jeudi 13 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Jeudi après-midi je crois que je fais ce que j’ai à faire. Je me sent bien, je me sent comme en voyage c’est étrange, je suis ému je crois que c’est parce que je viens de visionner pour la troisième fois la vidéo sur J’VEUX D’LAMOUR https://www.youtube.com/watch?v=gZ010IBJ1w8&t=65s   Aujourd’hui il fait très beau temps, c’est pas comme ça que je vais vous développer un texte sur mon senti… Le temps passe trop vite, je suis sortis ce matin… Je lis lentement mon guide de voyage sur San Francisco. Ce que je vie, le senti de mon âme c’est presque toujours la même chose. J’essais d’être précis avec les mots, vous dire, ça parait simple mais y’a beaucoup d’introspection plusieurs s’évadent de ça ils ne veulent pas justement se sentir plutôt s’engourdir… Je suis pas macabre, je suis bien entouré, demain je vais à l’institut parler à des gens qui consomment encore… Si je pars c’est que dans six mois, comme souvent j’ai un déjà vu… Ça m’arrive parfois en pensant aux amis si gentils, mais oui! J’ai fait des erreurs en pensant aider, j’ai oublié que ces gars étaient suivis par des professionnels de la santé mentale, je vais juste rester à ma place pour montrer que l’abstinence est possible. Je manque d’imagination, ce midi j’ai mangé du macaroni chinois, avant j’étais allé au supermarché et suis revenus à pieds. La voisine se promène encore et toujours sur la passerelle, j’ai appris qu’une autre ancienne voisine souffrait du cancer, y’a des gens comme ça qui vont avoir été malade toute leurs vie. Je pense encore aux avions, au plaisir que j’ai à l’aéroport, j’aimerais beaucoup vous amener dans mon monde intime mais je peux pas écrire plus que là, que ça… Ai mangé une orange, c’est pas très personnel ni très affectif, souvent je suis attiré par deux femmes à la fois dans ce temps-là je passe mon tour… Je dois synchroniser l’émotif et le senti, c’est pas facile… Septembre avance mais c’est encore beau temps, j’y reviens en pensant comme toujours aux avions… Je trouve pas les mots qu’il faut pour dire le temps qui passe comment je vieillis… J’espère continuer à bien me porter, la maladie mentale pour le moment c’est pas trop grave. J’aime pas les gens qui crient qu’ils sont malades mentals pour pouvoir en rajouter sur leurs normalités, je sais pas si vous comprenez, avec eux pas besoin de stigmates, ce sont eux. Tout ça c’est de la mauvaise philosophie en tout cas j’aurai appris. Les sirènes des voitures de police hurlent, on est presque au milieu du mois et plusieurs font de drôle de choses pour manger… Jusqu’ici ils ont vécu mais la misère les rattrape, j’écris ça parce-que je suis passé par là, affamé et dans la psychose. Voilà! J’ai presque terminé pour tout de suite, c’est toujours difficile d’écrire une belle chute. Je vous laisse comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 
 
 
 

mercredi 12 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est journée libre, me suis couché tôt pour pouvoir être debout cette nuit et vous écrire. Ai démarré le climatiseur et je pense toujours à San Francisco comme prochaine destination. J’espère que l’ouragan Florence feras pas trop de dégât et de morts, on fait une prière… Ça m’étonne toujours de voir comment les gens prennent le manteau d’artiste rapidement… Authentique, j’essais d’être authentique c’est difficile l’écriture cache toujours quelques choses derrière les mots. C’est pas encore la nuit on est toujours dans la soirée. Je me laisse emporter par la prose… Il va encore faire chaud, me souviens d’écrivains qui utilisaient toute sorte de papier et s’ « éditait » à la photocopieuse. Quand je fais des activités comme hier je ressemble à un vieux pape décati… L’ami agent de programmation m’a dit qu’on avait bien apprécié mes interventions… Hier j’ai bien vue que les gens ont besoin de nouveau, je suis déjà vieux, ça fait dix ans que je m’implique à l’institut. Comme toujours j’essais de revenir à mon senti, je rêve toujours d’aéroport et d’avions… C’est toujours une tentative d’écrire la douleur qui s’est installé. Je sais y’en a de vous qui aiment pas m’entendre souffrir… Non! J’écris pas une longue complainte, c’est la nuit de mercredi à jeudi, je ne bois plus mon monde s’est endormis, je ne connais plus la tristesse de partager le loyer avec des punaises et des coquerelles… Toujours le souvenir de ce bar crasseux infestés de cafards. Il est passé minuit je ne sors plus la nuit… Je lis mon guide de San Francisco en attendant, j’ai encore beaucoup de temps jusqu’au printemps prochain, remarquez ça fait des jours que j’écris la même chose… Je me fait du cinéma, je me fait mon cinéma avec ces histoires de « littérature », la fraiche est revenue, j’ai pas le rouleau de Jack même si les pages défilent quand même au rythme que je leurs donne. Parfois à faire je me sens comme une vieille pute, pourtant j’essaye de remonter l’estime que j’ai de moi. Demain je vais encore à l’institut, j’essayerai pas de leurs vendre Dieu, la plupart des psychotiques y sont allergiques. Je cherche comment faire, je suis revenus au même point qu’avant, je vie la nuit parce que les gens dorment et qu’on ne peut me suggérer d’être plus actif, y’a pourtant personne après moi. C’est pas de la paranoïa. Je ne boirai pas aujourd’hui c’est une nouvelle journée qui commence, je fais une prière… J’arrive encore à ces mots difficile, au pardon à comment c’est important, vous n’y croyez pas, vous n’y croyez plus, je crois que demain je vais avoir l’air d’un aumônier en goguette… J’ai presque terminé pour cette nuit, quelques mots encore, je réfléchis à ma présentation, souvent ils ne leurs reste juste ça l’alcool pour apaiser leurs souffrances, sortir de la prison psychiatrique. L’illusion prends le dessus on aurais tant voulu être autre chose que ça. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La chaleur est revenue et moi je reviens de l’institut. J’ai commenté la vidéo de Marie Claude Villemure. Je disais ce qui m’énerve c’est de pas être énervé, j’ai tout de même parlé avec toujours cette difficulté de me définir comme un artiste… Vendredi matin je parle à mes pairs, je sais pas trop quoi leur raconter pour qu’ils arrêtent de consommer. Je crois que je vais leurs raconter mon histoire, mon bas-fonds, le temps passés dans un mouroir. Cette époque où j’étais prêt à toutes les bassesses pour un verre d’alcool… Je sais bien je fais pas de miracles, je me rappelle ces gens qui se collaient à moi parce que je leurs payais un verre, la santé mentale et les dépendances, encore aujourd’hui une femme défaisait le langage, j’ai eu peur… Toujours! Mais toujours la même histoire! J’ai démarré le climatiseur il fait chaud et parfois je crois qu’on veut ma peau. J’ai pas compris ce qu’elle disait, parfois je crois que je deviens sourd et muet… Cet après-midi je suis fatigué, le bonhomme a parlé et c’est assez… Semble que c’était bien ce que j’ai fait aujourd’hui mon ami l’agent de programmation a eu de bons retours. Aussitôt que la vidéo est disponible je vous la met en ligne. Y’avait cette dame qui disait qu’il y a pas beaucoup d’art à l’institut moi je crois qu’il y en a l’architecture, le silo et la sculpture dans le parc figure de proue du vaisseau d’or. Je crois que la dame est déprimée. Souvent quand on pense art on pense plaisir, show-bizness, mais la douleur est souvent la muse et les pleurs aussi… Aujourd’hui je suis pas dans mon assiette, j’ose pas rien demander de peur qu’on m’envoie promener… Je sais plus quel chemin prendre. Les vrais ceux qui en font leurs pains savent toujours, moi je compose je transpose pas, c’est direct comme ça, vous en faites ce que vous voulez. Ce matin un écrivain me demandait si je faisais du cut-up, mais non, mon nom c’est pas Burroughs… Voilà! J’espère que je suis pas trop délirant… Ce matin j’ai regardé un site de plane spotting https://www.youtube.com/watch?v=t92BGdotQGw trente minutes d’’avions qui décollent et atterrissent à l’aéroport de Montréal. Ça m’a juste donné l’envie de partir. Je vais me calmer pour les avions je crois pas partir avant avril, je serai peut-être pas là pour la prochaine pièce au Théâtre du Nouveau Monde je crois que ce seras un bon changement, le tour d’un autre, faut pas rester dans le « confort » créatif. Lentement je termine, je vous ai pas trop entretenue de mon senti, quoi que tout ce qui précède on peut mettre ça de l’ordre du senti. Juste de la prose que je vous laisse juger… À quoi bon! Mais à quoi bon délirer? Comme toujours la difficulté c’est de bien terminer. Je vous en aurai donné un autre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 11 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit il fait froid, ce midi j’ai la présentation d’une vidéo, on fait une table ronde. J’espère que tout va bien aller, maintenant je me connecte sur mon senti. Je suis pas désemparé je ne cherche qu’à dire les petits matins rue Sainte-Catherine… Vous m’auriez dit que j’habiterais ici plus de vingt ans je vous aurais pas cru. J’ai vu plusieurs personnes passées soit elles sont décédées soit elles ont quittées mais je suis certain qu’elles étaient pas très rétablis. D’ habitude moins longtemps elles restent plus elles sont malades. La folie cette macabre compagne sévit dans n’importe quel lieu sans discrétion. Pas besoin de l’appeler elle est toujours là prête à vous embêter qu’importe le lieu où vous habitez, elle est comme une ombre par-dessus votre épaule qui ne fait pas de grâce et vous persécute, on ne s’y fait jamais elle reviens toujours dans la surprise quand on se croit « guéris ». Cette nuit les toxicomanes sont heureux ils ont trouvé leurs dope… La folie c’est ça aussi… Il est minuit seize un autre vingt-quatre heure qui commence, je demande à ma force supérieure de m’aider dans mon abstinence… J’ai hâte à ce midi, hâte de parler à tous ces gens, hier mon ami l’agent de programmation m’a téléphoné pour s’assurer que je serais bien là… Je suis insomniaque semble qu’à mon âge c’est  « normal » justement de nos jours plusieurs personne croient qu’elles ont le monopole de la normalité, surtout ces dames seules qui ont un peu peur de l’étranger et qui se disent normale en écho à tous ces autres anormaux qui ne travaillent pas. Souvent elles ont peur parce que l’autre questionne tout ce qu’elles ont fait jusqu’ici. Je pense aussi à ceux qui sans respect appellent les médicaments des « peanuts » c’est de l’ignorance crasse. Ces jours ci on parle beaucoup de la réponse médicale aux problèmes de santé mentale, je sais bien que l’environnement joue un rôle, mais ça sert à rien de déraciner quelqu’un qui garde ses mauvaises habitudes. Quoi qu’on dise dans un environnement déprimant tu déprime quand même parfois les gens voudraient être aider en mangeant du pablum avec une petite cuillère d’argent… Je  vais encore revenir avec la schizophrénie et le désir de mourir, parfois je dirais même toujours c’est de vivre des difficultés qu’on arrive pas à exprimer, à mettre des mots sur son senti, ce malaise d’émotion mixte qui sont douloureuses… Y’a que comme ça que j’arrive à la dire cette schizophrénie… Dire! Oui mais parfois c’est pas suffisant… Ce soir chez moi ça sent la pizza… Je pense aux soignants qui ont pris leurs retraite quand j’ai commencé à me rétablir, ils sont toujours restés sur leur bord de la clôture, ça aussi j’arrive pas à le dire, ils passaient chez moi sans que je puisse passer chez eux, ce serait la distance thérapeutique? Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop sous quel angle je vais attaquer. Je lis mon guide de San Francisco, bientôt je devrais recevoir un autre recueil Spirou… J’ai demandé au patriarche là-haut qu’il m’aide à préparer le voyage. Si je me souviens bien il aimait organiser des voyages, une fois il en avait organisé un pour ses oncles et ses cousins des états… Je me souviens plus où ils habitaient mais je crois que c’est en Nouvelle-Angleterre pas loin de Boston… Souvenir aussi d’un cousin qui quand quelque chose n’allait pas menaçait de déménager en Ontario… La famille des Saulnier aux États-Unis j’aime bien croire qu’elle viens de Lowell au Massachussetts, le même endroit que Jack Kerouac… Les usines américaines où travaillaient des ancêtres canadien-français, je crois qu’elles fabriquaient du tissus, des draps,… enfin du textile à l’époque y’avait beaucoup d’ouvrage et plusieurs canadiens français s’exilaient. J’aime aussi croire que c’est à Boston que les québécois ont créer des liens avec les Irlandais… Les générations ont voyagé, le patriarche si je me souviens bien étais venu au monde dans le nord de l’Ontario. Moi aussi dans mon enfance j’ai voyagé, je suis venus au monde à Normandin au Lac-Saint-Jean à l’époque le patriarche travaillait dans le bois, les histoires de bucherons ont meublés toute mon enfance. J’ai pas d’enfant, je leurs aurais raconté Montréal en essayant d’être moderne, souvenir de Guillaume un français de passage à Montréal à qui j’avais fait faire la tournée des grands ducs ça lui avait bien plus. Je crois que le nom d’une usine de textile c’était la Celanese un temps y’en avait une à Valleyfield. Je me promène pas mal… La ville crée pas le même genre de travail, on est maintenant surtout dans les services, même la Molson déménage en banlieue. Montréal c’est plus de petites et moyennes entreprises, j’ai toujours eu de la difficulté à garder un travail, j’ai changé de vie avant de mourir et je survie sereinement. En voilà une autre marque dont je me souviens Wabasso, tout ce qu’on trouve sur les réseaux sociaux ce ne sont que des marques de vêtements. Je trouve pas quoi écrire, je vais revenir à mon senti, je pense aux hôpitaux, je sais pas combien y’en a à Montréal mais ça fait travailler beaucoup de monde parfois l’hôpital nous rend malade mais y’a que là qu’on soigne la maladie mentale. J'aimerais ça avoir une prose forte et pas trop décousu, mon écriture est malmenée, je réussis pas à faire une littérature crédible, je passe trop du coq à l’âne… Demain midi je serai à l’institut pour la présentation d’une vidéo, vous pouvez venir c’est gratuit et c’est au pavillon Lahaise à l’auditorium. Je pense à Biz de LocoLocass, il écrit beaucoup mieux que moi. Enfin mon écriture ce sont des tentatives j’écris pas pour les psychiatres. Voilà! C’est la partie la plus difficile terminer avec un certain bon sens. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
P.S. La ville des cousins américains je crois que c’est New-Bedford.

lundi 10 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’écoute une émission radio sur le théâtre aphasique, c’est intéressant, je les aime beaucoup ils font un beau travail. Je pense à la direction santé mentale et dépendance comment elles m’appuis. Je réalise comment l’art thérapie est importante et aide à se rétablir, Je sais ça a l’air têteux de remercier comme ça, mais j’aime beaucoup être à l’avant-scène. Demain c’est la journée retour sur une vidéo qu’on a tournée. J’entends la musique de Jamil, je suis touché… Aujourd’hui c’est tranquille j’ai pas d’activité, je me dis toujours que ce que je fais ça vaut bien le travail. Jamil il fait la musique du théâtre aphasique, je l’ai rencontré quand on a créé la pièce J’veux D’Lamour, il est très sympathique… Comment souvent je vous mêle tout ça, j’ai créé une pièce comme patient partenaire en santé mentale en collaboration avec le théâtre aphasique et deux autre groupes. J’ y vais avec mon senti, souvent j’arrive pas à mettre des mots dessus, c’est un peu ça la schizophrénie, la difficulté de nommer son état souvent douloureux, cet espèce de contact intérieur avec la difficulté et la peur de se désintégrer. Je sais y’a des gens qui étaient très créatifs et ont été atteint d’une maladie mentale, ça a coupé tous leurs talents maintenant pour eux c’est impossible d’être en représentation, ça les touche trop, leurs fait trop mal… C’est de là qu’il faut reprendre, moi je donne toujours la même représentation devant le patriarche dans mon adolescence, je m’étais planté, je me reprends depuis tout ce temps. C’est toujours la nuit, je crois que les amis de Brossard sont partis pour la France, moi je pense toujours à mon « pèlerinage » à San Francisco. Je lis mon guide de voyage, j’ai très hâte à ces deux semaines. Hier je racontais comment j’aime être à l’aéroport, vous le savez… J’attends des nouvelles de l’amie agent de voyage, quelqu’un me demandait si je prends des notes, mais non j’y vais à l’instinct. J’espère que l’hôtel à San Francisco sera assez central. De toute façon y’a toujours les tramways, les transports en commun. Faut pas que j’ai peur de me perdre c’est comme ça que je vais avoir le plus de plaisir. J’oublie pas qu’il y a aussi les taxis. Tout à l’heure je vais regarder une émission sur l’aéroport immense de Dubaï… J’ai démarré le climatiseur je veux me tenir au frais, je suis loin de mon monde intérieur, ce soir j’ai dormis cette nuit je vous écris de mon monde… J’aimerais bien que ce soit l’intérieur… Je pense à la schizophrénie à comment c’est pas une maladie noble, comment les gens nous juge et l’autre qui dis qu’elle préférerais se faire couper une jambe que d’avoir une maladie mentale, ça aussi c’est de la folie. J’aime pas beaucoup qu’on me persécute en défaisant le langage, y’a longtemps que c’est pas arrivé. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lundi, je suis allé à la réunion de mon groupe, sauf pour une personne tous c’est bien déroulé. J’ai de la difficulté à accepter les gens différents… L’après-midi débute j’ai pas envie de faire la sieste. J’ose pas trop parler de mon senti, je sais que Facebook choisis à qui le texte va se rendre. Tout à coup j’ai envie de me dénigrer comme souvent… Mercredi je participe à une table ronde  sur le rétablissement et l’expression artistique. Je sais vous devez me trouver fatigant à cogner toujours sur le même clou, j’aime pas beaucoup ces « artistes » de l’art brut. Moi ce que j’écris c’est cru et j’ai jamais eu la prétention d’être un artiste, c’est facile on se lève désoeuvré un matin et on se signe et désigne artiste sans savoir peindre une perspective ni conjuguer le participe passé. C’est destroy ce que je vous écris aujourd’hui, j’ai pas de métier et je le regrette, je suis ignorant… Artiste? S’agit pas juste de s’habiller de manière originale et de peindre quelques bonhommes, ce qui m’énerve c’est que souvent ils ont fait des études universitaires et régressent dans « l’art ». Bon! Dubuffet c’est finis, c’est plus important de sortir et de se rendre à l’atelier pour rencontrer des gens, briser le cercle de la solitude, je comprends. Quand j’écris ça je me prend pour un autre et c’est pas la schizophrénie, au fait je devrais pardonner le parcours des autre pour accepter le mien, j’ai plus fréquenté la librairie, la bibliothèque, que le conservatoire chez moi y’avait rien à conserver, sans génie, innocent et sans talent… On est pas tous le Douanier Rousseau, ni Arthur Villeneuve pas plus Antonin Artaud c’est difficile de rédiger ça, j’aimerais bien être naïf, mais je suis cruel… Je serai pas le suicidé de la société… Aujourd’hui c’est la journée contre le suicide, je préfère vous écrire ça que de me pendre dans le cadre de porte, si jamais j’ai un lecteur où une lectrice qui veux passés à l’acte, appelle, parle on va t’aider. Je sais vous avez peur des soins mais ça vaux mieux que la mort, c’est certain je pense à la fille qui demandait de l’aide et qui voulait de l’argent pour nourrir ses enfants pas apprendre à dessiner… Quand j’écris comme ça je donne une portée bien trop grande, mes écrits ne sont lu que par quelques un c’est que le journal d’un déwringcher , voilà ou j’en suis dans de mauvais néologismes… Aujourd’hui y’a une jeune fille qui m’a abordé en disant qu’on se connaissait et qu’elle avait besoin d’argent pour sa mère malade, je lui ai répondu que j’avais pas d’argent et en y pensant bien j’aurais dû lui parler d’une travailleuse sociale… Elle disait que sa mère était à l’hôpital. Quelques mots encore, pour éloigner la mort, ce soir allumez une chandelle et ayez une petite pensée pour ceux et celles qui sont partis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Bye!!!
Bernard