jeudi 5 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est toujours la canicule, ai comme toujours arrêter le climatiseur pour lui donner une pause. Ai reçu les différents petits montants d’aide du gouvernement. Hier j’ai appris que l’association des libraires allait verser le montant de notre dédommagement à l’institut qui à son tour va nous le verser. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer? Ce matin je me fouille dans le nombril, le thermostat du climatiseur même à l’arrêt indique vingt degrés celcius ce qui est beaucoup plus bas que la température extérieure. Ce matin je vais aller au supermarché, quelques petits achats à faire. Je sent bon, ai pris une douche et me suis parfumé toujours étonné de ce parfum qui pour moi évoque le voyage… Ils m’ont versé le remboursement de la taxe sur les produits et services ça confirme donc qu’ils ont reçu mon rapport d’impôt c’est pas très senti tout ça. Le climatiseur devrais redémarrer bientôt… Je vais vous placer une photo de Londres en l’honneur du parfum Burberry Britt Rhythm… J’espère que le climatiseur va repartir tout seul, ça devrais… J’ai pas mal cette nuit quand on écris on devrais avoir une conscience sociale, on s’est pas levé un matin avec le droit de vote pour les femmes, la semaine de quarante heures et les deux semaines de vacances, y’a eu des batailles pour ces avancées souvent on se demande pourquoi les grèves? Mais c’est pour protéger tout ça… Le congé parental aussi. Je me lève et me verse un verre d’eau ai toujours l’impression de partir pourtant je reste ici, le climatiseur indique vingt-deux il viens de redémarrer. C’est ça aussi la schizophrénie l’impossibilité, l’incapacité de dire ses sentiments pourtant parfois je suis bouleversé et je trouve pas les mots. D’une certaine façon je tourne autour du pot, tout à coup j’ai peur qu’on envahisse mon domicile, cette anxiété là je sais pas d’où elle vient… Je cherche toujours pourquoi les gens se suicident… Viens de manger mon petit déjeuner en pensant à celui de l’hôtel à Londres je crois que c’était un américain, il était très copieux. Y’a des choses que je vous raconte pas, c’est juste des soupçons de toute façon les responsables sont décédés. Me souviens de la pièce double séparée en deux par un panneau de contreplaqué, c’était une chambre pour les gars une autre pour les filles, elles parlaient du capitaine Troy d’Aventures dans les îles  https://www.youtube.com/watch?v=nJPNvoDX9pk comme si il allait nous rendre visite… C’est loin tout ça la télé était encore en noir et blanc… Ouais! Quand je mange le sommeil reviens, parait que sur le royaume Anglais le soleil se couchait pas… En ce moment c’est la nuit, le climatiseur me refroidis, j’ai commencé une autre lecture une biographie d’Armistead Maupin c’est intéressant. L’idée quand je vous écris c’est d’être heureux quand j’ai terminé.  Quelques mots encore et mes salutations à tous. Je termine là-dessus et je vais dormir. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 4 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai rien reçu par la poste… J’espère que les amis de l’Outaouais sont pas trop stressé par leur déménagement, on sait que c’est un grand facteur de stress… J’attends le dernier recueil Spirou, je vais pas dehors c’est trop chaud je reste à la climatisation. Je manque d’inspiration je parle, j’écris toujours la même chose… Souvenir d’une époque où je roulais beaucoup en vélo, je gonflais bien les pneus et j’aimais bien les entendre ronronner sur l’asphalte… Parfois j’y allais de sprint à l’époque j’étais encore capable… Je pense à l’ami praticien ressource à la retraite qui roule encore. Je peux pas recommencer j’en ai trop perdu. Y’a beaucoup de gens qui me soignaient qui sont maintenant à la retraite, le système les a remplacé et je reste suivis dirais le paranoïaque que je suis. Y’a les avions dans tout ça je pensais pas que ça me plairais tant de voyager. Je cherche une destination Rome ce serais pas mal, je crois que ce seras le printemps prochain. J’aime les lieux d’histoire là où la vie a laissé sa marque, là où les hommes ont sculpté et bâtis. C’est mercredi lentement la première semaine de juillet passe, la nièce de Terrebonne est partie en vacance avec son chum et ses deux enfants. Ils vont s’arrêter à Washington je crois qu’ils vont aimer ça. Quand j’y suis allé et que j’ai pris le métro j’ai voulus demander un renseignement à la dame noire dans le cubicule elle m’a engueulé et un monsieur est venus m’aider. Ça fait déjà deux ans de ça… Y’a le Dulles airport à Washington un immense aéroport où j’ai pas eu trop de difficulté à me repérer, en attendant j’étais assis à côté d’un couple de québécois amateurs de baseball. Je crois que je vous l’ai déjà raconté, j’ai pas de nouveaux souvenirs. N’empêche j’ai toujours envie de partir pour quelques jours aller voir là-bas si j’y suis, du titre d’une émission de radio française excellente animé par le grand Daniel Mermet, émission qui malheureusement n’existe plus. Je me vois dans la maison de chambres de la mort, assis devant le bureau de l’intervenante, je l’aimais bien jusqu’au jour où j’ai sentis que si je restais là j’allais mourir. Chez moi c’est bien c’est tranquille, je suis maintenant beaucoup moins anxieux, je ne vais plus dans les profondeurs de la maladie, je me rétablis. Je rédige pas mon blog à la même heure c’est une petite variante mais ça a du sens, plus tôt l’après-midi mon senti est pas le même qu’en fin de journée, je crois que c’est plus léger. J’ai des nouveaux voisins j’espère qu’ils vont se plaire ici, qu’ils décideront pas trop vite qu’ils sont guéris, souvent ça mène à la rechute, à l’hospitalisation… Parfois la maladie mentale paralyse nous emporte dans la peur, c’est terrible. Il faut faire confiance c’est toute la difficulté du paranoïaque. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 3 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Quelques minutes passées minuit, j’ai pas très bien dormis. Je lis un livre lesbienne gay bi trans queer, LGBTQ à la librairie il était classé dans la littérature étrangère. J’en suis qu’aux chapitres du début ça s’annonce intéressant… Le climatiseur fait sa job, je l’ai arrêté je veux lui donner une pause… Y’a longtemps que je vous ai pas écrit sur mon senti, je sais pas si y’a des lecteurs qui vont se souvenir que je les conduisais à l’école dans ma grosse minoune grise Pontiac Parisienne. À cette époque eux allaient en classe moi je chômais, la maladie avait déjà commencée… Dans cette voiture quand j’ouvrais les trappes d’aération y’avait une odeur de mort. Je sais pas si mon lecteur de Deux-Montagnes se souviens quand il arrivait de l’école on faisait du karaté on se prenais tous les deux pour le regretté Bruce Lee… Quand on étais plus jeune le petit dernier maintenant chauffeur d’autobus de la couronne nord, appréciais pas de porter les vêtements des plus vieux. Je me souviens d’avoir rigoler d’un t-shirt Elvis il a pas apprécié. Sa chanson préféré c’étais Le King n’est plus https://www.youtube.com/watch?v=jxn2Nk_tFbE  moi j’étais plus vieux mais je me suis quand même mis à regarder les shows d’Elvis. Je me souviens surtout d’un show où il était habillé tout en cuir noir sur une scène dans le centre de l’amphithéâtre c’était presque du unplugged avant le temps, le ‘soixante huit comeback spécial pour moi c’est le meilleur show d’Elvis, on voit qu’il avait du talent il y jouait de la guitare… Je l’entends chanter dans les voitures vintage de mon lecteur de Deux montagnes. Les vrais amateurs d’Elvis c’était tous une génération avant moi. https://www.dailymotion.com/video/x4qzl2k , avant ce show là je trippais sur Led Zeppelin, les Rolling Stone et d’autre groupes anglais, ils avaient appelé ça la British invasion… Le climatiseur a redémarré, il fait frais, aujourd’hui j’aimerais encore avoir du courrier… Je me suis finalement réveillé, je me souviens qu’on avait gagné à la radio un disque d’Elvis. C’est loin de mon senti tout ça, me souviens du premier système de son de mon lecteur de Deux-Montagnes. J’avais voulus m’en acheter un mais la matriarche voulait pas… Je devais me contenter du petit système dans le salon. J’ai cessé de m’intéresser vraiment à la musique pop, je préfère investir mon temps dans la lecture… Les années quatre-vingt, Laurie Anderson https://www.youtube.com/watch?v=Vkfpi2H8tOE mon départ troublé de la maison paternelle, déboussolé je me cherchais un logement, j’étais au prise avec la paranoïa. J’étais une espèce de Tanguy malade… La toune de Laurie Anderson indique bien mon état d’esprit psychotique de cette époque, mon angoisse… Parfois je me ramassait au bar le Passeport rue Saint-Denis la musique y étais déjantée. Tout ça c’est un peu mon état d’esprit de cette nuit. Vos commentaires sont toujours appréciés. Quelques mots encore pour terminer excusez-moi si je suis pas drôle y’en a de meilleur que moi pour l’humour. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Deux mois de vacances et cet été je pars pas. Je lis viens de terminer la lecture d’un polar qui était lent à démarrer dans la première demie mais qui dans la deuxième est carrément fascinant on ne fait que tourner les pages tellement c’est passionnant. Étrangement chez moi y’a une odeur de levure, de raisins secs fermentés comme à l’époque où le patriarche faisait du « vin » dans une poubelle cachée dans la penderie du logement. J’ai pas encore reçu la paye du cabaret littéraire, j’attends… Je l’ai signalé à l’ami agent de programmation. Aujourd’hui je suis pas sortis le soleil tape trop et je profite de la climatisation. Je pense à la singuliarité de ma vie, à l’unicité de mon regard, comment dans la famille on a pas vu les choses du même œil. On se rejoint dans le même patriarche, la même matriarche mais on reste unique. Psychotique voilà ma folie de jeunesse, un jour ça a cessé quand j’ai mis mes valeurs à la bonne place. Je cherche encore la réussite mais pas avec l’alcool et les drogues. Je veux combattre le stigmate qui dis que la maladie mentale fait de moi un loser, juste signaler que je gagne un jour à la fois… J’essais de prendre soin de moi. Bon! C’est la dernière fois que je vérifie la boîte postale aujourd’hui, dans les escaliers intérieurs ça sent la cigarette. Vendredi matin j’attends la visite d’une travailleuse sociale, c’est pour garder contact avec les soins de santé mentale au cas où je rechuterais. À la télé les ambulanciers signalent que si on tient debout on peut s’abstenir d’appeler le neuf un -un … l’ambulance c’est seulement si on est en danger de mort… Je suis heureux pour moi ces années là sont terminées. J’ai commencé à me rétablir quand j’ai admis que j’étais un alcoolique-toxicomane, probablement que j’arrive pas à vous intéresser… Je devrais pas le dire tenir ça caché mais ceux qui m’ont connus à l’époque où je consommais seront peut-être heureux d’apprendre que c’est finis. Je crois que c’est bien de vous écrire, les réseaux sociaux peuvent aussi servir à se rétablir… Viens de laver la vaisselle, malheureusement je trouve plus de souvenirs communs, des baignades au Lac Meach? Hé oui! Les neveux et les nièces ont maintenant des enfants je souhaite beaucoup de bonheur à tous ce beau monde en fait je souhaite du bonheur à tout le monde. Je suis nostalgique, je pense que les gars boivent encore solide. Je me fait quand même un peu de bonheur. Ouais! Ce mot là, bonheur je l’ai pas employé souvent. Je sais c’est très poche ce que je vous écris cet après-midi mais je préfère ça à la sieste. J’ai presque finis, je suis heureux de pas avoir à prendre la route dans Montréal. Je sais pas quand les travaux seront terminés. Voilà! Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La climatisation c’est sympathique dans ces journées de grande chaleur. J’ai commandé un recueil Spirou sur le site d’Amazon.ca j’avais l’habitude avec Amazon.fr je sais pas si ma commande va passer. Ce matin j’aimerais bien recevoir du courrier, plusieurs d’entre vous rentrent au travail j’espère que c’est climatisé. J’ai souvenir de la job sur le banc à la shop, y’avait de l’huile et de la poussière de métal qui me collait au dos, il faisait chaud… On ouvrait les fenêtres je crois qu’il y avait quelques ventilateurs ont suait quand même. Ça fait longtemps tout ça presque quarante ans. Moi j’étais pas machiniste, je pense au lecteur technicien à la Rolls-Royce. Il fait tellement chaud le climatiseur s’arrête pas, je l’ai stoppé à la main je veux le ménager un peu, il indique vingt-deux degrés, je devrais me concentrer sur ce qui fonctionne… Il est trois heure quinze contrairement aux idées reçues les grandes chaleur c’est pas bon pour les itinérants… Je crois qu’il fait frais à la maison du père. On entends le ron ron de la climatisation… J’ai dormis un peu je suis assez réveillé ce matin… C’est pas le ron ron à la Maison du Père mais bien ici chez mes voisins. Souvenirs de balades en auto et de journées à la plage avec la douce… Le climatiseur viens de démarrer tout seul, vous allez dire que je suis vraiment fou mais c’est mon seul compagnon pour la nuit, encore un gentil parfum loin de l’odeur de sueur du travailleur… Je vous l’écris ici je fait une prière en espérant recevoir du courrier. Mes activités sont suspendues jusqu’à la fin août, c’est bien, hier je suis allé prendre un café avec l’ami sclérosé, avec tout ce qu’il endure je devrais me fermer la gueule moi et ma petite folie… Ouais! C’est mardi encore deux semaines et c’est les vacances de la construction. Je sais pas si je vous l’ai déjà écrit mais j’ai enregistré ma carte de transport en commun. Souvenir encore de l’exposition universelle de mille neuf cent soixante-sept, le centenaire de la confédération, on allais à l’expo avec le cousin qui avait sa manière bien à lui de nous faire visiter les pavillons en nous faisant entrer par la sortie j’y comprenais rien… Il nous reste l’île Sainte-Hélène et l’île Notre-Dame, le circuit de formule un Gilles Villeneuve et la plage Doré, une promesse que le regretté maire avait fait qu’on allais pouvoir se baigner dans l’eau du fleuve. Quand je vous écris de façon débridé j’ai de la difficulté à terminer. Je pense à cet intervenant qui avais tenté l’écriture et qui avait décidé lui-même que c’étais n’importe quoi, que ça valait rien… Moi je vous fait lire vous me le dites si ça vaut pas un token. Je termine lentement avec le jour qui se lève. Je vais lire LaPresse+ et terminer de lire mon roman policier. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 2 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Temps lourd, soleil pesant, on sort dehors et on rentre à la climatisation en faiblesse. Boire beaucoup d’eau et se tenir à l’ombre, peut-être se mettre de la crème solaire… Je pense à la chaleur et à la dépression, la canicule et la maladie mentale. Garder un pichet d’eau dans le frigo… Plomb. Semble que mes lecteurs de l’Outaouais vont déménager le jour de ma fête… Je crois que maintenant ils remplissent les cartons malgré la chaleur. C’est un lundi de congé, la chaleur m’est tombé sur la tête au Tim Horton’s , j’ai presque engueulé la serveuse, un gars m’a dit que les petits vieux comme moi doivent faire attention au soleil. Le climatiseur fonctionne en continu, j’ai un peu peur qu’il se dérègle, j’ai l’impression d’avoir déjà écrit tout ça. Là c’est le parfum qui m’épate, les voisins ont cessé de se promener sur la passerelle… Y’a quelques semaines déjà j’ai entendu un jeune homme me dire de laisser la place aux plus jeunes. Je sais pas si la jeunesse est intéressé d’écrire mille mots par jour. Je pense à la super-maman je sais pas quand elle part pour Myrtle Beach. La matriarche est revenue de son escapade dans le nord avec les cousins, elle a eu du plaisir tant mieux… Si ça vous fatigue vous êtes pas obligés de lire, j’écris pour ceux qui aiment la lecture, bien des choses que j’ignore, ma mémoire est plus ce qu’elle était, pourtant je fais toujours des exercices mnémonique. Chez moi je le dis encore la pièce est fraîche… Ce soir à la télé y’a des émissions que j’aime beaucoup, j’en parle trop je radote et me répète. Les pizzerias ont du faire des affaires d’or, je termine la lecture de mon polar écrit dans les règles de l’art… Pour tout ce qui est déménagement ont me demande plus, je suis un peu vieux un peu cassé, brisé. C’est tant mieux comme ça, j’ai plus la force… C’est pas de la grande prose que je vous offre mais je fais de mon mieux… Je ressent l’air frais chez moi c’est bien. Je pense à l’amie en voyage chez ses parents au Liban, j’espère que tout va.  Je prends mon temps, ai une saveur de frites dans la bouche, cette semaine j’espère que le gouvernement fédéral va déposer le remboursement de la taxe sur les produits et services. Je vous raconte tout vous connaissez presque la couleur de mes bobettes. Je vais regarder quand le dernier dépôt a été fait. Je vous l’ai dit c’est pas de la grande prose, je vous raconte pas encore mes secrets les plus intimes… Je fais pas dans la littérature porno. Je vous laisse juger, je suis quand même de bonne humeur. C’est l’été voilà, on sort dehors sans mettre nos bottes et s’habiller, ce matin j’ai sué mais j’ai eu du plaisir à discuter à l’ombre. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 1 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est le lundi férié de la fête du Canada, y’a encore des déménagements qui s’étirent.  Je suis heureux j’en fait plus avant dans mon entourage y’avait toujours quelqu’un qui changeais de logis. La matriarche devrait être de retour chez elle aujourd’hui. Pendant que le climatiseur ronronne je cherche un propos. Pour moi c’est presque un personnage qui me garde au frais… J’avance dans la lecture de mon polar Suédois c’est vraiment bon… Ai commandé un autre recueil Spirou que je vais lire pour après l’envoyer au petit petit neveu. Il est pas encore disponible, je crois qu’on va me l’expédier vendredi. Deux juillets ça va trop vite… J’ai pas réellement de pudeur dans mes écrits, ce soir lundi y’a beaucoup de mes émissions de télévision préférées… Lentement et a regrets on va quitter les campings les plages et les parcs en se promettant de revenir, encore deux semaines et pour plusieurs c’est les vacances, en attendant y’a des enfants qui vont être en camp de jour, ça existais pas dans mon temps on s’amusait à faire des cabanes dans les arbres et à jouer au baseball entre copains, me souviens surtout d’un qui est devenus agent de la Gendarmerie Royale du Canada. Il fait tellement chaud l’asphalte fond sous nos pas.  Je bois beaucoup d’eau, le climatiseur viens de s’arrêter c’est bien comme ça la mécanique se repose. Je vais laisser faire il devrais redémarrer tout seul… Souvenir de mon grand copain qu’on surnommait Omar parce qu’il rougissait facilement… Le climatiseur indique vingt degrés celsius, je vous l’avais écrit que j’en parlerais beaucoup de la climatisation… Je suis debout c’est la nuit j’ai dormis un peu, c’est toujours frais dans le studio. Je crois qu’hier j’ai parlé à personne, présentement narcisse se joue dans le nombril, pense à ce gars qui croyait faire des millions avec l’écriture c’est pas vraiment comme ça que ça se passe. Semble qu’au Québec y’a pas d’agent littéraire on y vas en fonçant dans le tas… Pendant ce temps-là les ivrognes sont tous dans leurs têtes et trouvent de jolies titres de romans qu’ils n’écriront jamais… Le climatiseur viens de redémarrer, il fonctionne bien. Écrire! C’est un acte solitaire à lequel on se donne et s’ordonne… Pour les couche-tard il est encore temps, c’est toujours la fête aujourd’hui on peut passer la nuit debout puisqu’on travaille pas ce matin, c’est ça qu’on se dis on cherche toujours une raison pour faire la fête.  La bringue elle commence souvent dans un parc, on y rencontre ses semblables désoeuvré, mal-aimée parfois quelqu’un à une bouteille où du cannabis on consomme pour oublier notre adolescence souffrante, on se sent à sa place nulle part… On crie à la liberté en s’enfermant dans la pire des prisons la consommation. Vous m’avez déjà lu là-dessus cette nuit je continue dans le bonheur de vous écrire, je pense que je me rebâtis en écrivant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard