lundi 29 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me lever, je croyais dormir pour la nuit, hier j’ai eu un comité intéressant où on parlais d’éthique de la rémunération, faut passé par des choses compliquées pour en arriver à des simples. Je pense que le Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux de l’est de l’île de Montréal débroussaille le chemin pour les autres CIUSSS. Je vous en raconte pas plus c’est sous le sceau de la confidence. Il est quelques minutes passées vingt-deux-heure, je veux vous écrire sur mon senti… Y’a des mots précieux que j’ai entendus je veux les garder pour moi. Hier je suis revenu du Centre local de service communautaire de Rosemont rue Rachel à pied, ça a fait une bonne marche. Vous avez surement remarqué que j’ai changé mon horaire, j’espère que ça vous dérange pas trop… J’aimerais bien retourner à ce comité d’éthique. J’essais de me brancher sur mon senti, hier au supermarché y’avait beaucoup de monde, je crois qu’il y a des prestataires qui ont reçu leurs chèques du moins les personnes âgés… Je racontais aux gens du comité comment on discutais pas de notre revenus c’est une chose qui se faisait pas. Raconté aussi une étrange conversation avec le patriarche où je lui disais que le psychiatre me donnait pas cent dollars par visite, je voulais lui illustrer mon problème avec l’argent, que j’ai toujours d’ailleurs. Hier soir j’ai trop mangé de sucré, j’ai sommeil… Mon mal de dos est disparu j’espère qu’il reviendras pas… Pour revenir à l’argent je crois que je le mérite, je veux faire un peu plus que survivre… Je trouve ça triste ces conversations sur les revenus mais quand il faut il faut. Ha oui! Hier j’ai reçu une lettre du propriétaire qui m’interdis de fumer du cannabis chez moi, si il savait comment ça m’intéresse pas de me retrouver en psychose. Comment je déteste cette odeur… Pour moi le cannabis, l’alcool et toute les autres substances ce sont des choses du passé, c’est pas tellement par vertu c’est que ça m’évite un paquet de problème. Ce soir y’a pas trop de circulation automobile, j’essais d’écouter ce que me dis ma voix intérieure, au moins elle me stigmatise pas, me fait pas mal. Je veux pas parler trop vite ça peut surgir à tout moment, une si petite voix qui fait tant de mal. Voilà, deux « voix » une bonne et une mauvaise on peut presque dire que c’est une affaire de conscience du bien et du mal… Je crois que vous écrire c’est le bien, c’est dire mes pensées sans trop m’arrêter, c’est aussi une forme d’engagement que j’ai pris avec et envers moi… Voilà pour cette nuit, j’essais de terminer et de vous laisser apprécier… J’attends un peu pour faire une chute compréhensible. Je pense à tous ces amis, à l’agent de programmation, comment il est dédié à son travail. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 28 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai pas regardé l’ADISQ, j’ai cessé de m’intéresser à ça. J’ai un peu peur d’être considéré comme un taré, la seule musique que j’écoute c’est Gordon Lightfoot, le cd Gord’s Gold… J’ai de la difficulté avec mon lecteur. Ai dormis une couple d’heure, on diras ce qu’on voudras Lightfoot c’est très touchant, c’est toute la romance que je laisse aux canadiens. Ce disque-là à trente ans, c’est plus tout jeune… Je l’ai arrêté j’ai pas envie de vous faire une recension de musique… Souvenir de jeunesse, de début d’adolescence où j’aimais bien inviter les copains écouter de la musique, je me souviens que j’écoutais Johnny Winter en « jouant » de la air guitar. Bon! Je sors de la douche, me suis parfumé, ai trouvé les indications pour l’écoute et le visionnement dans l’avion un Boeing 737 Max 8 avec un système de divertissement à chaque siège… Il est vingt-trois heure quinze, je sais pas pourquoi j’hésite à vous l’écrire. Ce matin j’ai une réunion de mon groupe et cet après-midi une réunion d’Éthique… Je pourrai pas tenir ce train-là cinq mois, deux saisons à passées… Ce soir y’a l’émission ultimate airport Dubaï, je devrais pas oublier de la regarder… C’est bien loin de mon senti tout ça, hier je regardais une émission sur l’appareil Concorde qui ne vole plus. J’ai eu des souvenirs d’enfance, faut dire que mon rapport avec les avions est un peu celui- là un regard d’enfant… L’atelier où mon patriarche travaillait ça s’appelait atelier d’usinage Aéro, ils usinaient des pièces d’avions… J’y ai travaillé comme balayeur, c’est pas ce travail là qui m’a donné le désir de voyager… Comptez pas sur moi pour vous écrire de la poésie des grands espaces, l’air salin, l’air marin moi c’est tout urbain… Je crois que les pièces d’avions ça m’a fait vivre et manger ne serait-ce que dans mon enfance, le pain il venait de là les avionneries, le salaire du patriarche. Avant de voler j’étais à terre, sur le béton et l’asphalte, je préfère prendre l’avion et réserver l’hôtel que faire du stop où dormir chez la première personne qui m’offriras un lit… Le regretté patriarche parlais souvent de sa gestion, « comme un bon père de famille » il semblait pas comprendre que les ouvriers aimait pas beaucoup le paternalisme pourtant encore aujourd’hui surtout pour les soins en santé mentale c’est très présent, paternalisme où pas j’aimerais qu’on m’avertisse avant que je me pète la gueule. J’entends le voisin ronfler c’est comme si il parlait… Je pense à ce copain disparus qui disait avoir un ami imaginaire, j’ai jamais compris à moins que ce soit de l’ordre de la schizophrénie. Lentement j’approche de la fin, de la chute, je me suis calmé depuis hier, je sais pas trop comme toujours… Je termine et je vais dormir en pensant aux femmes qui disaient ce n’est que des mots. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 27 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! A bien des endroits ce seras la première neige d’un hiver qui s’annonce long… L’équipe de hockey locale l’a emporté par blanchissage hier à Boston… Je vais tenter de vous écrire mon senti encore cette nuit. J’ai dormis quelques heures sans vraiment rêver, je pense aux avions… J’essaye de me trouver un propos intéressant, de vous écrire du fond du cœur. Je pense à la matriarche qui trouve ça dur je crois l’automne… Encore une tuerie, une fusillade chez nos voisins américains… Ça me fait un peu peur pour mon futur voyage mais je crois être impuissant devant ça… Lentement le mois d’octobre s’en va dans quelques mois je vais prendre l’avion pour San Francisco si tout va bien, j’ai retrouvé le nom de leur équipe de football américain ce sont les Forty Niners… Je pense qu’il va être le bienvenue ce voyage après une saison qui s’annonce toujours difficile… J’ai mes réservations dans le tiroir de mon bureau… Je trouve le monde des avions fascinant. Je vous illustre ça avec des moteurs qui sont en avant de la Lockheed Martin à ville Saint-Laurent. Ça vous parle pas de mon senti, je pense à la photo d’avion dans le bureau du patriarche, la seule décoration. Pour mon voyage ce seras avec Air Canada ont peut tomber plus mal . J’aime beaucoup être dans cet esprit-là, le départ… Faut que je me calme j’en ai encore pour un long moment à passer… Cette nuit j’entends pas d’avion qui passe. Dans une lecture spirituelle on me conseille de méditer. C’est je crois ce que je fais quand je vous écris, quand je me connecte à mon senti. Je pense aux moines bouddhiste, leurs façon de méditer et ma peur d’être manipulé pourtant j’ai la foi je crois mais je me laisse pas aller à la paix intérieure, je vais toujours devoir beaucoup prier. Je pense à la route pour me rendre à l’aéroport YUL Pierre-Eliot-Trudeau j’espère qu’elle va être ouverte pour mon départ, que les transports en commun vont être disponible sinon je devrai prendre un taxi. Depuis que je ne consomme plus, je crois avoir les yeux clairs c’est une bonne chose… Je suis toujours étonné de sentir comment est disparu cette angoisse, cette anxiété, cette peur de la solitude. Le vent à fait tomber les feuilles c’est le cycle des saisons… Écrire! Mais oui écrire pourquoi pas, ça m’aide à me rétablir. Je dois pas trop pensés au voyage si je veux vivre le moment présent. J’ y arrive parfois je suis pas très très zen… Voilà! C’est ce que je vous raconte cette nuit, mon calme senti en espérant qu’il dure. Avec l’illustration on pense à notre lecteur technicien chez Rolls-Royce… Dans mon prochain vol je vais essayer de voir si j’ai un écran individuel. C’est la chute… Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour bien terminer. C’est difficile cette finale cette nuit!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parfois je me dis je devrais faire comme les enfants et jouer dans les feuilles mortes mais j’ai peur qu’à me rouler par terre j’attrape une pneumonie. C’est vraiment l’automne on attend de la pluie et de la neige pourtant y’a pas si longtemps il faisait chaud, c’est le pays qui est comme ça… Le vent secoue les arbres qui perdent leurs feuilles… Je vous ferai pas une description nostalgique de mes trente ans, souvenir de ce bonhomme qui disait que plutôt que de montrer l’amour à ses enfants il leur montrait les armes à feu… Je radote encore cet après-midi. Octobre tire à sa fin, je compterai pas les dodos jusqu’au printemps prochain, il est un peu trop tôt, le temps qu’il fait parfois c’est déprimant, y’en a qui ont déjà commencer le ski! Je pense à la première fois que je suis allé dans le bois l’automne, j’ai toujours eu peur des chasseurs, des armes à feu, je les entendais tirer et je pouvais pas m’empêcher de penser au film culte Delivrance. Y’a aussi le film la bête lumineuse un grand film de québécois à la chasse qui se payait la gueule du poète Stéphane-Albert Boulais. Moi je saurais pas quoi faire à la chasse, une fois l’animal abattu comment le préparer… Dans le goulag occidental on voie pas de voitures avec le gibier sur le capot, l’urbanité permet pas ça… Je crois que sur les chaînes de télé sportive on va commencer à nous diffuser des émissions sur la chasse. Je pense à la chasse au siffleux, à la marmotte… Je vois les gars qui tirent sur des boîtes de conserve dans la carrière de sable. J’aimais pas entrer dans le bois avec les chums qui avaient des armes à feu, souvent ils y allaient pour protéger leurs plantations de cannabis. Les seuls orignaux que j’ai jamais vus c’est au zoo, la même chose pour les caribous, je me voyais pas dans une cache perché sur un arbre à attendre le gibier en me les faisant geler. Pourtant je suis carnivore mai j’ai jamais saigné de porc, je pense ici à mon neveu charcutier… La chasse un drôle de sport, les urbains le pratiquent pas beaucoup pas plus qu’ils font boucherie à l’automne. Je pense à Rocky Balboa qui s’entraine sur les carcasses dans la boucherie… C’est cinématographique mon texte aujourd’hui, faut dire que le sang et la viande c’est spectaculaire. Y’a tous ces gens qui prêtent des pensées aux animaux je pense qu’on appelle ça de l’anthropomorphisme… Je crois quand même que j’aurais beaucoup de difficulté à abattre un animal pourtant… La viande c’est du fer et ça en prend dans l’alimentation, j’aimerais pas devenir blême comme un végan… Je vous aurai parlé un langage carnassier sinon carnivore. J’en suis rendus à la chute, je pense à un sandwich de viande froide. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir à la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 26 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Semble qu’il y a plus personne qui lis depuis que j’ai changé mon horaire de publication. Ce soir je me suis levé en pensant qu’il était cinq heure du matin. Mais non! Il est neuf heure quarante-cinq. Je sais pas comment les enfants de la super-maman réagissent quand elle part comme ça? Moi quand la matriarche partais, c’est pas arrivé souvent, j’avais très peur qu’elle ne revienne pas. Aujourd’hui c’est la section voyage dans LaPresse+ c’est toujours intéressant… J’attends quand même une demie année avant de partir, j’ai appris hier que San Francisco est la deuxième ville la plus populeuse aux États-Unis. Je vais avoir le temps de faire des économies, je devrais avoir des activités avec l’institut. Mais non on est pas encore samedi, je remercie ceux qui restent même après le changement d’heure de publication. J’espère qu’il est rien arrivé de fâcheux aux amis de Brossard… Je viens de voir que l’ami viens de « liker » un texte, merci! J’arrive pas vraiment à écrire avec la sensibilité d’un malade ignare, je suis certain que vous avez déjà lu des textes comme ça, une écriture de cinquième ou sixième années scolaire d’un mauvais élève, une tonalité crû où brute… Quand je pense à ça je ne suis qu’un cancre ordinaire, sans génie dirait la matriarche. Y’a de la beauté dans l’écriture d’un enfant… Je suis trop préoccupé du résultat j’arrive pas à la naïveté… Trop tôt pour écrire un poème de Noël spontanée, j’aime bien quand on écrit sur les cadeaux et la tourtière au mois de juillet. Ce matin je pense à la Havane, à cette serveuse qui voulait absolument que je revienne… J’ai beaucoup aimé l’architecture que j’ai retrouvé en Espagne, ne jamais oublier que Cuba a longtemps été une colonie.  La visite à la Havane c’est ce que j’ai le plus apprécié de mon séjour à Varadero… Ce week-end la météo annonce de la neige, déjà! J’aime beaucoup les arabesques forgées des maisons cubaines de style espagnol. Ici rien de nouveau, je me rétablis, il est encore tôt à l’époque j’allais finir la nuit dans un bar de seconde zone, toujours dans l’espoir de rencontrer quelqu’un mais l’alcool avait toujours le dessus, je peux même pas parler d’ivresse c’est trop beau, j’étais saoul! Je me rappelle je laissais un vingt dollars chez moi pour payer le taxi du retour, ça non plus ça a pas tenu longtemps j’en avais besoin pour boire. Je me souviens avoir habité sur le plateau, un appartement pour handicapé, je suis pas fier de vous dire ça mais voilà ce que fait l’alcool on est jamais au bon endroit. Depuis que je m’abstiens la vie est plus facile, les mots qui me passent dans la tête plutôt que d’essayer de les endormir à coups de scotch je les écris ici. Voilà c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir  lu jusque-là!!! J’espère que cette écriture vous plait, je termine en vous souhaitant à la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore des mots, de l’écriture, dehors c’est froid mais ensoleillé… J’ai un parfum d’Europe dans le nez, je pense à la Prada de Milan où je suis allé y’a quelques années. Je dois réussir à vous dire parfois des souvenirs, des moments de travail difficile, j’ai jamais été bien dans une job. Je préfère ce que je fais aujourd’hui, le partage de mon rétablissement. J’aime pas tellement entendre que quelqu’un est rétablis parce qu’il travaille, à mon âge c’est impossible et si je vous en parle c’est pas parce que je le désire. Parfois je suis occupé à essayer d’aider, je pense à mes pairs qui souffrent comme moi j’ai souffert, la psychose et des jobs juste pour la survie, rien d’enrichissant mentalement. Faut dire j’ai pas fait d’étude j’en étais incapable, et les milieux où j’étais le permettais pas… Peut-être un peu de regret là-dedans pour être franc mais je compose avec ce que je suis, c’est vendredi la semaine se termine mon temps est quand même rythmé à la façon des travailleurs. J’essais d’avoir une certaine intériorité, de nommer le plus difficile des mal-aimés, je crois pas beaucoup à la fraternité des travailleurs mais beaucoup plus les pairs-aidants, j’entends un superviseur dire que les lâches se syndiquent, c’est faux… En santé mentale on parle souvent de nos droits en oubliant nos devoirs, on nous diminue quand même quand on nous interdit d’être dédommagé pour des activités de patients-partenaires… C’est un peu paradoxal ce que je vous écris là mais je crois que mon devoir c’est d’aider mes pairs par des participations à différents comités. Ce matin je vous écris gratuitement, j’irais même jusqu’à dire que je paye pour le faire et tout ça c’est interdit on peut pas dire qu’on aime ce qu’on fait. C’est encore une fois une phrase qui est pas très jolie. Je sais pas si on me considère dans le rétablissement, y’a des années que j’ai pas été hospitalisé mais je crois que plusieurs disent que le rétablissement passe par le travail, moi je donne mon temps pour une cause, la déstigmatisation juste dire que je suis pas condamné que j’arrive à mieux vivre, à manger à payer le loyer. Ça me fait mal de vous écrire là-dessus, un dédommagement c’est beaucoup moins couteux qu’une hospitalisation. Je le mérite. J’aimerais ça être un exemple de rétablissement, juste passer le message que c’est possible. Accrocher quelqu’un quand il n’y crois plus et le faire changer d’idée juste lui donner un peu de foi, de confiance en lui… Je vous raconte ça j’en ai pas des tonnes mais je peux partager. Le rétablissement ça peut être ça le partage… Je vous l’écris c’est pour m’en souvenir, je fais pas de promesses à personne mais un jour ça va faire moins mal ce seras moins douloureux.  Vous irez où tous les hommes libres vont. Voilà pour aujourd’hui, j’en suis à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 25 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller, les visiteurs de la voisine discutaient fort sur la passerelle. Trop de monde dans sa vie voilà sa maladie en plus de tout ce qu’elle fume. C’est toujours étonnant de voir comment les gens consultent mais gardent leurs mauvaises habitudes, elle ouvre sa porte à n’importe qui… Je soupçonne les gars d’être malade, ils ont pas l’air de travailler. À moins que ce soit juste des crapules ordinaires… C’est mon senti j’ai peur d’eux c’est difficile d’écrire ça… Je me souviens y’a longtemps quand je consultais à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont on me conseillais le refuge des jeunes, je sais pas pourquoi j’y suis jamais aller… Je tenais beaucoup à ce qu’on me soigne à l’hôpital j’étais décomposé. Ce soir c’est une vrai symphonie tellement,  ça ronfle… Souvent pour en venir à l’hospitalisation psychiatrique, les gens n’ont plus d’amis ils s’en font d’autre chez les « malades » c’est pas nécessairement très bien pour leurs rétablissement. De nouveaux amis mais souffrant, à qui on vend des cigarettes, tout ça c’est-ce que je crois voir et qu’ils cachent bien. Je vous écris encore de la soirée, j’ai pas à portée de jugement sur la voisine, c’est vivre et laisser vivre pourtant sa façon de vivre me dérange… Il est pas encore minuit à l’époque la nuit de jeudi à vendredi étais très vivantes on achetais des pichets de bière et on se saoulait autour de la table de billard, la brasserie fermait à minuit j’allais continuer ma nuit dans un club où la musique jouait très fort. Ouais! Bientôt vendredi et la semaine se termine, quelques jours encore et on seras au mois de novembre, lundi passé j’ai vu des policiers qui arrêtaient un homme noir dans un poste d’essence évidemment je suis pas resté pour savoir le pourquoi de l’arrestation. Ça fait très longtemps que je sors plus la nuit, elle m’a tout dis c’est joie comme ses ennuis. Hier j’ai regardé un documentaire sur les tremblements de terre à San Francisco, ils disent qu’il vas y en avoir un d’ici trente ans. Je suis quand même allé en Guadeloupe, une autre zone sismique, et y’a pas eu de tremblements, je crois que c’était plutôt les volcans… Un petit bonjour à la super-maman qui a pris un vol de l’Outaouais à Québec moi je trippe toujours sur les avions, sans correspondance ça prend une heure dix minutes et c’est assez dispendieux. Le temps passe, cinq mois encore avant mon départ pour San Francisco, j’ai des idées fixes comme ça, des sortes d’obsessions de départ. Je vous ai pas nommé mon senti trop de difficulté à mettre des mots sur cette éternelle douleur. J’aime pas beaucoup quand on diminue la maladie que j’ai, la réduit à rien comme si j’avais eu mal pour rien. C’était pas juste un état d’esprit et plus qu’une douleur morale… Voilà! Vous aurez eu un autre texte aujourd’hui! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard