mardi 4 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est étrange, je me sent comme en voyage comment mettre des mots sur ce sentiment. Mes post disparaissent du journal… Cet après-midi y’a un parfum de cuisson de bacon… Je fais pas la sieste, je sais pas si mes post apparaissent chez vous, je vais peut-être ouvrir un autre compte. Facebook ça plante parfois… Je crois que je l’utilise trop où mal. Je devrais arrêté de croire en la pensée magique, voilà ça vient de planter et si tout va bien ça devrais se replacer… Comme je vous l’ai dit ça c’est replacé, mes post ont recommencé à apparaitre. J’espère que mes écris font de mal à personne, je sais qu’il y en a qui sont accroché aux réseaux sociaux. J’ai de la peine ma paranoïa viens d’apparaitre, je sais pas qui me persécute dans mon réseau. Je pense à internet comme si j’étais un pusher, je vous donne à lire comme de la dope. Pourtant je devrais pas m’en faire cette saloperie de cannabis va bientôt être légale, je vois tous nos élus qui ont fumé avec leurs enfants, le fait de rendre ça permis ça leurs facilite la tâche. Je devrai me souvenir de ça la semaine prochaine quand je vais parler à mes pairs. Défoncé, la dope m’a défoncé, j’étais curieux et ignorant, je lisais toute cette paralittérature underground en la croyant. Tout ce que j’ai réussis à faire avec la dope c’est du mal, à moi et aux autres. Maintenant j’essaye de me rétablir, d’être un exemple et d’aider ceux qui sont encore accroché à ça. Une chose est certaine ceux qui avaient mis de grand espoir en moi doivent être déçu, présentement je fréquente l’institut universitaire de santé mentale, c’est pas la même chose que l’assemblée nationale. Je cherche ce que ne pas consommer m’a permis de faire disons que je suis assez fier d’avoir joué au Théâtre du Nouveau Monde. Comment dire j’ai pas réintégré le marché du travail, je suis trop vieux et ce que vous lisez maintenant fait office de travail. Me suis ouvert une SanPellegrino à l’orange, c’est désaltérant. OK! Je me rends ceux qui veulent faire sauter ma connexion internet facebook, qu’ils le fassent. Tout ça c’est comme si je me battais avec des fantômes,  j’espère que c’est pas le lecteur de Brossard… Voilà où j’en suis cet après-midi, j’accuse et je sais pas, trouver moi un moyen d’arrêter tout ça. J’ai mal et j’ai peur tout à coup, je fais des erreurs avec ma machine et je crois que c’est des invasions informatiques. Voilà! Quelques mots encore et je termine, je m’excuse auprès de tout le monde je fais de mon mieux, la folie ça pardonne pas, d’un jour à l’autre c’est pas pareil j’aurai « réussis » encore une fois à me trainer au bout des mots. Je suis impardonnable, cette « littérature » est trop directe pour en avoir le nom. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 3 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai dormis, c’était la fête du travail… C’est ensoleillé et il fait chaud. Je me questionne sur mon départ à San Francisco, je trouve ça cher… Quand même, j’ai le temps d’économiser. Lentement je fais cuire les légumes, je sais pas pourquoi je suis triste, si le voyage coûte plus cher bein je paierai plus cher et je partirai. À la télé ils parlent du salaire minimum, je me rappelle à l’époque je gagnais un dollar vingt-cinq de l’heure maintenant on en veux quinze, les temps ont changé. J’ai souper et je suis pas très inspiré… Cet après-midi un toxicomane étais dans l’abribus et se faisait une injection. Je sais pas pourquoi je suis déjà fatigué… J’ai mangé une longe de côte de porc. La télé diffuse lentement je la ferme… Pour le voyage je fais confiance à l’amie agent. Ce matin j’ai parlé avec l’ami ex-col bleu à la retraite, il comprend bien ma difficulté à partager une chambre. Je vais revenir à mon senti… Je continue dans ma tristesse je veux pas tous dépenser. Je suis désolé pour ma lectrice de Gatineau qui s’est fait hacker… Comment nommer cette plaie spirituelle que je traîne, que j’arrive pas à « guérir » ce mal intérieur fourre-tout qui me malmène et provoque mon senti… Je vous écris à la course y’a des émissions que je veux pas rater pourtant je préfère écrire. Aujourd’hui j’ai commencé tard la rédaction… J’ai vu que ma lectrice de Gatineau avait de la belle visite d’un lecteur de Brossard… Ça sert à rien de vous dire que j’ai hâte de partir c’est dans sept mois si tout se déroule comme il faut. Je pense toujours à l’aéroport, du temps que j’y passe au quai d’embarquement à regarder les avions, ces belles machines. Je radote, je radote, j’attends encore un peu d’argent. Je pense que je vais mettre fin à ces rédactions c’est trop puéril pourtant ça m’arrache le cœur de cesser, y’a que ça qui m’allume… Cette semaine, mercredi, j’ai une réunion « contenus web » ça risque comme toujours d’être intéressant. La semaine prochaine si ça va comme prévu, on présente une vidéo sur le retour de la création collective J’veux, D’Lamour et ensuite le vendredi je rencontre mes pairs pour essayer de les aider à se rétablir. Sans oublier lundi prochain, la plénière du groupe Reprendre Pouvoir. Je m’arrache quand même quelques mots, je me crache moins le cœur, j’aimerais bien participer encore une fois à l’émission Folie Douce, je vais essayer d’entrer en contact avec le producteur animateur. Tout ça tout à coup me semble bien inutile, ça meuble mes jours de désespoir. C’est toujours l’idée d’aider, dites-moi je vous aide vous? Quand vous lisez ça. On m’a conseillé de mettre du spirituel dans ma vie, c’est ce que j’ai fait et ça va mieux. Je termine sur quelques mots encore, une prière toute simple que j’écrirai pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 2 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bientôt lundi fête du travail et c’est congé, pour les amis français c’est la rentrée, ils sont tout énervés. Ils sont revenus à leurs ancienne mode, je crois que le jeudi y’a pas de classe, me souviens que dans mon enfance je les enviait d’avoir congé dans le milieu de semaine par contre ils allaient en classe le samedi. Lentement je lis sur San Francisco, déjà c’est le trois septembre… Je pense que j’ai choisis une bonne époque de l’année pour m’y rendre. Je vous entends, Bernard fout nous la paix avec tes voyages, mais ça va m’aider à vous écrire des textes originaux. Pour pas qu’il y ait de confusion, je répète que je devrais partir début avril deux milles-dix-neuf… J’ai dormis tôt en soirée, maintenant je suis bien réveillé. Hier j’ai parlé avec la matriarche comme souvent elle était pas d’accord avec moi, a fallu que je lui explique que je n’en étais qu’au préparation du voyage, que les réservations entrent en vigueur que trois mois avant le départ. Je vous écris ça et je me vois déjà à l’aéroport… Tout ça pour moi c’est des vacances je sors un peu de la routine de la schizophrénie. Je trouve adorable ces grands moments à l’aéroport avant de partir, j’arrive même à avoir de courtes discussions avec d’autres voyageurs. Tout-à-coup j’ai une odeur de soupe poulet et nouilles dans le nez, je pense aux tremblements de terre à San Francisco à comment j’écris plus Frisco c’est un manque de respect et ça porte malchance. Semble que c’est au milieu septembre qu’on sait à quoi s’en tenir pour le voyage, Haigt Hashbury l’époque des hippies c’était fin des années soixante, j’avais douze ans je lisais là-dessus dans la grosse Presse, je trouvais ça intéressant… Plus tard j’ai joué au hippie dans le parc, c’était une répétition pour la vrai vie, les enfants fleurs avaient pas tellement d’amour. Je suis même pas sûr que mes compagnes et compagnons savaient ce que ça voulait dire vivre en hippie. Je pense à la mort du peace and love au show Gimme Shelter des Rollings Stones, le rock avait maintenant une couleur assassine. https://www.youtube.com/watch?v=RbmS3tQJ7Os  c’est parce que j’étais un enfant-fleur qu’il y avait pas des abuseurs qui tournaient autour, dans la presse alternative? Underground? On disait de pas faire confiance à quelqu’un de plus de vingt ans. Souvenir aussi des méthodes des Moonistes qui ne laissait pas seul les enfants qui arrivaient à San Francisco, un couple vous accompagnait sans que vous puissiez donner un coup de fil, et vous lavait le cerveau, quelques jours passaient et vous étiez enrôler dans cette secte… Enfin si je voyage c’est pas pour me mêler plus. Lentement j’arrive à la finale quelques mots avant la nuit, c’est une sorte de senti que je vous ai écrit… Je m’apaise avant d’aller me fabriquer de nouveaux souvenirs. Voilà c’est terminé, merci d’avoir lu jusque-là à la prochaine j’espère. Au revoir!!! À bientôt!!! C’est finis pour cette nuit.
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous écrire aujourd’hui, dimanche après-midi je me rappelle chez le patriarche dans mon adolescence la télé étais pas câblé et y’avait que des émissions plates l’après-midi à la télé à part peut-être le magazine Bon Dimanche à ce qui s’appelait Télé-Métropole à l’époque… Plus tard à Radio-Canada y’a eu la Bande des Six où j’ai souvenir d’un Léo Lévesque invité malmené… Dans LaPresse+ aujourd’hui ils parlent d’une réédition de recueils introuvables du poète Denis Vanier et une autre de Josée Yvon… Je pense à comment il faut rester dans la réalité pour ne pas se briser dans la psychose. Ce matin à la radio y’a eu un reportage sur les pairs aidants https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche/segments/reportage/85399/aide-sante-mentale-psychologique-importance-pairs-aidants-alexandre-touchette pour ceux qui connaissent pas ça c’est intéressant, si vous l’écoutez remarquer la musique d’une tonalité poétique désespérée… Je viens de voir des jeunes hommes qui gueulaient en sortant de l’édifice, ça à pas l’air d’enfants de cœur. Le voisinage faut savoir vivre avec… Je sais pas comment vous écrire mon senti cet après-midi, il est empreint de nostalgie pourtant y’a des dimanches que j’ai détesté, j’étais pas capable de me protéger. Je vais rester tranquille sans consommer, j’ai entendus dire que des gens avaient ouvert un endroit pour fumer du cannabis, voilà les psychotiques qui s’invitent, je pense que ça va prendre, un peu comme les centres de dégrisements à l’alcool, des centres ou on va prendre en charge les psychotiques, pour l’instant c’est l’hôpital mais ça pourras pas toujours être comme ça. Je me souviens d’une de mes premières psychoses que j’avais passée avec la neige en noir et blanc dans l’écran de télé. Je veux plus vivre ces enfers qui revenaient épisodiquement. Je reste quand même angoissé et paranoïaque… Mais c’est moins grave je contrôle mon environnement. Ça reviens souvent à la même chose mes écrits, certains vont lire ça et me stigmatiser, en rajouter sur la « maladie »… Demain c’est la fête du travail, c’est congé, je crois que la lectrice de Gatineau est maintenant bien installée. J’ai stoppé le climatiseur, le temps est frais, je lis mon guide de voyage. Je trouve plus je trouve pas quoi vous écrire, le quartier est agité y’a beaucoup de circulation automobile, comme toujours c’est plus prosaïque que poétique. Je sais pas si je rêve quand j’écris si ma pensée est claire comme de la poésie… Je suis seul comme souvent, ça me permet de mettre des mots sur ce que je ressens. J’aurai écris quelques pages, rien pour changer la face de la littérature, les vrais écrivains savent que je suis bien peu de choses. Quand j’arrive à ce point-là je veux m’auto-dénigrer mais je le ferai pas, je vaux autant que n’importe qui. J’écris pour donner de la valeur à ce que je fais. En écriture et ailleurs… Encore quelques mots, je me sent tomber ces mots là je les ai arrachés. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 1 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous me paralysez quand vous me demander de parler de Tunisie. Tout ce que j’en sais c’est que c’est, remarquez comment cette phrase-là est laide, une sorte de Floride pour les français. Là on est dimanche, à part le congé ça veut plus dire grand-chose on a oublié les racines religieuses, chez le patriarche souvent on dinait avec un poulet rôti, c’était une tradition. Je me rappelle on allait parfois chez les grands-parents qui regardaient la lutte à la télévision, ils y croyaient… C’est la nuit, quelques oiseaux de nuit vont encore se faire demander le très solliciteur « tu sors-tu? » par une péripatéticienne qui a besoin d’argent pour assouvir ses bas instincts… Je pense au ceci n’est pas une pipe de Magritte, je crois que le titre de l’œuvre c’est la trahison des images… Je vous place une photo d’un corridor du Louvre, bien que l’œuvre de Magritte sois au musée de Los Angeles, c’est juste pour montrer comment parfois on leurs redonne un sens aux images, quoi que ce que j’écris est absurde… Mon ami professeur d’histoire de l’art est plus qualifié que moi pour parler de ça… Je suis, je voudrais être poète mais pas un poète pathétique. Je sais pas si c’est la job de la poésie de chercher le beau sinon d’émouvoir ça aussi c’est assez laid comme formulation de quoi jeter le poulet du dimanche par terre. Parfois je rêve à l’éther entre l’écran et mes yeux, l’évanescence lentement j’essais de faire disparaitre le mal de mon senti. Je pense à cette bande dessinée qui illustrais des « artistes » faisant peindre des tableaux par la queue d’un âne… Y’a longtemps qu’on a pas vue une forme d’art transformer la société, maintenant on en est à la technologie, à l’art numérique je crois… La peinture reste toujours, aujourd’hui elle a quelques choses de monacale de propre aux enluminures… Je les vois les moines qui en plus de leurs ordinaire enluminent des écrits sacrés, c’est artisanal et très rare, y’a plus beaucoup de monde pour écrire à la main en caractères gothiques, je vois les moines d’ici, qui travaillent en écoutant des chants grégoriens. San Francisco, c’est Saint-François en espagnol je crois, mon amie agent de voyage a téléphoné semble qu’au milieu septembre les offres commencent. J’ai hâte d’y être… L’écriture pour moi c’est quelque chose de cathartique, je me libère en plus de vos lectures que j’espère importantes et critiques. Je viens de me relire comme toujours mon propos est vague et j’en viens pas au cœur de l’affaire, ma prose est très mauvaise, elle demande du travail. Voilà! Je crois que mon lecteur retraité de l’enseignement maintenant de Gatineau, installais son atelier ce week-end, c’est magnifique il a jamais cessé de créer… Je vous laisse, je vais jeter un coup d’œil sur mon guide de voyage… Je termine à ma façon, comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Premier jour de septembre c’est toujours chaud. J’ai préparé les légumes pour souper, le climatiseur est toujours en marche. Vous devez être fatigué de lire toujours la même chose. Le compte de mes outils de communication est payé. J’ai pris contact avec l’amie agent de voyage, je sais qu’il y a rien qui presse elle va surement me répondre bientôt. Y’a un ami qui reviens de Grèce, il a fait bon voyage. J’ai toujours de la difficulté à faire de longues et jolies phrases à partir de mon senti… Je salue l’amie photographe… C’est un samedi après-midi tranquille. Lentement je lis le guide National Geographic sur San Francisco. Ça me met l’eau à la bouche… Là-bas même au printemps je vais devoir porter une « petite laine », je crois pas qu’avril sois trop tôt… Un travailleur d’élection viens de me téléphoner, il était du parti Québec Solidaire on a discuté un moment sur le nombre de députés qu’ils feraient élire, pas beaucoup… J’ai écrit au praticien ressource à la retraite pour savoir si le gars du même nom qui se présente dans le comté c’est son fils? Je viens de terminer mon souper, pommes de terre, carotte, brocoli et côtelette de porc c’était bon. Non, il est pas de la même famille que le praticien, il vient de perdre un vote. Je vous écris toujours à partir de mon senti, je sais pas ce qu’un psychiatre dirais de mon écriture c’est plus la job d’un psychanalyste… Bon! On appelleras pas Lacan de chez les morts, je pense à tous ceux qui sont allés en analyse et qui en sont pas sortis vivant… Moi je suis plutôt psychotique je crois pas que l’analyse m’aiderais, ce matin à la radio ils parlaient de la dépression d’un ton si navrant comme si ils n’avaient jamais vécu ça… Me voilà encore dans la maladie mentale, je me vois assis à l’urgence attendant qu’ils ouvrent un lit… Je veux plus retourner là. Semble que sur Tweeter y’a quelque chose pour moi, je peux pas le lire je suis pas inscrit. Bon c’était du hacking! Facebook commence à perdre pas mal de plume. Je reviens à mon senti, je pense au mal, c’est pas nécessaire. J’ai pas ouvert le MSN Tweeter, j’espère qu’il y a pas de dommage… Ça me dérange, je sais plus comment vous dire mon senti, quelques mots encore que je veux robustes et dans la bonne posture nominale… Samedi! Ils ont passé la journée à se promener sur la passerelle, je pense à les inviter pour savoir ce qu’ils trafiquent. C’est pas fort ce que je vous écris… Parfois j’ai des souvenirs de dent creuse et de comment je jouais dedans, ça faisait pas toujours mal… Le dentiste est passé par là. Comme toujours je me cherche une façon de terminer une chute. Je laisserai pas tomber. Voilà! Je reviens à cette même façon pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la nuit de vendredi à samedi. Hier soir j’étais plongé dans un épisode de paranoïa intense, c’est le week-end. J’ai beaucoup marché c’était bien… Je regarde mon guide de San Francisco, il est bien fait, j’ai hâte de voir Haight Ashbury le berceau des hippies. Encore sept mois d’attente bientôt je vais contacter l’amie agent de voyage. Hier ma paranoïa me faisait croire que la voisine et ses amis étaient des soldats en civil engagé pour me surveiller. C’est dingue… Viens d’écrire à l’amie pour donner des indications pour mon séjour à San Francisco. Dehors les voitures passent et on entend de la musique. Hier j’ai monté une pente, je suis capable de le faire, c’est un long week-end. J’ai marché sur la rue Rachel… Je crois que la confirmation du voyage c’est trois mois avant… J’ai pas pensé d’indiquer que je voulais une assurance, je veux aussi savoir à quelle heure on s’enregistre à l’hôtel. Cette nuit j’ai dormis un peu, en ce moment je mange des croissants. L’époque du transport de matériel de band musical est terminé, l’encartage de revue ça aussi je le fait plus. En fait y’en avait un peu mais on préparait surtout les revues pour la poste… Je pense à cet élu français qui disait que rester à l’heure normale allait permettre aux gens de s’arrêter au bar après le boulot, non mais! Qu’est-ce qu’on peut entendre! Souvenir d’enfance, un retour du Lac-Saint-Jean où on trouvait monotone la route, quelques maisons clairsemées des villes et des villages minuscules on avait toujours hâte d’arriver dans l’agitation montréalaise pour moi y’avait tant de choses à voir. Le climatiseur est arrêté, je viens de le démarrer… Je sais l’écriture c’est pas sur la quantité mais beaucoup plus sur la qualité. Je pense à mon départ de la maison du patriarche y’a longtemps, ce qui aurait été étonnant après coup c’est qu’il ne se passe rien. Je ne hurle plus, parfois dans ma détresse j’ai envie d’aller me promener nu dans la rue. Je pense que c’est ça qu’on appelle l’aliénation. Hier j’ai regardé le match de football, Montréal a gagné, je suis maintenant dans la vraie nuit, c’est difficile de rester éveillé, l’angoisse a sombré, les murs ne parlent pas. Je veux pas déranger avant, souvent, j’appelais une ligne d’aide maintenant j’en ai moins besoin mais j’hésite pas à le faire… Samedi est là, je vois les mamans et les papas qui s’occupent de leurs bout-de-choux… Je me rappelle dans mon enfance y’a rien que j’aimais plus qu’aller faire les courses avec la matriarche surtout l’allée des boîtes de céréales colorées. J’essaye de me souvenir quand la peur s’est emparée de moi. Je crois que j’ai toujours été peureux, j’aimais pas les étrangers. Voilà! J’ai presque terminé, je vous en aurai livré une autre cette nuit. Encore quelques mots, toujours les mêmes, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard