Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit, j’ai dormis maintenant je suis debout et je vous écris.
C’est toujours le journal de mon senti… J’aimerais bien recevoir les pantalons
que j’ai commandé aujourd’hui… Je pense à l’avion au début du mois
prochain, février va finir bientôt… Cette semaine c’est tranquille j’ai qu’une
répétition de théâtre vendredi… Je me sens mal, j’ai demandé à être dédommagé
pour une activité et on a refusé c’est comme si ma demande était pas valide… Je
sais pas comment vous écrire que je me sens diminué… Tout est toujours à recommencé
enfin je suis pas obligé d’y aller. Je
fais des calculs sur ma carte de crédit, je sais qu’en écrivant ça quelque
fraudeurs vont s’essayer… C’est la nuit de lundi à mardi, c’est pas douloureux,
j’espère qu’il va faire beau à San Francisco. Je vous explique comment
lentement je cherche à trouver le bon mot, je manque de vocabulaire je connais
pas les mots savants, on veut nous avoir pour notre expérientiel mais on est
pas près à y mettre le prix… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour la formation
Recovery College… Je me suis couché très tôt hier soir, j’ai dormis… Cette nuit
je vous écris. Je peux pas vraiment dire que je suis insomniaque, j’ai un
horaire de sommeil décalé… Je pense à la psychose qui frappe au bout de la
nuit, à cette légalisation du cannabis qui selon moi ne fait rien pour aider…
Je crois que bientôt je vais arrêter de vous écrire, je suis fatigué pas mal au
bout du rouleau mon propos est toujours le même c’est toujours comme un long
bégaiement, une longue hésitation. Je veux pas être pris en pitié pour ma façon
d’écrire, je sais je manque de style littéraire, j’ai pas la bonne façon d’écrire,
c’est pas grave… Je pense à un film, une histoire d’écrivain qui détruisait à
mesure ce qu’il écrivait, il était jamais content moi au contraire je crois que
je me contente de peu… Ce que j’écris c’est
anarchique, sans classe, je peux pas dire que c’est ni Dieu ni maitre je m’inspire
de façon spirituelle… Je trouve pas, je trouve plus j’essais de dire… Je tousse
les menthes poivrées… Je pense aux nouvelles décorations dans le quartier gay,
des rouleaux avec différents motifs placés à la verticale sur des poteaux… J’aimais
quand même bien les boules multicolores dans les nouvelles décorations je sens
une inspiration bouddhiste , les moulins à prière tibétains… Ce mardi est à
moi, c’est le beau milieu de la nuit, j’entends dehors les camions de la
voierie municipale. Je suis presque rendu à la chute de celui-là aussi. Je suis
pas toujours très inspiré… J’ai mangé tous les bonbons. Reste plus qu’à
conclure sur une bonne note…Je veux pas
toujours reprendre la même formule, terminé c’est difficile c’est ce que l’ami
disait, on devrait toujours commencer par la fin. Voilà! Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui un grand vent et de la poudrerie… Je sais pas si notre
premier ministre au fédéral ferais comme le président des français et
visiterais les sans domicile fixe. Vendredi passé je suis allé vers la place
Gamelin et j’ai vu des gars qui essayaient de se faire une place sur le trottoir…
Je suis à l’abri j’ai pas l’intention de quitter mon logement même si parfois j’ai
le sentiment d’être envahie, dehors de ce temps-là c’est long longtemps. J’attends
qu’on me livre les pantalons que j’ai acheté chez L’Équipeur… Il neige, dehors
c’est assez dangereux avec toute la machinerie qui passe… Je suis partis tôt ce
matin pour être à la réunion du groupe d’entraide, étrangement j’ai de la
difficulté à parler de mon senti paranoïaque… J’ai un peu peur qu’il y ais une
panne d’électricité, le voisin est venus téléphoner pour prendre rendez-vous
pour son rapport d’impôt. Il me fait pensés à moi à l’époque où j’étais
chambreur et j’avais pas le téléphone… Le vent souffle et siffle dans les
portes et les fenêtres… J’aimerais ça être poète, pas parce que je sais pas
écrire et que je fais des rimes d’ignorant, mais plutôt utiliser le bon mot au
bon endroit pour dire l’émotion le sentiment… La précision sur le senti j’en ai
souvent envie mais j’y arrive pas, ça ne donne que ça ,ce que vous lisez-là. J’ai
beaucoup lu mais j’ai pas retenus de mots savants une façon de décrire ce que j’ai
dans l’âme. Pauvre fou qui a tourné son revers de fortune en quête poétique…
Les gars, mes pairs qui sont dans la rue veulent je crois s’en sortir tout
seul, je les comprends je croise parfois des gens qui défont le langage, je les
comprends pas, pourtant ils disent qu’ils veulent m’aider… Je vous ai déjà
écris là-dessus… J’ai fait une demande pour être formateur en santé-mentale, j’attends
des nouvelles, je devrais en avoir avant la fin du mois… J’ai des menthes, je
peux pas m’empêcher de les croquer… Y’a de la jalousie aussi dans ma demande d’être
formateur, quand je vois les autres qui réussissent je me rétablis mais j’en
reste là… J’ai oublié plein d’activités auquelle j’ai participé j’aurais du
noter mais je pensais pas faire une carrière de mon rétablissement. Je peux le
dire je suis un vieux bonhomme usé qui aimerais que les plus jeunes se
rétablissent. Je pue je termine de vous rédiger ça et je vais prendre une
douche. Je croyais pas être capable d’écrire cet après-midi mais j’y arrive… L’herbe
est pas plus verte chez le voisin, avec le temps j’aurai fait mon chemin… Tout
à coup ça sent la mouffette, pourtant c’est une bête qui hiverne… J’en suis
presque à la chute et comme d’habitude je sais pas comment terminer d’une façon
différente. Voilà! Quelques mots encore, une tentative de finale potable. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’aimerais bien que vous
reveniez lire. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! C’est de la vrai folie mon affaire on peut pas écrire aussi
fréquemment que ça. Je sais que vous avez du mal à suivre surtout que je vous
écris de la soirée. J’écoute mon senti, vous devriez entendre le concert de
ronflement chez moi… Je m’ennuis de ma lectrice privilégiée elle semble pas
avoir lu les deux derniers textes, c’est pas grave elle peut revenir de l’arrière.
Hier j’ai regardé une émission très moche sur les resort à Cuba, je vous dis
que les gens se faisaient organiser. Je pense au gars au maillotcarreauté qui n’était là que pour cruiser… La
jeune fille en bikini qui fait de la danse en ligne et qui semble rigoler c’est
pathétique. Je crois vous avoir raconté le diner où un gars a ris de mon
prénom, Bernard… La plage étais pas mal mais ce que j’ai apprécié c’est La Havane
quand je suis partis j’ai laissé la bouteille de rhum dans la chambre… J’espère
qu’à San Francisco j’aurai pas trop l’air touriste… Je pense aux chaudrées de
palourdes dans un pain ça semble délicieux. Je souhaite ne pas avoir trop de
difficulté à trouver l’endroit où faire valider mon ticket d’autobus et mon
billet pour le ferry vers Alcatraz. Je vous l’annonce ici je suis fou incapable
d’arrêter cette écriture du diable. Souvenir de cette infirmière à l’hôpital
qui m’avait dit d’écrire à cet écrivain aperçu à la télévision, il m’avait
répondu ne pas lire dans ses périodes d’écritures parce que ça influençais celle-ci
quoi je me demande qui à part lui pouvait savoir ça… Je sais pas ce qu’il est
devenus il est disparus du monde littéraire, je crois qu’il a gâché sa vie avec
le crime et la violence… J’ai vu que ma lectrice privilégié est là ce soir… Je
sais pas combien vous êtes à me lire mais sachez que c’est apprécié. Je suis
probablement le seul écrivain à n’avoir publié que de petits fascicules y’a
longtemps… Lentement lundi arrive, demain matin je me rends au site de l’institut
pour une réunion du groupe d’entraide. Les pantalons que j’ai commandé sont pas
près â être livré…J’ai des phrases
parfois sorties de nulle part qui ont pas d’affaire dans le texte c’est comme
si elles avaient explosé dans ma tête. Quand j’écris j’ai pas mal toujours les
mêmes référents la musique et mes thèmes de prédilections. Ils fument et ils
toussent, je les entends, j’ai presque terminé pour cette nuit, j’aime beaucoup
les photos des snowbirds à leur « camping » resort? Bientôt mars qui
arrive plus que ce mois et après je pars en voyage… La chute approche encore
quelques mots, la courailleuse des snowbirds semble beaucoup mieux qu’un tout
compris à Cuba, c’est pas le même trip… Voilà l’heure de tomber est passée, on
est maintenant lundi. Je vous publie ça… Comme toujours et de la même façon je
vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. Je termine en espérant vous revoir pour un
prochain!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! La pluie s’est transformée en neige, j’ai un peu froid j’ai mis une
petite laine. Il est toujours question de la même chose, mon univers intérieur
pour ne pas le nommer… J’ai fait la sieste, on m’a dit que personne ne lisait
ça les documents d’assurance, J’espère pas avoir à m’en servir. Tout va bien
aller je crois. Y’a un parfum de poulet frit, c’est pas vraiment le temps d’aller
jouer dehors, dans le parc un homme promène quand même son chien. Plus j’avance
dans mon écriture plus c’est difficile, j’aimerais bien écrire à une jolie
jeune fille, lui faire des confidences affectueuses mais c’est pas ça… Mes
relations épistolaires c’est avec vous tous que je les ai. Je suis toujours heureux d’écrire. Je pense à
la rouille aux voitures… Un peu plus d’un mois et je serai à San Francisco, la
première fois que je vais à l’ouest, ils disaient « Go west young men »
y’avait aussi tout est tranquille à l’ouest
je crois… Les jeans et le denim qui sont passés par là, mais tout le monde sait
ça… Je me trompe c’est à l’ouest rien de nouveau, mais pour moi c’est tout nouveau.
J’en invente c’est bien. Je me prépare un café… L’hiver est quand même long, l’ami
disait on est vieux c’est vrai, j’ai toujours le souvenir de ces ecclésiastiques
qui disaient que dans la soixantaine on est pas vieux… Je pense aux kids qui me
traitent de bonhomme. Je vous écrirai pas j’avais vingt ans… J’ai peur que l’autre
chaise pète et que je me ramasse encore une fois sur le cul, demain matin y’a
une réunion du groupe d’entraide… Pour souper ce seras du couscous au thon… Pour
un dimanche y’a quand même beaucoup de circulation automobile. Je pense aux opiacés
comment il faut se tenir loin de ça… Le fentanyl un vrai tue monde. C’est le
genre de scrap qu’on trouve dans la rue, je suis content de pas consommer j’encourage
pas le crime organisé surtout qu’avec l’argent sale ils peuvent acheter et
vendre des armes. Je trouve pas dans quel univers vous amenés, d’habitude l’écriture
ça raconte une histoire, moi je crois que je vous les ai toutes racontées, les
gars qui meurent d’overdose sur le trottoir vous la connaissez, sans parler de
ceux qui se défont la dentition à fumer du crack. J’ai maintenant un peu peur
pour mon voyage dans l’ouest, je crois que si je bois pas je consommerai pas… C’est
pas la première fois que je pars, et j’ai jamais consommé un jour à la fois… Je
pense à la Wells Fargo cette banque de l’ouest… À l’époque ils transportaient
sur des poneys. Bon! Je continue à me rétablir, y’a que ça a faire. J’ai quand
même hâte, je le répète d’être assis dans l’avion. J’espère que le Bon Dieu va
me protéger. Voilà c’est la chute, je termine en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour ! Dimanche je crois que mon lectorat a fondu, j’ai plus beaucoup de
lecteurs si je regarde les statistiques… J’ai beau me dire que c’est pas
important que mes raisons d’écrire sont pas là, ça m’attriste… Je dois rester
vrai… Février s’achève et mon obsession va disparaitre au bout de mars. Un peu
plus d’un mois, je dois me préparer pour mes vacances, mon voyage, j’ai
quelques participation à la création collective, c’est le milieu de la nuit et
y’a encore des gens dehors, on peut pas empêcher les couche-tard de vivre… Je
pense à ma paranoïa, à comment la violence proviens souvent des gens qui sont
dans notre univers… Quand je suis seul je me protège. La poésie ont là pas
demandée pas plus que la tuerie pourtant ont vieillis et les proches
disparaissent y’en a qui mettent fin à leurs jours. Je suis pas un très bon
écrivain j’arrive pas à composer des phrases alambiquées. Mon senti est parfois
fait d’émotions lourdes, du mal de dire, du mal à dire… Toujours de ces
souvenirs parfois je mêle ma schizophrénie avec l’homosexualité mais je suis
pas gay, je suis pas attiré par les hommes comme je dis souvent les gros barbus
m’intéressent pas… Je ne vie plus cette immense solitude, ce grand mal… Parfois
la peur me laisse… J’ai remarqué qu’on a tous nos passions pour un c’est la
pèche pour l’autre les voitures, pour moi c’est l’écriture, ça prend ça… Je
pense aux night clubs du quartier gay comment certaines personnes en vivent, y’a
surtout la chanson d’Aznavour « Je
suis un homme au… » je le répète je suis pas gay mais c’est la culture de
ces gens- là qui me fascine… Je me vois dans ce milieu, je pleure c’est pas ça
que je veux… Depuis j’ai cessé de bâtir des châteaux en Espagne je me colle à
la réalité, vous pouvez dire que je suis un grand niaiseux c’est possible. Je
sens que je m’enfonce dans la controverse gay versus straight dans mon célibat
a bien fallu que je m’y fasse, les hommes seuls… Je devrais pas vous faire lire
ça… Je connais des gars qui se marient avec n’importe qui… Je vous aurai encore
fait des confidences, vous voyez bien que je suis tout mêlé, les femmes je les
aurai aimé.J’écris pour pas rater ma
vie, je pense à Hemingway qui y’a longtemps de ça a mis fin à ses jours, l’alcool
oui mais une prise de conscience brutale de celui qu’il était… Enfin, je
connais rien, j’essaye de dire dans la nuit… Pense à chez Claudette, à la rue
Laurier on sort du village… Je pense au gars de la radio qui m’ont je crois
laissé tomber. J’ai les bleus tout à coup je me sent seul c’est vrai que c’est
la nuit, y’en a qui sont endormis d’autre crient. C’était encore une histoire
de folie. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! Un samedi ensoleillé en attendant le dimanche de pluie… Souvenir du
temps où je consommais une jeunesse à la taverne du Central à discuter musique
et guitare… Je pense au père du personnage de bande dessinée Achille Talon qui
enfilait les cannettes, une attendait pas l’autre… Un alcoolique c’est parfois
drôle mais c’est souffrant. Pour aujourd’hui je vais rester à jeun. Comme
toujours je démarre dans une de mes thématiques de prédilection… Ce matin je
suis allé marcher dans le quartier gay, j’ai acheté des chaussettes. Je sais que
dans mon rétablissement on ris de moi parce que j’ai une puissance supérieure.
J’ai dormis une partie de l’après-midi, le voisin prends sagement sa petite
bière, souvenir de la travailleuse sociale qui me demandait où j’en étais dans
ma consommation, elle savait pas que ça fait vingt- cinq ans et plus que je
consomme pas. Y’a mille et une raisons de rire de moi, ce blog en fait partie,
je sais on partage pas les mêmes valeurs surtout les jeunes filles qui aiment
bien le bling-bling et le succès… J’entends comme souvent un avion qui passe,
je veux pas boire j’ai trop peur, je vais prier. Je sais ça semble rigolo. J’ai
hâte d’aller marcher à San Francisco de voir le Golden Gates… L’ami m’a pas
téléphoner… Je pense à Streets of Philadelphia, au VIH… Ça aussi j’ai été
chanceux je me suis pas toujours protégé dans mes relations sexuelles. La
voisine accueille beaucoup de monde, je sais pas ce qu’elle trafique, ça m’ennuis…
Ils étaient arrêté devant ma fenêtre, j’ai voulu sortir pour les avertir ils
sont partis très vite. Parfois j’ai envie d’appeler la police… C’est pas cool
qu’ils envahissent comme ça mon intimité, de toute façon je sais qu’ils vont
quitter le logement avant moi, ces gens-là ont souvent des problèmes. Ce soir
je mange des côtelettes longe de porc… L’après-midi se termine sur un beau
soleil, je sais le logement ça peut pas être parfait y’a toujours quelques
choses qui accroche… Le mois se termine plus qu’une semaine et février s’envole
plus que le mois de mars avant d’aller changer d’air… Je veux pas péter les
plombs avec la voisine, c’est pas à moi de lui montrer à vivre. Pour ce qui est
du reste je l’entends pas, les nuits sont calme. Je vous ai déjà écrit à ce
propos. Je trouve magnifique les photos des snowbirds, je sais pas ce que ma
lectrice voulait dire quand elle parlait de mes vue. Voilà! Ça reste toujours
du domaine du senti, demain le temps seras pas propice à une sortie. Je pense à
la psychose à comment c’est difficile avec des voisins turbulents. Je vous
aurai encore écris, je suis toujours étonné d’y arriver, je vais essayer de
terminer sans me dénigré… Je vais souper avec la sensation d’avoir fait quelque
chose… Quelques mots encore sans me faire trop de mal. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère !!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Nuit de vendredi à samedi, le départ s’approche j’en ai rêvé… La mise
en page de la chronique voyage dans LaPresse+ a changé, c’est moins intéressant…
Hier j’ai commandé en ligne une paire de pantalons. Mon lecteur de Deux-Montagnes
m’a téléphoné, il va récupérer un document que je vais imprimer, va peut-être
faire mon rapport d’impôt… Je sais pas comment le remercier, il reste que six
jours avant la fin de février, y’a un voisin qui vis la même chose que moi
quand j’avais pas le téléphone. Il vient chez moi pour téléphoner au bureau de
sécurité du revenu et être bien certain que son montant va être déposé… La
semaine passée a été chargée, je crois que ça va être plus calme cette semaine…
J’ai bien hâte de savoir si on va me choisir comme formateur pour le Recovery
College… Je vais devoir mettre des choses sur la glace pour le début avril, je
prends des vacances, ça aussi j’ai bien hâte, on y arrive un jour à la fois… Ai
coupé un cuticule d’habitude je les arrache, je pense à cette torture d’arraché
les ongles, ça doit être extrêmement douloureux j’en ai peur juste à l’écrire…
Je vous ai pas dit pour la deuxième pièce de théâtre ce sont des jeunes filles
qui l’écrivent, elles voulaient juste avoir mon vécu avec la schizophrénie,
elles doivent me tenir au courant pour les futurs développements. C’est
toujours difficile de mettre en mots cette salope de maladie toute la difficulté
d’être précis, la douleur est fugace et fugitive elle se laisse pas emprisonner
on la porte en soi et quand vient le temps de la dire elle se pousse laissant
la place au rétablissement, toute la difficulté de la dire quand on est dedans
et de s’en souvenir en rétablissement… Je me rappelle comment ça faisait mal, c’est
ce que je dois faire me rappelé pour me soigner, jamais oublier… On sait jamais
vraiment pourquoi on est affligé de cette souffrance-là, c’est mon senti pour
cette nuit. J’aime pas vraiment me déculpabiliser en disant c’est à cause de la
maladie où c’est la faute de la société. Hier à la formation ils ont parlé d’autonomie
je trouve ça difficile on la sert à toute les sauces. Je suis en rétablissement
mais c’est pas totalement disparue, le délire sur le complot reste très présent…
Parfois ça s’apaise sans disparaitre. Je dois raisonner vous le savez je l’ai
surement déjà écris. Je me suis servie des chips, ai rangé le sac pour pas
toutes les manger.On est maintenant
vraiment samedi mon texte c’est un peu comme un arrêt sur image au cinéma, c’est
un court instant de ma vie qu’il me fait toujours plaisir de vous partager… J’ai
hâte de recevoir les pantalons que j’ai commandé, la semaine prochaine je vais
faire une lessive et acheter de nouvelles chaussettes. Voilà nous sommes à la
chute, encore quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Ciao!!!