jeudi 25 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris dans la matinée dehors c’est gris, suis sortis un moment pour acheter du lait. Je suis vide semble que c’est pas bon pour la santé mentale de raconter ce que je vie au quotidien. Un hélicoptère passe, je pense à nos jeux quand on se travestissais en membre des sentinelles de l’air https://www.youtube.com/watch?v=NUqd0Wor2tk y’a des vaisseaux qui me font pensés au Soyouz. Mon aventure d’adulte elle est pas dans l’espace mais dans les soins de santé mentale, ces jours ci à tous les mois je reçois un rappel pour avertir si il y a des changements. Le changement que je voudrais c’est la guérison de la schizophrénie mais c’est impossible, j’essais donc de me rétablir… Comment vous dire je sais que je suis un « trimpe » j’irai pas plus loin que ça aujourd’hui dans le dénigrement, l’autodénigrement… Semble que c’est impossible de vivre sans stress sans pression. Je pense à toute ces photos qu’on a pris de moi je sais pas ce qu’elles sont devenues, y’a longtemps déjà j’avais une copine qui étudiais en animation culturelle, je lui avais demandé de devenir mon agent littéraire elle avait refusé… Elle croyait pas en mon talent encore aujourd’hui je suis pas sûr que j’y crois. J’écris encore de mon goulag, je suis pas une vedette internationale juste un pauvre petit scribe qui essais de survivre… Je crois que je vais me rendre à la librairie, je sais pas trop ce que je vais acheter comme livre. Je crois que je vais attendre la sortie du prochain Houellebecq… Je pense encore à ce voyage à Londres que j’avais fait en décembre, le ministre avait fait sa réforme du système de santé, cette année il a perdus ses élections. Je sais pas ce que le nouveau gouvernement va offrir aux gens qui ont un problème de santé mentale? Nous sommes toujours les derniers, le fond, le bas-fond qu’on ose pas aider parce que certain trouvent ça paternaliste. Mais oui on est et dedans aussi le bas fond. C’est pas très beau comme phrase, je sais pas si j’arrive à me faire comprendre. C’est difficile ce matin, il fait froid mais y’a quand même des motos, je me fais vieux pour le boulot autre que celui que je me donne. L’évidence c’est que je suis pauvre en vieillissant ça s’est un peu amélioré mais je fais pas fortune je roule pas sur l’or. Ce matin je veux m’arracher le cœur pour dire, pour écrire et même pour lire, hier à la radio ils parlaient des illettrés, parfois je me demande à quoi ça me sert maintenant de savoir lire j’ose pas dire écrire… Voilà où j’en suis, ça y est terminus tout le monde descend, c’est la chute, l’épilogue pour aujourd’hui, quelques mots encore pour pas vous laisser en plan c’est toujours la même finale que j’étire. Comme tout le temps je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuer ça y est presque, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

mercredi 24 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai remarqué que le lectorat a baissé, je sais pas si c’est à cause de mon changement d’heure de publication. Cette nuit je reviens à mes vieilles d’habitudes. À peine cinq mois avant mon départ, ce matin j’ai de la musique dans la tête une sorte de jazz syncopé du free jazz je crois… Quelques jours encore avant la paye, j’ai rechargé ma carte de transport en commun. Je me demande comment je vais faire pour me rendre à l’aéroport trois heure avant mon départ qui est à sept heure, je crois que je vais aller y passer la nuit. Ce serait bien si comme à Londres le métro se rendait à l’aérogare… J’entends la rumeur, le grondement de la ville ça vient de s’arrêter, c’est pas le même grondement que quand j’ai commencé à être malade c’est moins obsédant et j’ai moins peur… La nuit est tranquille j’ai touché du bois je veux que ça reste comme ça… Un éberlué passe dehors, il gueule et semble tout joyeux. J’essais de m’informer le plus possible sur San Francisco… Je pense à l’ami sclérosé qui va bientôt déménager, je crois qu’il est stressé, je vais continuer à lui rendre visite. Je viens de terminer mon café, je suis bien réveillé, les gens mélangent les cable cars de San Francisco et les tramways… Pour moi y’a rien qui bat la sensation lors de l’envol de l’avion… Je vais m’acheter un cahier spécialement pour ce voyage. Cette nuit je vous illustre ça avec les nouvelles rames de métro elles sont magnifiques… Lors de mon voyage j’ai pas l’intention de le passé enfermé dans ma chambre d’hôtel, j’espère avoir une belle température… Je serai allé sur le côte ouest américaine avant Vancouver me semble que je vends la peau de l’ours avant de l’avoir tué pourtant mon vol et mon hôtel sont réservé… Tout à coup j’ai la musique de Crosby, Still, Nash & Young dans la tête, I almost cut my hair, une chanson où je me reconnais https://www.youtube.com/watch?v=4Lk2KHajp4Y . Minuit est passé, j’aime bien mon parfum. Voilà une autre chanson d’un grands groupe rock, Led Zeppelin, que je dédie à toutes mes blondes, Since I’ve been loving you, https://www.youtube.com/watch?v=K8R7zjJMIfU . C’est très musical cette nuit, j’ai quand même eu peur j’entendais bardasser dans les escaliers extérieurs. Je croyais à la catastrophe… Je sais pas si je vais vous avoir animé, n’oublier pas que j’apprécie toujours vos commentaires, lentement je termine ce texte je ne sais plus quoi vous raconter, ce matin c’est jeudi plus que deux journées avant le week-end. Je pense à tous les amis dans l’Outaouais, me souviens plus du prénom de la fille de mon neveu… Voilà j’approche de la fin, mais non! Pas ma fin à moi, la fin du texte! Je cherche le prénom, j’ai que Camille en tête mais je crois que c’est le prénom de la fille d’une autre nièce, je viens de le trouver je suis heureux c’est Raphaëlle. Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du matin, j’avais du travail et j’avais besoin de sommeil. J’ai regardé le match dans la nuit, ce matin il pleut. Hier je suis allé pour des prélèvements à l’hôpital Notre-Dame ils ont changé la salle de place, c’est très bien organisé, j’ai pas attendu longtemps, cette température d’automne me rappelle le printemps pluvieux à Lille… Je remercie l’ami historien de l’art… Je crois que je vais réfléchir longtemps sur mon voyage à San Francisco, j’ai un autre ami qui va peut-être y être… Je suis content de vous écrire ce matin. Lundi j’ai eu deux réunions vous le savez déjà, je me répète… J’ai réussis à dormir, j’ai plus mal dans le dos, je crois vous avoir écrit hier après-midi. J’y vais avec mon senti, j’attends les actualités à la télé, j’ai pas déjeuner j’ai pas faim. J’aimerais vous écrire avec toute ma sensibilité et que ce soit beau, y mettre un peu de tendresse même si certains préfèrent la passion, ça fait mal, la tendresse est plus gentille elle se donne avec moins de douleur et c’est bien… Bon! Les feuilles mortes sont par terre, je pense à Prévert, un grand poète qui parlais mieux que moi des feuilles mortes, j’aimais aussi beaucoup Yves Montand, ce matin je suis calme chez moi et seul, j’aime ça… Je vous ai pas écrit, dans la nuit de lundi à mardi j’ai eu une crampe au mollet droit, c’est très douloureux ça fait mal. Aujourd’hui ça va mieux… J’ai encore quelques jours pour remettre le compte-rendu d’une réunion. Parfois je téléphone pas à la bonne personne pour des renseignements. Je rêve encore, je sais pas à quoi mais je rêve, parfois ils se réalisent comme les voyages et les avions, souvenir de cette femme à Lille qui m’avais donné un gros câlin avant de me mettre dans un taxi pour l’hôtel. Dehors c’est sombre, je suis toujours heureux de pas être psychotique, de pas avoir besoin d’être hospitalisé, les comités et les différentes réunions participent à ça je crois, mon rétablissement. Je cherche comment dire sans être dans le déni de la maladie, je souffre de schizophrénie si je le nomme pas je crois que je serai loin du rétablissement… Je m’entends pas avec le gars de la défense des droits, lui raconte que ce ne sont que des passages difficiles mais tant que j’ai pas accepté je suis resté dans la maladie. Ça aussi je crois vous l’avoir déjà écris… Je suis content de vous écrire ce matin, y’a des bombes aux États-Unis-d’Amérique, j’ai mis la télévision… Encore des terroristes, pas moyen de vivre en paix. Ce midi je termine là-dessus, c’est la chute, j’ai pas de solution pour tout ce mal qu’on nous impose… Voilà où j’en suis. Je sais pas quoi rajouter c’est pas fort pour terminer. Voilà! C’est ça encore quelques mots comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 23 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bon! Je reviens de l’hosto pour des prélèvements, c’est beaucoup plus rapide que c’était… Cet après-midi j’ai pas envie de faire la sieste…L’infirmier m’a bien identifié mais je sais pas pourquoi j’enverrais quelqu’un  à ma place pour les prises de sang et les analyses d’urine. Je vois qu’une chose je voudrais pas qu’on détecte la dope que j’ai dans le corps… Mais ça c’est de l’histoire ancienne je ne consomme plus rien… Je sais pas quoi vous écrire. L’automne parfois on se sent un peu abattu mais c’est pas nouveau. Justement, je cherche du neuf et j’en trouve pas. Je croyais que j’avais perdu ma carte d’hôpital mais je l’ai retrouvé après tout à bien roulé. J’espère qu’ils trouveront pas de maladie, hier j’ai jasé avec un ancien syndicaliste maintenant dans la défense des droits en santé mentale, il croit pas au rétablissement pour lui la maladie n’est qu’un passage difficile dans une vie pourtant je reste convaincu que je souffre de schizophrénie mais en rétablissement, je peux pas être plus précis j’ai pas envie de retourner en arrière dans la folie psychotique… Je me prépare un café je prends mon temps. J’ai remarqué que ne m’allongeant pas sur le sofa pour faire la sieste j’ai pas mal au dos… C’est encore une fois loin du senti tout ça, loin des émotions… Le ciel se couvre, la machinerie municipale passe à toute vitesse, souvenir de l’époque des artistes qui croyait qu’un machiniste on retrouvait ça qu’au théâtre… Je pense à L’agriculture de Pierre Harel  https://www.youtube.com/watch?v=tCP-k7WDUZc  un rock méconnu… J’ai quand même de mauvais souvenirs du temps où j’allais aux danseuses, fallait que j’en sorte de cet univers-là. À mon âge on peut quasiment parler de l’ancien temps. Dans le goulag occidental y’a beaucoup de piétons parfois on sait pas c’est peut-être des itinérants. Mouettes et pigeons morts voilà la faune du centre-sud… Quelques écureuils aussi qui ramassent des provisions pour leurs nids cet hiver. Une autre chanson qui me fait vivre des émotions, Quelle belle journée https://www.youtube.com/watch?v=-XS6ikG6KR4 de Gilles Valiquette à cette époque la vie s’annonçait bien, je reste nostalgique on m’avait pas annoncé la folie dans laquelle j’allais tomber. J’ai la larme à l’œil, j’ai maintenant un vrai chez-moi, je suis un vieux buck… En vieillissant ma famille deviens importante, y’a que eux qui nous reste, qui nous ont vu dans nos moins beaux moments. Je m’ennuis un peu du neveu qui venait faire son tour, je sais maintenant il a une belle petite fille ça laisse moins de temps pour s’occuper des vieux gâteux. Voilà! Je suis presque à la chute à l’épilogue, je vous ai pas parlé d’avion, encore cinq mois j’ai hâte… Je crois que je vous demande trop de temps pour me lire… Viens de changer mon rendez-vous avec l’infirmière pour prendre ma pression, j’ai décalé de deux jours… Et je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour terminer, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 22 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je réussis pas à dormir, aujourd’hui j’ai eu une journée très enrichissante avec de beaux échanges, c’est stimulant et ça me cause de l’insomnie… Je crois avoir livré la marchandise comme toujours j’ai fait de mon mieux. Je vous en écris pas plus c’est confidentiel. Je rêve toujours à San Francisco, les jours passent quand même, j’ai visionné une émission sur l’aéroport de Dubaï mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne m’a mentionné qu’il aimerais y aller. Moi quand je vois ce qu’ils font à leurs journalistes je me sent coupable juste de regarder l’émission de ces barbares. J’ai hâte d’être sur le tapis roulant de l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, YUL, j’entends un avion qui arrive… Parfois j’écris bien égoïstement sans penser aux lecteurs… Quand même hier j’ai décidé que je ferai pas appel aux services de santé mentale, je vous dis ça de l’intérieur de l’organisation c’est très compliqué, je vais m’abstenir. Les vieux disaient, avec raison je crois, qu’il fallait se tenir loin de l’hôpital… En ce moment j’ai un léger déjà vu, je sais pas si on peut considérer ça comme un symptôme de maladie mentale. Quand j’écris Déjà vu je pense surtout à ça https://www.youtube.com/watch?v=5f8z1NAzMlI un magnifique album avec des harmonies vocales superbes, y’avait du génie dans ces hippies… J’ai hâte à mon pèlerinage à Haight-Ashbury… J’y serai allé cinquante ans après les « vrai » hippies, les vrai peace and love, je crois qu’on arrête plus les poètes militants comme l’étais Ginsberg ses mots ont quand même fait trembler l’Amérique ici je vous reviens comme toujours avec la poétesse qui s’est immoler par le feu devant l’hôtel de ville et cette autre qui à péris par combustion spontanée, pour cette dernière y’a beaucoup de sceptique disons que c’est de l’ordre du mystique. Voilà où j’en suis ce soir, je souffle sur les braises des poésies et des poétesses mortelles… Dans le cahier LaPresse+ de dimanche passée, y’a une écrivaine qui avouait être incapable de lire On the road, Sur la route de Kérouac  elle est pas seule… Un autre avion qui passe, c’est l’automne il pleut, je me prépare à rester de longues journées chez moi… Je pense au reproche que font les ressources alternatives en santé mentale, elles trouvent que les soins psychiatriques sont trop paternaliste mais par là je les entends dire qu’ils veulent prendre la place du père de quelques façons qu’on se place c’est je crois toujours comme ça, les psychiatres ont pas besoin de moi pour les défendre mais je crois qu’ils seraient incapable de soigner sans prendre la place du père. Me souviens de mes rendez-vous chez le psy qui se terminait parfois par une poignée de mains.  Bon! Je suis rendu à la chute, la semaine passée le médecin généraliste m’a proposé quelques rencontres avec un, une psychologue je lui ai répondu que j’allais y penser de toute façon ils sont surchargés. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 21 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Deux post aujourd’hui où on parlais de planter de l’ail. Je savais pas, l’ail frais ça a des vertus curatives? Je sais pas pourquoi avant j’en assaisonnais tout ce que je mangeais même mes céréales aujourd’hui j’ai abandonné je me fabrique plus de beurre à l’ail… Ni rien qui à l’odeur. Je veux pas passé pour un français qui pue de la gueule… Je vous écris de la soirée, c’est vrai que c’était bon une lasagne avec du gros vin rouge qui tache et du pain gratiné à l’ail… C’est vrai aussi que c’est plus Italien que français, je crois que nous sommes à l’époque où les vieux italiens achètent leurs raisins pour fabriquer leurs vins, en fait ça vient de se terminer étrangement je crois qu’on trouve pas de raisins marché Jean-Talon si je me souviens bien y’en avais boulevard Pie IX à côté de la track entre Industriel et des Grandes Prairies, le patriarche s’amusait parfois à fabriquer son vin, il cachais la cuve recouverte d’un coton à fromage pour empêcher les mouches c’étais pas un succès. Pépère en avait parfois en cadeau de son propriétaire italien, j’étais trop jeune j’en buvais pas… Aujourd’hui c’est plus tellement de mode de fabriquer sa bibine, y’a tellement de cru disponible c’est sans parler de ces micros brasseries qui poussent un peu partout pourquoi s’encombrer chez soi… Je crois qu’a Montréal le raisin viens de Californie et maintenant on le vend à Ville LaSalle… Tout ça fait que je me questionne beaucoup sur cette société alcoolisée comment elle prend tant de place et on en fait pas de cas, l’alcool y’en a partout de l’épicerie au dépanneur jusqu’à la Société des Alcools du Québec sans parler des restaurants et des bistros, ils boivent et ils boivent à se retrouver dans la rue parfois on peut plus les ramasser tellement ils sont éthylique. C’est un problème de société, je pense à ces voyages que je fais où y’a toujours un guide pour vous indiquer un restaurant avec une belle carte des vins sans oublier la bière disponible un peu partout… Bon! Je reviens à moi mon mal de dos est disparus, j’ai hâte de manger un clam chowder sur le quai à San Francisco. Cinq mois encore, j’ai vérifié la navette de l’aéroport à l’hôtel ça semble assez simple et économique… Tout à coup y’a un parfum de friture, je suis toujours étonné de respirer différents parfums. Je m’y suis pris plus tôt ce soir, je suis passé de l’ail au vin vous inquiétez pas j’ai pas soif, c’est juste un constat de notre univers, maintenant que j’ai presque terminé de vous écrire j’ai faim, y’a un parfum de sac d’école en cuir cartonné c’est des souvenirs tout ça… Voilà! J’en suis à la chute, j’espère que vous cuvez bien votre vin… On a plus à se lever très tôt demain c’est l’avantage de la retraite. Encore quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je manque d’inspiration, je cherchais un peu d’information sur le silo de l’institut, y’a pas grand-chose ça ressemble aussi à un donjon où on enfermais les jeunes bourgeoises sans vertus, je les vois tout en haut attendant le roturier venu délivrer la jeune fille, lui qui cherchais un bon partie une douce moitié. J’imagine que c’est un endroit où on a beaucoup pleuré, où on pouvait voir venir de loin les cavaliers, elles attendait la poste un mandat du gouverneur général qui les délivrerais, les renverrais à la ville, oui on y pleurais entre deux séances de crochet jetant un regard à la fenêtre pour voir qui viendrais, le fils de monsieur le maire peut-être qui l’aiderais à rentrer chez elle, mais il n’arrivais pas, pas même une réponse aux nombreuses lettres envoyées à son père… C’est une histoire tout ça elles sont jamais retournées à leurs familles, les bonnes sœurs savaient bien qu’il n’y avait personne, le médecin prenais quelques notes hebdomadaires sur les beaux cas celle pour qui le travail n’allait pas, celle qui avaient des convulsions qu’on ne soignait que par de grands bains d’eau glaçée. Elles en sortaient toujours hébétées et presque inconscientes pour quand elle prenait le dessus demandé quand on viendrais la chercher. Pourtant elle avait tout dis dans ses lettres, ses difficultés à vivre là isolé, son désir de retrouver les autres dans les grands magasins. Elle pouvait pas travailler au champ ni peler les légumes les couteaux était jugés trop dangereux… Je vous invente une histoire avant l’ère du travail social, aujourd’hui elles vont et viennes avec plusieurs princes on les supplie de retourner à la maison mais elles préfèrent cette sorte de fausse liberté à se vendre puisque on l’avait pris une fois sans son consentement autant faire payer les suivants un bon montant… Mon senti c’est cette histoire cette nuit, mais oui les princesses quand elles signalent le neuf un un on les amène plus au donjon, on les garde dans le corridor jusqu’à ce qu’un lit se libère, en attendant elles s’inventent une psychiatrie de persécution qui les tiens éloignées de la famille… Mais oui! Elles sont toutes des princesses qui attendent leurs princes charmants qui va les réveiller d’un baiser pour mieux continuer… Mais non vous les entendrai plus crier, la sirène de l’ambulance a pris la place, elles ont toutes un jour où l’autre tentés de se suicider, aujourd’hui elles peuvent vivre comme elles veulent tant qu’elles ne tentent pas de mettre fin à leurs jours. Les chevaliers les ont oubliés, maintenant même le crime organisé ne veux plus d’elles elles sont trop vieilles trop défraichis, elles ont quand même peur de la sortie. Voilà! Je termine là-dessus les laissant là pleurer et crier, la maladie les a emporter elles cherchent toujours le avant pour elles, elles croient que c’est mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots si vous passez par là tendez l’oreille. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard