mercredi 27 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Nuit de mardi à mercredi. Je pense au voyage qui approche. J’ai pris quelques notes regardé la carte géographique… Hier l’équipe locale a gagné une vrai victoire sans équivoque, j’ai regardé le match en reprise rapide comme Elvis Gratton. Cette nuit j’ai dormis, on est presque le matin… Dans un mois je prends l’avion. J’ai déjà parlé voyage avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il m’avouait qu’avant de partir il avait toujours peur… Quand même je m’en vais pas dans la jungle juste dans une ville très civilisée je crois. Je pense aux snowbirds en Arizona quel bel endroit… Dans le désert! Y’a pas mieux pour être à la chaleur. En avril il devrais faire beau à San Francisco les cerisiers seront en fleurs. Hier je me rappelais les gentilles personnes que j’avais croisé en voyage… J’espère que pour celui-là ce seras encore comme ça. Je me souviens que du positif le négatif je l’ai laissé en arrière. J’aurai quand même visité une couple de villes aux États-Unis… Pour la première fois je me rends sur la côte ouest, je pense que le dépaysement va être là… Encore une journée et c’est la paye, j’angoisse plus là-dessus comme j’angoissait avant… Prendre un café dans un bistro de San Francisco, ça risque d’être sympathique, mon lecteur de Deux-Montagnes me racontais que c’est une ville très touristique. J’essais de visualiser mon arrivée, j’espère que ça seras pas trop difficile de trouver la navette entre l’aéroport et l’hôtel, si je me souviens bien à Washington j’avais pas eu de difficulté… Je m’inquiéterai pas trop c’est quand même des vacances… Je vais avoir l’air d’un ancêtre avec mon guide et mon cahier de papier à l’heure des téléphones intelligents… C’est pas grave ça me donne du charme… Je vais prendre quelques photos avec ma tablette. D’autre avec mon appareil… Je sais pas si l’aéroport est très loin du centre-ville ça doit être comme à Montréal… Les gens me disent tous que je vais faire un beau voyage… Je croyais que notre création collective était unique, je réalise qu’il y a un autre groupe qui fait du théâtre à l’institut ça me débine… Une chose est certaine on est les seuls à « travailler » avec le Théâtre du Nouveau Monde… Je crois que j’ai changé de sujet trop rapidement du voyage au théâtre vous avez de la difficulté à suivre. Le matin arrive tranquillement, le métro va ouvrir bientôt… Pour revenir au voyage je vous illustre ça avec un bel hôtel coin Sherbrooke et Saint-Laurent. Je pense au restaurateur et à tous ceux qui préparent la matinée… J’attends le coup de téléphone du Recovery College… Je reviens au voyage j’ai hâte de flâner le nez en l’air à Frisco. Voilà! C’est presque la chute la finale… En ce moment j’ai des émotions souvenir de Paris, ça remonte avec le prochain voyage je vais en créer d’autre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

mardi 26 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai reçu les pantalons que j’ai commandé, il sont très beau. Bon conseil de ma lectrice secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais. Je faisais la sieste… Mardi après-midi, le mois se termine lentement, il en reste plus qu’un avant le départ… Je sais pas pourquoi je surveille la poste, j’ai reçu ce que j’attendais… Je parlais avec un copain de la fin du mois, il disait être très béesse, se sentir riche à ce moment- là, je sais qu’il y en a qui vont à la caisse en taxi et qui sont incapable d’attendre, c’est pas une vie budgetté à la cadence des mois…  Je vous raconte pas la vie des pauvres vous pouvez l’imaginer, la pizza le premier… Sans parler de la bière… C’est pas une façon de vivre… D’autre réservent au restaurant avec des garçons de table baveux, on les vois venir de loin ces clients, pas de faveurs… Moi je me tiens tranquille depuis que je suis à ma pension, les débits de boisson m’intéressent plus et j’aime pas vraiment les restaurants. Je veux plus vivre en chambre, j’aime bien mon logement… Le professeur de design à la retraite à bon goût pour les vêtements… Je sais pas où je vais avec ce texte aujourd’hui c’est un peu ça le défi écrire quelque chose à partir de rien… Mais oui ils avaient arrêter de consommer par manque d’argent mais le premier est arrivé et ils ont acheté du vin ça les a rendus heureux pour un moment mais après la déprime a pris tout le temps. Et on pleure, on pleure d’un chagrin alcoolique triste de se voir couler assis au bar, on pleure et y’a personne qui dis rien, l’alcool et les émotions font pas bon ménage… Pour aujourd’hui j’irai pas, je peux pleurer à jeun… Les pantalons je vais les garder propre pour partir en voyage, on m’a dit qu’il ferait beau à Frisco en avril. J’ai beaucoup aimé une entrevue radiophonique avec une jeune fille en rétablissement  http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/episodes/427866/audio-fil-du-mardi-26-fevrier-2019 Éliane Gagnon... Elle parle de l’enfer, mais oui c’est ça, on croit toujours qu’on s’en sortiras pas, pourtant un moment viens où on arrête pour soi. Vous voyez cette « expérience » là est marquante, je peux pas arrêter d’en parler… Le ciel s’éclaircis un peu… C’est pas très bon ce que je vous écris aujourd’hui mais ça fait partie de mon rétablissement, je me vois mal assis au bar en essayant d’étirer le temps… Je me répète… La sobriété c’est aussi changer de façon de penser… J’apprécie beaucoup vos lectures, j’en suis presque à la chute, aujourd’hui je reste abstinent c’est mieux pour moi et pour tout le monde… Ça me fait moins mal, la solitude me pèse moins. Parfois la paranoïa me laisse tranquille, j’ai l’impression d’être « normal » pourtant… Je sais pas trop comment terminer, je vous aurai entretenue du même thème. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, j’ai dormis maintenant je suis debout et je vous écris. C’est toujours le journal de mon senti… J’aimerais bien recevoir les pantalons que j’ai commandé aujourd’hui… Je pense à l’avion au début du mois prochain, février va finir bientôt… Cette semaine c’est tranquille j’ai qu’une répétition de théâtre vendredi… Je me sens mal, j’ai demandé à être dédommagé pour une activité et on a refusé c’est comme si ma demande était pas valide… Je sais pas comment vous écrire que je me sens diminué… Tout est toujours à recommencé  enfin je suis pas obligé d’y aller. Je fais des calculs sur ma carte de crédit, je sais qu’en écrivant ça quelque fraudeurs vont s’essayer… C’est la nuit de lundi à mardi, c’est pas douloureux, j’espère qu’il va faire beau à San Francisco. Je vous explique comment lentement je cherche à trouver le bon mot, je manque de vocabulaire je connais pas les mots savants, on veut nous avoir pour notre expérientiel mais on est pas près à y mettre le prix… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour la formation Recovery College… Je me suis couché très tôt hier soir, j’ai dormis… Cette nuit je vous écris. Je peux pas vraiment dire que je suis insomniaque, j’ai un horaire de sommeil décalé… Je pense à la psychose qui frappe au bout de la nuit, à cette légalisation du cannabis qui selon moi ne fait rien pour aider… Je crois que bientôt je vais arrêter de vous écrire, je suis fatigué pas mal au bout du rouleau mon propos est toujours le même c’est toujours comme un long bégaiement, une longue hésitation. Je veux pas être pris en pitié pour ma façon d’écrire, je sais je manque de style littéraire, j’ai pas la bonne façon d’écrire, c’est pas grave… Je pense à un film, une histoire d’écrivain qui détruisait à mesure ce qu’il écrivait, il était jamais content moi au contraire je crois que je me contente de peu…  Ce que j’écris c’est anarchique, sans classe, je peux pas dire que c’est ni Dieu ni maitre je m’inspire de façon spirituelle… Je trouve pas, je trouve plus j’essais de dire… Je tousse les menthes poivrées… Je pense aux nouvelles décorations dans le quartier gay, des rouleaux avec différents motifs placés à la verticale sur des poteaux… J’aimais quand même bien les boules multicolores dans les nouvelles décorations je sens une inspiration bouddhiste , les moulins à prière tibétains… Ce mardi est à moi, c’est le beau milieu de la nuit, j’entends dehors les camions de la voierie municipale. Je suis presque rendu à la chute de celui-là aussi. Je suis pas toujours très inspiré… J’ai mangé tous les bonbons. Reste plus qu’à conclure sur une bonne note…  Je veux pas toujours reprendre la même formule, terminé c’est difficile c’est ce que l’ami disait, on devrait toujours commencer par la fin. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 25 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui un grand vent et de la poudrerie… Je sais pas si notre premier ministre au fédéral ferais comme le président des français et visiterais les sans domicile fixe. Vendredi passé je suis allé vers la place Gamelin et j’ai vu des gars qui essayaient de se faire une place sur le trottoir… Je suis à l’abri j’ai pas l’intention de quitter mon logement même si parfois j’ai le sentiment d’être envahie, dehors de ce temps-là c’est long longtemps. J’attends qu’on me livre les pantalons que j’ai acheté chez L’Équipeur… Il neige, dehors c’est assez dangereux avec toute la machinerie qui passe… Je suis partis tôt ce matin pour être à la réunion du groupe d’entraide, étrangement j’ai de la difficulté à parler de mon senti paranoïaque… J’ai un peu peur qu’il y ais une panne d’électricité, le voisin est venus téléphoner pour prendre rendez-vous pour son rapport d’impôt. Il me fait pensés à moi à l’époque où j’étais chambreur et j’avais pas le téléphone… Le vent souffle et siffle dans les portes et les fenêtres… J’aimerais ça être poète, pas parce que je sais pas écrire et que je fais des rimes d’ignorant, mais plutôt utiliser le bon mot au bon endroit pour dire l’émotion le sentiment… La précision sur le senti j’en ai souvent envie mais j’y arrive pas, ça ne donne que ça ,ce que vous lisez-là. J’ai beaucoup lu mais j’ai pas retenus de mots savants une façon de décrire ce que j’ai dans l’âme. Pauvre fou qui a tourné son revers de fortune en quête poétique… Les gars, mes pairs qui sont dans la rue veulent je crois s’en sortir tout seul, je les comprends je croise parfois des gens qui défont le langage, je les comprends pas, pourtant ils disent qu’ils veulent m’aider… Je vous ai déjà écris là-dessus… J’ai fait une demande pour être formateur en santé-mentale, j’attends des nouvelles, je devrais en avoir avant la fin du mois… J’ai des menthes, je peux pas m’empêcher de les croquer… Y’a de la jalousie aussi dans ma demande d’être formateur, quand je vois les autres qui réussissent je me rétablis mais j’en reste là… J’ai oublié plein d’activités auquelle j’ai participé j’aurais du noter mais je pensais pas faire une carrière de mon rétablissement. Je peux le dire je suis un vieux bonhomme usé qui aimerais que les plus jeunes se rétablissent. Je pue je termine de vous rédiger ça et je vais prendre une douche. Je croyais pas être capable d’écrire cet après-midi mais j’y arrive… L’herbe est pas plus verte chez le voisin, avec le temps j’aurai fait mon chemin… Tout à coup ça sent la mouffette, pourtant c’est une bête qui hiverne… J’en suis presque à la chute et comme d’habitude je sais pas comment terminer d’une façon différente. Voilà! Quelques mots encore, une tentative de finale potable. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’aimerais bien que vous reveniez lire. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 24 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est de la vrai folie mon affaire on peut pas écrire aussi fréquemment que ça. Je sais que vous avez du mal à suivre surtout que je vous écris de la soirée. J’écoute mon senti, vous devriez entendre le concert de ronflement chez moi… Je m’ennuis de ma lectrice privilégiée elle semble pas avoir lu les deux derniers textes, c’est pas grave elle peut revenir de l’arrière. Hier j’ai regardé une émission très moche sur les resort à Cuba, je vous dis que les gens se faisaient organiser. Je pense au gars au maillot  carreauté qui n’était là que pour cruiser… La jeune fille en bikini qui fait de la danse en ligne et qui semble rigoler c’est pathétique. Je crois vous avoir raconté le diner où un gars a ris de mon prénom, Bernard… La plage étais pas mal mais ce que j’ai apprécié c’est La Havane quand je suis partis j’ai laissé la bouteille de rhum dans la chambre… J’espère qu’à San Francisco j’aurai pas trop l’air touriste… Je pense aux chaudrées de palourdes dans un pain ça semble délicieux. Je souhaite ne pas avoir trop de difficulté à trouver l’endroit où faire valider mon ticket d’autobus et mon billet pour le ferry vers Alcatraz. Je vous l’annonce ici je suis fou incapable d’arrêter cette écriture du diable. Souvenir de cette infirmière à l’hôpital qui m’avait dit d’écrire à cet écrivain aperçu à la télévision, il m’avait répondu ne pas lire dans ses périodes d’écritures parce que ça influençais celle-ci quoi je me demande qui à part lui pouvait savoir ça… Je sais pas ce qu’il est devenus il est disparus du monde littéraire, je crois qu’il a gâché sa vie avec le crime et la violence… J’ai vu que ma lectrice privilégié est là ce soir… Je sais pas combien vous êtes à me lire mais sachez que c’est apprécié. Je suis probablement le seul écrivain à n’avoir publié que de petits fascicules y’a longtemps… Lentement lundi arrive, demain matin je me rends au site de l’institut pour une réunion du groupe d’entraide. Les pantalons que j’ai commandé sont pas près â être livré…  J’ai des phrases parfois sorties de nulle part qui ont pas d’affaire dans le texte c’est comme si elles avaient explosé dans ma tête. Quand j’écris j’ai pas mal toujours les mêmes référents la musique et mes thèmes de prédilections. Ils fument et ils toussent, je les entends, j’ai presque terminé pour cette nuit, j’aime beaucoup les photos des snowbirds à leur « camping » resort? Bientôt mars qui arrive plus que ce mois et après je pars en voyage… La chute approche encore quelques mots, la courailleuse des snowbirds semble beaucoup mieux qu’un tout compris à Cuba, c’est pas le même trip… Voilà l’heure de tomber est passée, on est maintenant lundi. Je vous publie ça… Comme toujours et de la même façon je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. Je termine en espérant vous revoir pour un prochain!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! La pluie s’est transformée en neige, j’ai un peu froid j’ai mis une petite laine. Il est toujours question de la même chose, mon univers intérieur pour ne pas le nommer… J’ai fait la sieste, on m’a dit que personne ne lisait ça les documents d’assurance, J’espère pas avoir à m’en servir. Tout va bien aller je crois. Y’a un parfum de poulet frit, c’est pas vraiment le temps d’aller jouer dehors, dans le parc un homme promène quand même son chien. Plus j’avance dans mon écriture plus c’est difficile, j’aimerais bien écrire à une jolie jeune fille, lui faire des confidences affectueuses mais c’est pas ça… Mes relations épistolaires c’est avec vous tous que je les ai.  Je suis toujours heureux d’écrire. Je pense à la rouille aux voitures… Un peu plus d’un mois et je serai à San Francisco, la première fois que je vais à l’ouest, ils disaient « Go west young men »  y’avait aussi tout est tranquille à l’ouest je crois… Les jeans et le denim qui sont passés par là, mais tout le monde sait ça… Je me trompe c’est à l’ouest rien de nouveau, mais pour moi c’est tout nouveau. J’en invente c’est bien. Je me prépare un café… L’hiver est quand même long, l’ami disait on est vieux c’est vrai, j’ai toujours le souvenir de ces ecclésiastiques qui disaient que dans la soixantaine on est pas vieux… Je pense aux kids qui me traitent de bonhomme. Je vous écrirai pas j’avais vingt ans… J’ai peur que l’autre chaise pète et que je me ramasse encore une fois sur le cul, demain matin y’a une réunion du groupe d’entraide… Pour souper ce seras du couscous au thon… Pour un dimanche y’a quand même beaucoup de circulation automobile. Je pense aux opiacés comment il faut se tenir loin de ça… Le fentanyl un vrai tue monde. C’est le genre de scrap qu’on trouve dans la rue, je suis content de pas consommer j’encourage pas le crime organisé surtout qu’avec l’argent sale ils peuvent acheter et vendre des armes. Je trouve pas dans quel univers vous amenés, d’habitude l’écriture ça raconte une histoire, moi je crois que je vous les ai toutes racontées, les gars qui meurent d’overdose sur le trottoir vous la connaissez, sans parler de ceux qui se défont la dentition à fumer du crack. J’ai maintenant un peu peur pour mon voyage dans l’ouest, je crois que si je bois pas je consommerai pas… C’est pas la première fois que je pars, et j’ai jamais consommé un jour à la fois… Je pense à la Wells Fargo cette banque de l’ouest… À l’époque ils transportaient sur des poneys. Bon! Je continue à me rétablir, y’a que ça a faire. J’ai quand même hâte, je le répète d’être assis dans l’avion. J’espère que le Bon Dieu va me protéger. Voilà c’est la chute, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 23 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour ! Dimanche je crois que mon lectorat a fondu, j’ai plus beaucoup de lecteurs si je regarde les statistiques… J’ai beau me dire que c’est pas important que mes raisons d’écrire sont pas là, ça m’attriste… Je dois rester vrai… Février s’achève et mon obsession va disparaitre au bout de mars. Un peu plus d’un mois, je dois me préparer pour mes vacances, mon voyage, j’ai quelques participation à la création collective, c’est le milieu de la nuit et y’a encore des gens dehors, on peut pas empêcher les couche-tard de vivre… Je pense à ma paranoïa, à comment la violence proviens souvent des gens qui sont dans notre univers… Quand je suis seul je me protège. La poésie ont là pas demandée pas plus que la tuerie pourtant ont vieillis et les proches disparaissent y’en a qui mettent fin à leurs jours. Je suis pas un très bon écrivain j’arrive pas à composer des phrases alambiquées. Mon senti est parfois fait d’émotions lourdes, du mal de dire, du mal à dire… Toujours de ces souvenirs parfois je mêle ma schizophrénie avec l’homosexualité mais je suis pas gay, je suis pas attiré par les hommes comme je dis souvent les gros barbus m’intéressent pas… Je ne vie plus cette immense solitude, ce grand mal… Parfois la peur me laisse… J’ai remarqué qu’on a tous nos passions pour un c’est la pèche pour l’autre les voitures, pour moi c’est l’écriture, ça prend ça… Je pense aux night clubs du quartier gay comment certaines personnes en vivent, y’a surtout la chanson d’Aznavour  « Je suis un homme au… » je le répète je suis pas gay mais c’est la culture de ces gens- là qui me fascine… Je me vois dans ce milieu, je pleure c’est pas ça que je veux… Depuis j’ai cessé de bâtir des châteaux en Espagne je me colle à la réalité, vous pouvez dire que je suis un grand niaiseux c’est possible. Je sens que je m’enfonce dans la controverse gay versus straight dans mon célibat a bien fallu que je m’y fasse, les hommes seuls… Je devrais pas vous faire lire ça… Je connais des gars qui se marient avec n’importe qui… Je vous aurai encore fait des confidences, vous voyez bien que je suis tout mêlé, les femmes je les aurai aimé.  J’écris pour pas rater ma vie, je pense à Hemingway qui y’a longtemps de ça a mis fin à ses jours, l’alcool oui mais une prise de conscience brutale de celui qu’il était… Enfin, je connais rien, j’essaye de dire dans la nuit… Pense à chez Claudette, à la rue Laurier on sort du village… Je pense au gars de la radio qui m’ont je crois laissé tomber. J’ai les bleus tout à coup je me sent seul c’est vrai que c’est la nuit, y’en a qui sont endormis d’autre crient. C’était encore une histoire de folie. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard