dimanche 2 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bientôt lundi fête du travail et c’est congé, pour les amis français c’est la rentrée, ils sont tout énervés. Ils sont revenus à leurs ancienne mode, je crois que le jeudi y’a pas de classe, me souviens que dans mon enfance je les enviait d’avoir congé dans le milieu de semaine par contre ils allaient en classe le samedi. Lentement je lis sur San Francisco, déjà c’est le trois septembre… Je pense que j’ai choisis une bonne époque de l’année pour m’y rendre. Je vous entends, Bernard fout nous la paix avec tes voyages, mais ça va m’aider à vous écrire des textes originaux. Pour pas qu’il y ait de confusion, je répète que je devrais partir début avril deux milles-dix-neuf… J’ai dormis tôt en soirée, maintenant je suis bien réveillé. Hier j’ai parlé avec la matriarche comme souvent elle était pas d’accord avec moi, a fallu que je lui explique que je n’en étais qu’au préparation du voyage, que les réservations entrent en vigueur que trois mois avant le départ. Je vous écris ça et je me vois déjà à l’aéroport… Tout ça pour moi c’est des vacances je sors un peu de la routine de la schizophrénie. Je trouve adorable ces grands moments à l’aéroport avant de partir, j’arrive même à avoir de courtes discussions avec d’autres voyageurs. Tout-à-coup j’ai une odeur de soupe poulet et nouilles dans le nez, je pense aux tremblements de terre à San Francisco à comment j’écris plus Frisco c’est un manque de respect et ça porte malchance. Semble que c’est au milieu septembre qu’on sait à quoi s’en tenir pour le voyage, Haigt Hashbury l’époque des hippies c’était fin des années soixante, j’avais douze ans je lisais là-dessus dans la grosse Presse, je trouvais ça intéressant… Plus tard j’ai joué au hippie dans le parc, c’était une répétition pour la vrai vie, les enfants fleurs avaient pas tellement d’amour. Je suis même pas sûr que mes compagnes et compagnons savaient ce que ça voulait dire vivre en hippie. Je pense à la mort du peace and love au show Gimme Shelter des Rollings Stones, le rock avait maintenant une couleur assassine. https://www.youtube.com/watch?v=RbmS3tQJ7Os  c’est parce que j’étais un enfant-fleur qu’il y avait pas des abuseurs qui tournaient autour, dans la presse alternative? Underground? On disait de pas faire confiance à quelqu’un de plus de vingt ans. Souvenir aussi des méthodes des Moonistes qui ne laissait pas seul les enfants qui arrivaient à San Francisco, un couple vous accompagnait sans que vous puissiez donner un coup de fil, et vous lavait le cerveau, quelques jours passaient et vous étiez enrôler dans cette secte… Enfin si je voyage c’est pas pour me mêler plus. Lentement j’arrive à la finale quelques mots avant la nuit, c’est une sorte de senti que je vous ai écrit… Je m’apaise avant d’aller me fabriquer de nouveaux souvenirs. Voilà c’est terminé, merci d’avoir lu jusque-là à la prochaine j’espère. Au revoir!!! À bientôt!!! C’est finis pour cette nuit.
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop quoi vous écrire aujourd’hui, dimanche après-midi je me rappelle chez le patriarche dans mon adolescence la télé étais pas câblé et y’avait que des émissions plates l’après-midi à la télé à part peut-être le magazine Bon Dimanche à ce qui s’appelait Télé-Métropole à l’époque… Plus tard à Radio-Canada y’a eu la Bande des Six où j’ai souvenir d’un Léo Lévesque invité malmené… Dans LaPresse+ aujourd’hui ils parlent d’une réédition de recueils introuvables du poète Denis Vanier et une autre de Josée Yvon… Je pense à comment il faut rester dans la réalité pour ne pas se briser dans la psychose. Ce matin à la radio y’a eu un reportage sur les pairs aidants https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/desautels-le-dimanche/segments/reportage/85399/aide-sante-mentale-psychologique-importance-pairs-aidants-alexandre-touchette pour ceux qui connaissent pas ça c’est intéressant, si vous l’écoutez remarquer la musique d’une tonalité poétique désespérée… Je viens de voir des jeunes hommes qui gueulaient en sortant de l’édifice, ça à pas l’air d’enfants de cœur. Le voisinage faut savoir vivre avec… Je sais pas comment vous écrire mon senti cet après-midi, il est empreint de nostalgie pourtant y’a des dimanches que j’ai détesté, j’étais pas capable de me protéger. Je vais rester tranquille sans consommer, j’ai entendus dire que des gens avaient ouvert un endroit pour fumer du cannabis, voilà les psychotiques qui s’invitent, je pense que ça va prendre, un peu comme les centres de dégrisements à l’alcool, des centres ou on va prendre en charge les psychotiques, pour l’instant c’est l’hôpital mais ça pourras pas toujours être comme ça. Je me souviens d’une de mes premières psychoses que j’avais passée avec la neige en noir et blanc dans l’écran de télé. Je veux plus vivre ces enfers qui revenaient épisodiquement. Je reste quand même angoissé et paranoïaque… Mais c’est moins grave je contrôle mon environnement. Ça reviens souvent à la même chose mes écrits, certains vont lire ça et me stigmatiser, en rajouter sur la « maladie »… Demain c’est la fête du travail, c’est congé, je crois que la lectrice de Gatineau est maintenant bien installée. J’ai stoppé le climatiseur, le temps est frais, je lis mon guide de voyage. Je trouve plus je trouve pas quoi vous écrire, le quartier est agité y’a beaucoup de circulation automobile, comme toujours c’est plus prosaïque que poétique. Je sais pas si je rêve quand j’écris si ma pensée est claire comme de la poésie… Je suis seul comme souvent, ça me permet de mettre des mots sur ce que je ressens. J’aurai écris quelques pages, rien pour changer la face de la littérature, les vrais écrivains savent que je suis bien peu de choses. Quand j’arrive à ce point-là je veux m’auto-dénigrer mais je le ferai pas, je vaux autant que n’importe qui. J’écris pour donner de la valeur à ce que je fais. En écriture et ailleurs… Encore quelques mots, je me sent tomber ces mots là je les ai arrachés. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 1 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous me paralysez quand vous me demander de parler de Tunisie. Tout ce que j’en sais c’est que c’est, remarquez comment cette phrase-là est laide, une sorte de Floride pour les français. Là on est dimanche, à part le congé ça veut plus dire grand-chose on a oublié les racines religieuses, chez le patriarche souvent on dinait avec un poulet rôti, c’était une tradition. Je me rappelle on allait parfois chez les grands-parents qui regardaient la lutte à la télévision, ils y croyaient… C’est la nuit, quelques oiseaux de nuit vont encore se faire demander le très solliciteur « tu sors-tu? » par une péripatéticienne qui a besoin d’argent pour assouvir ses bas instincts… Je pense au ceci n’est pas une pipe de Magritte, je crois que le titre de l’œuvre c’est la trahison des images… Je vous place une photo d’un corridor du Louvre, bien que l’œuvre de Magritte sois au musée de Los Angeles, c’est juste pour montrer comment parfois on leurs redonne un sens aux images, quoi que ce que j’écris est absurde… Mon ami professeur d’histoire de l’art est plus qualifié que moi pour parler de ça… Je suis, je voudrais être poète mais pas un poète pathétique. Je sais pas si c’est la job de la poésie de chercher le beau sinon d’émouvoir ça aussi c’est assez laid comme formulation de quoi jeter le poulet du dimanche par terre. Parfois je rêve à l’éther entre l’écran et mes yeux, l’évanescence lentement j’essais de faire disparaitre le mal de mon senti. Je pense à cette bande dessinée qui illustrais des « artistes » faisant peindre des tableaux par la queue d’un âne… Y’a longtemps qu’on a pas vue une forme d’art transformer la société, maintenant on en est à la technologie, à l’art numérique je crois… La peinture reste toujours, aujourd’hui elle a quelques choses de monacale de propre aux enluminures… Je les vois les moines qui en plus de leurs ordinaire enluminent des écrits sacrés, c’est artisanal et très rare, y’a plus beaucoup de monde pour écrire à la main en caractères gothiques, je vois les moines d’ici, qui travaillent en écoutant des chants grégoriens. San Francisco, c’est Saint-François en espagnol je crois, mon amie agent de voyage a téléphoné semble qu’au milieu septembre les offres commencent. J’ai hâte d’y être… L’écriture pour moi c’est quelque chose de cathartique, je me libère en plus de vos lectures que j’espère importantes et critiques. Je viens de me relire comme toujours mon propos est vague et j’en viens pas au cœur de l’affaire, ma prose est très mauvaise, elle demande du travail. Voilà! Je crois que mon lecteur retraité de l’enseignement maintenant de Gatineau, installais son atelier ce week-end, c’est magnifique il a jamais cessé de créer… Je vous laisse, je vais jeter un coup d’œil sur mon guide de voyage… Je termine à ma façon, comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Premier jour de septembre c’est toujours chaud. J’ai préparé les légumes pour souper, le climatiseur est toujours en marche. Vous devez être fatigué de lire toujours la même chose. Le compte de mes outils de communication est payé. J’ai pris contact avec l’amie agent de voyage, je sais qu’il y a rien qui presse elle va surement me répondre bientôt. Y’a un ami qui reviens de Grèce, il a fait bon voyage. J’ai toujours de la difficulté à faire de longues et jolies phrases à partir de mon senti… Je salue l’amie photographe… C’est un samedi après-midi tranquille. Lentement je lis le guide National Geographic sur San Francisco. Ça me met l’eau à la bouche… Là-bas même au printemps je vais devoir porter une « petite laine », je crois pas qu’avril sois trop tôt… Un travailleur d’élection viens de me téléphoner, il était du parti Québec Solidaire on a discuté un moment sur le nombre de députés qu’ils feraient élire, pas beaucoup… J’ai écrit au praticien ressource à la retraite pour savoir si le gars du même nom qui se présente dans le comté c’est son fils? Je viens de terminer mon souper, pommes de terre, carotte, brocoli et côtelette de porc c’était bon. Non, il est pas de la même famille que le praticien, il vient de perdre un vote. Je vous écris toujours à partir de mon senti, je sais pas ce qu’un psychiatre dirais de mon écriture c’est plus la job d’un psychanalyste… Bon! On appelleras pas Lacan de chez les morts, je pense à tous ceux qui sont allés en analyse et qui en sont pas sortis vivant… Moi je suis plutôt psychotique je crois pas que l’analyse m’aiderais, ce matin à la radio ils parlaient de la dépression d’un ton si navrant comme si ils n’avaient jamais vécu ça… Me voilà encore dans la maladie mentale, je me vois assis à l’urgence attendant qu’ils ouvrent un lit… Je veux plus retourner là. Semble que sur Tweeter y’a quelque chose pour moi, je peux pas le lire je suis pas inscrit. Bon c’était du hacking! Facebook commence à perdre pas mal de plume. Je reviens à mon senti, je pense au mal, c’est pas nécessaire. J’ai pas ouvert le MSN Tweeter, j’espère qu’il y a pas de dommage… Ça me dérange, je sais plus comment vous dire mon senti, quelques mots encore que je veux robustes et dans la bonne posture nominale… Samedi! Ils ont passé la journée à se promener sur la passerelle, je pense à les inviter pour savoir ce qu’ils trafiquent. C’est pas fort ce que je vous écris… Parfois j’ai des souvenirs de dent creuse et de comment je jouais dedans, ça faisait pas toujours mal… Le dentiste est passé par là. Comme toujours je me cherche une façon de terminer une chute. Je laisserai pas tomber. Voilà! Je reviens à cette même façon pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la nuit de vendredi à samedi. Hier soir j’étais plongé dans un épisode de paranoïa intense, c’est le week-end. J’ai beaucoup marché c’était bien… Je regarde mon guide de San Francisco, il est bien fait, j’ai hâte de voir Haight Ashbury le berceau des hippies. Encore sept mois d’attente bientôt je vais contacter l’amie agent de voyage. Hier ma paranoïa me faisait croire que la voisine et ses amis étaient des soldats en civil engagé pour me surveiller. C’est dingue… Viens d’écrire à l’amie pour donner des indications pour mon séjour à San Francisco. Dehors les voitures passent et on entend de la musique. Hier j’ai monté une pente, je suis capable de le faire, c’est un long week-end. J’ai marché sur la rue Rachel… Je crois que la confirmation du voyage c’est trois mois avant… J’ai pas pensé d’indiquer que je voulais une assurance, je veux aussi savoir à quelle heure on s’enregistre à l’hôtel. Cette nuit j’ai dormis un peu, en ce moment je mange des croissants. L’époque du transport de matériel de band musical est terminé, l’encartage de revue ça aussi je le fait plus. En fait y’en avait un peu mais on préparait surtout les revues pour la poste… Je pense à cet élu français qui disait que rester à l’heure normale allait permettre aux gens de s’arrêter au bar après le boulot, non mais! Qu’est-ce qu’on peut entendre! Souvenir d’enfance, un retour du Lac-Saint-Jean où on trouvait monotone la route, quelques maisons clairsemées des villes et des villages minuscules on avait toujours hâte d’arriver dans l’agitation montréalaise pour moi y’avait tant de choses à voir. Le climatiseur est arrêté, je viens de le démarrer… Je sais l’écriture c’est pas sur la quantité mais beaucoup plus sur la qualité. Je pense à mon départ de la maison du patriarche y’a longtemps, ce qui aurait été étonnant après coup c’est qu’il ne se passe rien. Je ne hurle plus, parfois dans ma détresse j’ai envie d’aller me promener nu dans la rue. Je pense que c’est ça qu’on appelle l’aliénation. Hier j’ai regardé le match de football, Montréal a gagné, je suis maintenant dans la vraie nuit, c’est difficile de rester éveillé, l’angoisse a sombré, les murs ne parlent pas. Je veux pas déranger avant, souvent, j’appelais une ligne d’aide maintenant j’en ai moins besoin mais j’hésite pas à le faire… Samedi est là, je vois les mamans et les papas qui s’occupent de leurs bout-de-choux… Je me rappelle dans mon enfance y’a rien que j’aimais plus qu’aller faire les courses avec la matriarche surtout l’allée des boîtes de céréales colorées. J’essaye de me souvenir quand la peur s’est emparée de moi. Je crois que j’ai toujours été peureux, j’aimais pas les étrangers. Voilà! J’ai presque terminé, je vous en aurai livré une autre cette nuit. Encore quelques mots, toujours les mêmes, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 31 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis content, je suis encore capable de marcher. J’ai marché de chez moi jusqu’au shop Angus et suis revenus jusqu’au coin Ontario- Fullum pour prendre l’autobus vers la boutique les Quatre Points Cardinaux ou j’ai acheté un livre guide pour San Francisco et une carte de la ville… Aujourd’hui il fait un temps superbe, ça me prendrais un temps comme ça à San Francisco le printemps prochain… J’ai mis l’appareil photo pour qu’il se charge, le climatiseur fonctionne encore c’est pas très intéressant ce que j’ai à vous raconter aujourd’hui. Ce matin je suis allé au supermarché, j’ai fait quelques achats. Je suis vide, je trouve pas quoi vous raconter, j’essaye de me rabattre sur mon senti qui aujourd’hui n’est pas douloureux… J’ai discuté un peu voyage avec le commis de la boutique, le départ semble loin mais le temps passe vite, je vais écrire à mon amie agent de voyage, encore hier j’ai lu un article qui disait c’est toujours mieux de faire affaire avec une agence. Hier je suis allé prendre un café avec l’ami nouvellement retraité, c’était bien on a discuté et visiter quelques bijouteries pour regarder les montres, une montre pour moi c’est regarder le temps qui me reste. La semaine prochaine j’ai une rencontre autour du « contenu web » du nouveau site du CIUSSS de l’est de l’île de Montréal. Je prépare ma rencontre avec mes pairs à l’institut, je vais essayer de donner un peu d’espoir. Je pense que j’ai très bien fait de sortir dehors ce matin. Ce dont je parle ce sont deux rencontres différentes. Y’a aussi la présentation d’une vidéo, j’attends d’avoir des nouvelles. Demain c’est septembre, déjà… Je vous l’ai écrit que ça passe vite. Je viens de regarder la carte de San Francisco, les dix choses à voir, ça semble extraordinaire. Si j’attends un peu mon senti se calme, me suis préparé un café que je sirote lentement, j’ai prêté un livre à un ami je veux pas qu’il croit que c’est pour faire comme Dale Carnegie, bien que… Depuis que je fais moins de scénarios ça va mieux dans ma vie, j’essaye de pas me raconter d’histoire quoi que quand j’écris y’en a certaines mais je me libère en les écrivant. Je pense à vous tous qui me faites le plaisir de me lire, je suis narcissique mais de moins en moins. Je m’assied plus devant un miroir et des bouteilles c’est pas grand-chose mais ça rend fou. Je préfère l’écran de l’ordinateur. Mais non, j’irai pas aux pommes cette année, je suis trop vieux, les vergers c’est pas vraiment ma place. Pour les vendanges c’est la même chose depuis que je bois plus d’alcool… Cette semaine ils ont parlé d’une étude qui disait que peu importe la quantité l’alcool c’est mortel, mon choix est fait depuis longtemps… Je reviens encore à ça!!! Mais voilà je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 30 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore cette nuit. Je pense toujours à San Francisco. Je réfléchis un copain veut partir avec moi, pour se loger ce serait bien, y’a des chambres d’hôtel pas trop chère on pourrait diviser le coût en deux. Je sais pas si ça va se faire moi je veux partir seulement le printemps prochain, le temps d’économiser un peu. Cette nuit j’attends la paye, hier j’ai marché un peu avec le copain, j’étais pas à bout de souffle… Je suis toujours impatient de partir… Je vais acheter un guide et une carte de San Francisco. Je suis tellement fana de voyage je coucherais à l’aéroport. C’est vendredi dernière journée avant le long week-end… Bon, puisque  mon senti est toujours là autant essayer de vous le traduire, c’est toujours une difficulté du dire… Hier pendant les actualités j’ai pris une douche, cette nuit je sens bon. Je pense toujours à m’acheter de la poudre parfumé, du talc, mais il parait que c’est cancérigène. Il fait frais le climatiseur s’est arrêté et est pas repartis… Les voitures passent, mais non c’est pas la police qui viens me chercher, je suis honnête… J’ai redémarré le climatiseur, c’est insignifiant ce que j’écris, une balade dans un bachelor quand même cette nuit je fais ce que j’aime dans la vie, écrire. Hier avec le copain on est allé à la bijouterie voir les montres de marque, elles sont belles mais c’est pas donné. Je me demande si je serais pas mieux de m’acheter un téléphone portable? J’aime pas beaucoup magasiner être dans la position d’acheteur devant un étalage, j’ai toujours le sentiment que je leurs fait perdre leur temps. Moi mes achats sont impulsifs, j’entre, je regarde et j’achète sans trop niaiser. C’est pour ça que j’aime pas tellement les boutiques. Aujourd’hui je crois que je vais sortir faire quelques photos aux shops Angus, j’ai repéré deux ou trois endroits intéressants. Voilà! L’argent est déposé, je sais que vous, vous parleriez pas de ça, c’est tabou… J’en connais qui en parleront pas mais vont y aller dru dans la consommation… Cette nuit j’ai pas envie de terminer rapidement, j’ai fait quelques petits calculs. Début septembre j’attends la livraison d’un autre recueil Spirou. Je vous vois entrer au bar pour finalement calmer votre angoisse de fin du mois, vous l’avez attendu longtemps ce moment, ce désir d’en finir avec la douleur, ce plaisir de rigoler avec les « copains » qui veulent tous t’arracher une piasse… Je pense pas que les prestataires sont assez nombreux pour changer économiquement quelque chose à une grosse ville comme Montréal. Y’en a qui même sans adresse vont avoir un chèque, je sais pas trop quoi dire là-dessus, cette maudite misère… Y’a de mes lecteurs qui sont probablement fatigués de me lire là-dessus, mais c’est ma vie, j’ai longtemps frayé dans ce monde-là. J’observe et je vois mes anciennes habitudes. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard