samedi 14 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est samedi, j’ai lu les chroniques voyage de LaPresse+ pas tellement intéressant… Beaucoup aimé le texte sur Paris… Je souhaite une bonne fête nationale aux amis français. Je sais pas pourquoi mais moi aussi j’aime la France… Viens de recevoir un appel où ils cherchaient des gens de dix-huit à trente-quatre ans, je sais pas où ils ont pris leurs renseignements j’en ai soixante et un bientôt soixante-deux, franchement… Je viens de rédiger le compte-rendu de la réunion de mon groupe de patients-partenaires. Je mange des bonbons c’est une façon de me faire plaisir. J’ai téléphoné à un ami pour lui prêter le livre biographique que je viens de finir de lire. Il a pas beaucoup plut c’est comme si le soleil voulais sortir, à la météo ils parlaient encore de canicule… Souvent avant de passer aux choses sérieuses on parle du temps qu’il fait… Je suis vraiment puéril, je mange des sucreries comme un enfant, pourtant… Je manque d’inspiration. Je pense que je vais vous illustrer ça avec la Place du Trocadéro dans le seizième à Paris ça été construit en dix-huit cent soixante-seize et soixante-dix-huit,  les architectes en sont Gabriel Davioud, Jules Bourdais et pour le style c’est éclectique, Mauresque… J’imagine que la plupart de mes lecteurs, lectrices connaissent cet endroit je rêve d’y retourner… Y’a l’écrivain qui disait c’est bien meilleur quand c’est inutile, moi je crois servir à quelque chose pour lui je suis certainement pas très bon. Préparé quelques légumes pour le souper, un bifteck tournedos au poivre intérieur de ronde, ça devrais être bon. Je suis loin de mon senti c’est plutôt mon appétit … Je vous écrirai pas La Marseillaise, j’aimerais bien voir la France gagné la coupe du monde demain.  Je vais essayer de pas me déranger, pour le moment je suis bien, c’est difficile de toujours rester zen, y’a souvent un mauvais mouvement intérieur une âme agitée, le pire c’est que c’est pour rien, les choses sont ce qu’elles sont… Je vous écris pas de la grande prose, je vous parlerais bien de mon amour de la langue française mais j’ai pas le choix c’est la seule que je connais. Je crois que ce soir c’est le feu d’artifice de la Chine, les français semblent pas participer. Demain ce seras la finale de la coupe du monde au Parc Jean-Drapeau sur écran géant. Comme j’aime plus les foules j’irai pas. Voilà, le soleil est de retour, je vais souper avant de regarder les actualités françaises. Les légumes vont être bientôt prêt, je vous donne ma prose vous en faites ce que vous voulez… J’écris pas pour sauver les apparences c’est ce que c’est, je me répète pour mon grand malheur… Ils sont où tous ceux qui écrivaient, fonctionnaires à remplir des formulaires, ils se sont couchés se sont rendus opèrent avec de l’eau de rose et veulent ma peau. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 13 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Impossible d’écrire si je n’y avait pris goût. C’est la veille de la fête des français. Y’a un incendie sur le toit d’un édifice au centre-ville ça semble pas être une attaque terroriste, y’a que quelques blessés… Ce soir je vous illustre ça avec une photo de Griffintown et de la petite Bourgogne prise de l’hôtel le Château Champlain. Je me souviens que j’avais écrit à cet hôtel pour un travail scolaire, on m’avais poliment aidé en envoyant de la documentation. J’espère qu’à l’incendie y’a que des blessés légers. Y’a aussi le match de finale ce week-end, la coupe du monde, les croates où les français? Ce matin j’ai hâte de lire les chroniques voyage de La Presse +. J’ai terminé mon café. L’incendie est sur la tour Bell Media au mille huit cent McGill Collège, il semble être maitrisé. Je peux pas m’empêcher de penser aux regrettés Twin Towers… Le climatiseur fonctionne à plein, je l’ai arrêté je veux pas qu’il se brise… Vendredi soir y’a des fêtards et des amants d’une nuit qui rentrent chez eux. La soirée est encore jeune, les femmes sérieuses sont pas dans les boîtes de nuit… Je dis ça je cherche pas je cherche plus. J’ai eu du plaisir longtemps la nuit mais ensuite je suis devenus fou… Je ne sors pas, l’expression est celle des prostituées qui cherchent un client, Tu sors tu?  On annonce de la pluie il ne pleut pas, la matriarche me dis de pas m’en faire avec ça que le lait va rester cher. Je pense aux lecteurs de Deux-Montagnes qui tombent en vacance, en vrai vacance bientôt. Je leurs souhaite un beau et bon voyage, je me répète, les choses vont pas si vite, j’essais de trouver des changements, je dors debout, le propre de l’inconscient c’est d’être ça inconscient, si je vivais avec un où une analyste peut-être qu’ils pourraient m’aider. Je me vois pas aller, pense à ce prof d’université qui voulais me sodomiser…Lentement samedi approche, pense à ces bêtises que j’avais écrit sur les femmes et que j’ai eu le culot de faire lire…  Vendredi, non on est samedi et la nuit est chaude on entend beaucoup de musique dans les voitures. En fait la chanson elle s’intitule Zombie et c’est par les Cranberries, https://www.youtube.com/watch?v=6Ejga4kJUts  Je croyais pas qu’on écoutait encore ça aujourd’hui. Y’a des indémodables, des intemporelles… Le climatiseur est arrêté. C’est fascinant d’être assis là prêt de la fenêtre et d’entendre toutes ces différentes musiques, la plupart sont excellentes, avant dans ma longue schizophrénie je passais mes vendredis soir au bistro, c’était rien pour m’aider. Je calmais mon désespoir assis au bar à boire de la bière au verre, je terminais tard dans la nuit toujours saoul. Quelques mots encore, cette nuit je suis pas dans la romance… J’ai hate de partir en voyage voilà j’ai terminé je vous laisse critiquer, la nuit viens à peine de commencer. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un après-midi d’été, je cherche quoi vous raconter. J’ose vous dire que je viens de terminer la lecture d’une autobiographie d’un célèbre auteur gay, c’est intéressant. Je vous le raconterai pas vous avez qu’à le lire… Ça m’intéresse j’habite presque dans le village on peut pas me reprocher de m’intéresser à mon voisin, à son mode de vie. C’est délicat je veux pas froisser personne je prends mon temps pour écrire. Je crois pas être homophobe, ça me fait quand même mal quand j’écris là-dessus. Je pense au gros barbu de mon adolescence qui aimait les petits gars. Quand j’ai arrêté de le fréquenter je me suis mis à avoir peur, à vivre l’angoisse je crois que c’est là qu’a commencé ma schizophrénie paranoïaque… Le long discours qui se passait dans ma tête m’a effrayé, je me sentais poursuivis je croyais qu’on voulait me tuer. Ensuite c’est moi qui a voulu mettre fin à mes jours, la maison familiale pour moi était un refuge je voulais pas la quitter, j’avais commencé à me faire soigner, une consultation par semaine chez le psychiatre, pour moi ça indiquais que malgré tout j’allais vivre. Les jours étaient lourds d’anxiété, d’angoisse… C’est dans la salle d’attente de l’aile des psychiatres que j’ai appris à être patient, les consultations étaient pas très longues, le psy vérifiait les médicaments, le côté biologique de la maladie qu’on tentais de combattre avec des injections de Piportil un antipsychotique retard, ça m’a pris du temps à comprendre le côté social, les gens que je fréquentais et cette vie que je croyais à la mode étais nocive pour moi, je crois que j’avais raison d’avoir peur, y’a des gens qui voulaient m’aider mais je refusais et croyais me soigner avec de l’alcool. C’est jours et nuits-là ont été très long, c’était terrible cette folie, trainer dehors la nuit… Parfois je faisais un peu d’ergothérapie, ça brisais un peu mon sentiment de solitude ensuite j’allais à ce qu’ils appellent l’hôpital de jour… Y’a un vieux psy qui m’a dit que c’était un milieu artificiel… Je vous mentionne aussi ce psy rencontré à l’urgence qui m’a demandé si je voulais le sucer, quel affreux! J’étais peut-être psychotique mais y’a des gestes que je voulais pas faire. Long mais long cette maladie, j’ai jamais garder un travail j’étais trop souffrant et inconscient. Aujourd’hui je suis heureux je me rétablis sans avoir besoin de consulter… Je pense à ces gars que j’ai croisé et qui se sont suicidé moi tant que je serai conscient je vais demander de l’aide… Parfois je dis que la maladie c’est une faiblesse de mon caractère. Maintenant j’essaye d’aider, d’écouter… Je veux surtout pas me disculper en disant que j’ai posé certains gestes parce que j’étais malade. La personne à qui je faisais le plus mal c’est moi. Vous avez peut-être déjà lu ça j’y reviens souvent. C’est comme des crises et des prises de consciences. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 12 juillet 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Je démarre, j’aimerais bien que le téléphone sonne aujourd’hui sois pour me signaler qu’un dédommagement est prêt, sois que ce soit  le journaliste, ça fait pas une jolie phrase. Je vous écris de la nuit, j’essaye de trouver un film hier j’ai regardé Des Racines et des Ailes une reprise mais encore une fois une émission exceptionnelle. Je sais pas si j’ai encore mon lecteur amateur d’architecture si il me fait signe je vais lui prêter un livre que j’aurai bientôt terminé… Vendredi treize! J’espère qu’il y a pas trop de superstitieux. Plusieurs d’entre vous seront en vacance ce soir. Peut-être que ça va sonner aussi pour la livraison du recueil Spirou. Ma carte de crédit est à jour, je devrais pas vous écrire là-dessus, les fraudeurs me lisent aussi… J’ai dormis deux ou trois heures, je sais pas où j’ai pris ça, semble que les grandes œuvres se nourrissent d’insomnie, les moins grandes aussi… Je vais dire à l’ami historien de l’art que j’ai de la difficulté à identifier les photos avec laquelle j’illustre mon texte souvent je les choisis quand j’ai terminé de rédiger, ce soir je crois que ce seras une photo de l’aéroport de Barcelone question de continuer à rêver voyage et de garder présent le souvenir de ce gentil chauffeur qui m’a amené à l’aéroport, ni lui ni moi ne parlions la même langue mais je préfère croire qu’on se comprenait. Souvenir des promenades dans les rues de Madrid l’an passé, j’ai lu quelque part que les espagnols n’aimaient pas les touristes, quand j’y étais j’ai pas senti ça. Faut dire que Madrid est une grosse ville cosmopolite, y’a des gens de partout. Je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes s’en va en voyage en Espagne, il va aimer ça c’est du bon monde.  Je sais pas pourquoi la coiffeuse me demandait si j’avais été en Italie, elle me prenait peut-être pour un petit mafiosi, je lui ai répondu que oui que j’étais allé à Milan et à Trieste des villes peu fréquentée des québécois.  Tiens! Un mot qui me passe dans la tête, maçonnique, pourtant je suis pas franc-maçon, je fais partie d’aucune loge… Le climatiseur est arrêté, c’est quand même frais chez moi. Viens de le démarrer, ce matin je vais essayer d’aller marcher dans l’ouest de la rue Sainte-Catherine, y’a quelques photos à faire… Ouais! Mon senti était bien hier j’ai pas eu mal en regardant la télévision, maintenant c’est possible pour moi de la regarder mais dans le plus intense de la maladie j’étais pas capable, comment vous expliquer? Les émissions étaient toutes personnelles elles ne s’adressaient qu’à moi. Ne parlaient que de moi, c’est la schizophrénie, j’en suis revenus, je me rétablis… Odeur de vomis, je me suis parfumé c’est partis. Je pense à mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord qui à temps partiel répare des ordis, il ouvre même des laps top. Voilà pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai senti le mépris chez ces dames de la place Frontenac, ça m’a fait mal. Je sais pas comment vous expliquer, tout ce que j’aurais à dire c’est qu’elles sont pas mieux que moi. Dehors il fait très beau, j’ai marché au moins quarante-cinq minutes… Le climatiseur fonctionne ça fait du bien, je pense aux gens d’Aylmer qui préparent les boîtes pour leurs déménagement à Gatineau, ils ont du courage… Moi je me cherche une destination mais comme dis l’ami on tireras pas sur la carotte elle pousseras pas plus vite, en fait si on tire dessus on va l’arracher. Je vais laisser les choses se présenter… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça aujourd’hui. J’ai trouvé! C’est la sculpture un parfum de culture D’Yves Gamache pour une image de la culture en mouvement. L’ouverture rouge illustre la passion créatrice des artisans. Les plaques d’aluminium brossées réfléchissent la lumière et projettent les éclats d’une culture rayonnante et influente. C’est à Lanoraie au parc L’Escale-du-Roy. La route le long du fleuve est extraordinaire, on peut y manger une poutine et un burger comme dans le temps et ensuite arrêter à la crèmerie pour un cornet de crème glacée. Je vous écris ça, ce sont des souvenirs de balade en auto avec le patriarche, avant la construction de l’autoroute, j’étais un enfant. Je sais pas pourquoi tout à coup je suis ému… Je souhaite aux enfants de la puéricultrice et de la super-maman de se bâtir de beaux souvenirs. La mer c’est quand même bien… Vous savez j’aime ça écrire ça toujours été la chose que j’ai voulu faire… Ce matin j’ai encore une fois rencontré le même itinérant qu’hier, il m’a encore demandé de l’argent. Je lui ai dit que j’en avais plus pour lui, j’ai jamais vu quelqu’un s’acharner à mendier la même personne. Je reviens comme toujours à mon senti, j’ai toujours envie de poésie, de rues cruelles, de bitume mortel et de béton véniel, voilà c’est, ce sont de petits mots j’ai pas l’envergure des grands poètes. J’essais de me connaitre de m’identifier avec ces quelques mots. J’aimerais tant dire mais pas de façon éthérée parfois les mots sont lourds et j’ai pas de permis d’écrire, j’y vais à ma façon j’embraye sur le senti, les bonnes femmes je les prie… Mais de quoi? Elles sont toutes si prétentieuses, elles bitchent tout le monde. Tout à coup j’ai mal, l’âme me blesse, sensible voilà ce que je suis… Comment j’irai je ne sais où avec cette écriture, la calvaire d’amanchure de maladie et de souffrance… Je l’ai trouvée ma vie, à deux pas d’ici, sur un trottoir habité par la folie. Et vous vous gavez d’humour parce-que c’est plus vendeur que la tristesse pourtant les pleurs peuvent parfois être d’allégresse. Bon! Voilà je suis pas drôle j’aurai essayé encore une fois de vous traduire mon senti. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 11 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pour débuter je vous demanderais d’avoir une pensée pour mon ami qui à la sclérose en plaques, il est cloué au lit pour les prochains six mois à cause d’une mauvaise plaie qui ne guéris pas, une prière, une pensée… C’est triste on pourras pas aller prendre notre café dans le parc comme on en avais l’habitude. Le climatiseur est démarrée, je suis un peu inquiet pour la voisine du haut je l’entends plus. J’ai sommeil les yeux me ferment, aujourd’hui c’est jeudi, j’aimerais avoir des nouvelles du cabaret littéraire et théâtral, le dédommagement… C’est la nuit, je fais l’effort de vous écrire. Mes émissions voyage préférées sont terminées, j’ai toujours envie de partir mais j’aimerais avoir un où une partenaire… On nous montre surtout les voyages en Asie et quelques un en Amérique du Sud, la terre est grande ça devrais pas être les destinations qui manquent. Cette nuit je vous illustre ça avec la porte de Lille, mon dernier voyage, c’est la porte de Paris elle est là, en arc de triomphe, pour célébrer les victoires de Louis XIV. J’aimerais recevoir mon recueil de bandes dessinées plus tôt que tard… En ce moment je lis Armistead Maupin une vie assez incroyable… Dehors y’a un gars qui siffle, encore des oiseaux de nuit incapable d’être discret. Toujours étonné de voir comment on veut pas que je vive à ma façon… J’aimerais bien avoir un plus grand lectorat, mais je comprends que les gens sont sollicités de toute part et que les réseaux sociaux ont pas bousculé les habitudes de lecture, les gens lisent pas! D’ailleurs parfois on sort des statistiques sur l’alphabétisation des québécois c’est pas fort… Je me demande pourquoi j’ai pris toute cette peine pour apprendre à lire et à écrire, ça m’a permis de résister, c’est là que j’ai trouvé mes valeurs. Je pense à la différence de l’autre, comment il faut la respecter mais comment aussi nous ne sommes pas pareil. Je crois quand même que les migrants doivent vivre selon nos valeurs, on est accueillant mais on souhaite le respect de notre culture. Hier j’ai discuté avec un voisin qui travaille dans un centre hospitalier de soins de longues durées. Il m’a raconté comment il n’avait pas peur de ceux qu’il appelle les « musulmans », il fait pas la différence entre les différentes communautés arabes, comment vous dire c’est comme si on nous appelait les chrétiens et qu’on était revenus au temps des croisades, sujet délicat si il en est un. Déjà jeudi, je me suis finalement réveillé… J’arrive pas à terminer d’une belle façon, je pense à Mehmet le turc qui servais le thé chez lui… Pour dire que chez toi tu peux avoir les coutumes que tu veux mais dans l’espace public c’est les nôtres qui s’appliquent. J’en suis aux accommodements raisonnables, les madames doivent pas se cacher la face. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots si Dieu le veux. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de finir de dîner, steak haché oignon avec brocoli, carotte et pommes de terre. Il me restais de la viande j’ai préparé des pâtes à la bolognaise. J’aime bien me faire à manger. Cet après-midi ça va mieux, merci de vos commentaires, de vos like… Je pense à ma paranoïa à comment elle est présente et me fait mal. J’ai moins de difficulté à écrire la nuit. Y’a des punaises à la grande bibliothèque, heureusement j’y vais plus. J’aimerais pas avoir de ces bestioles chez moi. Ça arrive et on sait jamais quand ça va partir. Beaucoup aimé la vidéo de la super-maman et les enfants à Myrtle Beach… J’attends encore la livraison d’un autre recueil Spirou… J’ai toujours envie de partir en voyage, je vie les mêmes émotions qu’à un départ c’est étrange, je pense à la douce avec qui je partais elle conduisait moi j’ai pas mon permis de conduire, je crois qu’elle aurait aimé que je prenne le volant… J’avais bien aimé faire du camping une nuit au Diable vert dans les cantons de l’est… Souvenir encore avec le vieil ami on était partis de Montréal pour Marieville où on avait couché chez le père d’une copine, le lendemain on était partis pour le Lac Saint-Jean méchant détour, je crois qu’à cette époque j’étais psychotique. Je me souviens même plus où j’habitais. À un moment j’ai eu une automobile, une vieille, les essuies glace avait brisé sous la pluie j’ai jamais su comment les réparer. Me souviens plus comment j’avais fait pour revenir d’Eastman.  Ce sont là des anecdotes d’un pauvre gars perdus, j’ai jamais été fort avec la mécanique. Aujourd’hui c’est assez collant, le climatiseur fonctionne à fond, dehors on entends les voitures klaxonner. Je veux pas faire de la « littérature » de potins. J’ai pas de nouvelles pour le dédommagement du cabaret littéraire et théâtral. Je me fait des accroires, je suis pas un écrivain… Les vrais le savent, à peine un pauvre scribouilleur, je reviens souvent là-dessus, mercredi, le journaliste a pas téléphoné, il m’a dit que quelques soit la décision il me téléphonerait. Dans tout ce que je lis c’est rare que les personnages font la vaisselle, peut-être dans des polars mais je me souviens plus. Je devrais pas vous en parler moi qui ai gagné ma vie en faisant de l’entretien ménager, je détestais ça. Ce soir je soupe avec les voisins… Voilà la vaisselle est lavée et essuyée. Je voulais vous écrire ça avant le souper… Mon senti est pas grand-chose. Encore quelques mots, la voisine est toujours sur la passerelle, avec  un copain on dis qu’elle fait de la wing dehors. Aujourd’hui je suis pas sortis, j’ai dormis et après j’ai regardé les actualités. Le téléphone a sonné une fois, c’était l’ami pour me dire qu’on l’avait pas gardé à l’hôpital. Tant mieux j’espère qu’il va guérir. Voilà c’est ça pour aujourd’hui, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard