jeudi 11 octobre 2018

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai presque terminé la lecture du guide de San Francisco. J’en suis rendus à la région, je crois pas que j’irai j’ai pas de permis de conduire, pas de voiture. Il est une heure du matin, me suis recouché pour une heure une heure et demie. J’ai vu qu’on pouvait louer une bicyclette électrique semble que dans les montées c’est l’idéal. Hier j’ai posté le recueil Spirou aux enfants, j’espère qu’ils vont prendre plaisir à le lire… Y’a un camion balai arrêté près de chez moi, il est très bruyant. Aujourd’hui c’est vendredi, j’ai pas de réunion avant la semaine prochaine. Je manque d’enthousiasme pour vous écrire, je rêve au Golden Gates… Je suis un être complexe ça rend difficile l’expression de mes émotions, de mettre le bon mot au bon endroit au bon moment, j’amalgame souvent le senti avec le sentiment en anglais on dis feeling, ce que l’on sent. Je suis toujours maniaque d’avion j’ai vu que l’Airbus A-350 900 avait effectué son premier vol, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, l’avion est équipé de leurs moteurs, doit être fier. Ici dans le bas de la ville, dans le goulag occidental c’est surtout des autobus qu’on voie, cette nuit j’entends plus de vol, je crois que l’aéroport est fermé pour quelques heures. J’ai sommeil je trouve rien à vous raconter, je vais vous illustrer ça avec une photo de l’immense aéroport Heathrow à Londres en Angleterre. Le printemps prochain c’est une première je pars vers l’ouest. Cette nuit j’ai pas mal, ça sert à rien d’écrire tant que ça pour nommer le vide existentiel, moi je suis plus dans l’expérientiel. J’arrive pas à écrire quelque chose qui vous accroche… Je réfléchis toujours sur la place du blog dans la littérature, c’est tout nouveau ça devras faire ses preuves. Je suis pas du genre de certains à demander le statut d’artiste, à l’évoquer, à l’invoquer, c’est comme si au bout du désoeuvrement, de la maladie faute de mieux on devenait « artistes ». Je suis pas de cette école-là, je cherche toujours et encore à dire pourtant je suis plus travailleur… Un jour je devrai faire comme beaucoup d’autre m’assumer et assumer ce que j’écris plusieurs semblent à l’aise là-dedans. La vrai question c’est quand est-ce qu’on deviens un écrivain consacré pour pas dire officiel? Un jour peut-être plutôt que cet écran y’auras du papier, pourtant cette façon de faire maintenant est très écologique, je sais pas pourquoi ce désir de l’organique est toujours-là ?  Le prestige, un bouquin c’est prestigieux, pourtant souvent on risque de le retrouver au marché aux puces. Je pense à mes bibliothèques à tous ces auteurs qui y dorment, j’ose pas les chahuter ils ont dit ce qu’ils avaient à dire… J’espère que vous garderez ces pages web vivantes. Je pense à ma vie d’avant où plusieurs s’empêcherais pas de me diminuer. Voilà! Je termine comme ça avec la chute au bon endroit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est l’après-midi qui débute, j’ai décidé de vous écrire plus tôt… Ce matin j’ai rendu visite à l’ami alité, ensuite j’ai posté un colis au bureau de poste, aujourd’hui la douleur est moins intense moins tenace. Je sais plusieurs y croient pas à mon écriture, pas d’étude on deviens pas écrivain. J’ai pas de diplôme de littérature comparée mais je me permet. Je m’auto-dénigrerai pas, j’écris ce que je peux avec ce que j’ai et c’est souvent la souffrance… Cette semaine j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes on s’est entendu pour dire que l’écriture sur les réseau sociaux est une nouvelle forme d’édition, ça aussi y’en a plusieurs qui y croient pas, c’est trop simple… J’écris pas un best-sellers il est toujours question de mon senti. Je sais y’a un côté exhibitionniste dans cette écriture, je m’arrache le cœur à essayer de mettre des mots sur mes émotions… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine, je vous écris ça en pleurant, quand je retiens mes larmes ça se passe dans ma tête et c’est très douloureux… S’il-vous-plait pouvez-vous me permettre l’expression, je veux pas d’écriture froide juste sensible. Je pense à l’institut à comment plusieurs d’entre vous semblent heureux de me voir fréquenter cet endroit… Aujourd’hui je vous illustre ça avec les alentours fleuris de la station de métro Frontenac… C’est parfois difficile de vivre ses émotions surtout à jeun… J’écrirais pas ivre ce serait très mauvais, je suis heureux d’être sortis de la taverne… J’ai connu quelques poètes qui s’inspiraient de leurs ivresses… Toujours le sentiment que ce que font les autres c’est mieux que moi. Je me calme, j’ai reçu du courrier pas très important… Je pense au tour d’autobus guidé à San Francisco… Je veux pas me perdre là-bas et me retrouver dans le quartier chaud. Mes propos sont pas tellement varié… Je devrais écrire moins mais mieux, la semaine prochaine le cannabis va être légal, je trouve que c’est une saloperie, j’imagine les urgences hospitalières remplies de psychotiques, c’est long longtemps. Toujours et toujours cette éternelle angoisse pourtant je ne fume pas. Pour ce qui est de ma santé mentale j’ai pris rendez-vous avec le médecin, je sais pas trop ce qu’il peut faire, je veux pas entré dans l’escalade des médicaments… Pas de pot, pas de médicaments, à frette… Je me rétablis et je veux pas d’ennuis. J’en suis presque rendu à la chute, je suis pas un pamphlétaire mon affaire ça tiens plus du journal intime que je vous laisse lire, c’est comme si vous étiez derrière moi et lisez par-dessus mon épaule. J’entends la circulation automobile, il pleut encore un peu, je suis pas Claude Meunier et sa Petite Vie, y’a que lui qui a du génie, moi ce que j’écris c’est ce qui me parle, les mots qui me viennent à l’esprit… J’y vais pour la conclusion, encore quelques mots vous pouvez rire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 10 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Avant de me coucher je me suis dit je vais rester au lit cette nuit. Ça a pas marché je suis bien réveillé et je vous écris… Hier j’ai vécu des moments douloureux presque psychotique mais ça a finis par passer.  Je débute ce texte par la fin, j’essais de dire mais je suis incapable, si on m’appréciais pas on m’aurais pas offert un loyer HLM… Je dis bonjour et merci au directeur je sais pas si il me lit. J’entends les avions qui passent au-dessus de Montréal… J’ai toujours mon voyage à San Francisco en tête ça me donne de l’espoir, le sentiment que je me rétablis pas pour rien. Le temps va passer et la première chose que je vais savoir je vais attendre l’avion à l’aéroport. J’ai eu un léger déjà vu avec l’ami comédien des vieux du centre d’achat, https://www.youtube.com/watch?v=a0hUSg9gEGo Je les aime bien je trouve leur humour fin. Finalement ma lectrice de Gatineau présentement en voyage aux États-Unis avait raison, aujourd’hui c’est une toute autre journée. Parfois je crois qu’il y a pas que la schizophrénie, je crois devenir sénile mais il est un peu tôt. Souvenir de ces belles rencontres que j’ai fait après avoir joué la création collective J’Veux D’L’Amour, je me suis vu en vidéo, je suis pas très bon mon truc c’est l’écriture. Une autre affaire de vieux que je fais je mange des bonbons au caramel, aujourd’hui je vous illustre ça avec des avions. « La charrue passe dans le ciel et je descends lentement, l’escalier rouge et blanc de l’avion qui m’emporte chaque nuit en Californie »-Robert Charlebois. Je sais la Californie, San Francisco c’est plus ce que c’étais mais j’aurai vu… Cette nuit mon senti est moins douloureux, je veux pas souffrir mais rien n’y fait c’est toujours là que j’arrive… Heureusement, en ce moment c’est le silence dans ma tête j’entends pas ces voix dénigrantes mais je m’en souviens quand même. Voilà! Un dernier bonbon, j’imite pas personne je crois que cette écriture n’appartiens qu’à moi, « Je vous ai apporté des bonbons parce que les fleurs c’est périssable » -Jacques Brel. J’ai échappé mon caramel, je l’ai cherché avec ma lampe frontale, l’ai retrouvé, toute une aventure… À quatre pattes sous le bureaux… J’entends beaucoup d’avions qui passent, je sais pas si ils arrivent ou si ils partent… Tout à coup cette nuit je perds le désir de tout écrire, Je veux pas souffrir suffit pas de le dire mais il faut accepter… La nuit est bien installé, y’en à plusieurs qui se regardent dans le miroir d’un bar avec personne à qui parler… Cette nuit ce que je vois c’est pas des bouteilles mais l’écran de l’ordi, que je remplis de mots et de phrases. Lentement je suis presque arrivé à la chute, le plus difficile de savoir sur quel ton vous laisser. Voilà! J’espère que ça vous plait je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère encore!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Viens de finir la lecture de mon recueil Spirou je me sentais bien jusqu’à temps qu’on cogne à ma porte, ai reçu la visite du président de l’organisme propriétaire du logement et de la nouvelle coordonnatrice du centre de jour, quand ils m’ont quitté j’ai entendu putain où vicaire je sais pas mais ça m’a fait mal. On a discuté un peu, on est revenus sur des expériences passées, ça me fait mal de revenir là-dedans… Pour eux je suis peut-être une pute parce que j’accepte de l’argent cash pour mes services de conseiller patient partenaire… J’ai envie de jurer tellement ça me fait mal… C’est comme si je venais de voir les envahisseurs, les persécuteurs… C’est toujours mon rapport à l’argent qui est difficile, je demande pas aux personnes qui sont payés pour ce qu’ils font si ils se prostituent. Tout ça c’est lié à ma vie d’avant à ma façon de survivre en consommant, à ce maudit milieu que j’ai trop longtemps fréquenté, je me sentais trop bien aujourd’hui fallait que ça casse… Je la mérite cet argent, je travaille pour… Je vous écris ça vous en ferez ce que vous voudrez, je crois que c’est un moment schizophrénique, ça dureras pas… Cette douleur c’est parce-que je les ai laissé entrer… Aujourd’hui je suis brisé… Lentement je me calme je m’apaise, le passé c’est le passé je peux rien y changer, ce blog il sert aussi à exprimer mes grandes difficultés. J’aurais pas du raconter l’histoire de mes bibliothèques. Je déteste cette douleur de fou… Je suis rapidement remonté dans le passé quand je les ai reçu, ça aussi j’aurais du le garder pour moi, j’ai pas à me dévoiler à n’importe qui, je dois la respecter ma douleur. Parfois je crois que dans mon enfance on a abusé de moi, j’en ai par contre aucun souvenir, c’est juste un sentiment. Bon! Tant qu’à être pute ou vicaire, soyons vicaire et prions… Bon! Je me donne une chance, je lâche prise là-dessus, c’est facile à dire mais je dois le faire… Ça se promène dans ma tête menteur, mental et tous ce qui va avec… J’ai pas envie de faire une rechute, je veux continuer à m’amuser.  Je sais que ça va déplaire à certain ce que j’écris là. Je donne peut-être trop d’importance à ça. Un message à la super-maman qui me lis peut-être, un recueil Spirou va bientôt arriver pour les gars, j’espère qu’ils vont aimer ça. On a parlé de la difficulté à nommer ses émotions, je sais que parfois je suis désagréable… Pardonnez-moi, je suis presque rendu à la chute, mais non! C’est pas un chemin de croix, juste des mots d’orgueilleux, de solitude et de solitaires. Vous pouvez me commenter, j’apprécie toujours. C’est juste de la prose sans éclat, des mots intimes comme un glas, voilà! Je termine de la même façon que toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 9 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une vraie insomnie, je tourne d’un bord à l’autre dans mon lit. Heureusement je vais pas au boulot demain matin, j’en profite pour vous écrire… J’ai pas mal tout raconter, le défi c’est de me renouveler, on dis qu’il y a juste les fous qui changent pas d’idée je dois l’être pas mal… Je vous ai pas écrit sur tous ces hôtels ou je suis allé, trois étoiles en général c’est bien… J’ai pas grand-chose à en dire, je vous ai pas écrit sur le suicide c’est encore très tabou, je pense à ma sœur avec douleur, comment parfois moi aussi j’ai des idées mortifères ce qui me sauve c’est que j’essais de vivre un jour à la fois. Je pense à la bonne femme qui étais passé à la veillée pour ma sœur elle disait qu’elle était pas d’accord, on s’en sacrais tu d’elle, on pensait surtout à notre regrettée… Je sors de la douche me suis parfumé… La mort, on peut pas en dire grand-chose on sait pas ce que c’est, les disparus reviennent jamais nous raconter, cette nuit je suis pas suicidaire, si vous l’êtes prenez le téléphone et appelez, la force c’est ça demander de l’aide… Souvent on veux pas mourir mais arrêtez de souffrir… Ce matin je lis un livre de croissance personnelle, je suis pas prêt à admettre que je souffre de tous ce dont ils parlent dans ce livre… Je lis ça et je me sens pris dans un piège c’est loin d’une prise de conscience ça aussi ça fait pensés à la mort. Parfois c’est comme si j’avais pas le droit de vivre à ma façon. Je pense à l’insomnie blues que chantais cette très belle femme qu’étais Pauline Julien… Cette nuit je vous mentirai pas c’est comme toujours je souffre, vous pouvez garder ça pour vous comme une relation épistolaire de l’ « ancien » temps. On dis souvent que l’écriture se perd, qu’il y en a que pour les texto pourtant je suis pas le seul blogueur… Cette nuit j’ai un parfum d’Europe dans le nez. Je sens le sommeil qui me gagne, y’a cet ami, de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, que j’avais oublié j’espère que je l’ai pas offusqué.  La mort c’est souvent pour les autres on y pense parfois pour soi, moi si je pars j’amène personne avec moi en attendant j’essaye de me rétablir d’avoir une certaine « joie de vivre »… Voilà! Encore cette nuit j’ai écrit mon lot de bêtises, je termine et je vais essayer de dormir, je sais pas si le sommeil va venir, je vous ai écrit des choses pas mal personnelles mais à quoi bon d’écrire si c’est pas pour ça…  Je sais on aime pas parler de santé mentale c’est toujours tabou, mes souvenirs je vous les ai tous écris même le parfum de Paris. J’arrive à la chute, j’essaye de terminer de la bonne façon. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est ensoleillé, ça c’est réchauffé, le climatiseur a démarré quelques instants… J’ai lu mon Spirou qui m’a rappelé la façon de parler de la matriarche entre les airs marins et agricoles… On parle souvent du temps qu’il fait et du vent. Ce matin l’agent de programmation m’a téléphoné pour me « booker » deux rencontres avec les différentes directions à propos du dédommagement, il va pas bien on a un peu parlé du dévoilement comment moi ça m’aidait, je comprends que lui dois garder ses distances, c’est le professionnel de la gang. Spirou, ça me fait penser à L’Europe au nord de la France, pas du tout sérieux comme lecture mais ça me détends. Lecture aussi du guide de San Francisco y’a plein de choses intéressantes, j’espère que mon ami l’agent de programmation m’en veux pas, j’ai pourtant pas dévoilé les activités du printemps prochain. Je crois que c’est bien mon senti aujourd’hui, je me promène dans ma tête positivement… J’ai un peu parlé avec mon ami col bleu à la retraite qui va peut-être venir me rejoindre à San Francisco au printemps prochain… Le climatiseur démarre et s’arrête à répétition, c’est pas vraiment la grosse chaleur dehors… Je suis allé discuter avec l’intervenante, je perds la voix aujourd’hui, c’est mardi mais j’ai le senti d’un lundi… Je suis pas parfait mais je vise la perfection en sachant que je ne l’atteindrai jamais. C’est difficile, mais y’a toujours place pour s’améliorer, c’est la conscience de ça qu’il faut avoir. Parfois j’ai envie d’abandonner ce blog, mais je sais pas comment je m’exprimerais d’une autre façon… On m’a déjà dit que je devrais me donner une claque dans le dos quand je fais de mon mieux.  J’y vais lentement y’a pas le feu. Bientôt je vais ranger le climatiseur… Je pense aux amis à comment eux vivent avec leurs soucis, je suis toujours dans mon senti sans savoir comment vivre, y’a mon rétablissement qui est très important, je suis bien vivant. Je vous illustre ça avec un cable car, une photo sur le guide National Geographic de San Francisco, j’espère que j’aurai pas de problèmes de toute façon je fais pas un sous avec ça… Le temps passe lentement, je l’aurai peut-être perdus à vous écrire pourtant j’aime ça, je le répète j’ai hâte de partir mais ça seras pas avant un grand bout de temps justement ça me le fait sentir le temps, j’ai vraiment le sentiment d’être vivant… Dehors y’a une alarme de voiture qui appelle, on l’a arrêté, parfois ça prend pas grand-chose juste que l’auto se fasse brassée. C’est loin de mon senti parfois je me perds, non je me sens pas vieux, quand j’avais vingt ans on traitais ceux de mon âge maintenant de bonhomme. Je suis presque rendu à la chute, à la conclusion. Je vous aurai encore raconté une partie de ma journée. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une finale décente. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 8 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de lundi à mardi, hier j’ai regardé un autre documentaire sur Tenderloin, le quartier chaud de San Francisco, la drogue y fait des ravages, je vais essayer de m’en tenir éloigné… Peut-être êtes vous curieux de savoir comment va mon senti cette nuit, le film que j’ai regardé hier était si prenant que je m’y sentais déjà. Le gars racontait qu’aux États-Unis pour un deal de drogue de cinq dollars tu vas en prison, je suis encore pris dans cette maudite thématique. Je croyais qu’il était une heure du matin, il est vingt-trois heure trente six, je crois que le meilleur moyen pour visiter c’est le tour guidé en bus, ça va m’orienter pour mon arrivé et après je marcherai… Je me souviens que je suis monté dans ce genre d’autobus à Milan et à Paris, pour un survol c’est bien, je crois que je peux acheter mon billet de passage en ligne, y’a même un forfait avec Alcatraz… Je vais peut-être avoir de la compagnie un copain se propose d’aller manger avec moi là-bas, les tours guidés m’a dire comme on dis c’est fait pour le monde… Hier dans ma littérature spirituelle on disait qu’il faut savoir attendre, aujourd’hui ça parle de se révéler soi-même, c’est un peu ce que j’essaye de faire avec mon senti… Je sais pas si je réussis à être authentique, en ce moment dans ma tête y’a une mélodie des Gypsies Kings, Bamboleo https://www.youtube.com/watch?v=7qbEt_lSib4  je trouve ça touchant, c’était un peu le réconfort dans mes années de bringues. Je crois que j’arrive à être vrai et à mettre de l’équilibre, tout à coup y’a une odeur, un parfum ça sent bon, c’est je crois mon après rasage Stetson. Je vous écris aussi comme ça parce que je pourrai pas toujours le faire, j’en profite… Souvenir très douloureux de cette femme avec qui je vivais et qui disait que j’étais un profiteur parce que j’étais à l’aide sociale, je crois qu’elle aussi l’étais mais elle travaillais au noir. C’était y’a longtemps plus de trente ans, je souffrait et je me rendais chez mon psychiatre, chez le psychiatre! À tous les mois, je sais pas comment j’ai fait pour survivre à toute cette psychose. J’entends un avion réacté qui passe… C’est certain que je me suis intoxiqué à peinturer au fusil sans masque dans cette shop de polyuréthane, c’est sans parler du fume de soudure plus tard dans un autre atelier, mais non c’est pas un avion c’est le tonnerre, l’orage… Quelques mots encore, je suis très content que tout ça soit derrière, je suis quand même pas devenus grand-chose, quand je vous écris ça remonte un peu l’estime que j’ai de moi. J’ai quand même peur qu’on me persécute vraiment, que tous ces écrits partent pour la dump, je pense à tous ces jeunes qui sont morts de maladie mentale. Ayez une petite prière pour eux et moi. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard