mercredi 10 octobre 2018

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Viens de finir la lecture de mon recueil Spirou je me sentais bien jusqu’à temps qu’on cogne à ma porte, ai reçu la visite du président de l’organisme propriétaire du logement et de la nouvelle coordonnatrice du centre de jour, quand ils m’ont quitté j’ai entendu putain où vicaire je sais pas mais ça m’a fait mal. On a discuté un peu, on est revenus sur des expériences passées, ça me fait mal de revenir là-dedans… Pour eux je suis peut-être une pute parce que j’accepte de l’argent cash pour mes services de conseiller patient partenaire… J’ai envie de jurer tellement ça me fait mal… C’est comme si je venais de voir les envahisseurs, les persécuteurs… C’est toujours mon rapport à l’argent qui est difficile, je demande pas aux personnes qui sont payés pour ce qu’ils font si ils se prostituent. Tout ça c’est lié à ma vie d’avant à ma façon de survivre en consommant, à ce maudit milieu que j’ai trop longtemps fréquenté, je me sentais trop bien aujourd’hui fallait que ça casse… Je la mérite cet argent, je travaille pour… Je vous écris ça vous en ferez ce que vous voudrez, je crois que c’est un moment schizophrénique, ça dureras pas… Cette douleur c’est parce-que je les ai laissé entrer… Aujourd’hui je suis brisé… Lentement je me calme je m’apaise, le passé c’est le passé je peux rien y changer, ce blog il sert aussi à exprimer mes grandes difficultés. J’aurais pas du raconter l’histoire de mes bibliothèques. Je déteste cette douleur de fou… Je suis rapidement remonté dans le passé quand je les ai reçu, ça aussi j’aurais du le garder pour moi, j’ai pas à me dévoiler à n’importe qui, je dois la respecter ma douleur. Parfois je crois que dans mon enfance on a abusé de moi, j’en ai par contre aucun souvenir, c’est juste un sentiment. Bon! Tant qu’à être pute ou vicaire, soyons vicaire et prions… Bon! Je me donne une chance, je lâche prise là-dessus, c’est facile à dire mais je dois le faire… Ça se promène dans ma tête menteur, mental et tous ce qui va avec… J’ai pas envie de faire une rechute, je veux continuer à m’amuser.  Je sais que ça va déplaire à certain ce que j’écris là. Je donne peut-être trop d’importance à ça. Un message à la super-maman qui me lis peut-être, un recueil Spirou va bientôt arriver pour les gars, j’espère qu’ils vont aimer ça. On a parlé de la difficulté à nommer ses émotions, je sais que parfois je suis désagréable… Pardonnez-moi, je suis presque rendu à la chute, mais non! C’est pas un chemin de croix, juste des mots d’orgueilleux, de solitude et de solitaires. Vous pouvez me commenter, j’apprécie toujours. C’est juste de la prose sans éclat, des mots intimes comme un glas, voilà! Je termine de la même façon que toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 9 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Une vraie insomnie, je tourne d’un bord à l’autre dans mon lit. Heureusement je vais pas au boulot demain matin, j’en profite pour vous écrire… J’ai pas mal tout raconter, le défi c’est de me renouveler, on dis qu’il y a juste les fous qui changent pas d’idée je dois l’être pas mal… Je vous ai pas écrit sur tous ces hôtels ou je suis allé, trois étoiles en général c’est bien… J’ai pas grand-chose à en dire, je vous ai pas écrit sur le suicide c’est encore très tabou, je pense à ma sœur avec douleur, comment parfois moi aussi j’ai des idées mortifères ce qui me sauve c’est que j’essais de vivre un jour à la fois. Je pense à la bonne femme qui étais passé à la veillée pour ma sœur elle disait qu’elle était pas d’accord, on s’en sacrais tu d’elle, on pensait surtout à notre regrettée… Je sors de la douche me suis parfumé… La mort, on peut pas en dire grand-chose on sait pas ce que c’est, les disparus reviennent jamais nous raconter, cette nuit je suis pas suicidaire, si vous l’êtes prenez le téléphone et appelez, la force c’est ça demander de l’aide… Souvent on veux pas mourir mais arrêtez de souffrir… Ce matin je lis un livre de croissance personnelle, je suis pas prêt à admettre que je souffre de tous ce dont ils parlent dans ce livre… Je lis ça et je me sens pris dans un piège c’est loin d’une prise de conscience ça aussi ça fait pensés à la mort. Parfois c’est comme si j’avais pas le droit de vivre à ma façon. Je pense à l’insomnie blues que chantais cette très belle femme qu’étais Pauline Julien… Cette nuit je vous mentirai pas c’est comme toujours je souffre, vous pouvez garder ça pour vous comme une relation épistolaire de l’ « ancien » temps. On dis souvent que l’écriture se perd, qu’il y en a que pour les texto pourtant je suis pas le seul blogueur… Cette nuit j’ai un parfum d’Europe dans le nez. Je sens le sommeil qui me gagne, y’a cet ami, de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, que j’avais oublié j’espère que je l’ai pas offusqué.  La mort c’est souvent pour les autres on y pense parfois pour soi, moi si je pars j’amène personne avec moi en attendant j’essaye de me rétablir d’avoir une certaine « joie de vivre »… Voilà! Encore cette nuit j’ai écrit mon lot de bêtises, je termine et je vais essayer de dormir, je sais pas si le sommeil va venir, je vous ai écrit des choses pas mal personnelles mais à quoi bon d’écrire si c’est pas pour ça…  Je sais on aime pas parler de santé mentale c’est toujours tabou, mes souvenirs je vous les ai tous écris même le parfum de Paris. J’arrive à la chute, j’essaye de terminer de la bonne façon. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est ensoleillé, ça c’est réchauffé, le climatiseur a démarré quelques instants… J’ai lu mon Spirou qui m’a rappelé la façon de parler de la matriarche entre les airs marins et agricoles… On parle souvent du temps qu’il fait et du vent. Ce matin l’agent de programmation m’a téléphoné pour me « booker » deux rencontres avec les différentes directions à propos du dédommagement, il va pas bien on a un peu parlé du dévoilement comment moi ça m’aidait, je comprends que lui dois garder ses distances, c’est le professionnel de la gang. Spirou, ça me fait penser à L’Europe au nord de la France, pas du tout sérieux comme lecture mais ça me détends. Lecture aussi du guide de San Francisco y’a plein de choses intéressantes, j’espère que mon ami l’agent de programmation m’en veux pas, j’ai pourtant pas dévoilé les activités du printemps prochain. Je crois que c’est bien mon senti aujourd’hui, je me promène dans ma tête positivement… J’ai un peu parlé avec mon ami col bleu à la retraite qui va peut-être venir me rejoindre à San Francisco au printemps prochain… Le climatiseur démarre et s’arrête à répétition, c’est pas vraiment la grosse chaleur dehors… Je suis allé discuter avec l’intervenante, je perds la voix aujourd’hui, c’est mardi mais j’ai le senti d’un lundi… Je suis pas parfait mais je vise la perfection en sachant que je ne l’atteindrai jamais. C’est difficile, mais y’a toujours place pour s’améliorer, c’est la conscience de ça qu’il faut avoir. Parfois j’ai envie d’abandonner ce blog, mais je sais pas comment je m’exprimerais d’une autre façon… On m’a déjà dit que je devrais me donner une claque dans le dos quand je fais de mon mieux.  J’y vais lentement y’a pas le feu. Bientôt je vais ranger le climatiseur… Je pense aux amis à comment eux vivent avec leurs soucis, je suis toujours dans mon senti sans savoir comment vivre, y’a mon rétablissement qui est très important, je suis bien vivant. Je vous illustre ça avec un cable car, une photo sur le guide National Geographic de San Francisco, j’espère que j’aurai pas de problèmes de toute façon je fais pas un sous avec ça… Le temps passe lentement, je l’aurai peut-être perdus à vous écrire pourtant j’aime ça, je le répète j’ai hâte de partir mais ça seras pas avant un grand bout de temps justement ça me le fait sentir le temps, j’ai vraiment le sentiment d’être vivant… Dehors y’a une alarme de voiture qui appelle, on l’a arrêté, parfois ça prend pas grand-chose juste que l’auto se fasse brassée. C’est loin de mon senti parfois je me perds, non je me sens pas vieux, quand j’avais vingt ans on traitais ceux de mon âge maintenant de bonhomme. Je suis presque rendu à la chute, à la conclusion. Je vous aurai encore raconté une partie de ma journée. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une finale décente. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 8 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de lundi à mardi, hier j’ai regardé un autre documentaire sur Tenderloin, le quartier chaud de San Francisco, la drogue y fait des ravages, je vais essayer de m’en tenir éloigné… Peut-être êtes vous curieux de savoir comment va mon senti cette nuit, le film que j’ai regardé hier était si prenant que je m’y sentais déjà. Le gars racontait qu’aux États-Unis pour un deal de drogue de cinq dollars tu vas en prison, je suis encore pris dans cette maudite thématique. Je croyais qu’il était une heure du matin, il est vingt-trois heure trente six, je crois que le meilleur moyen pour visiter c’est le tour guidé en bus, ça va m’orienter pour mon arrivé et après je marcherai… Je me souviens que je suis monté dans ce genre d’autobus à Milan et à Paris, pour un survol c’est bien, je crois que je peux acheter mon billet de passage en ligne, y’a même un forfait avec Alcatraz… Je vais peut-être avoir de la compagnie un copain se propose d’aller manger avec moi là-bas, les tours guidés m’a dire comme on dis c’est fait pour le monde… Hier dans ma littérature spirituelle on disait qu’il faut savoir attendre, aujourd’hui ça parle de se révéler soi-même, c’est un peu ce que j’essaye de faire avec mon senti… Je sais pas si je réussis à être authentique, en ce moment dans ma tête y’a une mélodie des Gypsies Kings, Bamboleo https://www.youtube.com/watch?v=7qbEt_lSib4  je trouve ça touchant, c’était un peu le réconfort dans mes années de bringues. Je crois que j’arrive à être vrai et à mettre de l’équilibre, tout à coup y’a une odeur, un parfum ça sent bon, c’est je crois mon après rasage Stetson. Je vous écris aussi comme ça parce que je pourrai pas toujours le faire, j’en profite… Souvenir très douloureux de cette femme avec qui je vivais et qui disait que j’étais un profiteur parce que j’étais à l’aide sociale, je crois qu’elle aussi l’étais mais elle travaillais au noir. C’était y’a longtemps plus de trente ans, je souffrait et je me rendais chez mon psychiatre, chez le psychiatre! À tous les mois, je sais pas comment j’ai fait pour survivre à toute cette psychose. J’entends un avion réacté qui passe… C’est certain que je me suis intoxiqué à peinturer au fusil sans masque dans cette shop de polyuréthane, c’est sans parler du fume de soudure plus tard dans un autre atelier, mais non c’est pas un avion c’est le tonnerre, l’orage… Quelques mots encore, je suis très content que tout ça soit derrière, je suis quand même pas devenus grand-chose, quand je vous écris ça remonte un peu l’estime que j’ai de moi. J’ai quand même peur qu’on me persécute vraiment, que tous ces écrits partent pour la dump, je pense à tous ces jeunes qui sont morts de maladie mentale. Ayez une petite prière pour eux et moi. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Action de Grâce, faut avoir de la gratitude… J’ai regardé un documentaire sur le quartier Tenderloin à San Francisco, ça me fait un peu pensés au Centre-Sud à Montréal, y’a beaucoup d’itinérants… Viens de recevoir un appel téléphonique pour les propriétaires je le suis pas… Lentement je me prépare pour mon prochain voyage c’est encore loin… Je me suis préparé un café, je lis le recueil Spirou, les dessins sont magnifiques et les pages d’histoire du journal sont très intéressantes, les entrevues avec les dessinateurs aussi on y apprend comment ils font techniquement, je crois que ce sont de très grands artistes. Je regrette pas d’avoir recommencé la lecture de bandes dessinées… Je passe un après-midi dans le silence, je lis aussi toujours le guide de voyage à San Francisco du National Geographic, c’est intéressant je m’ennuirai pas pendant mes dix jours là-bas… Bon! Je me dirige vers mon senti, je me crois dimanche on est lundi… Mes prochaines lectures ce seras peut-être Jack London où Dashiell Hammett, London est né à San Francisco et pour Hammett c’est là que ça se passe. J’essais de pas être triste je suis privilégié… Y’a un ami qui cherche de l’hébergement pour un jeune français qui viens à Montréal, j’ai aucune idée ou il pourrais coucher. Moi je voyage comme un vieux je vais à l’hotel… L’odeur et le goût de cannabis sont disparus, j’avais discuté de ça avec mon voisin dans le train entre Lille et Paris, je lui racontais que selon moi les urgences d’hôpitaux allaient se remplir de psychotiques, le voisin comprenait pourquoi je lui racontais ça… Une fois le pas vers la légalisation fait on pourra plus revenir en arrière, moi je crois que ça va faire plus de mal que de bien pour certains le cannabis ça mène vers les drogues dures. Je sais y’a la réduction des méfaits mais quand t’a plus une cenne et que ça te prend ta dose, tu vas facilement vers les cambriolages, les petits larcins et le shylock, ça aide personne… Quand je consommais j’étais pas du monde et les psychiatres et travailleuses sociales avaient pas pitié de moi. Je suis heureux d’être sortis de ce cycle-là, de moins en demander aux professionnels. Je vous raconte ça et j’ai de la peine c’était y’a plus de vingt-cinq ans, j’espère qu’ils m’ont pardonné… J’essaye de m’amender. C’est assez terrible mon besoin d’amour… Je dois m’occuper de moi et tout va bien aller, je veux pas être un cas un multi-poqué… Je me rétablis je crois… J’ai pas la réponse à tous les problèmes d’ordre mental mais laissez-moi vous dire que la psychose ça fait mal, la paranoïa aussi, tu veux juste te renfermer et ça deviens pire, les murs te parlent. Voilà! Je réussis à vous écrire encore, me reste que quelques mots pour terminer, lentement j’y arrive j’espère que vous avez aimé, je termine comme toujours avec les mêmes mots, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard



dimanche 7 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Lundi de l’action de grâce, on souhaite la bienvenue aux voyageurs de Brossard. Aujourd’hui c’est une journée fériée qu’on ressent moins quand on est à la retraite. Je pense aux autobus de nuit que je prenais rue Saint-Denis pour me rendre à Cartierville où je dormais c’était long à n’en plus finir… J’avais tout bu plus d’argent pour me payer un taxi, hier devant l’édifice y’avait une odeur de cannabis, j’ai peur de ce parfum, que ça me gèle inconsciemment  mais je crois pas je ressent rien, je sais quand je fumais je devenais très paranoïaque. Y’a l’ami sclérosé à qui je rends visite et qui fume devant moi la fumée secondaire me gèle pas. Avec la nouvelle loi on pourras pas s’en tirer va falloir accepter l’odeur partout. C’est ce qu’on appelle la promiscuité… J’ai mis la lecture du guide de San Francisco un peu de côté, je sais pas pourquoi j’ai un gout de cannabis dans la bouche pourtant j’ai pas fumé… S’il vous plait mon Dieu éloignez de moi ce calice de rastafarian, Bob Marley je l’aime bien à la radio pas chez moi… Mon ami est trop malade il est plus capable de tenir maison, il va demander qu’on lui trouve une place à Saint-Charles Borromé, c’est pas drôle tout ça… Je reviens à mon senti, je me suis couché tôt c’est pour ça que je vous écris à cette heure-là… Je crois que le temps de la chasse est commencé, me souviens des tirs d’armes à feu à Saint-Charles-de-Mandeville ça fait beaucoup de saints au même prénom… Je pense à mon départ le printemps prochain, j’ai hâte de monter à bord de l’avion pour aller voir le Golden Gates. Je me calme question cannabis, j’ai pas fumé et je fumerai pas… J’ai toujours hâte de manger ce chowder dans un bol de pain de voir Alcatraz aussi, les magnifiques maisons victoriennes et Haight- Ashbury la terre, la rue de naissance des hippies et des diggers d’Emmet Grogan , tout ça ça fait presque soixante ans, les hippies en ont menés large et influencé toute une génération. Je vais essayer de me trouver un vrai poster psychédélique des familles. Y’a aussi la mythique salle du Fillmore West que je vais essayer de voir je sais pas si elle existe encore, je pense au légendaire producteur Billy Graham… Je suis toujours content de voir l’écran se remplir de mots et de caractères. Je pense que je vais devoir cesser de vous écrire sur mon futur voyage je tiendrai pas le coup… Je vous illustre ça avec un avion au départ tôt le printemps c’est presque encore l’hiver. Quelques mots encore pour la chute c’est une nuit d’insomnie, j’ai quand même dormis. Dehors un gars passe il a tellement peur il parle seul. Voilà! Je termine avec ces éternels même mots, j’ai des rapports gastriques, je crois qu’on m’a piégé avec du cannabis, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je me sentais bien mais ça s’est gâté dans la journée. J’ai rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe de patients partenaires. Je me prépare un café, la semaine prochaine c’est la marche pour la santé mentale… Souvenir de la taverne, de ce bonhomme qui assis à une table parlait tout seul… Je pense au quartier « Tenderloin » de San Francisco semble qu’il ne faut pas le fréquenter mais je crois pas qu’on va me volé mes vieilles godasses, si je me laisse aller à la peur j’irai pas loin, je me ferai pas de scénarios. Vous le savez je suis paranoïaque et la seule façon de soigner ça selon moi c’est la prière et la confiance… J’ai encore le temps de bien me renseigner. J’ai visité pas mal de ville dans le monde et je vois pas pourquoi ce serait pire aux U.S.A. Je pense aux snowbirds qui ont beaucoup voyagé chez nos voisins du sud et qui ont pas eu beaucoup de problèmes. J’ai le temps encore six mois.  Faut jamais oublié quand on a été infesté par les cafards, je suis bien chez moi y’en a pas… Je me souviens être allé dans Central Park à New-York c’était la matinée et j’ai pas eu de problèmes… Je répète beaucoup ce mot peut-être que ça va m’en attirer, superstition ?  Je me calme je pars pas demain, j’ai tout mon temps. Je sais pas pourquoi on me parle des choses négatives en voyage, la semaine passée les amis me disaient tous que j’allais faire un beau voyage. J’ai plus peur des coquerelles que des criminels, j’ai la navette de l’aéroport à l’hôtel en tête me souviens de celles de Barcelone et de Madrid c’était très agréable surtout à Madrid où le chauffeur était très sympathique. Ce soir c’est foie de veau, je pense au Starbucks de Washington ils sont partout pareil… Ça se tiens pas ce que je vous écris en cette fin d’après-midi, je suis perdus, je me questionne… C’est loin, c’est loin ce voyage encore beaucoup de temps. Bon! Voilà que je suis raciste! Moi mon combat c’est la stigmatisation, la « marque » que laisse la maladie mentale comme si c’était écris dans mon front, en vieillissant c’est moins pire on a pas à se justifier d’être à sa pension. C’est difficile de décrire comment on sent ça le stigmate, je suis du genre à me faire dire que mes pareils ont devrait les garder à l’asile, ou du moins dans une maison de santé… J’ai de la difficulté a terminer, les gens, j’aime pas employer ce mot là, j’irais plus pour mes semblables, qui justement ne veulent pas l’être, sont toujours à dire qu’il fasse donc comme moi et il auras pas de problème, la stigmatisation c’est pas mal du racisme pour ses pairs quand quelqu’un parle et m’associe à un groupe en disant vous autre… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard