vendredi 7 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est pas facile cette nuit, j’entends les motos gronder… Je pense à la librairie le chercheur de trésors, je sais pas si quelqu’un a repris l’affaire depuis que son propriétaire est décédé. Il aurait été heureux d’apprendre la parution d’un recueil Vanier et d’un recueil Yvon. Ces parutions c’est un peu une victoire sur la mort. Souvenir du film Ton père est un bum https://vimeo.com/81058469  un film à voir pour ceux qui veulent en savoir plus sur les regrettés Gingras libraire et Vanier poète… Ça fait longtemps tout ça on y raconte l’histoire de la maudite écriture. Ils ont résisté jusqu’à la toute fin, je vois pas pourquoi de mon obscurité prosaïque je résisterais pas. Je ne bois plus mais j’en reste tout autant désespéré incapable d’écrire l’élégie. Hier soir je vivais un craving, mais je sais très bien qu’au bout des substances, de l’alcool c’est la mort. J’aime pas beaucoup ces poètes qui se croient révolutionnaires on est pas en Colombie, la révolution c’est pour les petits bums de Bordeaux, ceux qui bein saoul sont devenus criminels et qui accusent la société quand ce n’est qu’à soi qu’il faut s’en prendre… Ma prose seras jamais à la mode, les poètes maudits croyaient à ça, vivre de leurs vers… Plus de poésie aujourd’hui on ne fait que rire pourtant la vie est grave et l’élection d’autre crosseur à Québec n’y changeras rien. Je devrais faire le béni oui-oui et dire merci puisqu’on subventionne mon logement pourtant… Maintenant je charge et ne décharge plus, y’a toujours des voitures qui klaxonnent… Je serai pas allé très loin dans ma prose poétique schizophrénique, eux ils ont fait école chacun veux prendre la place du radical grand maître, la poésie passeras pas à tivi autrement qu’en publicité de burgers pour une chaîne de restaurant. Ouais! Ça sert à rien de faire semblant j’ai pas le talent et j’ai peur du destroy alcoolique et dopé… Je sévis ici avec mes mots fantasques, ceux qui vieillissent mal et qu’on ne liras qu’une fois, je vous ferai pas d’homélie le poète disait « enivrer vous que diable, de vice où de vertus mais enivrer vous! »  Voilà où j’en suis, dans des déjà-vu dont personne ne parle, un dérèglement des sens qui aujourd’hui amène tout droit à la clinique psychiatrique… Je pense à l’ordinaire des grands poètes comment leurs poésie les transforment pas, ils en discutent avec leurs psychiatres pour ensuite boire une bouteille de mauvais vin et devenir mélancolique avec un désir de mourir pour mettre fin à l’œuvre. Vous voyez je me promène de bêtises en bêtises comme un chti… Ils n’auront que les meilleurs. Quelques mots encore pour terminer, on ne guéris pas de sa folie, l’ancêtre se faisait soigner par un sociologue, ils a finis par s’enfermer lui-même en constatant que le monde est fou. Vous voyez je suis revenus à mon poète préféré. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps frais est revenu, c’est quand même ensoleillé. J’ai hâte à la semaine prochaine j’ai beaucoup d’activités. Dehors une voiture passe et on entends ce que j’appelle du corporate rock… Le vendredi après-midi plusieurs terminent leurs semaine à la brasserie, moi je me souviens du Futenbulle, la première brasserie à Montréal à servir une variété de bières importées. Maintenant y’a plein de micro-brasseries mais vous me verrez pas là, j’irai pas me faire péter la gueule… La seule façon que j’ai de me rétablir c’est de rester abstinent, je crois que le voisin fait griller du poulet y’a un parfum… Et oui on rentre à la maison plusieurs se préparent pour la chasse. Je pense au mythique film Delivrance avec le regretté Burt Reynolds, un film qui m’a marqué et je suis pas le seul… « Duelling banjo » une pièce d’anthologie… L’automne ça me fait pensez à ça, j’ai toujours eu peur des chasseurs, j’aime pas les armes à feu… J’y vais un peu vite en affaire pour l’automne c’est le vingt-et-un septembre… Je pense au printemps prochain déjà et à mon voyage à San Francisco. J’arrive pas à en faire abstraction, je vais prendre le temps de sortir d’une saison pour arriver à l’autre… Tous ce que je vous raconte c’est comme si c’était interdit, pourtant je suis libre, je suis pas sous mandat du gouverneur général. Je suis plus un enfant je peux faire ce que je veux avec respect. Normal, on veut tellement être normal, je sais même pas si ça existe… Bientôt les arbres vont changer de couleur, je pense que c’est terminé pour les grosses chaleurs. Aujourd’hui j’écris avec peine, les gens aiment bien savoir quand je suis à l’institut… Il se trouve que je me rétablis là, avec mes activités. J’essais toujours d’aider peut-être que je me trompe et que c’est une prison dorée. Écrire comme ça c’est de la folie pourtant j’aime ça… Toujours le souvenir d’une hospitalisation à Joliette où on avait décrété que j’étais normal, deux gars s’y frenchaient à pleine bouche à l’époque dans les villes de province l’homosexualité étais pas tellement acceptée. Dans mon rétablissement j’ai plus besoin de fréquenter les urgences d’hôpital, mais ça vous le savez je vous l’ai écrit ailleurs. Aujourd’hui dans la poste y’avait de la paperasse électorale encore une fois je vais pouvoir voter, je sais pas trop pour qui… Je suis désolé pour moi écrire c’est essentiel, quand je termine de vous écrire je suis content. Je reviens avec mon senti des gens qui n’aiment pas qu’on les regarde qui sont pas content si on fait pas comme eux en s’aliénant à une job… Je me cacherai pas, je me cacherai plus, je vais vivre à ma façon et ce seras bon. C’est un peu triste de vous écrire ça. Mais voilà! Je deviens vieux je sais que pour certain la vieillesse c’est passé quatre-vingt-ans. Mais pourtant! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 6 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est presque minuit c’est la nuit de jeudi à vendredi. J’ai dormis, me suis couché à seize dix- sept  heure hier et j’ai sommeillé jusqu’à maintenant. Je pense encore à mon voyage sur les collines de San Francisco. Me suis fait un café… Ils ont commencé à rediffuser Chacun son île avec Sophie Fouron que j’aime bien. Encore sept mois et si tout se passe bien je pars. Si je me souviens bien y’avait un itinérant maintenant décédé qu’on surnommait Alcatraz. Vendredi je pense à la journée qui s’en viens, j’ai hâte de voir combien ça va couter ce voyage. J’ai juste compris cette semaine pourquoi à mon premier voyage en France dans un petit bistro on nous avait servis le fromage dans le petit lait… Je l’ai mangé c’était bon. À San Francisco je m’attends à retrouver un peu les mêmes choses qu’ici, je vais aller marcher sur les quais et peut  être même traversé le Golden Gate à pied. Viens de lire l’affiche sur la photo on était à Brou nom prédestiné j’en ai bue pas mal de broue. Sur la photo c’est le restaurant et ma douce de l’époque avec qui j’avais mangé ce délicieux fromage, ça fait plus de trente ans… J’ai sommeil, faut dire c’est la nuit, je pense aux parfums d’Europe… J’ai compris y’a pas longtemps que les français utilisais pas le si il vous plait de la même façon que nous, dans ma tête de paranoïaque ils faisaient ça pour me persécuter. J’ai hâte à la semaine prochaine, toutes ces choses intéressantes que j’ai à faire… Le climatiseur est redémarré, je vais attendre qu’il s’arrête. J’espère que mes lecteurs de Gatineau sont bien installés et qu’il n’y a pas trop d’ours dans le coin… En attendant je rêve aux aéroports et aux avions, aux départs aussi dans deux semaines je devrais avoir des nouvelles de l’amie agent de voyages. Les journées filent de plus en plus vite à part cette maladie mentale je me porte bien, les médias sont encore en croisade contre les médicaments pour les personnes agées, la maladie d’alzheimer ça se soigne pas avec des radis… Je pense qu’avec mes soixante-deux ans ont peux me considérer comme une personne agée mais je suis pas pressé de déménager. J’ai une sorte de come-back, un scénario qui n’arriveras pas. Souvenir de ce technicien en électronique qui bidouillais toute sorte d’appareil, il avait aussi la manie de consommer toute sorte de médicaments, il en est mort, je crois qu’il les achetais sur le marché noir… Cet autre aussi y’a longtemps qui remplissais son appartement de déchet, dans sa maladie je crois que pour lui c’était des preuves des symboles qu’on le poursuivait. Voilà! C’est presque terminé encore une fois j’y suis arrivé. J’essais de trouver une chute acceptable. Je ne suis pas seul, je ne suis plus seul. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps s’est rafraichis, on commence toujours par causer météo quand on veut faire connaissance et pas trop en dire. Je m’adresse donc ici aux nouveaux lecteurs. Je sais y’en a pas des tonnes mais je vous souhaite la bienvenue. J’ai toujours hâte de partir en voyage, ce matin je marchais et y’avait un parfum de départ un bon parfum étranger même assis ici il me reviens, quelle bonne odeur… Je me suis assis sur un banc place Papineau pour attendre l’autobus. Y’avait une femme avec un gentil petit chien très affectueux, je l’ai flatté un peu, il s’est collé sur moi… Je crois vous l’avoir écrit la semaine prochaine, mercredi midi, on présente un clip vidéo, ça aussi j’ai hâte. Je vous écris comme ça, ça fait partie de mon rétablissement pour moi c’est mieux que tricoter. Cet après-midi c’est ensoleillé, j’entends les motos gronder… Souvenir de ce gars qui disait être allé trop loin dans l’underground, il parlais de culture alcoolique et des substances toxiques… Moi les rockers me traitaient de granola, pourtant comme disait le rocker sanctifié, j’allais voir Pink Floyd et je mangeais des hots-doys… Y’avait tout ce monde étrange qui mangeais du tofu en se saoulant  et fumait du cannabis, ils disaient ne pas aimer le chimique des espèces de végan intoxiqué… J’ai connus aussi des psychotiques qui voulaient pas se soigner avec des médicaments et disaient préférer fumer du haschich… Moi je suis désolé d’avoir perdus la musique dans l’écriture, je sais pas comment faire pour la retrouver peut-être me remettre au crayon et au papier. Quand j’écris là-dessus http://editions-hache.com/parauteur.html je pense à ces textes que j’ai écrit, ça a pas donné grand-chose, la musique de Névrotomie m’a peut-être aider à devenir ce que je suis… J’ai quand même beaucoup écris sans savoir. Pourquoi j’arrive toujours à un moment de dénigrement… Y’a un grand comédien qui viens de nous quitter, je pense à son rôle dans la télésérie l’Héritage de Victor Lévi Beaulieu… C’est une génération qui nous quitte… « On le sait jamais avant! »-VLB.  J’ai de la peine, je pense à tout ça, à ce que je voulais devenir, les chemins tortueux que j’ai pris pour arriver ici et écrire sur une machine. Y’a des chiens pas de médaille et y’a des écrivains pas de médaille… Je m’y donne pour pas dire je m’y adonne à cette écriture… Je sais y’en a qui ont cessé d’écrire et dans la défaite se saoulent au bistro du coin. Du fond de leurs dépression alcoolique deviennent nihiliste et disent malheureusement que le monde est pourris et qu’il n’y a plus rien à faire, pourtant… Voilà pour moi cet après-midi, quelques mots encore qui ne demandent qu’à dire mais quoi? Je vais oser l’espoir chez moi c’est rare… Je serai jamais arrivé et je prétends pas à grand-chose. Mais oui encore une fois l’espoir c’est trop rare. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 5 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Suis assis devant mon écran, j’aime beaucoup vos commentaires. Je suis bien réveillé j’ai pris un café, y’a un autre recueil Spirou qui s’en viens. J’ai eu la confirmation du local où je rencontre mes pairs la semaine prochaine. Lundi j’ai une réunion du groupe Reprendre Pouvoir…. Mercredi prochain y’a la présentation du film Myosis, le rétablissement par l’expression artistique en présence de la réalisatrice… Voilà j’ai tellement peu de choses à dire, je vous fais mon agenda. J’y vais avec mon senti, souhaite bon voyage aux amis lecteurs de Brossard. Je pense au mien de voyage, à San Francisco dans quelques mois, va falloir passer au travers de l’automne et de l’hiver, pour le moment on est encore dans une canicule d’été, le climatiseur fait bien son travail, je vous l’avais dit qu’il serait omniprésent dans ce que je raconte. J’ai reçu tous les montants d’argent auquel j’ai droit… C’est le côté confidentiel de mes écrits, je vous le raconte mais garder le pour vous… Ce soir j’ai dormis un peu maintenant je baille aux corneilles dirais la matriarche. Je pense à cette maudite solitude que fait vivre la maladie, cette perte de confiance c’est très difficile de se reconstruire mais je connais des pairs qui ont beaucoup de courage. J’ai participé à un concours littéraire, j’ai eu des nouvelles hier on a pas retenu mon texte, je manque surement de talent, j’écris quand même… Je me fait des illusions avec cette maudite écriture pourtant c’est ce que j’ai toujours voulu faire écrire! Je sais pas si ma lectrice de Gatineau a essayé de débrancher son modem quelques minutes parfois ça fait des miracles… Quoi vous raconter cette nuit? J’ai une chanson dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=1erOPipxocI  Je ne suis qu’une chanson, un très grand texte, j’aimerais dire ça que je n’ai été qu’écriture, je vais peut-être crever avant que ça se sache… Lentement j’avance dans la nuit pour vous dire merci et ne pas rester dans le déni ce ne serais qu’ennuis, et puis et puis on arrive à rien à rêver d’être un poète maudit éloigné de ses écrits, avant d’être immense être petit et vouloir écrire en sanscrit, c’est pas joli joli  et je suis pris aux jeux interdit, vous vous rappelez cette mélodie? Vous l’écoutiez comme si, comme si c’était pas permis et puis et puis j’arrête tout ça ici… Voilà je vous ai un peu traduit mon sentis c’est difficile de mettre des mots sur la schizophrénie… Je sais souvent les poètes cherchent le mot rare et on se perd dans l’incompréhension… Autant vous le dire tout de suite ma compagne c’est la folie, je veille et dors avec, elle est toujours là tapis au fond de mes nuits.  J’arrive à la chute, à l’épilogue, je vous aurai encore raconter une nuit d’insomnie ce seras encore une fois écris que j’ai pas dormis à la fin. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est torride aujourd’hui, je me rappelle cette chanson de Robbie Robertson, Somewhere down the crazy river https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4 , au bar les vitrines étaient ouvertes, la piste de danse étais vide et je dansais là-dessus comme un perdu. Je m’inventais des ailleurs avec dans les poches juste assez pour boire, danser, et rêver. Ça sonnait comme le sud- américain mais j’étais dans le bas de la ville à Montréal… Je voulais pas rentrer chez moi, je sais pas pourquoi ce temps-là je le perdais, la bière me calmait un moment la folie surgissait plus qu’un hang-over c’était la psychose. Je fréquente plus ces endroits un soir j’ai voulu mourir, je me suis senti partir, j’ai dit non et j’ai changé de vie maintenant je fréquente les installations du Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux de l’est de l’île de Montréal, la direction des programmes santé mentale et dépendance… J’aimais bien la musique c’était ma seule compagne quand je m’assoyais au bar et je rêvais. C’est finis tout ça, j’essais de rester sobre maintenant je reconnais mes dépendances aux substances, j’en consomme pas… C’est quand même honorable de fréquenter ces endroits et d’essayer de combattre la stigmatisation autant celle des malades que celle des employés. La semaine prochaine je dois me rendre au pavillon Bédard mais je crois que j’ai pas le bon local, dans ma paranoïa je crois qu’on veut me faire rechuter. Mais il n’est pas question que je consomme aujourd’hui… Tout à coup je me sens coupable quand même je sais pas où aller ni quoi faire d’autre que de m’impliquer dans mon rétablissement… C’est toujours le travail qui me viens dans la tête, je suis incapable de faire un travail physique et j’ai de la difficulté avec les collègues. Mon implication c’est un genre de job mais on a que le beau côté des choses… J’abandonne pas, j’abandonne pas il est pas question de monter l’échelle mais juste de rester là… Parfois je suis vraiment désolé et impuissant, y’a des manies sexuelles que j’ai réussis à régler, aujourd’hui ça me fait moins mal. Parfois je pense à en finir juste dire bonsoir et m’asseoir… Avant! Mais avant quoi j’aime pas pensés à ça, je vie aujourd’hui avec mes valeurs qui sont pas l’argent… J’ai hâte de partir en voyage, prendre l’avion et arriver dans une ville étrangère, ça sent bon chez moi… Je crois qu’il y a quelqu’un qui monte sur mon ordinateur, on contrôle mon clavier! Voilà je vais essayer de terminer sans trop m’en faire, je sais on veut m’arrêter mais je continue. Je vous donne tout ce que j’ai cet après-midi et fuck les difficultés… J’ai envie de vous dire venez me chercher! Venez me chercher! Mais pour aller où ils sont toujours derrière moi. Je sais pas où me cacher, j’ai peur. Je termine comme toujours en essayant de vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer sans trop me faire mal. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

mardi 4 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai des démangeaisons aux doigts… Un climatiseur qui fonctionne très bien. Ce matin j’ai une rencontre à neuf heures, me suis préparé un café… Je pense toujours à ce voyage à San Francisco que je veux faire, je devrai être patient au mieux c’est dans sept mois. Je pense à certaines personnes qui ont toujours la même image négative de l’institut, ils voudraient que comme avant on y garde certaines personnes tout le temps, ce qui m’étonne c’est que ces gens-là sont très malades sous des apparences de « normalité », on en est encore à nommer l’institut, hipopo… J’ai reçu mon crédit d’impôt pour solidarité… Non! Non! Je vous parlerai pas d’argent, je dis bon voyage au nouveau lecteur de Brossard qui s’en va en France en Provence je crois , non c’est plutôt le sud-ouest  la Gascogne, le Poitou, les Charentes, le Bordelais, le Limousin et le pays Basque c’est surement pas laid. La capitale c’est Bordeaux. Il va rater la lecture de quelques textes mais la comparaison tiens pas si j’avais le choix entre la France et me lire je choisirais la France. Cette nuit je suis moins paranoïaque, je serai jamais guéris c’est un peu pour ça que je garde un lien avec l’institution… Souvenir de cette femme qui étais soigné à l’époque à Hippolyte Lafontaine qui disait qu’elle n’était pas folle comme tout le monde soigné là et qui dès qu’on l’a changé d’hôpital allait mieux. C’est dire le stigmate associé à l’institut, on en veux pas on y va plus… Je sais pas pourquoi je pense à cet oncle du Lac-Saint-Jean qui la dernière fois que je l’ai vu était venu en limousine à des funérailles. Y’a ce mot « normal », est-ce dans la norme de vouloir l’être, les pratiques sociales, culturelles, sexuelles sont tellement différentes d’un individus à l’autre quand respecte on la norme? Bon! C’était mon passage de sociologie à la petite semaine. Ce soir comme photo je vous met les chapiteaux de Cavalia, je trouve ça beau… Je vais maintenant essayer d’y aller avec mon senti, j’attends encore un petit montant pour les déplacements thérapeutiques, voilà le sommeil qui me gagne, le clavier plante, je crois que les piles sont à plat, ça a rien à voir avec mon senti, ça fait même pas une jolie phrase.  Orgueilleux je crois qu’avec ces écrits j’arrive au monde, je caresse ce que précédemment j’appelais le normal n’empêche on dis toujours un pauvre fou, un riche est selon la plèbe plus admirable. Quelques mots encore, le lecteur technicien à la Rolls-Royce doit être heureux d’avoir entendu les péquistes parler de permis de pêche et de chasse je crois qu’ils vont couter moins cher si ils sont élus évidemment c’est une promesse d’élection… Mon senti cette nuit passe par la politique, j’ai reçu un appel téléphonique de l’équipe de la péquiste, je sais pas, pauvre fou! Quoi pensés. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard