mardi 28 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de mardi à mercredi. Hier j’ai regardé des vidéos sur San Francisco. C’est une ville à voir… Je vais attendre une couple de mois avant de réserver mon voyage. Le berceau des hippies j’ai toujours voulu voir ça. Cette nuit je me sens tout drôle, tout chose, comme toujours j’ai hâte de me retrouver à l’aéroport et de prendre l’avion. Je pense que la culture de la côte californienne a eu une grande influence sur notre façon de vivre maintenant… Y’avait des idées progressistes en Californie mais malheureusement ça à tout été récupéré par le marché… Cette semaine je reçois ma rente, je vais payer le loyer et pas vraiment faire des choses de plus… Je vois les prestataires pressés, je vous en ai déjà certainement parlé, prendre le taxi pour se rendre à la caisse et pour ensuite aller faire la fête avec les autres déshérités de la société. Je disais à l’ami comment moi aussi j’étais pas tellement différent, fébrile, avant que le dépôt soit fait. Je sais aussi que la fin du mois comme ça est propice à l’emprunt chez le shylock. Je suis fatigué de cette routine je crois que partir en voyage va me faire du bien. Deux jours encore… J’aime bien les motos Indian  https://www.facebook.com/MathiasSports/?hc_ref=ARRHBG9D3Z4xXlsxZvoZTc-4f1n_QKOfDhj46dtqPPWRUgWJreOEMzDWkWNgnhiFEYY&fref=nf&__xts__[0]=68.ARC8Mk3leyb4RSQwNX2kPHd3tZ7UxD3nhVsTton5OzZONWFahQQcRxwX2Xi1j3PM1pXweq_nwh9zoleKP_oyC6SOb59KuNDUaIWOHdY2-nvKG7GFVpbmDwF3L-FOUoPBnRfqc2adM0TFmxMrNY8LB7X1aZ3hHjdFP94&__tn__=kC-R ces gars là entre autre… C’est vraiment de belles motos, le gars les customize, fabrique une moto à ton goût. J’ai malheureusement pas les moyens pour me payer ça ni le talent pour les rider. Changement de sujet, hier je parlais d’assurance responsabilité pour mon chez-moi, comment ça pouvait être utile… Un accident c’est vite arrivé. Je me dirige vers une autre tentative de rendu du senti, y’a la toune Tubular Bells qui me joue dans la tête. Je suis un peu perdu.  Cette écriture ça me fait de drôle de nuit. Parfois j’ai de la difficulté à avoir une tonalité adulte, je me sent comme un petit gars ça se reflète dans ma forme d’écriture un peu comme un enfant. Je crois que c’est ça mon rapport avec l’art crû, l’ami me disait de pas m’en faire que le monde est fou, on la voulait la liberté, on l’a eu mais avec on a brûlé la planète… Je suis pas un chien battu, j’ai un peu plus d’orgueil que ça pourtant je ne suis que votre humble serviteur. Je pense à ces femmes à qui j’ai fait lire de mes textes, apathique elles m’ont dit ce ne sont que des mots. Elles avaient pas saisis l’émotion, le senti. C’est peut-être moi qui est dans le champ avec mon senti, certains restent de glace ça leurs prend plus que deux ou trois mots pour être ému. Ça me fait quand même plaisir de vous écrire, je cherche toujours à dire… Voilà! J’en suis presque à la chute à ces mots qui tombent pour finir, je termine de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais pas trop comment vous raconter ça, je viens de signer pour un loyer dans une habitation à loyer modique et j’ai déjà peur de le perdre. Un voisin racontais que les autorités lui avaient demandé si il était prêt à déménager pour laisser la place à d’autre pour un appartement supervisé. Moi je lui racontais que quand on me demandais ça je répondais que le problème c’était pas de laisser la place pour d’autre mais qu’il fallait créer plus d’appartement. Je sais c’est mélangeant, supervisé et loyer modique mais je savais pas que un pouvait aller avec l’autre. Ça me fait peur ces problèmes-là, je veux pas me ramasser à la rue. Je vais continuer à payer mon loyer rubis sur l’ongle je devrais pas avoir de problème. En fait c’est le service de supplément au loyer… Je devrais pas vous raconter ça, c’est comme la paye on parle pas de ça. Je mets pas de chiffres… Ça fait quand même plus de vingt-ans que j’habite ici, je me suis stabilisé, j’ai peur d’une psychose si je déménageais. Chez moi c’est pas le grand luxe mais c’est confortable, j’ai encore le temps avant de me ramasser dans un Centre d’hospitalisation et de soins de longue durée. Je vous écris des bêtises je sais pas comment ça fonctionne toute ces « ressources »… Je peux pas dire que ça m’empêche de dormir, de toute façon je dors pas beaucoup… Une chose aussi qui me fait peur c’est de faire une rechute dans l’alcool et de commettre un acte criminel, je vais essayer de rester sobre un jour à la fois. Lentement le mois d’août se termine, je regarde quelques documentaire sur San Francisco, une autre chose qui me fait peur c’est le réchauffement climatique et toutes les sources de pollution. Je fais mon possible je recycle, emprunte les transports en commun et j’essais de voir ce que je pourrais faire de plus… Je le comprends le discours écologique, je suis même d’accord mais me semble que tout seul j’ai pas grand pouvoir, déjà ce que j’écris c’est presque écologique c’est pas sur du papier sans être très organique, quelques larmes déjà… Je me souviens j’avais à peine quatorze-ans et comme job d’été je nettoyais un terrain vague sur un coteau. On était déjà conscient de la pollution. Tous ce que j’écris cet après-midi c’est causé par la démission de Nicolas Hulot le ministre Français de la transition écologique. J’ai aussi travaillé au recyclage de papier c’est pas grand-chose, je pourrais aussi dire que pas avoir de jobs c’est écologique. Voilà! J’ai plus beaucoup de mots, pense aux mers et à tous ce plastique, ces bouteilles inutiles quand on sait qu’à Montréal l’eau est très potables. Pendant ce temps-là y’a de plus en plus d’automobilistes. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a fait un bon move il s’est acheté une voiture toute électrique. Bravo! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 27 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai mis la magnifique musique de Gordon Lightfoot comme toujours ça me rappelle la station de radio anglophone de Montréal, CKGM ça fait un bail à l’époque où ils diffusaient de la musique http://www.marcdenis.com/ckgm.asp . La radio ça m’a toujours passionnée… Lightfoot c’est très canadian n’empêche il était unique. Cette nuit c’est vraiment l’insomnie, j’écoute les mélodies elles sont très émouvantes c’est une star d’une autre époque. Il pleut, j’ai déjà hâte de partir en voyage ce seras pas de sitôt… Je me vois déjà à l’aéroport si je m’écoutais je partirais cet automne mais avant de partir je veux faire quelques économies. Cette semaine c’est la rentrée des classes, j’aimais bien cette période de l’année dans mon enfance j’avais plaisir à aller à l’école. C’est pas une très belle phrase mais je pense que vous comprenez. J’aimais bien être assis dans la classe et écouter le professeur parfois même faire une dictée, y’a que les maths qui me donnaient de la difficulté. Pour l’écriture je me souviens d’un atelier aux loisirs littéraire du Québec. Je pense que je réussissais à écrire des choses émouvantes mais ça aussi c’est y’a longtemps. L’écriture c’était en majorité des femmes, je voulais pas en faire un passe-temps j’aurais aimé écrire pour vivre c’est pas arrivé, je restais dans le monde viril des usines. Je dis ça, chez moi j’ai de la paperasse qui date de plusieurs années je passais d’usine en chômage j’avais le temps d’écrire… Maintenant je suis plus vieux, je suis perdu pour le marché du travail. J’aime pas quand on me prend pour un idiot et me suggère des jobines. Seconde moitié du texte j’y vais avec mon senti, souvenir d’une rencontre avec quelqu’un qui ne m’aimait pas parce que disait-il j’étais surdoué, on me l’a dis souvent mais dans la vie ça donne rien. Ça fait dix ans que mon groupe d’entraide existe… Je sais pas pourquoi je pense à ce psychologue qui m’a beaucoup aidé, je crois qu’il serait heureux d’apprendre que je ne bois plus depuis un moment, y’a ce gars qui a écrit un livre où il dis avoir été abusé dans son enfance pendant les réunions d’un groupe néphaliste, ça m’a fait un peu douter de mon parcours mais j’étais bien content d’entendre que les enfants n’étaient pas admis. Le senti, l’intuition faut parfois la suivre d’habitude je crois qu’on ne se trompe pas. Cette nuit je mange des mini-croissants ces fringales nocturnes c’est de l’angoisse du moins c’est ce que je sens. Je vais essayer de terminer ce texte en beauté, dans la paix je salue les lecteurs de Deux-Montagnes. Je crois que je vais illustrer ça encore une fois avec un clocher d’église. Je sais qu’il y a un lecteur qui n’apprécie pas… Mais je trouve pas autre chose qui m’inspire. Encore quelque mots pour l’épilogue, c’est la nuit de lundi à mardi, j’y arrive parfois j’y crois pas. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un lundi qui se termine, je suis pas trop triste quand je démarre comme ça je pense aux regrettés Josée Yvon et Denis Vanier… Je sais pas trop pourquoi, je pense qu’on les a vite oubliés comment dire que la poésie de Vanier m’a déjà aidé à vivre du temps où je consommais, elle était incisive y’a que ça qui me touchait dans mes psychoses. Le climatiseur fonctionne, y’a aussi Léo Lévesque et son « Quand j’y ai dit ça à partis à rire », ces gars là ce sont tous des rendez-vous manqué. J’ai pas fait du temps comme eux, je pense aussi aux « Souverains anonymes »… J’ai préparé le souper, foie de veau avec pomme de terre carottes et brocoli. Ça y est j’ai mangé, je sais pas pourquoi je pense à ce gars maintenant décédé qui me disait de porter un masque et qui voulais toujours parler pour moi… C’était un ingénieur qui n’arrivait plus à trouver de travail… Il était tout de même plus qualifié que moi. J’arrive pas à vous décrire mon senti cet après-midi, j’ai pas l’âme en peine… À la fin de la semaine c’est la paye, j’ai quand même payé ma carte et j’ai fait quelques achats ce matin. J’ai survécu jusqu’à aujourd’hui, la semaine prochaine c’est la fête du travail qui est toujours chômée!!!  Y’a toujours la peur qu’on ne vous garde pas à un travail, j’étais souvent le premier dont on se débarrassais, les gars se regardaient entre eux et c’est sur moi que ça tombais quand j’étais plus jeune c’était pas grave mais est venue un moment où j’aurais bien aimé garder un boulot mais ensuite j’ai cessé de me battre je les lâchait avant qu’elle me lâche… J’ai un peu de peine quand je me souviens de ça, de toute façon ça payait pas… Souvenir du gars qui installait des fenêtres, il était payé aux nombres qu’il installait, moi, payé à l’heure je ramassait derrière lui, parfois j’enlevais les anciennes fenêtres, il était bien bon de m’engager souvent la nuit je dormais pas. J’avais toute les misères du monde à travailler. J’avais souvent des emplois subventionnés, c’était un signe que ça durerais pas… Ça fait longtemps tout ça, comme tout le monde j’avais besoin d’argent pour vivre. Y’en a toujours pour dire que j’étais un licheux de cul… C’est finis tout ça, je suis à la retraite… J’écris, c’est toujours ce que j’ai voulu faire. Parfois j’ai une tonalité d’ignorant, une façon un peu enfant. C’était mon temps de journalier, y’a personne qui m’a aidé à faire autre chose, des petits boulots que je regrette pas. Je sais pas pourquoi je vous écris ça. Je suis plus dans le monde où l’argent passe en premier où ce que tu à est mieux que ce que tu est. Voilà de la mauvaise philosophie. Tout à coup je sais pas pourquoi j’ai peur. Je me calme. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

dimanche 26 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mais non! Je vous laisserai pas tomber comme ça.  Lundi bientôt en fait dans un peu moins de trente minutes. Ai regardé quelques vidéo sur San Francisco ça semble très intéressant. J’aime bien me promener le nez en l’air dans une ville étrangère. Pour les activités cette semaine j’attends une confirmation. J’ai regardé une vidéo avec le philosophe Étienne Chouard qui nous rappelle que le chômage est nécessaire https://www.facebook.com/fred.wawrykowycz/videos/10203934200656038/  Je me sent coupable de participer aux activités de « l’ennemi » le monsieur à le talent pour dire ces choses-là, de la façon que je comprends ça on est là pour faire peur à l’honnête travailleur pour créer une pression même le statut de malade mental peux servir à ça, on témoigne encore de ce qui se passe à l’institut ces murs là doivent encore servir à quelque chose… J’entends le boss dire voilà où tu vas finir si  tu produit pas assez, c’est un peu mille neuf cent quatre-vingt-quatre de Georges Orwell, le gras de chômeur ça vaux son pesant d’or. Les dés sont pipés tout est joué d’avance, j’aurai fait métier d’aliéné… Balayeur voilà où on plaçait mes espérances, saloperies! Maintenant la prochaine étape c’est de devenir sénile je sais pas à quoi ça m’auras servis d’être anarchiste peut-être juste de précipiter les psychoses. Hier je lisais que la psychanalyse ne fonctionnait qu’au désir qu’à l’envie de réactiver sa libido pour faire simple. Moi le désir je l’ai mais physiquement ça marche plus, vous allez rire mais je trouve ça bien, cette saloperie de libido m’a tellement fait souffrir, j’ai besoin de repos. Le pouvoir c’est ça, de faire le coq dans la basse cour de l’électeur… Les candidats parlent pas souvent de ça le taux de chômage acceptable nous ne sommes que pourcentage, pour eux c’est déjà le plein emploi. Oui! Oui! Le coq et les poules qui caquètent avant de pondre. Cette nuit je suis loin de mon senti en fait je suis désespéré de me rétablir en collaborant, les concepts politiques c’est pas ma tasse de thé… Pourtant cette manière de faire, nous consulter pour notre expérience semble efficace, le dédommagement est honorable… Y’a longtemps que je suis plus psychotique, j’aimerais voir les cicatrices que ça a laissé sur mon cerveau. Je vais continuer à faire ce que je fais essayer de développer un discours politique du senti et du rétablissement dans l’écriture informatique en réseau. Bon! On a beau être aliéné on a droit à la douche et au parfum à toute heure. C’est lundi dans la nuit j’essaye de terminer avec mon senti, je sais qu’il y a une différence entre le « poète » et l’aliéné, les chaines virtuelles sont là… Quelques mots encore pour terminer, j’aimerais qu’on confirme la rencontre à l’institut… Souvenir d’une époque où j’avais peur de tous les bruits maintenant je suis plus tranquille la nuit. Voilà! Ce seras ça, merci d’avoir lu jusque-là même si c’est pas une chute intéressante. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent







Bonjour! Bonsoir! Me v’là encore avec des écritures. Dimanche avec le souvenir qu’on allais tous à la messe, toute la famille à l’auditorium de l’école polyvalente. Moi je savais pas trop ce que je faisais là. J’avais pas encore l’idée de spiritualité dans la tête, la vie était encore un jeu… Ce matin à la réunion y’avait encore ce bonhomme qui raconte des histoires de merde… Je pense aussi à cette dame qui voudrais qu’on enferme les malades sortis trop vite d’hipopo selon elle… Les plus malades je les vois souvent parmi ceux qui disent qu’ils sont normaux en fait chez ceux qui font étalage de leur normalité. Non! Je me cacherai pas… Dans les habitations à loyer modique souvent le voisinage se complait dans l’ignorance et veux pas avoir des gens souffrants comme voisin, c’est encore et toujours de la stigmatisation quand ils disent nous on sait pas quoi faire avec eux… J’aime pas quand on me dis toi c’est pas pareil, tu te rétablis, mais donnez une chance aux autre aussi! Je sais pas où ces personnes prennent leurs références à la normalité les détenus semblent pour eux plus normaux… L’idée c’est pas que tout le monde sois pareil mais d’accepter l’autre dans sa différence. Cet après-midi j’ai envie de sortir de ces univers double malade versus normaux, ont veux pas m’accueillir et moi je veux mourir… Je pensais faire un bon coup pour eux ça semble pas important vingt-cinq ans de sobriété, ceux qui disent ça sont souvent des rechuteux de première des penseurs radicaux de l’anonymat. J’y retourne pas aujourd’hui ça fait trop mal… Tout à coup la fatigue s’empare de moi, ces pensées là ça m’épuise, je crois que les préjugés sont très présent… L’ouverture d’esprit plusieurs personnes ont oubliés ça. Je veux lutter, c’est facile de prêcher aux convertis, les ignorants y’en a partout souvent ils disent ils n’ont qu’à faire comme moi, hier j’étais heureux aujourd’hui je suis malheureux. Je sais pas trop comment vous dire… Ça me fait mal, ça me fait mal parais qu’on grandis dans la souffrance, cette émotion, cette douleur me tue. C’est impossible j’en connais qui disent qu’ils ne souffrent plus c’est pas vrai! Je sais pas pourquoi je suis comme ça aujourd’hui pourtant je prie. Ça s’arrête pas j’ai mal, heureux les creux comme ils disent, ces gens-là sont pas chez moi. Mais ce sont quand même eux qui font de la politique. Bon! Je vais essayer de terminer avec mon imperfection, je sais pas pourquoi je vous ai écris ça, la réalité me rattrape assez vite vous avez droit  aujourd’hui à une prose douloureuse. J’assume quand même ce que j’écris c’est toujours mon combat contre la folie. Je pense à l’enfermement, la maladie ne demande que ça que je reste enfermé chez-moi à me battre avec mon ennemie la paranoïa, seul, sans contact et je me détériore. Voilà! Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là! À la prochaine peut-être, je sais pas, je doute!


Bernard

samedi 25 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’aurais encore le temps d’aller entendre le dernier set dans un bar mais j’aurais personne à qui parler. Souvent c’est la nuit qui fait la loi. Je prends un café j’essais de me garder réveiller, je comprends pas les gens qui prennent le volant dans cet état-là, beau lapsus j’avais écrit «  qui prennent le violent ». Bien aimé la photo de la bécosse et le souvenir de l’époque du regretté Mathusalem ce vieil oncle, mon parrain de baptême, ça a longtemps parus important… Je pense qu’à un moment il avait renoncé à me voir arrêter de boire. Je me souviens d’être allé chercher un matelas à Saint-Joseph-du-Lac mais avant nous nous étions arrêté dans un bar de danseuses. J’avais adressé la parole à l’une d’elle mais c’est le voisin de la table d’à côté qui avait répondus. J’ai compris pas mal plus tard que le vieil oncle aurais aimé que je la tripotte. Moi j’étais toujours déphasé… C’étais pas une façon de me rétablir ça fait plus de trente ans tout ça. Une visite au bordel avec l’oncle, le parrain.  Je comprenais jamais ce qu’on voulait de moi. Je croyais que d’avoir une copine allait redresser tout ça au contraire je suis devenus plus malade plus fou. Souvenir de la chanson pop Careless Whisper https://www.youtube.com/watch?v=izGwDsrQ1eQ  Je pense que c’était dans les années quatre-vingt, la toune me rend mélancolique comme c’est pas possible. Finalement je suis réveillé avec toujours en tête ces années où je passais mes nuits dehors. Je vivais avec cette femme qui ne m’aimais pas et j’aimais bien les lundi matin quand elle partais au boulot et que moi j’y allais pas. Je passais de très mauvaises nuits, je récupérais dans la matinée, ça me fait mal de vous raconter ça. Elle disait toujours que j’étais un profiteur parce que je retirais des allocations chômage ou de sécurité du revenu. Je m’excuserai pas en plaidant la maladie mais j’avais des boulots qui menaient à rien, je me vois courir derrière le camion pour ramasser des paquets de papier journal. Ma relation avec cette femme c’était plutôt la haine, je sais pas pourquoi j’ai vécu avec elle quatre ans, je crois que c’est parce-ce que j’avais pas les moyens de me payer un appartement tout seul. Les années ont passées je suis presque mort, maintenant je me rétablis. J’ai trouvé un logement où je suis bien, un bachelor… Dans mes histoires je suis pas tout blanc, y’a de mes valeurs que je respectais pas, l’alcool et la dope ça coûte cher ça vous fait vivre en dehors de principes sains. Enfin c’est terminé tout ça… Lentement  c’est mon senti pour cette nuit. J’espère que ça vous plait, dehors y’a quelqu’un qui gueule et moi j’en suis à l’épilogue, c’est toujours mon senti de souvenirs. Je veux pas me faire mal c’est inutile. Je termine donc sur cette note, soyez indulgent… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard