samedi 27 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parfois je me dis je devrais faire comme les enfants et jouer dans les feuilles mortes mais j’ai peur qu’à me rouler par terre j’attrape une pneumonie. C’est vraiment l’automne on attend de la pluie et de la neige pourtant y’a pas si longtemps il faisait chaud, c’est le pays qui est comme ça… Le vent secoue les arbres qui perdent leurs feuilles… Je vous ferai pas une description nostalgique de mes trente ans, souvenir de ce bonhomme qui disait que plutôt que de montrer l’amour à ses enfants il leur montrait les armes à feu… Je radote encore cet après-midi. Octobre tire à sa fin, je compterai pas les dodos jusqu’au printemps prochain, il est un peu trop tôt, le temps qu’il fait parfois c’est déprimant, y’en a qui ont déjà commencer le ski! Je pense à la première fois que je suis allé dans le bois l’automne, j’ai toujours eu peur des chasseurs, des armes à feu, je les entendais tirer et je pouvais pas m’empêcher de penser au film culte Delivrance. Y’a aussi le film la bête lumineuse un grand film de québécois à la chasse qui se payait la gueule du poète Stéphane-Albert Boulais. Moi je saurais pas quoi faire à la chasse, une fois l’animal abattu comment le préparer… Dans le goulag occidental on voie pas de voitures avec le gibier sur le capot, l’urbanité permet pas ça… Je crois que sur les chaînes de télé sportive on va commencer à nous diffuser des émissions sur la chasse. Je pense à la chasse au siffleux, à la marmotte… Je vois les gars qui tirent sur des boîtes de conserve dans la carrière de sable. J’aimais pas entrer dans le bois avec les chums qui avaient des armes à feu, souvent ils y allaient pour protéger leurs plantations de cannabis. Les seuls orignaux que j’ai jamais vus c’est au zoo, la même chose pour les caribous, je me voyais pas dans une cache perché sur un arbre à attendre le gibier en me les faisant geler. Pourtant je suis carnivore mai j’ai jamais saigné de porc, je pense ici à mon neveu charcutier… La chasse un drôle de sport, les urbains le pratiquent pas beaucoup pas plus qu’ils font boucherie à l’automne. Je pense à Rocky Balboa qui s’entraine sur les carcasses dans la boucherie… C’est cinématographique mon texte aujourd’hui, faut dire que le sang et la viande c’est spectaculaire. Y’a tous ces gens qui prêtent des pensées aux animaux je pense qu’on appelle ça de l’anthropomorphisme… Je crois quand même que j’aurais beaucoup de difficulté à abattre un animal pourtant… La viande c’est du fer et ça en prend dans l’alimentation, j’aimerais pas devenir blême comme un végan… Je vous aurai parlé un langage carnassier sinon carnivore. J’en suis rendus à la chute, je pense à un sandwich de viande froide. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir à la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 26 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Semble qu’il y a plus personne qui lis depuis que j’ai changé mon horaire de publication. Ce soir je me suis levé en pensant qu’il était cinq heure du matin. Mais non! Il est neuf heure quarante-cinq. Je sais pas comment les enfants de la super-maman réagissent quand elle part comme ça? Moi quand la matriarche partais, c’est pas arrivé souvent, j’avais très peur qu’elle ne revienne pas. Aujourd’hui c’est la section voyage dans LaPresse+ c’est toujours intéressant… J’attends quand même une demie année avant de partir, j’ai appris hier que San Francisco est la deuxième ville la plus populeuse aux États-Unis. Je vais avoir le temps de faire des économies, je devrais avoir des activités avec l’institut. Mais non on est pas encore samedi, je remercie ceux qui restent même après le changement d’heure de publication. J’espère qu’il est rien arrivé de fâcheux aux amis de Brossard… Je viens de voir que l’ami viens de « liker » un texte, merci! J’arrive pas vraiment à écrire avec la sensibilité d’un malade ignare, je suis certain que vous avez déjà lu des textes comme ça, une écriture de cinquième ou sixième années scolaire d’un mauvais élève, une tonalité crû où brute… Quand je pense à ça je ne suis qu’un cancre ordinaire, sans génie dirait la matriarche. Y’a de la beauté dans l’écriture d’un enfant… Je suis trop préoccupé du résultat j’arrive pas à la naïveté… Trop tôt pour écrire un poème de Noël spontanée, j’aime bien quand on écrit sur les cadeaux et la tourtière au mois de juillet. Ce matin je pense à la Havane, à cette serveuse qui voulait absolument que je revienne… J’ai beaucoup aimé l’architecture que j’ai retrouvé en Espagne, ne jamais oublier que Cuba a longtemps été une colonie.  La visite à la Havane c’est ce que j’ai le plus apprécié de mon séjour à Varadero… Ce week-end la météo annonce de la neige, déjà! J’aime beaucoup les arabesques forgées des maisons cubaines de style espagnol. Ici rien de nouveau, je me rétablis, il est encore tôt à l’époque j’allais finir la nuit dans un bar de seconde zone, toujours dans l’espoir de rencontrer quelqu’un mais l’alcool avait toujours le dessus, je peux même pas parler d’ivresse c’est trop beau, j’étais saoul! Je me rappelle je laissais un vingt dollars chez moi pour payer le taxi du retour, ça non plus ça a pas tenu longtemps j’en avais besoin pour boire. Je me souviens avoir habité sur le plateau, un appartement pour handicapé, je suis pas fier de vous dire ça mais voilà ce que fait l’alcool on est jamais au bon endroit. Depuis que je m’abstiens la vie est plus facile, les mots qui me passent dans la tête plutôt que d’essayer de les endormir à coups de scotch je les écris ici. Voilà c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir  lu jusque-là!!! J’espère que cette écriture vous plait, je termine en vous souhaitant à la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore des mots, de l’écriture, dehors c’est froid mais ensoleillé… J’ai un parfum d’Europe dans le nez, je pense à la Prada de Milan où je suis allé y’a quelques années. Je dois réussir à vous dire parfois des souvenirs, des moments de travail difficile, j’ai jamais été bien dans une job. Je préfère ce que je fais aujourd’hui, le partage de mon rétablissement. J’aime pas tellement entendre que quelqu’un est rétablis parce qu’il travaille, à mon âge c’est impossible et si je vous en parle c’est pas parce que je le désire. Parfois je suis occupé à essayer d’aider, je pense à mes pairs qui souffrent comme moi j’ai souffert, la psychose et des jobs juste pour la survie, rien d’enrichissant mentalement. Faut dire j’ai pas fait d’étude j’en étais incapable, et les milieux où j’étais le permettais pas… Peut-être un peu de regret là-dedans pour être franc mais je compose avec ce que je suis, c’est vendredi la semaine se termine mon temps est quand même rythmé à la façon des travailleurs. J’essais d’avoir une certaine intériorité, de nommer le plus difficile des mal-aimés, je crois pas beaucoup à la fraternité des travailleurs mais beaucoup plus les pairs-aidants, j’entends un superviseur dire que les lâches se syndiquent, c’est faux… En santé mentale on parle souvent de nos droits en oubliant nos devoirs, on nous diminue quand même quand on nous interdit d’être dédommagé pour des activités de patients-partenaires… C’est un peu paradoxal ce que je vous écris là mais je crois que mon devoir c’est d’aider mes pairs par des participations à différents comités. Ce matin je vous écris gratuitement, j’irais même jusqu’à dire que je paye pour le faire et tout ça c’est interdit on peut pas dire qu’on aime ce qu’on fait. C’est encore une fois une phrase qui est pas très jolie. Je sais pas si on me considère dans le rétablissement, y’a des années que j’ai pas été hospitalisé mais je crois que plusieurs disent que le rétablissement passe par le travail, moi je donne mon temps pour une cause, la déstigmatisation juste dire que je suis pas condamné que j’arrive à mieux vivre, à manger à payer le loyer. Ça me fait mal de vous écrire là-dessus, un dédommagement c’est beaucoup moins couteux qu’une hospitalisation. Je le mérite. J’aimerais ça être un exemple de rétablissement, juste passer le message que c’est possible. Accrocher quelqu’un quand il n’y crois plus et le faire changer d’idée juste lui donner un peu de foi, de confiance en lui… Je vous raconte ça j’en ai pas des tonnes mais je peux partager. Le rétablissement ça peut être ça le partage… Je vous l’écris c’est pour m’en souvenir, je fais pas de promesses à personne mais un jour ça va faire moins mal ce seras moins douloureux.  Vous irez où tous les hommes libres vont. Voilà pour aujourd’hui, j’en suis à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 25 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller, les visiteurs de la voisine discutaient fort sur la passerelle. Trop de monde dans sa vie voilà sa maladie en plus de tout ce qu’elle fume. C’est toujours étonnant de voir comment les gens consultent mais gardent leurs mauvaises habitudes, elle ouvre sa porte à n’importe qui… Je soupçonne les gars d’être malade, ils ont pas l’air de travailler. À moins que ce soit juste des crapules ordinaires… C’est mon senti j’ai peur d’eux c’est difficile d’écrire ça… Je me souviens y’a longtemps quand je consultais à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont on me conseillais le refuge des jeunes, je sais pas pourquoi j’y suis jamais aller… Je tenais beaucoup à ce qu’on me soigne à l’hôpital j’étais décomposé. Ce soir c’est une vrai symphonie tellement,  ça ronfle… Souvent pour en venir à l’hospitalisation psychiatrique, les gens n’ont plus d’amis ils s’en font d’autre chez les « malades » c’est pas nécessairement très bien pour leurs rétablissement. De nouveaux amis mais souffrant, à qui on vend des cigarettes, tout ça c’est-ce que je crois voir et qu’ils cachent bien. Je vous écris encore de la soirée, j’ai pas à portée de jugement sur la voisine, c’est vivre et laisser vivre pourtant sa façon de vivre me dérange… Il est pas encore minuit à l’époque la nuit de jeudi à vendredi étais très vivantes on achetais des pichets de bière et on se saoulait autour de la table de billard, la brasserie fermait à minuit j’allais continuer ma nuit dans un club où la musique jouait très fort. Ouais! Bientôt vendredi et la semaine se termine, quelques jours encore et on seras au mois de novembre, lundi passé j’ai vu des policiers qui arrêtaient un homme noir dans un poste d’essence évidemment je suis pas resté pour savoir le pourquoi de l’arrestation. Ça fait très longtemps que je sors plus la nuit, elle m’a tout dis c’est joie comme ses ennuis. Hier j’ai regardé un documentaire sur les tremblements de terre à San Francisco, ils disent qu’il vas y en avoir un d’ici trente ans. Je suis quand même allé en Guadeloupe, une autre zone sismique, et y’a pas eu de tremblements, je crois que c’était plutôt les volcans… Un petit bonjour à la super-maman qui a pris un vol de l’Outaouais à Québec moi je trippe toujours sur les avions, sans correspondance ça prend une heure dix minutes et c’est assez dispendieux. Le temps passe, cinq mois encore avant mon départ pour San Francisco, j’ai des idées fixes comme ça, des sortes d’obsessions de départ. Je vous ai pas nommé mon senti trop de difficulté à mettre des mots sur cette éternelle douleur. J’aime pas beaucoup quand on diminue la maladie que j’ai, la réduit à rien comme si j’avais eu mal pour rien. C’était pas juste un état d’esprit et plus qu’une douleur morale… Voilà! Vous aurez eu un autre texte aujourd’hui! Merci d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris dans la matinée dehors c’est gris, suis sortis un moment pour acheter du lait. Je suis vide semble que c’est pas bon pour la santé mentale de raconter ce que je vie au quotidien. Un hélicoptère passe, je pense à nos jeux quand on se travestissais en membre des sentinelles de l’air https://www.youtube.com/watch?v=NUqd0Wor2tk y’a des vaisseaux qui me font pensés au Soyouz. Mon aventure d’adulte elle est pas dans l’espace mais dans les soins de santé mentale, ces jours ci à tous les mois je reçois un rappel pour avertir si il y a des changements. Le changement que je voudrais c’est la guérison de la schizophrénie mais c’est impossible, j’essais donc de me rétablir… Comment vous dire je sais que je suis un « trimpe » j’irai pas plus loin que ça aujourd’hui dans le dénigrement, l’autodénigrement… Semble que c’est impossible de vivre sans stress sans pression. Je pense à toute ces photos qu’on a pris de moi je sais pas ce qu’elles sont devenues, y’a longtemps déjà j’avais une copine qui étudiais en animation culturelle, je lui avais demandé de devenir mon agent littéraire elle avait refusé… Elle croyait pas en mon talent encore aujourd’hui je suis pas sûr que j’y crois. J’écris encore de mon goulag, je suis pas une vedette internationale juste un pauvre petit scribe qui essais de survivre… Je crois que je vais me rendre à la librairie, je sais pas trop ce que je vais acheter comme livre. Je crois que je vais attendre la sortie du prochain Houellebecq… Je pense encore à ce voyage à Londres que j’avais fait en décembre, le ministre avait fait sa réforme du système de santé, cette année il a perdus ses élections. Je sais pas ce que le nouveau gouvernement va offrir aux gens qui ont un problème de santé mentale? Nous sommes toujours les derniers, le fond, le bas-fond qu’on ose pas aider parce que certain trouvent ça paternaliste. Mais oui on est et dedans aussi le bas fond. C’est pas très beau comme phrase, je sais pas si j’arrive à me faire comprendre. C’est difficile ce matin, il fait froid mais y’a quand même des motos, je me fais vieux pour le boulot autre que celui que je me donne. L’évidence c’est que je suis pauvre en vieillissant ça s’est un peu amélioré mais je fais pas fortune je roule pas sur l’or. Ce matin je veux m’arracher le cœur pour dire, pour écrire et même pour lire, hier à la radio ils parlaient des illettrés, parfois je me demande à quoi ça me sert maintenant de savoir lire j’ose pas dire écrire… Voilà où j’en suis, ça y est terminus tout le monde descend, c’est la chute, l’épilogue pour aujourd’hui, quelques mots encore pour pas vous laisser en plan c’est toujours la même finale que j’étire. Comme tout le temps je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer ça y est presque, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

mercredi 24 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai remarqué que le lectorat a baissé, je sais pas si c’est à cause de mon changement d’heure de publication. Cette nuit je reviens à mes vieilles d’habitudes. À peine cinq mois avant mon départ, ce matin j’ai de la musique dans la tête une sorte de jazz syncopé du free jazz je crois… Quelques jours encore avant la paye, j’ai rechargé ma carte de transport en commun. Je me demande comment je vais faire pour me rendre à l’aéroport trois heure avant mon départ qui est à sept heure, je crois que je vais aller y passer la nuit. Ce serait bien si comme à Londres le métro se rendait à l’aérogare… J’entends la rumeur, le grondement de la ville ça vient de s’arrêter, c’est pas le même grondement que quand j’ai commencé à être malade c’est moins obsédant et j’ai moins peur… La nuit est tranquille j’ai touché du bois je veux que ça reste comme ça… Un éberlué passe dehors, il gueule et semble tout joyeux. J’essais de m’informer le plus possible sur San Francisco… Je pense à l’ami sclérosé qui va bientôt déménager, je crois qu’il est stressé, je vais continuer à lui rendre visite. Je viens de terminer mon café, je suis bien réveillé, les gens mélangent les cable cars de San Francisco et les tramways… Pour moi y’a rien qui bat la sensation lors de l’envol de l’avion… Je vais m’acheter un cahier spécialement pour ce voyage. Cette nuit je vous illustre ça avec les nouvelles rames de métro elles sont magnifiques… Lors de mon voyage j’ai pas l’intention de le passé enfermé dans ma chambre d’hôtel, j’espère avoir une belle température… Je serai allé sur le côte ouest américaine avant Vancouver me semble que je vends la peau de l’ours avant de l’avoir tué pourtant mon vol et mon hôtel sont réservé… Tout à coup j’ai la musique de Crosby, Still, Nash & Young dans la tête, I almost cut my hair, une chanson où je me reconnais https://www.youtube.com/watch?v=4Lk2KHajp4Y . Minuit est passé, j’aime bien mon parfum. Voilà une autre chanson d’un grands groupe rock, Led Zeppelin, que je dédie à toutes mes blondes, Since I’ve been loving you, https://www.youtube.com/watch?v=K8R7zjJMIfU . C’est très musical cette nuit, j’ai quand même eu peur j’entendais bardasser dans les escaliers extérieurs. Je croyais à la catastrophe… Je sais pas si je vais vous avoir animé, n’oublier pas que j’apprécie toujours vos commentaires, lentement je termine ce texte je ne sais plus quoi vous raconter, ce matin c’est jeudi plus que deux journées avant le week-end. Je pense à tous les amis dans l’Outaouais, me souviens plus du prénom de la fille de mon neveu… Voilà j’approche de la fin, mais non! Pas ma fin à moi, la fin du texte! Je cherche le prénom, j’ai que Camille en tête mais je crois que c’est le prénom de la fille d’une autre nièce, je viens de le trouver je suis heureux c’est Raphaëlle. Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du matin, j’avais du travail et j’avais besoin de sommeil. J’ai regardé le match dans la nuit, ce matin il pleut. Hier je suis allé pour des prélèvements à l’hôpital Notre-Dame ils ont changé la salle de place, c’est très bien organisé, j’ai pas attendu longtemps, cette température d’automne me rappelle le printemps pluvieux à Lille… Je remercie l’ami historien de l’art… Je crois que je vais réfléchir longtemps sur mon voyage à San Francisco, j’ai un autre ami qui va peut-être y être… Je suis content de vous écrire ce matin. Lundi j’ai eu deux réunions vous le savez déjà, je me répète… J’ai réussis à dormir, j’ai plus mal dans le dos, je crois vous avoir écrit hier après-midi. J’y vais avec mon senti, j’attends les actualités à la télé, j’ai pas déjeuner j’ai pas faim. J’aimerais vous écrire avec toute ma sensibilité et que ce soit beau, y mettre un peu de tendresse même si certains préfèrent la passion, ça fait mal, la tendresse est plus gentille elle se donne avec moins de douleur et c’est bien… Bon! Les feuilles mortes sont par terre, je pense à Prévert, un grand poète qui parlais mieux que moi des feuilles mortes, j’aimais aussi beaucoup Yves Montand, ce matin je suis calme chez moi et seul, j’aime ça… Je vous ai pas écrit, dans la nuit de lundi à mardi j’ai eu une crampe au mollet droit, c’est très douloureux ça fait mal. Aujourd’hui ça va mieux… J’ai encore quelques jours pour remettre le compte-rendu d’une réunion. Parfois je téléphone pas à la bonne personne pour des renseignements. Je rêve encore, je sais pas à quoi mais je rêve, parfois ils se réalisent comme les voyages et les avions, souvenir de cette femme à Lille qui m’avais donné un gros câlin avant de me mettre dans un taxi pour l’hôtel. Dehors c’est sombre, je suis toujours heureux de pas être psychotique, de pas avoir besoin d’être hospitalisé, les comités et les différentes réunions participent à ça je crois, mon rétablissement. Je cherche comment dire sans être dans le déni de la maladie, je souffre de schizophrénie si je le nomme pas je crois que je serai loin du rétablissement… Je m’entends pas avec le gars de la défense des droits, lui raconte que ce ne sont que des passages difficiles mais tant que j’ai pas accepté je suis resté dans la maladie. Ça aussi je crois vous l’avoir déjà écris… Je suis content de vous écrire ce matin, y’a des bombes aux États-Unis-d’Amérique, j’ai mis la télévision… Encore des terroristes, pas moyen de vivre en paix. Ce midi je termine là-dessus, c’est la chute, j’ai pas de solution pour tout ce mal qu’on nous impose… Voilà où j’en suis. Je sais pas quoi rajouter c’est pas fort pour terminer. Voilà! C’est ça encore quelques mots comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard