mardi 25 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis trop préoccupé par la photo qui va illustrer mon texte. Je préfère beaucoup écrire et pas trop en faire de cas. Je viens de regarder la première partie d’une série documentaire sur l’itinérance au Canada. J’ai remarqué que même les plus pauvres ont des préjugés sur la maladie mentale comment c’est jamais eu qui sont malade même à fumer du crack. Je trouve ça étrange ils semblent pas être conscient que c’est là vers la psychiatrie qu’ils s’en vont avec leurs consommation… Je comprends leurs désir de solitude cet espoir de s’en sortir seul, souvent on a abusé de ces gars, ils font pas confiance à beaucoup de monde à part le pusher… Bientôt avec le froid la rue va devenir plus difficile, on souhaite avoir une place pour dormir sur le sofa d’un ou de l’autre, on est prêt à envahir et évincer celui qui nous hébergeras. « Et je marche marche seul dans la nuit sur des chemins de chagrin que je connais par cœur » -Richard Séguin. Dans la rue on cherche la paix et le silence loin de nos pareils dans les refuges, quand on est là on est battu on y crois pas on y crois plus, ce sont eux les psychiatrisés qui ont besoin d’un refuge pour longtemps, moi c’est juste temporaire je vais me refaire me remonter, me louer une chambre et j’aurai mon chez moi, j’attends le prochain chèque et ça vas y être, après peut être une dernière bière… Non! Non! Je suis pas fou c’est juste passager, une bad luck, je les entends comme si j’étais dans le dortoir d’un pensionnat, une voix en écho qui crie parce qu’on abuse d’elle. Cette nuit je suis encore dehors, demain matin je quêterai pour finir le mois ensuite on verra.  Je vous mentirai pas j’ai pas fréquenté les ruelles, juste des endroits sordides ouvert toute la nuit où je crois tu pouvais faire ton fix et où personne ne s’occupais de l’hygiène, quand je sortais j’allais dormir dans la rosée d’un parc… C’est ça lundi prochain ce seras le premier et la ville deviendras effervescente, on iras au plus urgent, le shylock, la dope et le logement en espérant qu’on puisse le garder… Pour un paranoïaque les programmes d’aide au logements c’est difficile ça veux dire interagir et interagir avec les « persécuteurs » j’aime pas ça pourtant! Je peux pas m’empêcher de revenir à cette thématique, je me vois cherchant une porte essayant de jauger le feeling de la ville, de trouver un endroit où me réfugier pour le reste de la nuit, ensuite je sais pas… Je pense qu’un voisin à quitté, je crois qu’il s’est remis à la dope, l’autre jour je l’ai vu quêter… Pour le moment je pense à la douleur, à cette blessure à l’âme qu’on veux pas guérir, je sais pas trop si j’étais un itinérant où un psychiatrisé? Si il y a une différence? Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte, j’ai fait la sieste et j’ai rêvé que j’étais avec une intervenante qui arrivais d’un party, c’était une toute jeune fille on est entré dans une pièce où y’avait deux clients un homme et une femme ensuite on est allé dans une pièce, une chambre où y’avait des baudruches gonflés et de la poudre blanche un peu partout même sur le lit… C’est là que je me suis réveillé, je vous laisse analyser… Je fais toujours mes lectures, je suis rendu à trois livres, j’essaye de terminer mon roman espagnol, les années cinquante à Barcelone, un polar quand même pas mal mais volumineux, je crois que je vais illustrer avec une photo de sculpture dans le quartier Gothique à Barcelone je crois que c’est une sculpture de Picasso. Y’a beaucoup de circulation dans le centre-sud, j’ai reçu le carton qui m’indique où aller voter. C’est la semaine prochaine lundi, je suis un peu fatigué d’entendre parler de politique, je me suis pas encore fait une idée… J’entends les voitures qui roulent dans l’eau, je suis dans le comté Hochelaga-Maisonneuve ils vont surement encore me téléphoner pour faire du marquage… Je me souviens avoir été travailleur d’élection c’était au fédéral… J’ai toujours voter c’est une façon de parler, un droit de parole, si tu vote pas tu dois te taire… Ils ont beaucoup parler de la réforme du scrutin, je crois pas qu’ils vont le faire… La politique c’est loin de mon senti l’automne ça me déprime, le ciel gris, y’a pas grand-chose à dire, j’ai pas mal comme hier, je suis calme, j’ai pas envie de parler mais plutôt vous écrire… Ce matin je suis sortis faire des courses avant qu’il pleuve, j’ai rechargé ma carte de transport c’est une bonne habitude que j’ai pris. J’ai quelques vers mélancolique du poète qui me passent dans la tête, une voiture klaxonne… Je ne m’intoxique plus et c’est tant mieux, je devrais pas révéler ça la toxicomanie c’est très mal vue mais de nos jours les vrais alcooliques se font rare… Y’a une grande distance entre les milieux littéraire et ceux qui sont alcoolique et toxique, parfois je rêve de ma tanière chez les fous. À San Francisco j’irai visiter la librairie City Lights, la librairie de la beat generation, ici ça fait longtemps que je suis allé chez Gallimard rue Saint-Laurent, c’est impressionnant on risque de rencontrer un auteur du moment. C’est toujours la distance entre écrire et être éditer, je me fait de drôles d’idées, j’ai le droit d’exister comme ça en contenu web. Y’a quand même pas beaucoup de considération pour le pauvre scribe que je suis. Ce matin j’ai croisé une voiture de police, y’a longtemps que ça m’étais pas arrivé, ça c’est ma paranoïa… Voilà j’en suis rendus à l’épilogue pour ce court bout de texte, toujours la difficulté de la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous garde encore pour terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 24 septembre 2018

Au présent







Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit de lundi à mardi. Je suis bien réveillé, j’ai pris une douche et me suis parfumé. Je vais me brancher sur mon senti, je pense à la Californie si le bon Dieu est bon j’y serai dans six mois… Septembre tire à sa fin plus tôt cette nuit je suis retourné au lit mais je me suis pas endormis y’a un lundi fêté au mois d’octobre c’est l’action de grâce. Quelques heures de repos et je vais mieux, je croyais quand même que c’était le matin, je crois que je vais vous illustrer ça avec un coucher de soleil. Je cherche comment vous écrire dans la sérénité depuis tout ce temps je devrais accepter… Y’a des personnes qui y sont arrivés qui se sont rétablis, j’arrive pas à voir comment faire je vais travailler sur moi un jour à la fois. Je sais vous vous dites maintenant il fait de la psycho pop mais je connais pas bien d’autre moyen de me rétablir, quand même je sais que la connaissance de soi est pas suffisante pour rester dans l’abstinence, ça prend une force spirituelle. C’est comme si le bonheur étais pas suffisant, la paix d’esprit aujourd’hui… Parfois je doute que je souffre de schizophrénie mais ce doute fait aussi partie de la maladie mentale, je le répète je dois accepter. Je pense à ce gars qui il y a quelques mois a été abattu par la police, il devait souffrir et avait surement arrêté de se soigner, c’est de ça que j’ai peur si j’arrête de me soigner, me mettre à délirer et devenir violent au point que la police me tirerais dessus… En ce moment y’a une odeur de viennoiseries, souvenir de la brasserie où je me promenais de table en table pour discuter avec un et l’autre… C’est terminé tout ça, je dois pas le regretter je vie ma vie autrement. Je sais pas si je vous l’ai écrit j’ai tous mes effets pour partir en voyage le printemps prochain… La matriarche semble pas d’accord que je parte, quand il est question de moi elle banalise tout, je sais que quelques un me diminuent, selon elle c’est bon pour les autres mais pas pour moi. Ça aussi je dois l’accepter, on refait pas la façon de penser des ainés. Je vous écris ça et j’ai mal, je me dénigrerai pas… Ça aussi c’est négatif pourtant le grand problème est toujours le même l’acceptation et comment parfois il faut lâcher prise, c’est difficile… Bientôt une autre journée va commencer, je vais essayer d’être positif et prier un peu. Je dois m’accueillir et être indulgent avec moi, je suis qu’un être humain imparfait rien n’empêche que je peux  essayer de m’améliorer. Voilà! Je suis déjà rendu à la chute, quelques mots encore avant de vous abandonner dans la nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je me rétablis j’irai mieux j’en ai l’espoir!!! Je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis triste, y’a des gens qui ne m’aiment pas disent que je suis têteux… Je devrais pas m’en faire avec ça et continuer mon chemin, de toute façon ils sont pas chez moi mais parfois j’ai quand même le gout de disparaitre… Je suis battu cet après-midi, je sais pas quand tout ça va cesser, la personne qui m’a dénigré aujourd’hui c’est juste une réceptionniste… Je pense que je remettrai plus les pieds là où du moins pas aussi tôt. Je vais me faire un café… Je pense à un voisin qui je l’espère a pas fait de rechute. C’est pas toujours facile mais rien ne vaux qu’on y retourne. J’aime pas dire que mes états d’esprit c’est la maladie même les paranoïaques ont des ennemis mais c’est comme ça juste aujourd’hui. Parfois quand je dors mieux c’est plus facile. J’ai moins d’ennuis, moins de tracas… Je veux pas insulter personne ni écrire des violences mais parfois je crois que je ne compte pas, que je vaux rien, pourtant ça vient de gens qui devraient m’aider qui travaillent en santé mentale. C’est mon senti d’aujourd’hui je vais faire la journée j’y crois pas toujours que c’est la schizophrénie. Je crois qu’il y a des gens qui aimeraient bien me voir hospitalisé, un peu comme l’infirmière chef dans vol au dessus d’un nid de coucou. Heureusement je suis pas obligé d’endurer leur présence, je suis seul chez moi. J’écris encore, je veux pas me laisser abattre je sais que pour certain y’a qu’une façon d’écrire le rétablissement, c’est pas vrai y’a toute une gamme. On s’appelle pas tous Saint-Éxupéry… J’ai pas pris la bonne direction je devrais pas vous raconter ça… J’aime pas cette idée de persécution plutôt que de te dire de rester chez toi on te fait sentir comme un moins que rien. Je sais pas comment je vais faire pour redresser ce que je viens d’écrire là. J’entends un avion qui passe dans quelque mois je partirai, vous en savez déjà plus sur moi que moi sur vous. Je pense a abandonné le groupe d’entraide et aller me cacher dans un groupe de douze étapes encore là aussi y’a de l’adversité… C’est négatif ma prose aujourd’hui j’ai bu mon café ça va mieux, y’a une odeur de savon d’hôtel. Je pense que c’est une idée qui plait pas à tout le monde de me mettre de l’avant avec mon rétablissement. La société elle est comme elle est je peux pas la changer, y’a que moi que je peux changer, accepter un peu plus… Parfois je comprends pourquoi le chef des diggers un obscur auteur s’est suicidé … Enfin je vais essayer de pas boire aujourd’hui et de prier un peu. C’est presque terminé j’en suis rendus à la chute, je vous demande pas de me pardonner, ‘’Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé’’. Je sais y’en a qui ont le cœur dur. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 23 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dans quelques minutes on seras lundi, on entends un bip incessant, c’est énervant, il semble vouloir s’arrêter mais il continue. C’est pas l’alarme feu, ça viens de chez un voisin, comme un cadran qui sonne… J’ai fait une tournée, du corridor on entend rien, c’est comme la sonnerie d’un cadran électronique, ça m’obsède j’aimerais que ça cesse. J’ai trouvé d’où venait le bip, c’était chez moi un petit magnétophone dans mon sac à dos, je l’ai arrêté… Je vais me préparer un café, quand je vous écris pas je lis lentement un roman espagnol et un guide National Geographic de San Francisco… Il est minuit trente-quatre c’est vraiment la nuit j’essais de trouver quoi vous raconter à partir de mon senti, la sonnerie m’énervait vraiment je pensais à des choses plus graves qui me sont arrivés. Je pense à cette fois où je m’étais entré la pointe d’un couteau à débeurré entre les jointures, ça saignait beaucoup. Je sais pas pourquoi je m’entêtais à faire ce travail c’était vraiment pas pour moi. Lundi, réunion du groupe d’entraide… Je pense aux machines à sous, à comment je pourrais jouer gagner et puis m’en aller, je crois pas que je réussirais à faire ça, je ferais comme tout les autres obsédés, j’arrêterais pas… Cette semaine c’est assez tranquille je vais en profiter pour m’avancer dans mes lectures. Dans la nuit d’hier l’ami allongé dans son lit étais confus, il croyais être assis dans le sofa de son salon et voulais que j’aille le redresser, il m’a téléphoné, je lui ai conseillé d’appeler le neuf un un je crois que c’est une bonne chose que j’ai faite… Hier j’ai croisé quelqu’un qui ne sait pas lire,  c’est malheureux je me demande toujours comment les adultes qui ont un problème de littératie on fait pour se rendre jusqu’à aujourd’hui. La lecture à toujours été mon refuge, je sais pas combien de fois j’ai fait le tour du monde dans les livres… Maintenant je voyage pour vrai même si la matriarche à pas l’air d’apprécié, elle diminue toujours l’importance de mes voyages voilà pourquoi je dois les faire pour moi. Autant faire ce que je veux y’auras toujours des critiqueux. Mon prochain départ c’est dans six mois ça va passé vite, j’ai quand même très hâte de prendre l’avion et de me rendre sur la côte ouest américaine. Tout est booké, réservé même ma place dans l’avion, je crois que je vais devoir payer pour mes bagages en soutes. Je remercie le bon Dieu de m’avoir permis de trouver la source du bip. C’est étrange c’est comme si la nuit ça me prenais moins de temps à rédiger, il est une heure vingt j’ai presque terminé, mon senti est apaisé. J’entends le roulement des wagons du train dans la gare de triage. Fer sur fer ça fait une drôle de musique. Voilà! Je suis arrivé à la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de finir de lire les pages lecture de LaPresse+, y’a un article sur un éditeur que je ne nommerai pas mais pour lui ce qui est écris là-dessus, la machine, le web ça n’existe pas, c’est décourageant de lire ça, la littérature ordinée c’est une chimère selon eu, pourtant je l’ai lu sur une tablette une édition entièrement informatique, quand on parle de leur maison ça va, on est rigoureux mais le blog a pas encore ses lettres de noblesse. J’aimerais bien avoir un éditeur et produire un livre mais la littérature ça semble fait par et pour les universitaires. Je garde quand même ma ligne, je continus ici j’ai quelques lecteurs, je pourrais m’éditer à compte d’auteur mais ce serait inutile. Ce matin j’ai beaucoup lu, regardé les actualités à la télé et j’ai pas envie de me taper les publicités du match de football. Dimanche silence, je pense à la maison de chambres où j’habitais à ce voisin charmant à jeun mais détestable quand il buvait, il est décédé y’a un bon moment, je m’ennuis pas de lui. Bukowsky écrivais les contes de la folie ordinaire, c’est vrai qu’elle est ordinaire on la retrouve partout à tous les coins de rues, embouteillé et prête à tuer. Tellement on finiras pas tous avec une rue à son nom comme Marguerite Yourcenar, quand même l’idée c’est pas d’écrire pour la postérité, on est bien peu de choses, mais d’arriver à un état de bien être quand on termine des écrits. Je crois que plusieurs se disent que je rêve en couleur, les bums du bas de la ville ça s’inscrit jamais au panthéon de la littérature. Je crois qu’on désire que j’avoue ma défaite que je cesse que je me rende… C’est le combat de mon senti, vous dites y’a mieux à faire qu’écrire, je suis pas de la race des bricoleurs, on la prend pas au sérieux mon écriture mais je persévère. J’ai déjà été un livre vivant où j’invitais à visiter un chapitre de ma vie. Je reviens à cette folie, pourtant parfois elle est jolie même si c’est pas de la poésie. Pour terminer c’est toujours de plus en plus difficile d’écrire une belle chute, dans le bas de la ville y’a toujours le stigmate des béesses, on préférerais nous voir enfermé dans ce qui tiens lieu d’asile. Je reviens toujours à ça avec mon senti. J’écris pas pour l’argent sinon j’écrirais des modes d’emploi d’appareils domestiques… Voilà! Quelques mots encore, je me dénigrerai pas, ni n’écrirai d’humour simple, je suis pas drôle de nature, aujourd’hui je veux terminer trop vite pourtant on m’a toujours dis de prendre mon temps, j’écris rien d’étonnant, juste une prose de tous les jours qui me ramène en classe des années en arrière. Quand j’aurai terminé je veux juste être confortable. N’hésitez pas à me faire vos commentaires ils sont toujours bienvenus. Pour maintenant je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 22 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est passé minuit comme souvent j’arrive pas à dormir, la canicule est terminée. J’essais de me rappeler des choses que je vous ai pas raconté, le bain sur pieds de l’appartement rue Monselet, mes difficultés avec les gardiennes d’enfants. Il est passée minuit c’est dimanche, dans mon enfance je crois que le patriarche et la matriarche allait parfois au cabaret… Pour qu’on reste tranquille la matriarche nous menaçait parfois de nous donner en adoption… Je pense à Ginette Reno dans le rôle de la mère de Léolo le film du regretté Jean Claude Lauzon https://www.youtube.com/watch?v=h1PoyeR9DL0 . J’ai toujours trouvé cette chanson très touchante, je sais pas pourquoi ça m’a toujours fait pensée à des émotions dérangées de schizophrène… Je suis vraiment dans la nuit, j’ai pas été adopté mon destin ça été de consulter en psychiatrie pendant des années, quelques minutes par semaine chez le psy, j’étais pas malade comme les petites madames de Rosemont, je me souviens mes rendez-vous était le matin parfois je me faisait oublier dans la salle d’attente, les bénévoles offraient quelques biscuits du jus et du café, y’avait que quelques vieilles revues à lire parfois je discutais avec un patient que je connaissais un peu plus. Je voulais pas écrire que la maladie était pas là mais bien qu’il s’agissait d’une autre maladie mentale. Je suis pas bipolaire comme on dis maintenant, moi c’est la grosse et grande affaire qu’est la schizophrénie, quand même je me rétablis… Dans ma vie on m’a souvent dis que j’étais un génie, mais c’est pas ça qui a payé le loyer et la bouffe. Je me rappelle ce voisin universitaire qui se flattais d’être schizophrène et « très intelligent » n’empêche il était paralysé et violent, moi j’ai toujours dis c’est bien d’être intelligent mais c’est ce qu’on fait avec. J’ai toujours été incapable de faire des études ou de garder une job, y’avait toujours cette douleur, cette maladie mentale j’étais incapable de trouver ma place, je me suis jamais fait d’amis dans cette vache de vie de maladie et de consommation. La semaine passé j’ai discuté avec une femme qui me parlais d’ego, j’ai pas encore tout compris là-dedans. J’essais d’être plus spirituel, d’aimer l’autre c’est pas facile… Dimanche, la nuit avance, je pense encore à la poésie à ce gars qui gribouillait des choses incompréhensibles, moi aussi je faisais ça incapable d’écrire je griffonnais, c’étais même pas des lettres et des mots juste de mauvais dessins. Je trainais dans des bars ou j’étais le seul client, j’avais mon carnet et j’étais incapable d’écrire de façon sensée… Je viens de lire sur la tolérance c’est quelque chose que j’ai pas naturellement, je dois être tolérant envers moi après je le serai envers les autres. J’espère que vous m’accompagnez toujours dans la lecture de ces écritures. Je vous aurai raconté une partie de ma nuit, faites vous en pas ensuite je vais dormir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard