samedi 16 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour ! Drain du bain partie deux. C’est comme je l’avais écrit il va faire une requête… Même si c’est samedi j’aimerais bien que les ouvriers passent aujourd’hui. Il est vingt-trois heure trente, cette saloperie de baignoire m’obsède, c’est probablement un coude dans la plomberie qui est obstrué… J’ai dormis une grande partie de la soirée, maintenant je vous écris… L’idée c’est de revenir à mon senti, le café est pas très bon, l’ami me racontais que chez lui comme ils étaient de bon payeur le propriétaire tardait pas à faire les réparations… Je pense à la conférence de l’ami historien de l’art dimanche passé, je l’ai salué en partant mais je me sentais un peu moins ignorant quoi que j’étais incapable de discuter de la marquise de Pompadour, j’ai beaucoup aimé les photos de Versailles et en apprendre plus sur Louis XV. J’aimerais que l’ami sache ma difficulté de faire la conversation, je l’admire pour ce qu’il a fait de sa vie toute de culture. J’essais de me rappeler , je l’ai trouvé, c’est Le Bernin un artiste très prolifique qui a sculpté le buste, magnifique, de Louis XIV… Je suis pas mal mêlé entre Louis XIV et Louis XV. Je vous illustre ça avec une photo d’une peinture prise à Versailles c’est une bataille de Napoléon… Je crois que j’ai perdus des photos c’est soi ça soi ma paranoïa. Je me suis recouché et maintenant je suis debout, je me souviens pas à quoi j’ai rêvé, le café est prêt. J’aimerais bien vous écrire l’émotion dans laquelle je suis, le débloquant dans la salle de bain sent fort… Je croyais pas dormir aussi longtemps… C’est rare que j’écris comme ça en deux temps. J’ai parlé avec l’ami de mon départ, il a dit qu’il viendrait me reconduire à l’aéroport, j’aurai qu’à lui rappeler… L’avion part à sept heure du matin, trois heure à l’avance il faut que je sois là à quatre heure et plus tôt si possible… J’ai le sens olfactif tout chamboulé en ce moment y’a un doux parfum… Samedi, aujourd’hui il est supposé y avoir des éclaircis… Encore je m’évade j’arrive pas à vous écrire ce que je ressent, la solitude est une de ceux-là, pourtant c’est pas comme à l’époque de ma virulente maladie… Seul partout et nulle part… Je regarde des photos et j’ai pas l’air si malade pourtant!!!  Psychoses et souvenir d’une hospitalisation où un collègue malade me disait  que j’étais pas à ma place, je voulais bien mais à quel endroit je devais aller pour me soigner? Je continue dans la sobriété, pour moi c’est mieux comme ça… Je me rétablis j’ai hâte à lundi j’ai une réunion du groupe d’entraide le matin et en après-midi on débute la création collective au Théâtre du Nouveau Monde… Quelques mots encore, une échappée belle vers la sortie de ce texte… La chute toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est l’épilogue, à la prochaine  je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 15 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai des problèmes de plomberie, la baignoire est bouchée on va faire de la poésie de plombier, la craque des fesses… Cet après-midi je suis pas très inspiré je peux pas prendre de douche… J’ai essayé de le débloquer avec un siphon j’ai pas réussis, un copain m’a dit qu’il faudrait passé un phish… Le concierge est pas là… J’ai mis un peu de débloquant, j’espère que ça va faire l’affaire, ce matin j’ai pas améliorer le bain je l’ai empiré, l’eau de l’évier de la cuisine est remonté par le drain du bain. J’aime pas ça ces problèmes là… Ça coule pas… La plomberie c’est pas mon fort… J’ai téléphoné au bureau on m’a dit que je devais passer par le concierge mais il est pas là… Je téléphone ça répond pas, cette semaine j’ai plein de problèmes on dirait que le monde s’arrête. Je suis loin de mon senti… C’est certain qu’on répondras pas à ma demande tout de suite. Les ennuis du quotidien, je dois être patient… Ça me fait rire ils ont des téléphones portables mais c’est impossible de les rejoindre. Parfois je pense à payer un plombier de ma poche… Mais non, ça va prendre un peu de temps mais ça va se régler. J’ai pas encore réussis à faire de la poésie avec mes histoires de tuyaux… Vendredi après-midi y’en a plusieurs qui vont y aller pour une blonde et deux et trois ça s’arrêteras pas… Je me souviens je rentrais chez moi en taxi saoul… Problèmes d’une autre sorte de plomberie… Je me suis encore essayé avec un autre siphon, c’est le troisième et ça fonctionne pas, on en est venus à la conclusion que c’était une job pour le concierge… Des choses comme ça me font réaliser comment je suis dépendant, j’ai besoin des autres… Si je mets ça au pire le concierge est peut-être à l’hôpital. Peut-être qu’il ne pourras rien faire d’autre qu’une requête aux ouvriers d’entretien. J’aimerais ça avoir du service, je paye mon loyer… J’abandonne cette histoire de drain bloqué, je regarde dehors la neige a fondue, on dirais que le soleil veux se montrer, je pense aux snowbirds qui sont sur la route du Nouveau-Mexique… C’est une éclaircie, ça dureras pas, demain ce sont les chroniques voyage de LaPresse+, j’aime ça… Encore une fois je suis à boutte!!! Je termine ce texte et je vais prendre une pause, la littérature, la mienne en tout cas c’est pas le Gonzo Writing je crois que les snowbirds vont retrouver ce style en Arizona… Je crois que Hunter S. Thompson est passé par là… Si vous savez pas trop quoi faire faites une prière pour moi, quelques mots encore et un pater c’est déjà beaucoup, j’entends les camions qui passent et qui hurlent. Pas de soleil ça s’est couvert. J’ai presque terminé, j’en suis à la chute. À l’épilogue je vous ai assez raconté. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 14 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Nuit de jeudi à vendredi, les snowbirds sont au Texas… Mon compte de communication est à zéro, c’est bien. Mon côté de rue est pas encore nettoyé mais ça s’en viens… J’ai des lecteurs lectrices assidus c’est bien… Moi j’aime quand sur mon billet d’avion est inscrit voyageur assidus. Le mois de février passe rapidement, hier je mangeais et je me disait ça passe rapidement et je vieillis faut pas que je perde mon temps je dois faire des choses qui me font plaisir, écrire est une de ceux-là et le voyage aussi… J’ai pas l’intention de faire le vieux gâteux. Hier dans l’abri d’autobus en face y’avait un gars qui voulait abandonner son chien, un magnifique berger allemand, il a pas pu quand il a voulu partir il l’a détaché et l’a emmené avec lui… Aujourd’hui je pensais sortir prendre des photos mais les grandes rues sont pas assez nettoyé… L’équipe de hockey locale a perdue, je sais pas si vous aimez quand je mentionne notre sport national. J’ai fermé le chauffage, c’est quand même confortable … Tranquillement  je relis le guide Ulysse de San Francisco et j’ai commencé la lecture d’une œuvre de la femme politique franco-colombienne Ingrid Bétancourt, elle a longtemps été détenue en otage par les Forces armées révolutionnaire de Colombie, elle a beaucoup été médiatisée en France son père y a été ambassadeur je crois, elle y a fait ses études… Je reviens à mon senti, je devrais pas le mentionner vous allez le lire… On est maintenant passé minuit c’est vendredi… Je me souviens plus si je vous avais raconté pour mon nouveau bail, je m’en faisait pour rien j’avais tous les documents ils ont recalculé le loyer pour le mois de juin… Lundi prochain j’espère que ce seras la bonne journée pour commencer la création collective au Théâtre du Nouveau Monde… Je vous écris pour chasser l’insomnie, j’y arrive quand j’aurai terminé je retournerai au lit et je finirai la nuit… Question salive c’est tout un tout l’autre, où bien j’ai la bouche sèche où bien je bave, c’est pas agréable… Je me ferme les yeux, je me berce un peu, j’entends l’autobus qui passe… C’est la nuit, c’est ma nuit, parfois y’a une odeur de levain, de levure, je devrais aller chercher du pain… J’écoutais les animateurs de Radio-Canada parlé des métiers qui se perdent, je sais pas si eux ils auraient fait boulanger où leurs enfants? Facile de parler des beau métiers, mais je regardais très tôt le matin le livreur de primeur dans les restaurants si y’a quelques chose d’ingrat c’est bien ça… On oublie souvent la sueur dans les meilleures cuisines, le plongeur… Je pense aux bouteilles de vin en cave, on se prend pour des connaisseurs… J’entends la sirène de la voiture de police. Quelques mots encore pour terminer. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je crois que je vais continuer, écrire encore et toujours, je sortirai… À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est grand soleil, ça fait mal aux yeux cette lumière sur la neige… Lentement je vous écris en sirotant un café, comme toujours c’est l’agitation des lendemains de tempête… Hier mon téléphone étais déchargé je croyais qu’il était finis, mais non il a repris sa charge… J’ai reçu les documents de l’Office Municipal d’Habitation de Montréal tout est en ordre, parfois j’angoisse pour rien… Le ciel est magnifique il donne le désir de s’envoler… J’ai imprimé mon billet d’avion et le voucher de l’hôtel. Je pense aux snowbirds sur la route qui doivent bien s’amuser… Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin, j’ai jamais fêté ça, je suis pas romantique… Je vois les gars qui vont amener leurs blondes souper au restaurant, ils vont faire des affaires d’or… Je prends mon temps pour vous écrire… Je pense aux femmes, je veux pas insister pour les invitées. Une fois suffit, je suis seul mais je me sent libre, j’ai pas honte de mon célibat… Parais que sur les réseau sociaux faut pas écrire ce qu’on ne dirais pas dans la vraie vie pourtant en littérature y’a un style qui s’appelle l’autobiographie, je crois que ça s’applique ici… Quoi que l’imprimé, le bouquin permet une certaine distance à cause du temps, moi vous pouvez toujours me commenter en direct… Je crois que les hommes trouvent pas ça viril la lecture. Je pense au roman « Les vrais durs ne dansent pas » de Norman Mailer pourtant tout le monde sait qu’il y a pas plus athlétique qu’un danseur…Je suis content, je me croise les doigts, la machine semble tenir le coup. Je pense à cette ancienne flamme que j’ai croisé dans le métro elle me demandait si j’écrivais encore, j’ai répondu oui mais je crois qu’elle prends pas la peine de me chercher sur les réseaux… Écrire! Puisqu’il n’y a que ça, je suis pas vraiment dans la recherche d’une vie de rock star… J’essais parfois l’humilité dans mon écriture, en bon bourgeois retraité j’observe la vie qui bat…  Au garage de la Société des Transports de Montréal, ils ont fait ce qu’on peut appeler une congère… Je crois que c’est un beau temps pour patiner, la glace est surement très belle après avoir été arrosée. Les enfants de la super-maman ont surement beaucoup de plaisir à jouer dans la neige… Les autobus passent, je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord… Encore quelques jours et je prends l’avion, mon lecteur de Deux-Montagnes disait qu’on était une fratrie accrochée aux ordinateurs, c’est possible mais aujourd’hui qui ne l’est pas. Je regarde dehors la voisine passe sur la passerelle, le ciel est bleu immaculé… Les voisins fument et toussent, me reste que quelques mots à vous écrire, c’est pas de l’or, c’est pas de la merde disait l’ami… Je sais pas pourquoi elle passe pas par l’intérieur, peut-être les caméras? Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

mercredi 13 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’hésite à réattaquer l’écran blanc, cette semaine on m’a demandé si j’écrivais encore à la main avec un crayon et du papier, mais oui! Tous les compte rendu des réunions de mon groupe d’entraide sont écris comme ça… Ce soir je me suis reposé, j’ai beaucoup apprécié les photos des snowbirds à San Antonio ça semble une ville magnifique… Moi je vous écris ça et après je me mets à l’étude de mon guide de San Francisco. Je pense encore au Wi-Fi je sais pas si il vas y en avoir dans l’avion… Lentement les journées passent, un mois et quelques jours et c’est le départ… Je me suis calmé voilà pour mon senti, c’est la nuit je crois qu’ils vont ramasser la neige dans pas long, ils font les grandes rues nord-sud… La souffleuse passe voilà pour les joies de l’hiver. Je crois pas jamais écrire quelque chose d’essentiel pour l’humanité, j’écris mon rétablissement, le déclin de ma schizophrénie j’en parle souvent ça fait partie de ma vie depuis longtemps. Je l’écris dans un élan contre la stigmatisation, je pense à ce voisin ancien collègue d’entretien ménager qui travaille encore et qui me regarde avec mépris. J’ai toujours senti une grande solitude dans cet homme-là, un grand malheur, il auras fait son devoir mais à quel prix. Ça frôle l’absurde s’entêté à travailler de cette façon-là, ne pas chercher plus que ça… Il neige encore, nuit de mercredi à Jeudi, je sais j’ai la patte un peu simplette. J’ai finalement payé mon compte de téléphone, je vous en parle pas trop je veux pas attirer la malchance et puis les comptes le quotidien ça fait pas de la grande littérature. Ici on  est pas dans les frères Karamazov et pas même dans Kafka pour les plus angoissés, les plus solitaires… Semble que la paperasse pour le loyer était o.k. tant mieux un soucis de moins… J’y arrive pas, je tourne toujours autour du senti, de l’émotion mais j’arrive pas à l’écrire… Je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du bistro où j’ai perdus beaucoup de temps, il m’a jamais encouragé dans rien, j’étais juste un client… Pourtant j’étais pas forcé d’aller là, comment écrire cette profonde détresse que seul l’alcoolique connais, je vais passer par-dessus cette nuit… Je sais pas si j’étais méchant ou si c’était eu, ça m’a pris du temps à réaliser qu’il y avait du mauvais en moi et un peu partout…. Viens de manger un peu de fromage, ai fait mon lit, je termine ça et j’y retourne… Je sais pas trop comment terminer, je vous illustre ça avec les travaux qu’ils font sur le terrain du célèbre Club Sandwich… Je sais pas ce qu’il vas y avoir là… Voilà! Je termine c’est la chute j’espère que ça vous à plu, quelques mots encore pour terminer, tout ça c’est une question d’espérance, l’espoir c’est souvent ce qui me manque. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Après l’ordinateur qui plante, le téléphone qui plante! Cet après-midi je suis à boutte, je sais pas pourquoi je vous écris, je veux tout abandonner, on dis souvent que la force c’est de demander de l’aide moi maintenant je veux rester seul… Je sais demain c’est une autre journée depuis quelques jours je me préparais pour me rendre au Théâtre du Nouveau Monde la tempête à tout gâché… Dans ces moments là, la paranoïa et l’angoisse sont ultra-présent… Je sais pas ce que j’ai fait pour mériter ça j’ai juste essayer de vivre. Des fois c’est simple comme le fait de pas avoir mangé de la journée… La neige a recommencé , lentement le téléphone se recharge… Je vais faire chauffer une pizza pour écrire toujours dans la niaiserie. Parfois je dérive… Je croyais m’être fait piquer une composante de mon ordinateur c’était juste le fil d’alimentation de l’écran précédent. Je me calme parfois j’ai des coups de tête… Je vais vous écrire plus lentement avec plus de respect, je vous prends du temps pour me lire, les plus généreux commentent, j’apprécie… Y’a un ami qui viens de me téléphoner, je lui ai juste expliquer que je pouvais pas lui parler longtemps parce que mon téléphone se rechargeais… Bientôt je vais souper… La machinerie passe dans la rue… Parfois je dois avouer que je suis battu, c’est pas vraiment le temps d’aller dehors tout est enneigé… J’essaye de remonter, de pas me dénigrer, pourtant je voulais tant… Voilà j’ai mangé la pizza stromboli toute garnie, ça fait du bien. J’aimerais bien être un philosophe qui plonge dans les profondeurs abyssales du moi, j’y arrive pas je manque de mots… Parfois je cherche dans mon vécu, je trouve pas… C’est comme si y’avais  que moi avec de mauvaises habitudes. Le concierge a dit au gars d’â côté d’enlever sa bicyclette de la passerelle, il l’a juste mis dans l’entrée d’en avant… Quand je suis fatigué je m’en veux, j’ai hâte d’aller me reposer à San Francisco.  J’écris bêtement en faisant compétition avec l’horaire de télévision. Les petits vieux comme moi ça dors mal, ça essaye de s’accommoder de ses insomnies, ça écris parce que ça a pas de moyens. La journée est presque passée. En fait n’est pas Saint-Denys Garneau qui veux j’ai même pas son talent pour disparaitre. Une famille de noble de la littérature québécoise voilà d’où il venait. Il n’a vécu que quelques années il était pris du cœur, certains diraient que c’est une maladie plus noble que la schizophrénie… Je sais même pas pourquoi j’écris ça sur le poète… Demain la Saint-Valentin, les amoureux qui ont des relations épistolaires vont s’écrire de beau et parfois langoureux mots, c’est de la littérature populaire. Je suis à bout de souffle, je pense à vous qui me lisez, semble que c’est ridicule d’être « prolifique » comme moi. Voilà! Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard 

 

mardi 12 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dehors c’est la tempête. J’ai retrouvé mon format initial de Word… Aujourd’hui on débute la création collective au Théâtre du Nouveau Monde. Avec l’aide de l’amie agent de voyage j’ai réussis à imprimer les documents… Je relis le guide Ulysse de San Francisco et je prends des notes… Ai commencé la lecture du roman d’Ingrid Bétancourt… J’ai ouvert le store, je veux regarder la ville sous la neige, les cols bleu travaillent fort… Vers d’oreille, Mistral  gagnant de Renaud une magnifique chanson très touchante… Les snowbirds vont pouvoir dire qu’ils se sont sauvés d’une tempête… La matriarche dis que les médias s’énervent pour rien, les ainés en ont vu d’autre on dirais qu’ils ont tout vu… Minuit y’a un type sur la passerelle, je sais pas ce qu’il fait dehors à cette heure et par ce temps… Ce que je vie en ce moment c’est jamais arrivé, je suis vieux et c’est comme si j’étais en vol libre sans protection pourtant y’a aucune menace… J’ai toujours un bon souvenir de la dame qui tenais le restaurant de l’hôtel à Washington elle était très gentille… Souvenir d’un arrêt au cimetière des vétérans, je crois qu’on me suivait mais c’était je crois ma paranoïa… J’entends gronder la machinerie…  J’y vais avec mon senti le défi est toujours le même traduire mes émotions en mots, depuis que je vie moins de psychose c’est comme si j’étais muet… Et si c’étais vrai qu’on me persécute y’aurais quand même pas grand-chose à faire… Quand je commence à nier la maladie c’est là que ça risque d’aller mal… Contrairement à la dame entendus hier dans un reportage sur la santé mentale. Je ne prends qu’un anti-psychotique et ça me conviens. Je vous avoue quand même que j’ai peur de mourir si j’arrêtais, les gars qui arrêtent parce qu’ils croient prendre un placebo sont toujours ramenés à l’hôpital… Le nouvel an chinois! J’ai hâte de voir ce qua      rtier  à San Francisco… J’ai entendu un bruit je croyais que c’était l’appareil photo, j’ai supprimé toute les images… Je croyais avoir perdue une carte pour l’appareil mais je suis content je l’ai retrouvé je vais la garder pour le voyage… J’ai un peu peur c’est comme si le jus d’orange avait fermenté je l’ai jeté, les camions sillonnent la rue… Je sais pas si c’est possible que le jus d’orange se transforme en alcool dans le réfrigérateur, je crois pas qu’il serait mousseux… Je pense à ce que ce serais si je faisait une rechute, je boirai pas aujourd’hui… Mes papiers de voyage sont imprimés… Je sais pas ce que tout ce monde va faire chez la voisine au milieu de la nuit… Voilà! J’ai presque terminé pour cette nuit, j’entends toute la machinerie qui passe dans les rues de Montréal, c’est le vrai hiver, quelques mots encore pour terminer, mais oui c’est la chute j’espère que vous êtes pas fatigué. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard