dimanche 24 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! La pluie s’est transformée en neige, j’ai un peu froid j’ai mis une petite laine. Il est toujours question de la même chose, mon univers intérieur pour ne pas le nommer… J’ai fait la sieste, on m’a dit que personne ne lisait ça les documents d’assurance, J’espère pas avoir à m’en servir. Tout va bien aller je crois. Y’a un parfum de poulet frit, c’est pas vraiment le temps d’aller jouer dehors, dans le parc un homme promène quand même son chien. Plus j’avance dans mon écriture plus c’est difficile, j’aimerais bien écrire à une jolie jeune fille, lui faire des confidences affectueuses mais c’est pas ça… Mes relations épistolaires c’est avec vous tous que je les ai.  Je suis toujours heureux d’écrire. Je pense à la rouille aux voitures… Un peu plus d’un mois et je serai à San Francisco, la première fois que je vais à l’ouest, ils disaient « Go west young men »  y’avait aussi tout est tranquille à l’ouest je crois… Les jeans et le denim qui sont passés par là, mais tout le monde sait ça… Je me trompe c’est à l’ouest rien de nouveau, mais pour moi c’est tout nouveau. J’en invente c’est bien. Je me prépare un café… L’hiver est quand même long, l’ami disait on est vieux c’est vrai, j’ai toujours le souvenir de ces ecclésiastiques qui disaient que dans la soixantaine on est pas vieux… Je pense aux kids qui me traitent de bonhomme. Je vous écrirai pas j’avais vingt ans… J’ai peur que l’autre chaise pète et que je me ramasse encore une fois sur le cul, demain matin y’a une réunion du groupe d’entraide… Pour souper ce seras du couscous au thon… Pour un dimanche y’a quand même beaucoup de circulation automobile. Je pense aux opiacés comment il faut se tenir loin de ça… Le fentanyl un vrai tue monde. C’est le genre de scrap qu’on trouve dans la rue, je suis content de pas consommer j’encourage pas le crime organisé surtout qu’avec l’argent sale ils peuvent acheter et vendre des armes. Je trouve pas dans quel univers vous amenés, d’habitude l’écriture ça raconte une histoire, moi je crois que je vous les ai toutes racontées, les gars qui meurent d’overdose sur le trottoir vous la connaissez, sans parler de ceux qui se défont la dentition à fumer du crack. J’ai maintenant un peu peur pour mon voyage dans l’ouest, je crois que si je bois pas je consommerai pas… C’est pas la première fois que je pars, et j’ai jamais consommé un jour à la fois… Je pense à la Wells Fargo cette banque de l’ouest… À l’époque ils transportaient sur des poneys. Bon! Je continue à me rétablir, y’a que ça a faire. J’ai quand même hâte, je le répète d’être assis dans l’avion. J’espère que le Bon Dieu va me protéger. Voilà c’est la chute, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 23 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour ! Dimanche je crois que mon lectorat a fondu, j’ai plus beaucoup de lecteurs si je regarde les statistiques… J’ai beau me dire que c’est pas important que mes raisons d’écrire sont pas là, ça m’attriste… Je dois rester vrai… Février s’achève et mon obsession va disparaitre au bout de mars. Un peu plus d’un mois, je dois me préparer pour mes vacances, mon voyage, j’ai quelques participation à la création collective, c’est le milieu de la nuit et y’a encore des gens dehors, on peut pas empêcher les couche-tard de vivre… Je pense à ma paranoïa, à comment la violence proviens souvent des gens qui sont dans notre univers… Quand je suis seul je me protège. La poésie ont là pas demandée pas plus que la tuerie pourtant ont vieillis et les proches disparaissent y’en a qui mettent fin à leurs jours. Je suis pas un très bon écrivain j’arrive pas à composer des phrases alambiquées. Mon senti est parfois fait d’émotions lourdes, du mal de dire, du mal à dire… Toujours de ces souvenirs parfois je mêle ma schizophrénie avec l’homosexualité mais je suis pas gay, je suis pas attiré par les hommes comme je dis souvent les gros barbus m’intéressent pas… Je ne vie plus cette immense solitude, ce grand mal… Parfois la peur me laisse… J’ai remarqué qu’on a tous nos passions pour un c’est la pèche pour l’autre les voitures, pour moi c’est l’écriture, ça prend ça… Je pense aux night clubs du quartier gay comment certaines personnes en vivent, y’a surtout la chanson d’Aznavour  « Je suis un homme au… » je le répète je suis pas gay mais c’est la culture de ces gens- là qui me fascine… Je me vois dans ce milieu, je pleure c’est pas ça que je veux… Depuis j’ai cessé de bâtir des châteaux en Espagne je me colle à la réalité, vous pouvez dire que je suis un grand niaiseux c’est possible. Je sens que je m’enfonce dans la controverse gay versus straight dans mon célibat a bien fallu que je m’y fasse, les hommes seuls… Je devrais pas vous faire lire ça… Je connais des gars qui se marient avec n’importe qui… Je vous aurai encore fait des confidences, vous voyez bien que je suis tout mêlé, les femmes je les aurai aimé.  J’écris pour pas rater ma vie, je pense à Hemingway qui y’a longtemps de ça a mis fin à ses jours, l’alcool oui mais une prise de conscience brutale de celui qu’il était… Enfin, je connais rien, j’essaye de dire dans la nuit… Pense à chez Claudette, à la rue Laurier on sort du village… Je pense au gars de la radio qui m’ont je crois laissé tomber. J’ai les bleus tout à coup je me sent seul c’est vrai que c’est la nuit, y’en a qui sont endormis d’autre crient. C’était encore une histoire de folie. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un samedi ensoleillé en attendant le dimanche de pluie… Souvenir du temps où je consommais une jeunesse à la taverne du Central à discuter musique et guitare… Je pense au père du personnage de bande dessinée Achille Talon qui enfilait les cannettes, une attendait pas l’autre… Un alcoolique c’est parfois drôle mais c’est souffrant. Pour aujourd’hui je vais rester à jeun. Comme toujours je démarre dans une de mes thématiques de prédilection… Ce matin je suis allé marcher dans le quartier gay, j’ai acheté des chaussettes. Je sais que dans mon rétablissement on ris de moi parce que j’ai une puissance supérieure. J’ai dormis une partie de l’après-midi, le voisin prends sagement sa petite bière, souvenir de la travailleuse sociale qui me demandait où j’en étais dans ma consommation, elle savait pas que ça fait vingt- cinq ans et plus que je consomme pas. Y’a mille et une raisons de rire de moi, ce blog en fait partie, je sais on partage pas les mêmes valeurs surtout les jeunes filles qui aiment bien le bling-bling et le succès… J’entends comme souvent un avion qui passe, je veux pas boire j’ai trop peur, je vais prier. Je sais ça semble rigolo. J’ai hâte d’aller marcher à San Francisco de voir le Golden Gates… L’ami m’a pas téléphoner… Je pense à Streets of Philadelphia, au VIH… Ça aussi j’ai été chanceux je me suis pas toujours protégé dans mes relations sexuelles. La voisine accueille beaucoup de monde, je sais pas ce qu’elle trafique, ça m’ennuis… Ils étaient arrêté devant ma fenêtre, j’ai voulu sortir pour les avertir ils sont partis très vite. Parfois j’ai envie d’appeler la police… C’est pas cool qu’ils envahissent comme ça mon intimité, de toute façon je sais qu’ils vont quitter le logement avant moi, ces gens-là ont souvent des problèmes. Ce soir je mange des côtelettes longe de porc… L’après-midi se termine sur un beau soleil, je sais le logement ça peut pas être parfait y’a toujours quelques choses qui accroche… Le mois se termine plus qu’une semaine et février s’envole plus que le mois de mars avant d’aller changer d’air… Je veux pas péter les plombs avec la voisine, c’est pas à moi de lui montrer à vivre. Pour ce qui est du reste je l’entends pas, les nuits sont calme. Je vous ai déjà écrit à ce propos. Je trouve magnifique les photos des snowbirds, je sais pas ce que ma lectrice voulait dire quand elle parlait de mes vue. Voilà! Ça reste toujours du domaine du senti, demain le temps seras pas propice à une sortie. Je pense à la psychose à comment c’est difficile avec des voisins turbulents. Je vous aurai encore écris, je suis toujours étonné d’y arriver, je vais essayer de terminer sans me dénigré… Je vais souper avec la sensation d’avoir fait quelque chose… Quelques mots encore sans me faire trop de mal. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère !!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 22 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Nuit de vendredi à samedi, le départ s’approche j’en ai rêvé… La mise en page de la chronique voyage dans LaPresse+ a changé, c’est moins intéressant… Hier j’ai commandé en ligne une paire de pantalons. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a téléphoné, il va récupérer un document que je vais imprimer, va peut-être faire mon rapport d’impôt… Je sais pas comment le remercier, il reste que six jours avant la fin de février, y’a un voisin qui vis la même chose que moi quand j’avais pas le téléphone. Il vient chez moi pour téléphoner au bureau de sécurité du revenu et être bien certain que son montant va être déposé… La semaine passée a été chargée, je crois que ça va être plus calme cette semaine… J’ai bien hâte de savoir si on va me choisir comme formateur pour le Recovery College… Je vais devoir mettre des choses sur la glace pour le début avril, je prends des vacances, ça aussi j’ai bien hâte, on y arrive un jour à la fois… Ai coupé un cuticule d’habitude je les arrache, je pense à cette torture d’arraché les ongles, ça doit être extrêmement douloureux j’en ai peur juste à l’écrire… Je vous ai pas dit pour la deuxième pièce de théâtre ce sont des jeunes filles qui l’écrivent, elles voulaient juste avoir mon vécu avec la schizophrénie, elles doivent me tenir au courant pour les futurs développements. C’est toujours difficile de mettre en mots cette salope de maladie toute la difficulté d’être précis, la douleur est fugace et fugitive elle se laisse pas emprisonner on la porte en soi et quand vient le temps de la dire elle se pousse laissant la place au rétablissement, toute la difficulté de la dire quand on est dedans et de s’en souvenir en rétablissement… Je me rappelle comment ça faisait mal, c’est ce que je dois faire me rappelé pour me soigner, jamais oublier… On sait jamais vraiment pourquoi on est affligé de cette souffrance-là, c’est mon senti pour cette nuit. J’aime pas vraiment me déculpabiliser en disant c’est à cause de la maladie où c’est la faute de la société. Hier à la formation ils ont parlé d’autonomie je trouve ça difficile on la sert à toute les sauces. Je suis en rétablissement mais c’est pas totalement disparue, le délire sur le complot reste très présent… Parfois ça s’apaise sans disparaitre. Je dois raisonner vous le savez je l’ai surement déjà écris. Je me suis servie des chips, ai rangé le sac pour pas toutes les manger.  On est maintenant vraiment samedi mon texte c’est un peu comme un arrêt sur image au cinéma, c’est un court instant de ma vie qu’il me fait toujours plaisir de vous partager… J’ai hâte de recevoir les pantalons que j’ai commandé, la semaine prochaine je vais faire une lessive et acheter de nouvelles chaussettes. Voilà nous sommes à la chute, encore quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui le temps est magnifique, ai assisté à une présentation sur les prises de décisions difficiles dans le système de santé, c’était intéressant, de la façon que j’ai compris ça les professionnels doivent rester humain… C’est plus compliqué quand il s’agit de maladie mentale, je parlerais d’un conflit entre le psychotique et les valeurs des soignants… J’en dis pas plus y’a des gens qui travaillent là-dessus depuis des années… Un ami à la direction m’a dit que les formations avec la participation des patients partenaires allaient reprendre. J’ose espérer encore des voyages d’études, je pense qu’il y a des changements pour le mieux avec la nouvelle ministre de la santé et des services sociaux. C’est peut-être des idées de cabochons, on parle plus d’institut mais de Centre-Intégré universitaire-de-santé-et-de-services-sociaux-de-l’est-de l’île-de-Montréal , c’est long entre nous ont dit un CIUSSS. Tout ça fait pas un très bon texte, rien de touchant en tout cas…C’est vendredi, la semaine est finie, je suis certain qu’avec un soleil pareil y’a quelques bistros sur le bon bord de la rue qui vont sortir des tables… Ma lectrice privilégiée me suit attentivement… La distance est physique mais le texte voyage, c’est certain qu’on lit pas un blog comme un livre, c’est la folie de la communication… J’arrive pas à retourner au cahier et pas même au calepin. Mais je continue, je crois que ça me tiens en vie, l’écriture c’est ce que j’ai toujours voulu faire, je le réalise ici mon destin, c’est pas grand-chose mais ça tiens… L’après-midi avance j’essais de saisir le temps présent mais je vous ferai pas les actualités vous êtes assez vieux pour les regarder… Je sais quand-même que mon lecteur de Deux-Montagnes à plus de télé, c’est un pur et dur de l’ordi… La météo est partie en peur pour dimanche on nous annonce une tempête, je crois que c’est cinq centimètres pour Montréal…Parfois je suis fatigué, j’arrive pas à dormir des nuits pleines, la lune y est peut-être pour quelque chose… Je suis chanceux mon lecteur de Deux-Montagnes me donne un bon coup de main, c’est apprécié, ma lectrice des snowbirds seras peut-être contente d’apprendre que j’ai commandé les pantalons qu’elle m’a conseillé… Vous voyez j’ai pas beaucoup de pudeur pour ces affaires là… Je pense à ma sobriété à comment c’est important si je veux rester en contact avec mes proches… Déjà quinze-heure vingt-cinq, je pense à mon souper une escalope carotte brocoli pomme de terre, ça aussi c’est pas de la grande littérature et pas même de la grande cuisine on est pas chez Bocuse… Je sais pas ce que je pourrais faire pour remercier toute ma fratrie je vais essayer de pas écrire trop de bêtises. Comme toujours et lentement j’arrive à la chute. Quelques mots encore pour vous dire que j’ai hâte d’être à l’aéroport et d’attendre l’avion. J’y suis presque à l’épilogue à la conclusion. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là, j’espère que ça vous à plu. À la prochaine. Au revoir!!!

Bernard

jeudi 21 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est passé minuit, la neige a fondu, ce matin je vais à une conférence à l’hôpital Rosemont. J’ai beaucoup dormis… Les lettres sur mon clavier sont presque toute effacées… Je tente une plongée dans mon univers le plus intime, y’auras rien de sexuel ma libido est basse… Je suis heureux d’être chaste. Je salue les snowbirds installés en Arizona, ils attendent la chaleur mais c’est quand même beaucoup plus chaud qu’ici. Je crois que La Courailleuse est installée et de là ils vont rayonner dans tout l’état, mon lecteur de Deux-Montagnes penses y aller pour un encan de voitures. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de ma demande de formation et de formateurs. Toujours la chanson de Rutebeuf dans la tête, j’aurai pris quelques mois avant de partir pour Frisco. Février se termine la semaine prochaine ne resteras que Mars avant le départ… Je me souviens quand je travaillais à mes petits boulots je croyais que les choses allaient se faire toute seule… C’est un peu comme ça ici parfois je crois que ça va s’écrire sans que j’y mette la main… Je mange des biscuits feuilles d’érable, les étalages de sirop sont déjà installé au super marché.  J’ai mangé tous les biscuits en pensant à ce que je vais vous écrire, cette nuit je cherche la force…. Le sucre et les biscuits ça me donne des démangeaisons sur les doigts… Le mois prochain je vais m’acheter des pantalons pour partir en voyage, c’est excessivement niais ce que j’écris là. J’aime pas magasiner j’ai toujours l’impression que je me fais avoir. Le mois de mars va être occupé avec le groupe d’entraide et les répétions théâtrale… C’est une nuit calme de février, j’arrive pas à trouver où je veux aller ça ressemble à ça des problèmes d’orientation avec les textes. J’allais me dénigrer en vous disant que je suis bonasse mais je crois que c’est la naïveté de quelqu’un de brisé qui essais d’y croire encore. Les gars de la neige travaillent encore, la machinerie brise la glace… Je vais je crois un jour abandonner ces écritures, beaucoup de bla bla quand on sait que les gens préfèrent l’action à l’écriture, je reviendrai pas avec la grande quantité d’analphabète… J’ai de la difficulté à plonger dans les mots, je pense aux médecins, j’y serai pas arriver à étudier, j’ai quand même beaucoup lu mais ça compte pas… On diras pas de moi que je suis un homme de lettre j’ai aucun bouquin de publier, les lettres et internet on préfère regarder que de placer une pierre dans la construction… Écrire c’est quand même important je ne saurais vous dire pourquoi… Ça me reviens plusieurs croient en l’expression thérapeutique, écrire sa vie plutôt que de la vivre toujours dans une sorte d’auto-analyse… J’arrive pas à développer plus je suis incapable d’emprunter plus les sentiers de la psyché. Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard






Au présent


Bonjour! Bonsoir! Article diminutif des blogues dans LaPresse+, comme si c’était pas de l’écriture un peu comme les journaux intimes n’étaient pas considéré comme de la littérature. Moi pour le moment j’ai laissé tomber le journal pour me consacrer au blogue qui est un peu une passerelle entre le journal et la chronique électronique… Ça va prendre du temps avant qu’on donne de la valeur aux blogueurs, un peu comme la bande dessinée à du attendre avant d’être considéré et encore on l’a renommé roman graphique. Quand même je crois qu’utiliser mon senti est une bonne voie j’essais aussi d’y aller avec mon monde intime, c’est pas simple, la semaine passée on me demandait si j’avais honte, mais non j’ai pas honte de ce que je suis, de ce que je dis, de ce que je fais… Je me rétablis et ça implique cette écriture j’en suis pas encore à la poésie, et le blog est déjà une façon vieillotte de faire sur les réseaux sociaux mais j’apprécie beaucoup d’avoir quelques lecteurs lectrices… Quand on est longtemps suivis par un psychiatre on prend parfois leurs façons de poser des questions comme « Comment a été la nuit? ». Je sais pas comment vous expliquer, le mien posait pas beaucoup de questions… Parfois on parle avec les autres comme on aurait aimé que le psychiatre parle avec soi… Je me vois dans la salle d’attente de l’urgence psychiatrique, j’y passais des journées psychotiques, parfois on me donnait une injection et on me laissait partir. Parfois je doute de souffrir de schizophrénie mais semble que là aussi c’est un symptôme de la maladie, je me rétablis, j’ai pas envie de me retrouver comme avant sacrant et délirant… Le pourquoi je le saurai jamais, j’étais peut-être trop orgueilleux, fallait que j’apprenne à vivre de la façon dure… Avant de me rétablir j’ai voulu mourir, j’avais demandé à une médecin qu’est-ce qu’elle pensait de l’euthanasie pour les gens qui souffrent de maladie mentale, sont psychotiques, heureusement on est pas rendu là, je sais que le rétablissement est possible… Cet après-midi je pense à la création collective, la prochaine répétition création à lieu début mars, et moi je pars début avril, je devrais pas trop le mentionner la malchance pourrais cogner… Je sais pas si je vous ai déjà écrit sur la lourdeur des journées de maladie, la pesanteur du manque d’esprit, les effets secondaire des médicaments qu’on ne veut plus prendre… La matriarche désemparée disait avec raison que j’étais trop vieux pour qu’elle me berce… Y’avait cet oncle un expert de la méthode Tomatis j’ai pas voulu qu’il me soigne… Je vous dis tout, c’est presque mon journal, ça fait longtemps tout ça… Je pense à certaines valeurs que je voulais pas perdre. Voilà! J’ai presque terminée pour aujourd’hui, quelques mots encore pour une chute décente, c’est ce que j’avais à vous raconter. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas pourquoi j’arrive pas à terminer, à la prochaine j’espère!!!

Bernard