vendredi 4 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Merci pour votre réponse au texte précédent ça me fait du bien ça coupe mon angoisse. Je vais essayer cette nuit d’écrire sur autre chose. J’ai hâte de partir pour San Francisco semble qu’un copain vas y être aussi, ça serait amusant… Je  vous écris de la nuit j’ai dormis. Mon vol pour San Francisco c’est un Boeing 737 max 8 d’Air Canada, je crois que ça vas être bien. En attendant j’écoute les avions qui passent dehors. Je me sent mieux ces angoisses ça me tue, ça me rend la vie difficile. Ce week-end j’aurais aimé qu’il neige me semble que l’hiver est plus intéressant comme ça. Je sais pas si je vous l’ai écris mais j’ai choisis mon siège qui donne sur l’allée à gauche et vis-à-vis une sortie d’urgence, je vais avoir de la place pour mes jambes. Encore un peu moins de trois mois avant de partir. J’envie les snowbirds qui partent au chaud bientôt. Faut pas que j’oublie de m’acheter un cahier pour prendre des notes avant de partir. Je suis tout-à-fait réveillé. En ce moment je lis un roman policier du regretté Philip Kerr, c’est fascinant ça se passe dans l’Allemagne de l’avant deuxième guerre, un détective qui n’est pas nazi et qui l’a pas facile. Samedi, je voulais aussi lire un essais sur l’entraide. Je vais voir faut aussi que j’économise… C’est la nuit, les couche-tard se promènent de discothèques à clubs. Je sais pas si le vingt- quatre-vingt Clark existe encore, c’était un excellent club de jazz avec de grands musiciens. Je me souviens surtout du guitariste Michaël Gauthier. Je passais des nuits là à écouter de la musique, c’était le seul endroit où je me tenais tranquille. À Frisco j’ai pas l’intention de sortir la nuit, le night life même dans une autre ville très peu pour moi. Je vais préférer me lever tôt et voir les murales du quartier Mission. Me semble qu’il y a plein de photos à faire… Je croyais avoir perdus mon appareil photo mais il est sur la recharge dans un tiroir du bureau dans ces moment-là faut pas que je parte en peur, je dois garder mon calme… Je reviens à mon senti aussi étrange que cela puisse paraitre je vie une émotion qui ressemble au départ. C’est une de mes difficultés nommer l’émotion, une espèce de nostalgie des jours où ça va bien. Je sais pas si mon sac de voyage est du bon format pour que je le prenne dans la cabine, je verrai, il est deux heures encore une heure avant la fermeture des bars, je sais pas ce qu’il y a à faire là peut-être chercher quelqu’un qui voudrais bien nous accompagner dans notre dérive. Je suis pas nostalgique de ça, je préfère de beaucoup être seul chez moi et vous écrire. Je vous remercie tous pour votre appui et je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis à bout, je m’en fais avec le loyer… Je vais changer de sujet, aujourd’hui j’ai fait prendre ma tension, je crois qu’ils vont augmenter la médication… Je suis angoissé comme toujours… Je fais chauffer une pizza, un appel de la travailleuse sociale… À la télé le dernier événement littéraire c’est la parution du roman de Michel Houellebecq… Je suis à boutte, j’arrête… Me revoilà, dehors y’a plein de slush et d’eau sur les coins de rues… Je suis battu, battu… J’ai regardé les actualités, je crois que je vais dormir. Je me suis couché en fin d’après-midi j’ai dormis un peu. Il est dix-neuf heure trente, les dépôts ont été fait, je vais me faire un café parfois je sors de mon moment présent, on m’a dit qu’ils avaient pas besoin de savoir le montant de mes économies, à la grâce de Dieu cette augmentation c’est plus qu’embêtant pour les loyers subventionnés. Vendredi prochain je vais rencontrer la travailleuse sociale elle va m’aider à démêlé tout ça, je vais aussi en parler avec mon lecteur de Deux-Montagnes d’habitude il est de bon conseil… La première semaine de janvier est terminée, demain matin c’est l’amusant cahier voyage dans LaPresse+. J’ai peur qu’on m’empêche de partir qu’ils m’enlèvent tout mon argent, pourtant je dois rien à l’Office Municipal d’Habitation. Je vais essayer de revenir à mon senti, j’écris ça et je pense à Proust, je crois qu’il avait pas de problèmes administratif. J’écoute le long silence que j’ai en moi, je fais pas partie du lumpenprolétariat, je suis pas un gueux même si parfois j’en ai l’apparence… Je lâche prise. Le goulag occidental s’est gentrifié on y a construit des condos. La population est disparate. Au coin de Notre-Dame et d’Iberville y’a des mendiants jours et nuits… J’ai pas envie de me retrouver là... L’an passé quand je suis allé à Lille ils croyaient que j’allais en profiter pour me bourrer outre-mer au frais de la reine en rétrospective je vois ça comme une sorte de test, c’est surement ma paranoïa… Je vais vous placer une photo où se passait le congrès… Pour les dédommagements je devrais pas m’inquiéter, les gens de l’éthique ont trouvé un bon argumentaire. Je me répète je vous ai déjà entretenu de ça. Je suis encore loin de mon senti, mon revenu c’est un tout petit peu plus que onze mille dollars par année j’ai pas à m’énervé… Les faits sont les suivants je suis pauvre et j’essaye d’améliorer mon sort. J’ai chaud, ai terminé mon café… J’ai de la difficulté à nommer mon angoisse à la décrire mots à mots, une douleur vive à l’intellect accompagné par la peur comment qualifier ça voilà mon problèmes. Souvenir du bistro, le soir dans la gang y’avait une travailleuse sociale qui m’aimait pas, elle avait raison j’étais pas du monde. C’est loin tout ça plus de vingt-cinq ans, je nourris plus ma névrose. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 3 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’y vais directement avec mon senti en essayant d’oublier les détails domestiques. L’équipe locale a gagné. Il est minuit trente-cinq je suis bien réveillé, je vous ferai pas de grandes confessions cette nuit. Cet après-midi je vais au centre local de service communautaire faire vérifier ma tension par l’infirmière, tranquillement le temps des fêtes se termine c’est le dernier week-end lundi les gens seront de retour au boulot. Mon groupe d’entraide change d’endroit pour ses réunions… Je rêve toujours aux aéroports et aux avions. Un peu moins de trois mois pour moi avant de partir. Mon lecteur de Deux-Montagnes devrait être de retour dimanche, les snowbirds partent bientôt. La matriarche m’a téléphoné hier elle était de retour de Gatineau elle a eu du plaisir et c’est tant mieux. Je pense beaucoup à mon voyage à San Francisco, je vais relire le guide Ulysse que je trouve le meilleur et prendre des notes, hier j’ai regardé le site web de l’hôtel où je descends je crois que ça va être bien. Je pense que fin mars je vais faire un livre vivant pour la bibliothèque humaine de l’association des libraires. Je crois qu’il a neigé un peu. Toujours la première personne du singulier, tu me lis et tu dois trouver ça fatigant cet égocentrisme, tu vois j’y reviens tout le temps, pardonnez moi. La côte ouest c’est nouveau je suis jamais allé dans cette direction… J’ai vérifié quelle navette je devais prendre de l’aéroport à l’hôtel. Cette nuit j’ai un parfum d’eau de toilette. J’ai hâte d’être assis dans l’avion et me laisser transporter… Je pense à comment la spiritualité est importante pour combattre la névrose dans mon cas c’est toujours avant que ça dégénère en psychose. Cette nuit c’est pas mal, j’ai pas d’hallucinations et j’ai pas envie de mourir… Si y’en a qui savent quelle direction je dois prendre qu’ils me le fassent savoir… J’ai toujours des problèmes comme si une vie sans ça existais pas… Ça se pousse, ça se bouscule dans ma tête, je voudrais bien méditer mais le calme est pas là. J’essaye de prier… Juste une petite pensée… J’aimerais beaucoup qu’ils ais le wi-fi dans l’avion que je vais prendre… Je vous en aurai parlé avec angoisse de ce départ. J’aimerais bien partir la tête tranquille mais le voyage c’est des vacances, je crois que j’y ai droit. Je pars pour oublier ma misère pendant quelques jours… J’attends des documents pour finaliser le nouveau bail… Lentement avec encore quelques mots j’arriverai à la chute… Je suis pas un écrivain de feuilleton où de téléroman mon affaire c’est de la prose mais je ne sais pas de quelle forme. Parfois j’y arrive, je rédige quelque chose qui a du « sens ». Je vous aurai tout raconté de mon senti, de mes batailles intérieures. Voilà! Ça y est presque, je termine à la manière habituelle qui est près du toc. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il a neigé, la poste a rien laissé… Je viens de regarder une vidéo que j’ai tourné le printemps passé. J’espère encore cette année pouvoir participer à la création collective au Théâtre du Nouveau Monde. Janvier avance lentement, bientôt ce seras la visite à San Francisco. J’attends les documents pour renouveler mon bail, je veux pas trop montrer mes économies. Je pense qu’éthiquement je suis o.k. Cet après-midi je suis angoissé, j’ai peur qu’on saisisse mon compte de banque. J’ai pas rencontré souvent des gens à qui c’était arrivé, c’est mon senti pour aujourd’hui. Je consomme plus d’alcool et de drogue j’arrive… Je me questionne sur l’utilité de ces écritures, c’est pas l’évangile. Je ne jure plus, janvier j’ai pas de changement dans ma situation. Je veux écrire vrai, dire la vérité si vous saviez combien ça coûte boire et se droguer. Maintenant je suis dans la sobriété, si j’ai des problèmes je vais en parler à mon lecteur de Deux-Montagnes pour qu’il me trouve un avocat… Ça me fait mal, je sais pas quoi faire… Je crois que j’ai droit à deux cent dollars par mois mais la vérité c’est que je sais pas. Les gens, mes pairs parlent pas de ça… Je suis vraiment dans l’ignorance je sais pas à qui m’adresser. C’est pas intéressant mes problèmes financiers, je dis souvent que j’ai des troubles avec l’argent… C’est mon senti en douloureux dollars, j’aimerais pas qu’on m’empêche de partir en voyage, c’est la première fois que je vie cette angoisse. Le printemps passé je suis allé à Lille dans le nord de la France, j’ai parlé de ma situation et quand je suis revenu on m’a pas demandé de rendre de compte. Je vais continuer à faire les choses un jour à la fois. C’est je crois la meilleure façon… Je préfère ma façon de vivre à l’hospitalisation. J’écoute cette voix qui me dis que je suis malhonnête pourtant je fais pas douze milles dollars par années si je considère tout ça je reste un pauvre, pardonnez-moi! Ça fait aussi partie de mon délire de persécution, dites-vous savez comment on fait pour changer de vie à soixante-deux ans. J’ose pas appeler l’agent… De toute façon je crois qu’ils savent tout sur moi. Je vais essayer de contacter une travailleuse sociale pour m’aider et encore j’ai peur. Peur de me retrouver dans l’itinérance et recommencer à manger à la soupe populaire… Je suis pas fait fort, la rue c’est pas pour moi, ne m’abandonnez pas… Le concierge nettoie les passerelles… J’ai hâte de voir si on va faire un dépôt demain, je sais qu’à crier aux loups… C’est pas très, très poétique mon texte aujourd’hui… Je sais pas comment terminer ça autrement que vous dire que je vais attendre. C’est très laid comme phrase… Voilà j’arrive à la chute de cette espèce de confession. Ça m’a fait mal de vous écrire aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 2 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une légère infection dans l’oreille c’est pas très agréable. Je me suis levé et pour ramasser je ne sais quoi dans mon insomnie j’ai dû déplacer le lit… Je me suis réveillé j’étais à genoux au pied du lit. Hier soir j’ai retrouvé un autre bout de papier qui me manquais me reste plus qu’à attendre pour en recevoir d’autre par la poste… La poste voilà une autre de mes obsessions, la paperasse pour le bail devras être prête avant le début février, il est passé minuit j’aimerais bien qu’on ait fait le dépôt d’un petit montant. Ça tarde, ça tarde quoi que le dépôt du précédent avait été fait le dix… Assez pour cette foutu obsession parfois dans ma schizophrénie j’ai l’impression d’avoir toute les maladies mentale. Bon! On est jeudi, c’est la semaine de relâche ça retarde les choses. Je crois que beaucoup de gens prennent congé. Me suis préparé un café y’a un parfum d’Europe, j’ai hâte de sentir l’odeur de la côte ouest. Aussi bien vous l’écrire ici je serai à l’hôtel Beresford sur la rue Sutter à San Francisco. C’est une façon de soigner ma paranoïa… Faut pas que j’oublie d’acheter un nouveau cahier… Je devrais pas pousser sur les choses elles vont arriver quand il seras temps… Ouais! Mon senti est sortie du jour de l’an encore un week-end et les classes recommencent… Je pense toujours à cette vieille maitresse de français qui nous enseignait disait-elle pour envoyer ses enfants à l’école privé le public c’était bon pour nous pas pour eux… Je sais pas pourquoi je reviens toujours sur cette damnée scolarité… Je vous écris toujours ma vie de bum alcoolisé… Je crois que maintenant je fait ce que j’ai à faire, de toute façon j’ai pas rencontré de grands penseurs, de grands milliardaires qui viennent de Terrebonne, c’est la zone… Hier soir j’ai regardé une émission sur les supers héros, les DC comics et les Marvel du regretté Stan Lee. Je me suis sentis moins seul j’étais pas le seul petit gars en Amérique qui achetait des comics à dix sous, j’ai l’émotion de cette époque qui passe ça me fait tout drôle. Y’avait aussi ces petits fascicules en noir et blanc mais un peu plus cher qui racontais des histoires de la deuxième guerre mondiale en bande dessinées… Les adultes considérais pas ça comme de la vraie littérature mais ça m’a quand même mené à ça. J’avais à peine neuf dix ans j’étais curieux avec l’ami Michel on s’était fait une joie d’apprendre que le canal douze allait diffuser la série Batman et qu’on aurais pas besoin du câble pour la regarder… J’aime encore les comics mais je fréquente plus d’échoppes où on les vends, j’aime bien les versions cinématographique c’est de la grande aventures… On avait pas de bouquins mais on avait ça, les comics books, Je termine là-dessus et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est froid et grand soleil. L’année débute y’a des gens qui ont recommencé le boulot d’autre vont peut-être faire une cure géographique en espérant changer leurs vie oublier leurs problèmes. Je parle pas des snowbirds mais plutôt de ceux qui ont tout perdus… Y’a des problèmes que peut importes où on est ils nous suivent, des tavernes, de l’alcool y’en a partout dans le monde. Changement de sujet j’attends de la paperasse pour renouveler mon bail… À tout vous raconter comme ça si on se rencontre j’aurai plus rien à vous dire… Je vais revenir à mon senti à mes paroles intérieures… Je sais pas trop quoi vous écrire, lentement je prépare mon voyage. Encore quelques mois avant de partir, j’ai regardé l’hôtel où je serai ç’est au centre ça devrais être bien, le câble car est pas loin. Cet après-midi je me sens vide, je sais pas pourquoi je pense à une tante qui enseignais les mathématiques secondaire trois quelque chose que j’ai jamais pu apprendre. Semble que quand on écris le plus intime ont atteint l’universel, je sais pas si j’y arrive. Je suis pas Shakespeare… Comment vous décrire mon angoisse, la rendre intéressante. L’angoisse c’est ma femme je vie avec depuis des années en concubinage. Je fais des choses avec elle, je compose ceci avec mon autre belle-sœur la peur… Je suis pas fort pour les figures de style, les métaphores… Je regarde dans le ciel en espérant voir un avion pas une apparition. Quand je manque de mots j’arrive toujours au dénigrement, ce que je ne ferai pas ici… La super-maman veux partir en voyage dans le sud, à Cuba je me souviens de l’année où je suis allé à Varadero, il faisait beau mais quand on bois pas d’alcool selon moi y’a rien à faire dans les tout compris. J’ai très hâte de voir le musée d’art contemporain de San Francisco… Je vais aussi essayer de voir la sculpture du bonhomme Vaillancourt parait qu’ils ont de la difficulté avec l’eau. Ce matin j’étais un peu d’avance au supermarché, un vendeur de cannettes d’un ton fendant m’a demandé ce que je faisais là, un type qui avait l’air de haïr le monde plus que moi, il était assis par terre, j’ai eu envie de lui donner quelques coups de pieds sur la tête mais je suis vite revenus au bon sens je l’ai pas fait. Deux janvier dans le parc en face y’a un peu de neige glacée on en annonce pour cette nuit… Hé oui! C’est l’hiver, c’est le goulag occidental, y’a longtemps que je l’avais pas utilisé… Le froid, la glace mais y’a longtemps que je ne joue plus dehors. Malheureusement! Je crois que je vais aller patiner, je vais louer des patins mais seul c’est pas trop amusant. Quand j’écris comme ça j’ai toujours peur que quelque chose arrive. C’est de l’anxiété mes textes sont pas si important. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 1 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Déjà un jour de l’an qui s’en va, on arrête pas le temps. Tranquillement je m’approche de mon départ pour San Francisco… Je sais pas pourquoi j’ai une odeur de jambon dans le nez. J’ai réussis à ramasser toute la documentation pour l’Office Municipal d’habitation ne reste que deux documents qui devraient arriver par la poste. Je vais plutôt prendre la direction de mon senti, j’ai dormis un peu… Le guide Ulysse de San Francisco est très bon, c’est le meilleur que j’ai lu… J’ai commencé la lecture d’un roman policier… J’ai plein de choses à voir à Frisco, j’y passe dix jours je vais essayer de prendre le temps, visiter les lieux de ce courant historique qui a marqué le monde, les hippies, le peace and love. Je sais pas pourquoi j’ai toujours cru que c’était omniprésent au Québec, je pense aux endroits qu’Emmet Grogan l’écrivain a fréquenté, il nourrissait les hippies petit bourgeois qui pullulaient à Haight-Ashbury c’était l’été soixante-sept le summer of love… Je lisais tout ce qui se passait là dans le journal, j’avais que onze-ans… Je trouve pas quoi vous écrire, à l’époque à San Francisco ils nourrissaient les gens gratuitement en leurs disant de retourner chez eux, tout ce beaux mondes avait droit à des spectacles rock gratuit… Y’avait le Fillmore aussi une institution historique où se produisait, Janis Joplin, les Grateful Dead, Jimi Hendrix qui étaient dans la mouvance de ce qu’on appelle aujourd’hui le Califonia Sounds, Les Mamas and the Papas https://www.youtube.com/watch?v=qhZULM69DIw ils étaient pas vraiment à San Francisco, c’était plus la Californie, avec un nom de groupe pareil ont peu dire qu’ils étaient les pères et mères des enfants fleurs. J’ai hâte de marcher sur le Golden Gate, je pense à mes bagages je sais pas si j’ai droit à une valise… J’ai quelques espoirs pour l’an neuf, j’ai lu qu’il valait mieux marcher et utiliser le transport en commun, y’a trop de voitures et pas assez de taxi… Je suis pas vraiment dans mon senti, j’attends un petit dépôt dans mon compte… Les snowbirds vont nous quitter bientôt pour l’Arizona, ils s’en vont à la chaleur… Cette semaine dans ma folie des avions j’ai regardé la série documentaire une cité dans le ciel. Je l’avais déjà vue mais je trouve ça tellement fascinant que je l’ai regardé une deuxième fois… En ce moment je suis vraiment trois mois avant mon départ. Quand je vie pas mes moments d’angoisse profonde c’est comme si j’avais rien à dire. C’est mon deuxième texte de janvier deux mille dix-neuf je sais pas si je vais être capable de tenir le rythme. J’en suis presque arrivé à la chute, à l’épilogue… C’est toujours le même format, encore quelques mots et ça va y être… J’essais de chasser l’épisode de la photo de cette semaine, cette crise d’angoisse… La schizophrénie pour moi c’est beaucoup ça… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard