure… J’espère qu’on dis pas trop de bitcheries sur mon compte, moi je
veux pas jouer ce jeu-là. Y’avais un poète qui voulais nous vendre son recueil,
moi j’ai jamais d’argent sur moi, j’ai pas pu l’acheter… Je pense que la
publication d’un recueil c’est un achèvement une arrivée dont je suis loin . À
une époque y’en avait de disponible sur http://editions-hache.com/chercher dans l’onglet livres… La répétition
s’est bien passée malgré mes soixante-deux ans sonnés… Ça sent l’oignon, je
sais pas pourquoi, je vais pas pleurer, je me dirige vers mon senti… Les
journées passent quand même aujourd’hui c’est samedi, je crois que le temps va
filer jusqu’au premier avril, mon départ, les vacances… Ce mois-ci je crois que
je vais faire le livre ouvert. Cette nuit mon senti est au beau fixe, je suis
un peu bouffi mais c’est pas grave. Une voiture passe avec la musique dans le
tapis comme souvent le week-end, les jeunes vont s’amuser, je suis heureux de
plus être dans ce monde-là. Je me diminuerai pas, en ce moment y’a une autre
odeur c’est du bacon… Ça fait un moment déjà que j’essaye de me reconstruire,
un jour à la fois j’y arrive… Hier à la répétition on a lu quelques textes qu’on
va jouer, cette année ça va demander moins d’écriture, on joue une grande
poétesse. Je vais rater deux répétitions
en avril, je pense que je vais pouvoir me rattraper, le blog indique quelques
visites, je le crois pas. Je sais pas lire les statistiques. Et maintenant c’est
une odeur de caramel, de toffee, c’est sucré… Hier le soleil chauffait… Je
pense à la haine, à comment c’est inutile, à comment ça brise des vies… Je suis
chez moi, je suis content, le loyer est payé, l’angoisse schizophrénique qui m’habitais
y’a longtemps est presque toute disparue… Je vie encore la nuit mais c’est pour
vous écrire… Rien de bouleversant, juste mon senti ordinaire… Je pense à la
poétesse j’espère qu’elle va aimer notre lecture, encore beaucoup de
répétitions… Voilà! Je suis presque comme toujours arrivés à la chute, je sais
pas trop comment terminer, quelques mots encore pour vous remercier d’ avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir! Bonjour!
Reçu un courriel frauduleux, j’ai peur de vous en parler… Je pense à nos
pauvres snowbirds sur le bord de la piscine en Arizona, dans quelques minutes
ce seras mars plus qu’un mois et moi aussi je fais un voyage. Je crois que pour
la matriarche mes départs n’en sont pas de vrai, y’a que ceux des retraités de
l’Outaouais qui comptent… J’irais sur la lune et elle dirais y’a rien là… J’ai
quand même hâte d’être dans l’avion. Je sais pas pourquoi quand je vous écris j’ai
ce ver de Lucien Francoeur dans la tête « Prend une chance avec moé… ».
Je trouve que c’est une belle demande… Je suis incapable d’associer des mots
disparates pour faire de la « poésie ».
Gros cave
Et les
scrupules
Qui me
hantent
La matière
grise
Je tente
Cette forme
Les mots
dorment
Sur un
mauvais toujours
Voilà pour
ma poésie à moi, c’est pas fort, j’avance au cœur de mes maux, la douleur même
écrite en sanskrit reste de la douleur, un jour j’irai faire mes ablutions dans
le Gange rendre hommage aux Dieux. Je suis dans l’exotisme cette nuit, veuillez
si il vous plait attendre, un jeune homme dans l’autobus nous appelait les « si
il vous plait » parce qu’on est polis… J’ai dormis dans la soirée, je suis
aussi somnambule je me rappelais pas m’ être préparée un café… J’avance
lentement au cœur de l’espérance.
La rédemption
de la souffrance
Encore une
fois
Mots inutiles
Comme blessure
d’écuyer
Pourquoi aimer
Le mal aisés
Je sais pas
pourquoi j’écris ça, les femmes me disaient c’est juste des mots. En ces temps
de faste économique ne serait-il pas temps pour moi aussi de publier un
recueil. J’entends le neveu qui y pense qui me dis de le faire à compte d’auteur
comme plusieurs. Je me jette au fond du faste, fast, fast, fast… La vitesse
oublié dans le crissement d’une strap d’alternateur pété… Vous voyez bien mon
ignorance de la mécanique… Remarquez je suis pas meilleur en syntaxe, la langue
française est faites de règles qu’il ne faut pas briser… J’ai hâte de voir
comment va se développer cette création collective… Bon je suis retourné au
lit, sans faire de cauchemars j’ai fait des rêves que j’aime pas beaucoup… Je
croyais qu’en dormant encore un peu je me réveillerais inspiré. Je pense à ce
bistro français de Montréal, il s’appelle le Barouf la communauté française s’y
retrouve dans les grands moments. Je me souviens surtout de l’époque du
Passeport, du Hazard, des Éclopés et combien d’autre qui n’existent plus… J’étais
très fou. Y’a longtemps que j’ai quitté cette vie-là. J’ai presque terminé pour
cette nuit je souhaite qu’il y ais pas trop de monde qui a couché dehors. Je
sais très bien qu’il y en a d’autre qui vont prendre ce chemin ce parcours.
Voilà! C’est terminé pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!!
Encore quelques mots, à la prochaine je l’espère!!! À bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait les choses du quotidien, les courses et la
lessive… J’ai pas réussis à faire la sieste, dehors y’a plein de soleil, c’est
très beau… Mon voisin ami est venus téléphoner, il a pas reçu son carnet d’aide
sociale ça fait plusieurs mois qu’il le reçois la journée du dépôt. Je lui ai
expliqué que si il appelait trop souvent ça pouvait causer du retard… C’est la
dernière journée du mois y’en a qui tirent la langue… J’ai trop écris là-dessus
cette semaine. Jeudi c’est aussi la paye pour beaucoup de monde… Me reste que
le mois à passer et j’irai en voyage, quelques jours chez nos ami américain, ça
risque d’être bien… J’ai lu que si on voulait vivre vieux fallait vivre à l’hôtel,
je me donne du répit… Je pense à ces gens sympathiques rencontré en voyage, à
Washington, à Lille et en Espagne… D’ habitude tout va bien on me pose pas trop
de questions, vacation en anglais, des vacances… Je trouve plus quoi vous
écrire, la schizophrénie est au repos, j’ai des impressions de déjà vécu, c’est
un peu de folie pas trop douloureuse. Ça fait quelques jours que je sors sans
croisé de policiers, j’aime pas beaucoup l’écrire… C’est une question de
culpabilité, je suis coupable de rien, je crois vous l’avoir déjà écrit… Les
pompiers passent… Je suis pas trop angoissé… J’ai demandé à l’intervenante si
elle croyais que je me prenais pour un autre, c’est un peu ça aussi la
schizophrénie… Dans la famille, les cousins entre autre croient pas que je suis
artiste, nul n’est prophète en son pays comme on dit… De l’art cru c’est de ça
qu’il s’agit pas question de poncer les mots, d’astiquer les phrases je les
place là… J’ai pas le talent des grands pour inventer un langage, j’aime bien
me comprendre en espérant que les autres aussi. L’espoir ça reviens souvent
dans ce que j’écris, je réussis à calmer la blessure narcissique, je vous parle
de ça et je sais pas ce que c’est à part de faire le paon devant un miroir… Les
jours passent et je deviens vieux, le gars disait qu’il fallait laisser la
place aux jeunes, dans le placard j’ai des boîtes de manuscrit jamais relu c’est
ce que j’ai fait de ma jeunesse… Parfois je pense à tous ceux qui avaient de
belles vies avant de tomber malade… Moi je crois que j’ai toujours été malade.
Demain j’ai une répétition au Théâtre du Nouveau Monde. Les gens aiment ça ils
sont présent je dis ça parce que dans la vingtaine on avait essayé de monter
quelque chose mais ça avait tourné en vidéo parce qu’il y avait trop d’absences.
Voilà! Les portes claquent, je vais essayer de
vous écrire une chute, quelques choses d’inhabituel, c’est difficile, les
portes, les portes claquent et je sais pas pourquoi… Les gens sont pas
conscient qu’ils ont des voisins. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit de mercredi à jeudi comme à l’habitude je suis victime d’insomnie.
Encore une journée et on tombe en mars dernier mois avant le départ en vacance…
Je vais peut-être rencontrer la fille d’un copain qui vie à San Francisco sinon
pas loin… Hier je racontais que j’aimais bien les hôtels et les femmes de
chambre, l’idée de louer un appartement les trucs comme Airbnb ça me plait pas
beaucoup quand je pars je veux pas me sentir chez moi quoi de mieux qu’un hôtel…
Je vais avoir droit à un petit déjeuner à l’hôtel… Je sais pas pourquoi je
pense à un copain régisseur, il a beaucoup voyagé y’a des lustres que je l’ai
pas vue… J’espère qu’il a changé de vie, qu’il pense à sa famille… Je crois que
maintenant ses enfants sont grands… Le dépôt de ma rente a pas encore été fait
je l’attends, quand on a pas d’enfants c’est difficile de se voir vieillir, on
prend une baffe à tous les mois… En voyage je vais essayer de pas tout faire
dans la même journée. Ma pension a été versée voilà pour le retraité… Les
voisins dorment solide ils ronflent, moi je me suis couché un peu plus tard j’ai
dormis, j’ai enregistré une émission sur les opiacée… Ce matin je vais faire
des courses au supermarché… Pour l’instant je vous écris de la nuit, j’entends
un gars gueuler dehors il doit avoir froid… Je crois qu’il est quelques heures
plus tôt pour les snowbirds en Arizona… J’ai mis la télé un reportage sur les
inondations en France, c’est pas jolie… Je pense que la cause c’est les
changements climatiques… J’aime bien entendre l’accent du sud de la France…
Parfois on crois que ce magnifique pays qu’est la France est damné… Je m’en
vais pas au bon endroit cette nuit, j’aime pas vous parler télévision c’est pas
mon senti… Je me laisse distraire, j’ai pas mal fait le tour avec le guide de
San Francisco. Je vais pouvoir me reposer dans les quartiers de Mission où de
Castro. Je vais attendre encore quelques jours et vérifié avec l’amie agent de
voyage que tout est O.K… Je devrai payer pour enregistrer mes bagages… J’ai
encore le temps, je revise mes notes. J’ai déjà acheté ma place dans l’avion… J’ai
fermé la télévision, j’ai sommeil, je vais y arriver… Je crois que mon écriture
cette nuit est celle d’un endormis. Ce sont les mots de mon senti insomniaque…
J’ai l’âge d’un grand oncle, je pense à la super-maman et ses quatre beaux
enfants, on salue le père en voyage à Vancouver… J’ai hâte d’être sur la côte
ouest ce seras la première fois… Chez les américains ça devrais être correct.
Quelques mots encore pour terminer cette écriture, je sais pas comment vous l’écrire
cette chute, comme toujours, à chaque fois c’est la conclusion de tout ça… Je
vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! On continue pour arriver à la fin. À la
prochaine j’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je me suis dit je vais prendre une pause d’écriture mais malgré tout
me voilà. Aujourd’hui j’avais pas envie de faire la sieste, j’ai bien dormis ce
matin… Le temps est gris, j’ai discuté avec l’intervenante, je parle beaucoup
de mon voyage ça me fait quelques choses à dire. J’ai pas besoin d’être
psychotique pour discuter, j’étais dans le local communautaire et je pensais à il
y a longtemps plus de trente-cinq ans, j’avais tellement de difficulté avec la
solitude. Je jouais aux cartes avec les personnes âgées. Je commençais très mal ma vie, déjà le chômage et
l’aide sociale, je me cherchais j’ai occupé plusieurs emplois on voulait m’aider
mais je ne comprenais pas… Je suis content d’avoir un parc en face de chez moi,
les dépressifs où qu’ils soient vont toujours trouver ça moche. Y’a longtemps
déjà je me souviens je veux pas retourner là… Je me respecte et je respecte mes
pairs, les difficultés de la vie sont toujours présente, j’écoute qui a besoin…
C’est pas toujours triste parfois j’arrive à m’amuser. J’essais de dénigrer
personne, chacun fait ce qu’il peut. Y’a encore longtemps j’avais hâte que la
nuit arrive pour rendre visite à mes voisins qui travaillaient, c’était
toujours pour boire de la bière… Je sais pas pourquoi avec mon affect déglingué
j’étais accroché sur ma copine de l’époque qui m’avait mis à la porte… Sans
parler de ce bistro où je perdais mon temps, j’avais point d’ambition, ça
tournais pas rond. Je l’ai échappé belle maintenant je suis rangé… J’ai pas vu
tout ce temps filer en anglais ils diraient que je suis un drifter. J’ai dérivé
dans les rues de la ville en cherchant je ne sais quoi… Quand j’écris, c’est
que j’ai trouvé l’écriture et ça me conviens, fallait vivre mal peut-être mais
vivre. Aujourd’hui j’essais de rester calme, j’ai toujours un livre à lire et
je pense à la librairie, mon « œuvre » n’y seras jamais mais y’a tant
à lire… J’essais pas de cacher ma mauvaise écriture sous le couvert de poésie…
J’ai plus de rythme me manque la saccade , quand je crois avoir trouvé un filon
je me mets à trembler, comme si j’avais peur, c’est pas une oraison. Maintenant
je veux vivre vieux même si pour les petits gars je suis, je le répète, un
bonhomme… Je fais mon affaire seul c’est ce que l’écriture demande, du temps et
de la solitude… J’attends l’inspiration parfois c’est long, pour les éditeurs
je fais pas dans le style des maisons. Je vous écris ça et je bave… Les voisins
gueulent je sais pas pourquoi, j’ai appris ma leçon je fais mon affaire. Je
pense toujours à ceux qui seront dehors cette nuit… J’espère que mon logement
deviendras pas comme un bateau sur une mer agitée. Je sais pas si je vous ai
fait plaisir avec mon écriture aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!
Ciao!!! Arrivederci!!!
Bonsoir!
Bonjour! Nuit de mardi à mercredi. Je pense au voyage qui approche. J’ai pris
quelques notes regardé la carte géographique… Hier l’équipe locale a gagné une
vrai victoire sans équivoque, j’ai regardé le match en reprise rapide comme
Elvis Gratton. Cette nuit j’ai dormis, on est presque le matin… Dans un mois je
prends l’avion. J’ai déjà parlé voyage avec mon lecteur chauffeur d’autobus de
la couronne nord, il m’avouait qu’avant de partir il avait toujours peur… Quand
même je m’en vais pas dans la jungle juste dans une ville très civilisée je
crois. Je pense aux snowbirds en Arizona quel bel endroit… Dans le désert! Y’a pas
mieux pour être à la chaleur. En avril il devrais faire beau à San Francisco
les cerisiers seront en fleurs. Hier je me rappelais les gentilles personnes
que j’avais croisé en voyage… J’espère que pour celui-là ce seras encore comme
ça. Je me souviens que du positif le négatif je l’ai laissé en arrière. J’aurai
quand même visité une couple de villes aux États-Unis… Pour la première fois je
me rends sur la côte ouest, je pense que le dépaysement va être là… Encore une
journée et c’est la paye, j’angoisse plus là-dessus comme j’angoissait avant…
Prendre un café dans un bistro de San Francisco, ça risque d’être sympathique,
mon lecteur de Deux-Montagnes me racontais que c’est une ville très
touristique. J’essais de visualiser mon arrivée, j’espère que ça seras pas trop
difficile de trouver la navette entre l’aéroport et l’hôtel, si je me souviens
bien à Washington j’avais pas eu de difficulté… Je m’inquiéterai pas trop c’est
quand même des vacances… Je vais avoir l’air d’un ancêtre avec mon guide et mon
cahier de papier à l’heure des téléphones intelligents… C’est pas grave ça me
donne du charme… Je vais prendre quelques photos avec ma tablette. D’autre avec
mon appareil… Je sais pas si l’aéroport est très loin du centre-ville ça doit
être comme à Montréal… Les gens me disent tous que je vais faire un beau voyage…
Je croyais que notre création collective était unique, je réalise qu’il y a un
autre groupe qui fait du théâtre à l’institut ça me débine… Une chose est
certaine on est les seuls à « travailler » avec le Théâtre du Nouveau
Monde… Je crois que j’ai changé de sujet trop rapidement du voyage au théâtre
vous avez de la difficulté à suivre. Le matin arrive tranquillement, le métro
va ouvrir bientôt… Pour revenir au voyage je vous illustre ça avec un bel hôtel
coin Sherbrooke et Saint-Laurent. Je pense au restaurateur et à tous ceux qui
préparent la matinée… J’attends le coup de téléphone du Recovery College… Je
reviens au voyage j’ai hâte de flâner le nez en l’air à Frisco. Voilà! C’est
presque la chute la finale… En ce moment j’ai des émotions souvenir de Paris,
ça remonte avec le prochain voyage je vais en créer d’autre. Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bonjour!
Bonsoir! J’ai reçu les pantalons que j’ai commandé, il sont très beau. Bon
conseil de ma lectrice secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du
cégep de l’Outaouais. Je faisais la sieste… Mardi après-midi, le mois se
termine lentement, il en reste plus qu’un avant le départ… Je sais pas pourquoi
je surveille la poste, j’ai reçu ce que j’attendais… Je parlais avec un copain
de la fin du mois, il disait être très béesse, se sentir riche à ce moment- là,
je sais qu’il y en a qui vont à la caisse en taxi et qui sont incapable d’attendre,
c’est pas une vie budgetté à la cadence des mois…Je vous raconte pas la vie des pauvres vous
pouvez l’imaginer, la pizza le premier… Sans parler de la bière… C’est pas une
façon de vivre… D’autre réservent au restaurant avec des garçons de table
baveux, on les vois venir de loin ces clients, pas de faveurs… Moi je me tiens
tranquille depuis que je suis à ma pension, les débits de boisson m’intéressent
plus et j’aime pas vraiment les restaurants. Je veux plus vivre en chambre, j’aime
bien mon logement… Le professeur de design à la retraite à bon goût pour les
vêtements… Je sais pas où je vais avec ce texte aujourd’hui c’est un peu ça le
défi écrire quelque chose à partir de rien… Mais oui ils avaient arrêter de
consommer par manque d’argent mais le premier est arrivé et ils ont acheté du
vin ça les a rendus heureux pour un moment mais après la déprime a pris tout le
temps. Et on pleure, on pleure d’un chagrin alcoolique triste de se voir couler
assis au bar, on pleure et y’a personne qui dis rien, l’alcool et les émotions
font pas bon ménage… Pour aujourd’hui j’irai pas, je peux pleurer à jeun… Les
pantalons je vais les garder propre pour partir en voyage, on m’a dit qu’il ferait
beau à Frisco en avril. J’ai beaucoup aimé une entrevue radiophonique avec une
jeune fille en rétablissement http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/episodes/427866/audio-fil-du-mardi-26-fevrier-2019
Éliane Gagnon... Elle parle de l’enfer, mais oui c’est ça, on croit toujours qu’on
s’en sortiras pas, pourtant un moment viens où on arrête pour soi. Vous voyez
cette « expérience » là est marquante, je peux pas arrêter d’en
parler… Le ciel s’éclaircis un peu… C’est pas très bon ce que je vous écris
aujourd’hui mais ça fait partie de mon rétablissement, je me vois mal assis au
bar en essayant d’étirer le temps… Je me répète… La sobriété c’est aussi
changer de façon de penser… J’apprécie beaucoup vos lectures, j’en suis presque
à la chute, aujourd’hui je reste abstinent c’est mieux pour moi et pour tout le
monde… Ça me fait moins mal, la solitude me pèse moins. Parfois la paranoïa me
laisse tranquille, j’ai l’impression d’être « normal » pourtant… Je
sais pas trop comment terminer, je vous aurai entretenue du même thème. Merci d’avoir
lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!