mercredi 20 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai finalement réglé mes affaires mais malheureusement je peux pas vous en parler. Viens de recevoir un appel d’une espèce de tamoul qui voulait me parler de mon ordinateur. Je lui ai répondu que ça m’intéressais pas, il a même pas dis pour qui il travaillait. Y’a de l’action au coin de la rue, de gentil messieurs sont sortis de la brasserie pour sonner à la porte d’un appartement au-dessus,  y’avait des policiers… Le climatiseur marche pas pour rien dehors il fait chaud, me suis rendu à pied au supermarché ai acheté mon souper. Je vous parlerai des changements dans ma vie quand on va se rencontrer. Aujourd’hui j’ai rien reçu par la poste et j’ai pas de comité qui s’annonce, c’est les vacances. Mon ami agent de programmation prépare quelque chose pour l’automne, je vais peut-être parler de ce voyage que j’ai fait au début du printemps. J’ai relu mes notes je pense que c’est intéressant… J’ai un peu pigé dans mes économies, c’est mieux comme ça juillet arrive je vais encore essayer d’économiser… J’ai eu ma visite cet après-midi je crois qu’ils étaient satisfait, quand je m’y met au ménage ça a du bon sens. Hier j’ai téléphoné au bureau de l’association québécoise de réadaptation psychosociale, pour signaler une confusion de noms dans les adresses courriels, on m’a dit que j’avais bien fait de téléphoner, ma paranoïa me rend sensible à ces choses-là… Je crois qu’il ne reste que deux jours de classe, y’a quelques enfants qui vont aller en camp de jour et d’autre en colonie de vacance. Moi j’ai jamais fréquenté ces endroits là le patriarche voulait que je joue au baseball, il aimais bien ce sport moi je voyais pas assez clair avec mes lunettes pour jouer au champ gauche et j’arrivais pas à frapper la balle. J’aimais quand même bien aller voir les Expos au parc Jarry, je crois que je vous le répète à chaque été… J’oublie pas les sorties familiale en camping, c’était amusant. On jouait dans les champs avec le cousin… et je suis devenus vieux et alcoolique, ça a pris beaucoup de temps et de souffrance avant que je prenne les moyens de me rétablir… Encore d’autre souvenirs d’été torride où je passais des heures dans la chaleur et la moiteur de l’urgence de l’hôpital… Parfois je m’y rendais en ambulance au bord du suicide… Y’a des années que je ne fais plus ça, la psychose est devenue de plus en plus rare… Je ne suis plus seul, j’espère que ça va bien pour le déménagement des amis de l’Outaouais. Je pense aussi aux neveux et aux nièces et leurs enfants qui s’en vont à Myrtle Beach, moi j’ai des souvenirs de Cape Cod avec la douce du moment… Voilà! Je vous termine ça je croyais pas que je trouverais à vous raconter, mais j’y arrive. J’espère que ça vous plait et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine et encore une fois je l’espère!!!Au revoir!!!
Bernard

mardi 19 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de mardi à mercredi, si vous me trouvez monotone je vous pardonne, ce soir y’a encore des émissions intéressantes à la télévision on y traite de voyage… C’est certain que ce serait intéressant de louer un chalet à la campagne mais il est trop tard, les réservations sont faites… J’ai souvenir de mes derniers feux de camps en camping avec la douce, on était à la SEBKA à Saint-André-de-Kamouraska un bel endroit pour les activités de plein air, la marche et l’escalade. J’appréciais beaucoup ces moments de calme dans la nature. Elle avait pas que des défauts la douce et je vous parle pas des miens… Cette fois-là on avait bien installé la tente, on était resté au sec, après avoir marché le jour, au coucher du soleil la douce faisait de l’aquarelle pendant que moi je prenais quelques photos, je me souviens plus de ce qu’on mangeait mais c’était bon. Ce sont déjà des souvenirs le temps a passé, j’irais encore si vous me le demandiez. J’aime quand même la nature surtout l’été. J’ai un caractère de chien j’écris pas pour la douce c’est une relation qui est terminé… Hier mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, me demandait si j’allais au Franco, je lui ai répondu que non parce que maintenant je connais plus les artistes, je ressent plus cette urgence d’avoir un artiste fétiche une idole et de tout connaitre sur eux. Je suis plus un grand fan, tiens je vais vous dire que le CD qui tourne en boucle chez moi c’est Gord’s Gold une compilation de mille neuf cent soixante-quinze des hits de Gordon Lightfoot, ça me rend très nostalgique à l’époque je sortais de l’adolescence je savais pas ce que la vie me réservais. Aujourd’hui je vais avoir de la visite importante, un col blanc de la ville, j’ai quelque questions à lui poser. Ce soir j’ai dormis un peu ça a calmé mes angoisses nocturnes. J’aime beaucoup la route le long du fleuve dans le bas de Québec, c’est superbe, quand on passe sur l’autoroute vingt on rate tout. Je disais que la France c’est un beau pays mais le Québec aussi… Souvenir de la côte nord avec un copain une brasserie encore une fois où j’ai été désagréable et où on a tenté de m’empoisonner, ça fait plus de trente ans tout ça  j’avais vomis dans la voiture, ça puait. On s’est rendus jusqu’à Gaspé, je vous écrirai pas une road novel… Cette semaine en écoutant une émission sur la Grèce je pensais à la gang de hockeyeurs de la brasserie des Seigneurs qui avaient fait un long séjour dans les îles Grecques. C’est loin tout ça moi je niaisait en sachant pas que je souffrirais de schizophrénie. C’est l’été! Enfin, je profite de chaque minutes de beau temps, y’avait cette femme qui disait que j’étais un profiteur elle avait tort j’étais malade. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Journée ensoleillée, j’ai pris un café et mangé un beigne dans le parc avec un ami. Les cols bleu tondaient le gazon on s’entendait pas parlé, ils ont cessé un moment je crois qu’ils sont allé à la pause… Je sais pas trop de quels temps je me sers, je devrais m’en tenir au présent. Le logis se rafraichis, c’est bien… Ai discuté voyage avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, semble que un voyage en Thaïlande on reste accroché on veut toujours y retourner, lui ça fait quatre fois qu’il y va et il est toujours prêt à repartir. Le bôf me trouve fatigant avec mon écriture mais je ne sais faire que ça et parfois j’ai des doutes… Ai téléphoné à mon ami agent de programmation, il a autre chose à faire que s’occuper de mes affaires… Je vais peut-être contacter l’amie agent de voyage pour un prochain départ mais c’est pas tout de suite, pas avant le printemps prochain semble que hors saison c’est mieux. Je pense aux changements climatiques. C’est pas intéressant ce que je vous écris là dans le moment je pars pas. La vérité c’est mon senti qui me la dicte et je veux pas partir seul, hier dans une émission de télé voyage le gars avait la même marque de sac à dos que moi. Mais j’aime bien les villes, pour voyager dans un pays j’ai pas de permis de conduire j’oublie toujours qu’il y a des transports en commun, des petits autobus qui permettent de se déplacer. Je suis jamais allé en Asie j’ai un peu peur, l’amie me dis de pas y aller seul, j’aimerais bien qu’elle parte avec moi. Je pense aussi au voyage organisé pour la Chine et encore je suis seul c’est pas évident. Vous voyez bien que j’ai rien à dire, hier je cherchais le prénom de quelqu’un, je me suis couché sans le trouver, ce matin le téléphone a sonné et m’a donné ce fameux prénom, coïncidence peut-être mais pour un paranoïaque comme moi c’est pas évident… Ai perdus une photo ça aussi c’est pas facile c’est comme si on me l’avait volé pourtant j’habite seul. Je cherche un peu n’importe comment mais je trouve pas c’est pas grave… Narcisse et sa photo, j’en ai quelques une avec le patriarche, j’ai vieillis j’ai changé de gueule. Je suis un bonhomme. Un vieux fou, voilà pour le moment ça fait longtemps que je me suis pas dénigré, je m’estime pas beaucoup cet après-midi. La photo qui illustre mon blog aujourd’hui en est une du chauffeur d’autobus de la couronne nord. Je lui ai pas demandé la permission j’espère qu’il va me pardonner… C’est moins à l’envers chez moi, je fouille quand même, dehors une voiture passe et klaxonne, c’est pas à cause de moi je suis pas dans la rue. Quelques mots encore pour une chute finale, Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 18 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai dormis un peu, il est une heure dix-sept. Je vais vous écrire sur mon désir parce que tout pars vraiment de là. Le désir d’écrire est suffisant pour que je passe à l’action, ça sert à rien de dire qu’on est poète où écrivain si on écris pas une ligne, faut aussi regarder les proportions de cette écriture, c’est presque anonyme et confidentiel… Mon désir en est un de libération d’espérance de rétablissement, lentement à tous les jours j’y arrive. Je crois que je réussis à faire disparaitre une part du stigmate, c’est un combat sans fin… Je parlerais du désir de me rétablir qui est très fort, du désir d’aider aussi faire savoir que le rétablissement est possible si on le désire assez fort… Les outils sont là, patients partenaires, mentors de rétablissement et plusieurs autres programmes pour se rétablir faut avoir le désir de donner un peu de soi. Je sais ça sonne morale, mais je connait pas d’autre moyen il faut affronter le monde… De ce temps ci partout où je passe j’ai le sentiment qu’on m’accepte plus malgré mes différences. Ce désir-là est très présent et il fonctionne à l’inverse aussi je me dois d’accepter. Voilà à quoi je me consacre faire savoir qu’il faut défaire le stigmate pas seulement en parler mais passés à l’action, aller au bâton comme dit un ami et montrer qu’on est pas schizophrène mais qu’on souffre de schizophrénie qui avec le temps devient moins invalidante… La saison deux mille dix-sept deux mille dix-huit est terminé pour les rencontre de groupe… Je trouve ces réunions très enrichissantes comment chacun prend à cœur son rétablissement et cette difficulté qui arrive quand on en est au début de la maladie, le travail qui deviens difficile et l’épreuve de la sécurité du revenu… Le désir de travailler est présent mais pas dans des milieu pathogènes malheureusement c’est souvent ce qui arrive, on se fait mal à vouloir à tout prix être un travailleur, on nous affame et on prend n’importe quoi comme travail non merci! J’ai eu ma leçon… Je reviens au désir comment il est important de lui porter attention d’avancer avec lui et sortir de cette nuit qu’est la maladie. Je sais il y en a qui sont pas d’accord, ils sont encore au très judéo-chrétien travailler à la sueur de son front, faut souffrir dans le travail, c’est l’inverse de tous mes désirs. Je sais que si vous marchez dans mes bottines vous ne direz pas que je suis paresseux. J’ai mes limites et je les respectes… J’attends toujours la poste, le courrier ça devrais arriver bientôt. Voilà un endroit où le désir est inutile quand même je désirerais avoir du courrier ça dépend pas de moi. Y’a des choses comme le désir d’écrire où il faut passés à l’action. Lentement je m’achemine vers la finale. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là quelques mots encore pour faire une chute potable. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Après-midi très chaud et humide, heureusement j’ai la climatisation. Tout à l’heure j’avais l’impression d’être ailleurs, mais non je suis chez moi, je devrais recevoir le dédommagement du show pour les libraires avant la fin du mois. Dans ma tête c’est le silence, ce matin je suis allé à une réunion de mon groupe d’entraide, mes collègues sont accueillant et ont de l’écoute. Je suis content pour les snowbirds qui se sont trouvés une autre maison… Y’a eu des orages, lentement ça semble se dégager, y’a une bonne odeur chez moi, me souviens que la dernière fois que j’avais rendu visite aux amis de l’Outaouais, j’avais allumé une cigarette dans le sous-sol, comme n’importe quel fumeur j’étais pas conscient de la puanteur du tabac qui brûle… C’est peut-être pour ça qu’on ne m’invite plus? Je crois qu’ils ont beaucoup à faire avec leurs petits-enfants… Ce matin je racontais à un ami comment j’aimais me retrouver à l’aéroport que le jet lag je trouvais pas ça si difficile. Je pense souvent à la France aux inondations et aux coulées de boue qu’ils ont subis, sans parler de la grêle qui détruit les vignes, c’est vraiment triste mais j’ai encore envie de leurs rendre visite, c’est un beau pays malgré tout. Ce seras pas cette année, tôt ce printemps je vous en ai parlé je suis allé à Lille. J’aimerais faire un compte rendu à la direction, je vais essayer de retrouver le texte que j’ai écrit à cette fin. Je vous l’écrirai pas ici, je pense toujours au beffroi l’ancêtre du clocher dis mon bof, c’est un désigner il connais l’architecture plus que moi… Je pense aussi à l’ami historien de l’art qui est fort en architecture. C’est pas très bon ce que je vous écris cet après-midi, je me répète…. Tout-à-coup y’a une odeur de friture pourtant je suis loin d’un greasy spoon, les patates frites j’en fait pas j’ai trop peur de me brûler avec l’huile. Viens de parler à la matriarche, elle a raison de dire qu’un moment donné faut avoir un été, les saisons ça dure trois mois et quand on est chanceux l’été s’étire… Bientôt le premier juillet, la journée des déménagements une coutume bien montréalaise, moi je bouge pas, chez moi c’est bien, ça fait un bon bout de temps que je suis là. J’aime pas ces courts voyages que sont les déménagements, j’espère que ce seras pas trop difficile pour les snowbirds. Je sais pas si un déménagement il faut garder ça secret… Non! C’est pas toujours facile d’écrire, y’a un gars qui voyait juste le point final… Moi j’aime ça, quand je termine un blog je suis souvent satisfait et toujours heureux de vos remarques. Quelques mots encore, je veux pas faire mentir quand j’écris que c’est une nouveauté, j’essaye de me renouveler je crois que j’y arrive. C’est terminé pour tout de suite, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ne manque que quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 17 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de dimanche à lundi, je recommence à attendre le facteur. J’ai beaucoup aimé la série une cité dans le ciel présentée à l’émission Découverte. J’aime beaucoup voyager en avion… Ouais! Y’a beaucoup de choses que j’aime c’est ce qui fait que je suis encore en vie. Je mange un croissant et je peux pas m’empêcher de pensés au bistro où j’avais mes habitudes.  C’est lundi je crois que c’est la dernière semaine de classe pour les enfants, je me souviens qu’on lavais nos pupitres et qu’on remettais les livres, j’ai souvenir de cette sensation heureuse mais j’arrive pas à vous là décrire. Les livres étaient toujours couvert de papier cartonné bleu où rouge. « Adieu monsieur le professeur » https://www.youtube.com/watch?v=TyrZWgkL5Yo  Je place ça en pensant aux enseignants qui me lisent, souvent vous êtes retraités, je suis heureux de savoir que vous me lisez. L’été je le passait pas dans les parcs, je jouais à la balle avec les copains et m’amusait dans le boisé derrière la maison… Souvenir aussi de ces beaux livres illustrés que je lisais dehors à l’ombre, les illustrations étaient magnifiques c’était pas des bandes dessinées, un entre autre qui racontais la vie d’un quartier d’une ville européenne si je me souviens bien. Je peux pas m’empêcher de penser que dans mon enfance les livres venaient de France, y’avait pas beaucoup d’édition québécoise pour les enfants…  Je lisais les Martine de mes sœurs, ça fait un peu efféminé… J’ai toujours été un lecteur boulimique, ça calme mes angoisses. Je remercie ma lectrice secrétaire retraitée du Collège de l’Outaouais pour ses commentaires. Moi et les livres c’est une longue histoire, j’en avais de magnifiques je les ai vendu pour boire… Maintenant je remplis mes bibliothèques depuis plus de vingt ans et il est pas question que j’en vende un, je leur suis attachés ils me sont chers. Je vais vous illustrer ça avec l’école que je fréquentais au primaire à Montréal-Nord, je sais pas pourquoi j’ai qu’un an de différence avec ma sœur mais j’ai jamais fréquenté la même école que elle. Je reviens à mon adolescence j’étais pas très fréquentable, j’aurais aimé avoir une copine mais je savais pas comment m’y prendre, je pense à la caissière de la banque et à son amie, qui savait très bien le montant de mes économies. Elles étaient jolies mais j’ai jamais dépensé une cenne pour elles, souvent les femmes étaient toujours deux ça me déboussolait, je crois que c’est comme ça qu’a commencé ma schizophrénie, souvenir d’être monté seul dans une voiture avec une fille mais j’étais trop bête pour lui toucher… Je peux presque dire que je préférais les livres aux femmes, j’étais si perdus, la vie s’est chargé du reste elle m’a démolie. Je suis dans les grandes confidences cette nuit, maintenant avec mon célibat j’essais de faire du sens, valait mieux que ça sois ça. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les cyclistes du défi Pierre Lavoie ont passé devant chez moi, quand je vois ça je me sent moins que rien avec ma cause de la dé-stigmatisation en santé mentale, ça me fait dire ce que j’entends souvent c’est qu’il y a des maladies plus honorables que d’autre, la schizophrénie c’est pas propre, la psychose ça mérite pas qu’on cherche à la guérir c’est juste le rétablissement, oui je me rétablis comment vous dire que parfois dans la maladie mentale les soignants peuvent être confrontés à des valeurs qui sont pas les leurs… Quand j’avais vingt ans j’en faisait du vélo mais j’ai abandonné, la maladie étais trop lourde la paranoïa omniprésente c’est ce que je tente de vous expliquer on se rétablis pas avec quelques coups de pédales… La noblesse de certaines maladies versus la bassesse d’autres. Je comprends quand même que lorsque se sont des enfants qui sont atteint ça viens plus nous chercher ils l’ont pas demandé… La maladie quelle quelle soit y’a personne qui là demande… Moi je me bat, j’ai presque soixante-deux ans, pour dire au plus jeune qu’il est possible de se rétablir… Ma cause à pas de commanditaires, je crois que c’est à cause de cette image scabreuse à laquelle les compagnies veulent pas être associé, en plus de me rétablir je veux réhabiliter, montrer que la maladie mentale c’est pas la fin de tout, ça peux être le commencement d’une prise de conscience… Je vous écris ça et je suis triste, monsieur Lavoie il a bonne presse contrairement au malade mental qui y sont souvent pour les mauvaises raisons. Je pense aux gars cet après-midi dans la rue seul et psychotique, à qui ont à tout volé et que personne ne veux écouter. Je dirai pas faites comme moi chacun se rétablis à sa façon… Mais comment revient-on à la raison? On vie dans une société malade qui ne bouge que dans les grands événements. Le poète avant de mourir disait qu’il n’y avait plus de cause, je crois pas la mienne est toujours là omniprésente qui demande votre aide votre écoute. Parfois ça prend du temps pour réaliser que dans la vertu y’a du rétablissement. Je racontais hier que je priais, on peut presque dire que la prière c’est la thérapie du pauvre. Il faut dire aussi, chercher les mots, les bons et les confier pour s’améliorer parfois ça fait mal de dire la paranoïa mais d’autre fois ça peut être drôle.  Ce qui m’amène à la confiance qu’on doit faire… C’est difficile pour un paranoïaque mais sans confiance y’a pas de rétablissement possible… Hier, je pensais à l’inconscient comment c’était impossible par sa définition même, je peux pas m’analyser donc je prie… Voilà où ça m’amène moi le gros fou schizophrène avec comorbidité. Chaque jour je décide de vivre, de vivre un peu mieux et voilà. Je termine en félicitant les participants du défi Pierre Lavoie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard