mardi 12 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lentement le temps se couvre, il y aura de la neige. Les voitures passent rapidement, la rue est grise calcium… J’ai mangé des biscuits feuilles d’érables, la cabane à sucre c’est pour bientôt, tant de sucré j’ai des hauts le cœur… Ce que j’écris c’est du délire, il se passe pas tellement de chose dans une journée, la neige va s’accumuler, aujourd’hui je suis pas sortis. J’ai pas de problème ça m’en fait peu à dire. Je pense au psychiatre qui se font juge littéraire… Ce matin dans La Presse + on parlait de la pénurie de psy dans l’est de Montréal deux directeurs que je connais, celui du programme santé mentale dépendance et itinérance et le psychiatre chef de  département psychiatrie du CIUSSS de L’Est-de-l’île-de- Montréal, ils font un travail honorable mais y’a plusieurs psy qui font de l’enseignement. Le directeur santé mentale et dépendance note qu’on ne laisse personne en danger seul… Moi j’essais avec mes différentes activités de rester en rétablissement. L’est de Montréal c’est pas riche et a souvent besoin d’aide y’a des psy en vacances, on peut se tourner vers les centres de crise mais les besoins sont grands. C’est pas moi qui va vous expliquer tout ça c’est compliqué, parfois le psy c’est l’aide de dernier recours surtout quand on est psychotique… Au travers de mes activités j’aurai croisé plusieurs psy, ce sont en général des personnes honnêtes avec une grande culture… Pour un paranoïaque comme moi j’en dis beaucoup… Je sais pas si y’a des psychiatres exclusivement dédiés aux itinérants… Les besoins sont grands et y’a plusieurs personnes qui dénient la maladie, je crois qu’ils disent que c’est pas eux mais la société, moi je crois pas ça je suis entièrement responsable de ma santé mentale… D’autre refusent l’aide…  Je sais qu’il y a des malades orphelins affiliés à aucune ressource aucun hôpital c’est difficile de les soigner. Je suis loin de mon senti cet après-midi, je crois que j’aurais aimé être psychiatre mais dans mon adolescence on en parlait pas les psy étaient souvent les mauvais… Je suis pas tombé sur le bon bord de la clôture, je suis soigné pas soignant mais j’essais d’aider en étant pair aidant, personne en rétablissement. Je crois avoir changé ma vie mes amis sont ceux qui ont souffert mais se rétablissent, des gens qui ont beaucoup d’expérience à offrir… Souvenir du psychiatre qui répondait à mes questions en m’envoyant à la bibliothèque municipale, c’était pas une mauvaise idée… Combien de fois mais combien de fois, j’ai pris l’ambulance, j’étais désespéré, il le fallait pour attendre toutes ces heures à l’hôpital pour consulter. Un jour ça s’est terminé, j’ai lâcher prise pour me rétablir… Je vois le monde d’un autre œil loin de la dépression psychotique, de la schizophrénie… Je pense à mon premier job d’été où j’avais trafiqué ma date de naissance, ça surement pas aidé dans la maladie… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit tout est calme. J’ai dormis et je suis maintenant debout j’en profite pour vous écrire. J’ai retrouvé l’emplacement de toutes les photos dans l’ordi… Me souviens plus si je vous l’ai dit mais on a perdus aucun fichiers, nuit de lundi à mardi, elle avance… À peine un mois et demi avant mon départ, j’ai de la difficulté à retrouver mes billets d’avions et mes vouchers d’hôtel… En fait je les retrouve mais je suis incapable de les imprimer, je regarde ça j’en ai quelques copies dans le tiroir… Je crois que l’ami m’en veut parce que je l’ai appelé le sclérosé… Presque trois heure, je suis éveillé et sobre c’est bien comme ça, j’espère qu’il y a personne qui couche dehors il fait très froid… Me souviens de ces endroits enfumés où on servait l’alcool dans des tasses j’y ai survécu… J’ai jamais vraiment pu écouter l’émission Les Couches Tard avec Jacques Normand et Roger Baulu, j’étais encore un enfant, mon époque de nuit c’était moins drôle qu’un show télé, on courait après la drogue et l’alcool, y’avait pas grand monde qui savait ce que psychédélique voulait dire… San Francisco c’est un peu un pèlerinage aux lieux de contre-culture des années soixante… Là où les beatniks se sont transformés en hippies… Après y’a eu tous ces épithètes, granola, macramé en opposition à tout ce qui étais rocker où parfois middle of the road… Je pense encore à ces communes où on croyait réinventer les rapports humains, mettre tout en commun… L’avion, l’aéroport, je crois que je vais y passer la nuit mon vol pars à sept heure… Les enfants fleurs croyaient pouvoir vivre d’amour et d’eau fraîche pendant que Grogan se débattais pour leurs trouver à manger, organiser des soupes populaires. On les appelait les diggers… C’était il y a longtemps j’étais un enfant. De culture underground c’est passé à culture pop et les hippies sont devenus des dopés, pourtant y’en a qui ont fondé des familles avec succès, la contre-culture c’était qu’une époque qui a laissé un « art » de vivre plus ou moins bancal. Lentement j’écris en cherchant à vous rapporter mon senti, je pense à l’essence de ce que j’écris, c’est rien de bien définis… Tout à coup j’ai une émotion de voyage partir quelques jours ça va seulement me reposer, me changer de mon quotidien… Tout à coup je pense à la psychiatrie qu’on voudrais plus humaine pourtant les soins ne peuvent être qu’imparfait les soignants l’étant eux aussi. Y’a de ça dans la maladie mentale la recherche de la perfection, de l’amour universel dirais le poète… J’aurai passé ma vie dans un goulag psychiatrique, heureusement maintenant je me rétablis… Le sommeil me rattrape, j’ai encore quelques mots, les gens qui ont souffert sont souvent plus indulgent envers leurs pairs… Voilà! On y est presque à cette chute, y’a une odeur de cigarette qui brûle, c’est juste mon imagination. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

lundi 11 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! De retour de la réunion, aujourd’hui y’a une magnifique lumière… C’est quand même froid, je crois qu’il vas y avoir une bordée de neige mercredi, ça y’est j’ai diné d’un macaroni gratiné… Ai laissé un message à l’infirmière du centre local de services communautaires. Je pense à Flaubert on est pas au dix-neuvième siècle, je crois que les mœurs sont plus dures plus crûe que chez Madame Bovary. J’aimerais bien avoir la plume sentimentale… J’invente toute sortes de choses, je réécrirai pas le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Je pense aussi au American Psycho de Brett Easton Ellis… Y’a une certaine parenté entre les deux œuvres… L’après-midi avance et moi je me perds dans cette écriture sans queue ni tête… Ce matin j’ai raconté que la honte est disparue, honte de ce que je fais, de ce que je dis, de ce que je suis… J’y vais avec mon senti, me suis préparé un café, je cherche l’émotion comme si j’écrivais une chanson… C’est toujours une question de temps on laisse monter le sentiment, c’est quand même pas toujours de la douleur ça peut être joyeux et euphorique. J’aimerais bien écrire la grande œuvre mais… Je vous laisse deviner j’ai qu’une condition c’est la peine. Je sais pas si écrire ça combat la stigmatisation mais je préfère ça aux gestes posés dans la psychose. Cette semaine on commence la création collective, j’ai hâte de voir les amis… J’ai déjà le trac, c’est toujours comme vous lisez ici, je fais de mon mieux. L’ami sclérosé m’a téléphoné, il semblait m’en vouloir, je devrais faire attention quand je lui parle sa condition est pas évidente. Je crois qu’il en perd… La maladie s’attaque à son intellect… C’est ce genre de senti qui m’émeut, c’est pas évident de voir quelqu’un dépérir dans des poussées de maladie. Je commence à apprivoisé la machine avec sa nouvelle configuration… Je regarde dehors, je vous écris ça bien tranquillement assis chez moi… Je veux dont pas faire de mal, blessé quelqu’un, semble que c’est impossible on a toujours quelques chose à dire sur l’autre. « Aime ton prochain comme toi-même » c’est pas facile encore faut-il entendre ceux qui disent que s’aimer ça a pas de sens, quand même tout commence là dans l’amour de soi, on deviens bon. Un petit coucou à mon lecteur de Deux-Montagnes, j’espère qu’il reçois mes courriels. Je sais pas si il souffre encore d’insomnie, ça lui donne le temps de me lire et de s’endormir sur mes platitudes. Chacun à sa vie, je veux être le juge de personne. Ce matin en me rendant à la réunion je me disais que tout le monde est différent et imparfait, on fais avec ce qu’on a … De la philosophie de bottine. Le voisin parle à son chat moi je vous écris. Voilà! J’en ai presque finis, je suis rendus à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

 

Bernard

dimanche 10 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour sur la tour, un gros merci à quelqu’un qui va se reconnaitre… Je pense aux snowbirds, je sais pas si ils ont chauds. Je viens de lire la secrétaire retraitée du CÉGEP de L’OUTAOUAIS, semble qu’il fait pas beau mais c’est tout de même mieux qu’ici… Ma machine est nouvelle, je dois l’apprivoisée… Mon lecteur de Deux-Montagnes à raison on est pas mal accroché à l’informatique, quand même on se mettras pas encore une fois à prêcher le retour à la terre et la bouffe de vegan, ça y est c’est lundi, veux veux pas je suis insomniaque… Je prends des notes sur San Francisco, un peu moins de deux mois et c’est le départ… J’ai hâte… Ma machine est réparé, l’écran a sauté j’ai fait des mauvaises opérations, heureusement j’ai perdus aucun fichier… Ce matin j’ai une réunion du groupe d’entraide, j’ai maintenant un écran plus grand… L’ami historien de l’art semble dire que mon écriture est pas très raffinée il a raison j’essais d’écrire crû pour plus d’authenticité. Je sais pas si j’y arrive… J’invente rien ça vient toujours de mon senti que je cherche toujours à dire à écrire, je crois que j’aurai pas trop de problème a marcher en vacance… Je dois rappeler l’infirmière pour lui en parler, y’a pas trop trop de polémique dans mes écrits cette nuit. Je vais commencer la lecture d’un bouquin qu’on m’a donné ça s’intitule « Même le silence à une fin » c’est d’Ingrid Bétancourt, une œuvre une brique. Quand j’écoute trop ce qui se passe en moi c’est le silence et c’est un bon moyen pour ramener l’angoisse… Je me rappelle plus avec qui je causais la semaine passée, il me disait que l’écriture était thérapeutique, c’est possible… Y’a des écritures plus fines que d’autre, moi j’écris comme un  arracheur de dents juste pour soulager la douleur et péter l’abcès même si c’est dangereux… Oui! Oui! On passe au travers de février, c’est froid mais on va survivre on en a vue d’autre. Je fais plus beaucoup de radio, je crois qu’ils ont renouvelé l’équipe… J’en aurai peut-être plus à écrire en revenant de voyage… Je sais pas si c’est de la paranoïa mais je crois que certains sites font sauter le hardware quand on se branche dessus… J’ai réussis à mettre en marche le logiciel photo… Les transferts de l’appareil à l’ordi… Je pense que je vais illustrer ça avec la murale en hommage au regretté Gérald Godin, un grand poète… J’allais écrire qu’il ne restais plus de grands poètes mais j’ai oublié Patrice Desbiens du nord de l’Ontario, je l’aime bien mais y’a longtemps que je l’ai lu. Je vous l’écris encore, j’aimerais ça être un poète mais c’est pas avec ma prose sale que je vais y arriver. Lentement la chute s’en viens, je termine en pensant au plateau Mont-Royal où j’ai marché ce matin. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pourquoi ma tour à planté, c’est une panne d’électricité… Je vous écris ce soir sur ma tablette, c’est un peu fastidieux mais j’y arrive. Aujourd’hui j’ai fait une longue marche une heure et demie et je me suis arrèté à une conférence qu’un ami donnais sur madame de Pompadour,il est remonté dans l’histoire j’en avais jamais entendus autant sur la noblesse française. Je vous mentirais si je vous dirais avoir retenus beaucoup de chose à part peut-être le magnifique buste de Louis XV par un sculpteur italien, et la façon d’accroché les toiles au plafond elle aussi italienne. C’est difficile de suivre, faut dire que l’ami en a fait sa vie de l’histoire de l’art, c’est un érudit très généreux de partager… J’ai marché rue Saint-Denis y’a longtemps que je l’avais pas fait, on a démolis l’édifice de l’Office National du Film et plus haut au coin du Carré Saint-Louis le casse croùte Lafleur a passé au feu pour ensuite arriver coin desPins oû le garagiste à disparus. Je crois que je vais être o.k. Pour marcher à San Francisco… Cet après midi j’ai dormis, je m’excuse auprès d’un lecteur que je ne nommerai pas que je ne nommerai
Plus…Ici il s’agit pas d’une mise en scène mon senti c’est ma vie, l’ami historien de l’art m’a présenté des gens, sa sœur je crois, je leurs ai raconté comment j’écrivais… Je me vois la dernière fois que j’ai passé la sécurité à l’aéroport j’avais l’air d’une vrai tête folle… Y’a même des gens qui me prenait pour un médecin… La tour s’en viens ça auras pas été trop long… J’étais heureux d’être assis au conservatoire et de regarder la neige sur le toît, c’étais calme, la jeune dame qui nous recevais étais sympathique… Ai discuté un peu de marche avec un monsieur à l’accent des pays du nord… Demain réunion du groupe d’entraide… Cette semaine je vais rédiger le compte rendu de la prochaine pleinière… Ouais! Les semaines passent et je vieillis… J’ai hâte de me retrouver à l’aéroport et de prendre l’avion… Dimanche se termine malgré tout ça auras été une belle fin de semaine. Voilà c’est la chute,je termine comme ça… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est une heure dix, la télé est sur la rediffusion du match de hockey de l’équipe locale. J’ai mal parce qu’un proche a mal… C’est la nuit, ma nuit chérie, j’ai dormis.Je pense que je vais pouvoir vous écrire dans l’avion,les fonctions de la tablette sont o.k. J’y vais avec mon senti, c’est difficile d’écrire devant l’écran de tėlévision… Je prends mon temps, on veux pas du poète sur internet ça me blesse c’est la seule tribune que j’ai… Le senti c’est souvent de la douleur… J’ai peur le temps passe trop vite j’y vois rien… À la télé y’a des publicités d’entreprises de province, souvenir d’avoir roulé sur la côte nord brumeuse, de cette femme qui confondais le fleuve avec un lac… Le pointage est égal après deux périodes,les snowbirds sont à San Antonio moi bientôt je serai à San Francisco, souvenir de cette femme dans un burger King de retour de New-York, elle voulait m’envoyer à la guerre parce que j’étais trop sur les réseaux sociaux … Je pense à un cousin qui n’est plus sur le web je crois… Moi j’écris pour la beauté des mots, je prend des notes pour mon voyage, mes vacances… Je crois que ma tour s’est brisé à cause d’une panne d’électricité cette semaine. Je pense à cet espèce de malaise que j’avais quand j’ai commencé à être malade, mauvais souvenir…Ç’est assez étrange cet écran orphelin, la télé ça endors la douleur mais décuple le malaise, la névrose… Le match s’en vas en prolongation, au moins un point, l’équipe locale a perdue… Je sais pas pourquoi je suis fébrile,ça fait vraiment partie de
mon senti. Ce matin je vais entendre une conférence au conservatoire. Je suis à la page deux,il est trois heure du matin…Voilà pour cette nuit. C’est la chute, la conclusion, l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 9 février 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’attend mon ami lecteur, chauffeur d’autobus de la couronne nord. Il va me téléphoner, mon senti est vide cet après-midi. Dehors c’est froid mais grand soleil… Je suis désemparé quand ma machine marche plus. J’essais de nommer ce que je ressent,c’est bête de vous écrire en attendant l’émotion, souvenir d’enfance à la shop où la matriarche m’avait fait grimper et monter sur le chariot élévateur, j’avais eu peur. J’ai toujours le vertige…J’espère que j’ai pas perdus trop de fichier. Je rêve toujours de San Francisco, j’ai regardé le guide et pris des notes, je pense que l’ordi plante à tout les février de la nouvelle année…Chez mon fournisseur ils ont été incapable de réparer, je suis loin de mon senti… Je suis triste, j’en ai bien besoin de la machine. Je m’agite pas j’attends, c’est toujours l’espoir... Je crois que mon lecteur avait une autre job aujoudhui il devrais passé après… Je reste calme de toute façon je suis incapable de réparer.C’est pas évident d’écrire sur la tablette, mon obsession du moment c’est l’ordi. Le lecteur va le réparer chez lui,je vais donc être un moment à vous écrire à partir de la tablette, c’est étrange ça m’enlève tout l’enthousiasme que j’ai pour ces machines. J’ai mis la tablette sur la charge. C’est vrai que c’est comme une dépendance, on est en manque… Mais après tout va bien fonctionner. Je suis comme un enfant à qui on enlève sa bébelle.Voilà! Je termine là-dessus c’est pas une bien belle chute. Je vous remercie quand-même d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard