jeudi 7 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je croyais que nous étions dans la nuit de vendredi à samedi mais non c’est de jeudi à vendredi. Je sors de la douche, je suis parfumé, j’ai ce jingle en tête « Oui tu es un vrai casanova quand tu emploi aqua velva » inquiétez-vous pas je suis pas cheap comme ça… Le parfum c’est Britt de Burberry. Je viens de commencer un nouvel atomiseur, j’ai jamais compris pourquoi les granos aiment pas le parfum à part le patchouli et les odeurs de bâtonnet d’encens comme si la sueur c’était le summum des parfums, je sors de la douche j’aime bien mon odeur surtout que comme schizophrène paranoïaque j’ai longtemps cru que je puait et je prenais ma douche trois ou quatre fois par jour, je vous l’ai déjà raconté c’est toute ma relation avec le parfum . À l’époque y’avait les odeurs viriles de tabac et d’alcool, la vérité c’est que ça, vraiment ça puait surtout dans les bars de seconde zone… La nicotine quand tu fume pas c’est vraiment désagréable. Souvenir des gars qui plutôt qu’aller à leurs cours au collège d’étude générale et professionnelle, se rendait à la brasserie la plus près, moi j’ai commencé ça beaucoup plus jeune, quatorze quinze ans et j’éclusais les bières… Je suis toujours dans mes thèmes de prédilection. Je me rappelle je partais seul pour marcher dans la foule rue Sainte-Catherine, j’étais tout jeune, je crois que la maladie commençais à s’installer. Je savais pas comment m’y prendre avec la vie. La fête nationale arrive bientôt, me souviens d’une à Saint-Charles-de-Mandeville avec en spectacle des talents locaux, c’était triste… En ce moment j’ai mangé un peu ça m’endors, dans le temps on commandait un casseau de patate frites, on était loin de la banale frite… Je sais pas si le président français Macron va manger au moins une poutine pendant son séjour. Pendant le G7 nos dirigeants seront dans un clos à La Malbaie, on peut pas imaginer plus loin du citoyen parfois on oublie que c’est pour nous qu’ils travaillent… La fin de semaine arrive j’attends toujours du courrier, c’est le grand prix de Formule un à Montréal ça a jamais autant été du pain et des jeux… Je pense aux « ladies of the evening » hier j’en ai croisé quelques une le chandail un peu trop moulant pour ne pas faire des affaires… Tout ça c’est mon monde extérieur, l’intérieur est silencieux, on va avoir le droit à quelques chauffards qui prennent les rues pour une piste de formule un, dans l’ouest il va y avoir quelques bagnoles, Ferrari, Lamborghini et tutti quanti… J’arrive pas à vous écrire mes sentiments, mes émotions, c’est calme j’écoute la voix elle ne dis que ce que vous lisez là . Parlant « char » mon lecteur de Deux-Montagnes devrait faire une parade avec ses voitures… C’est vrai que la voiture vintage et la formule un c’est deux mondes. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je serai pas trop romantique aujourd’hui, je vous écris ça pendant que je fais la lessive. J’ai aussi fait des courses on est dans le domestique. Je crois que les snowbirds sont encore dans les travaux, ils arrêtent jamais, je leurs souhaite de se trouver une nouvelle maison bientôt. Aujourd’hui le temps est pas mal, la caissière du supermarché avait raison on est des chiâleux, quand il fait chaud c’est trop et quand c’est frais et même froid c’est trop aussi. Étrangement l’odeur du détergent me rappelle le voyage. Ce matin je lisais des bandes dessinées et c’est comme si je vivais les mêmes douces émotions qu’il y a cinquante ans, une espèce de retour à l’enfance. Je sais pas si on peut appeler ça le bonheur mais je suis heureux… J’ai pris mon temps pour rentrer après les courses question de profiter du beau temps. Hier soir j’étais heureux de parler avec mon lecteur de Deux-Montagnes… Je croyais qu’on était plus avancé dans l’après-midi mais non! J’essaye de pas être triste et de m’amuser mais l’humour ça jamais été mon fort. La lessive est dans la sécheuse, un fois sec on range le tout et je suis bon pour un bout. Je sais pas trop comment m’y prendre pour vous raconter mon bonheur ça se passe tout de suite en vous écrivant, j’arrête de me prendre pour Kafka. Voilà! Mon senti fait surface, j’ai jamais entendu autant de klaxons à cette intersection , y’a toute la machinerie municipale qui sors de la cour rue Bercy, une nouvelle installation. C’est difficile, toujours beaucoup de transpiration et très peu d’inspiration malheureusement je suis pas boxeur je transpire pas beaucoup, pour l’inspiration vous l’avez devant vous c’est pas fort. Je sais pas pourquoi je pense à Hemingway à Gaétan Hart, deux tough.  Je pense aux sculptures de Melvin Charney au Centre Canadien d’Architecture, je vais suivre les conseils de l’ami historien de l’art et je vais aller les voir.  Bon! Je devrais apprendre à écrire, ce scribouillage c’est pas de la grande littérature, je passerai pas à l’histoire mais faute d’avoir laissé des enfants j’aurai laissé ce blog, vous pourrez vous amuser… Écrire! Ne serait-ce que ça, les filles avaient peut-être raison, ce ne sont que des mots mais les sensibles ont parfois mal à les lire, ça laisse une blessure dans l’âme… Je veux pas vous blesser en partageant ma douleur pourtant j’ai débuté en vous parlant de mon bonheur y’a quand même mon malaise existentiel, vous pouvez rire j’ai rien pour l’adoucir. J’écris et j’essaye d’y croire à cette expression, je m’en libérerai jamais complètement… C’est très laid comme phrase. J’aimerais que ce soit tout en douceur, tout en délicatesse s’agit pas juste de l’écrire faut le faire. J’ai passé l’âge de me faire des amis, on a tous notre monde et on veut le préservez. Vous pouvez quand même m’écrire je vais peut-être vous répondre. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 6 juin 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Me suis réveillé je faisais un cauchemar c’est assez terrible le sentiment d’angoisse que ça cause j’étais heureux de me réveiller. J’ai encore sommeil mais il faut parfois sacrifier une nuit pour assouvir sa passion. J’ai souvenir du quarante once de petit blanc dans le garde-robe en entrant chez mon parrain, ça picolais dru tout le monde était accueillis avec un verre… Il nous racontais qu’il s’endormait devant la télé avec la bouteille tout près, chez moi on appelle ça saoul mort. Je l’ai toujours vue comme un alcoolique actif maintenant y’a plus de problème il mange les pissenlits par la racine… L’alcool la maudite alcool! C’est la nuit de mercredi à jeudi, ce matin j’aimerais bien que le facteur laisse quelque chose. Je me souviens plus de la biographie des artistes pop de la fin des années soixante début soixante-dix. La voisine asiatique du dessous est partie, j’ai jamais su si elle était vietnamienne où chinoise, je sais qu’elle est partie dans son pays, de nombreuses heures de vol me voilà encore qui parle de voyage, on me prend pour le Robert Viau du voyage et de la santé mentale, la personne qui dis ça ne part jamais moi j’aime toujours et encore les avions et les aéroports, les départs et les arrivées… La sensation du décollage de l’avion est indescriptible, l’avion s’arrache à la terre et on monte on monte, quand on est assez haut et assez loin on consulte le petit écran devant soi qui nous montre où on est, quand on part pour l’Europe c’est une traversée de six heure et de je ne sais combien de mille marin… Attendre à l’aéroport ça me manque encore… Ce soir j’ai regardé deux émissions voyage, une famille qui visitais une ferme consacré au retour à la nature en Pologne et une autre qui nous faisait visiter Bali en Indonésie malgré toute ces informations j’arrive pas à me décider, à choisir une destination… Je crois que mon ami directeur adjoint est en vacance dans les pays du nord de L’Europe il est avec ses fils, j’espère qu’il fait bon voyage. Mes pensées sont pour ces français victimes de la crue des eaux… La France c’est gagnant comme destination voyage. Je pense à Bali et à Antonin Artaud dans le théâtre et son double, la danse balinaise qui l’avait inspiré, il était vraiment je ne sais comment dire  je ne crois pas qu’on puisse parler d’avant-garde. C’était neuf dans le monde occidental, ce théâtre ces danses existaient depuis des millénaires… Je l’ai lu Artaud mais je me souviens plus, étrangement Artaud parle de retour au source pour le théâtre Balinais ce qui rattrape ma famille dans la campagne polonaise et son retour aux pratiques des anciennes générations. Y’a une recherche une façon idéalisé de vivre le présent au passé. Voilà! Ça tire à sa fin pour ce soir, j’essais de trouver une chute acceptable. Quelques mots encore. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Tout ce que je vois à la télé c’est des gens qui mangent… Je pense à ouvrir un restaurant où une boulangerie mais je suis pas assez sociable et il y a beaucoup de concurrence… Il est trop tard pour moi je suis trop vieux. Je crois que l’époque est à la formation des plus jeunes… Je me souviens des délicieux pains que l’ami qui à la sclérose en plaques fabriquait, il les cuisait et venait les mangers chez moi le samedi matin c’est des bons souvenirs, la sclérose a eu ses poussées maintenant il est très hypothéqué… Y’a aussi de vieux vieux souvenirs qui montent, le camarade français à qui j’avais fait faire la tournée des bars, des endroits branchées, il avait apprécié, il m’avait même dis qu’il me logerais si j’allais à Paris, c’était y’a longtemps plus de trente ans… Y’a une émission que j’aime bien sur Planète + ça s’intitule So France! On y vois des particuliaritées française… L’ami praticien ressource à la retraites se balade toujours en vélo, il a fait d’excellente photos qui donne envie de retourner en France, ici les émissions présentent des Sur le pouce, de la poutine et tout ce qui va avec et risque de vous faire mourir d’une crise cardiaque. Y’a aussi, tout un festival, une émission qui nous montre la quétainerie à son mieux. C’est un peu la revue télévisuelle de la journée… J’essais d’y mettre du cœur dans mon blog aujourd’hui c’est difficile, je pense à vous tous qui prenez la peine de me lire. J’aimerais ça partir en vacance dans la nature, je me souviens de la douce de l’époque avec qui j’avais fait du canot et du vélo c’était amusant… On était monté dans le nord en autobus, c’était le début de notre histoire qui a pas duré mais on a quand même bien terminé. L’an passé au mois d’août j’étais en Espagne à Barcelone et à Madrid,  là aussi j’ai beaucoup aimé… Cette année je vais rester chez moi, je suis partis pour Lille tôt ce printemps, c’est suffisant et tout à coup j’ai une saveur et une odeur de menthe je sais pas d’où ça vient. La journée est presque passée, je suis pas sortis… Je pense aux vieux amis disparus, l’été eux aussi prenaient des vacances à leur chalet aux U.S.A. y’en a un autre que je croisait souvent le matin dans mes longues marches. Le temps passe, le temps passe et j’amènerai rien au paradis si j’y vais… Je suis comme toujours à bout de mots, j’hésite je veux pas faire une autre chronique culinaire… C’est mon senti de la fin d’après-midi, je me souviendrai toujours de ces mauvaises sorties au bistro, ça m’a pris du temps avant de comprendre qu’on voulait pas me voir là face là… Avec des amis comme ça j’avais pas besoin d’ennemis. Voilà pour tout de suite, je vais terminer en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 5 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! L’assemblée générale a eu lieu, tout s’est bien passé. L’ami historien de l’art m’a fait remarquer que j’ai utilisé deux fois la même photo. J’ai eu un malaise je lui ai dit, c’est le genre de chose dont il faut rire. Y’avait une personne qui m’a vue dans la pièce elle m’a dit que j’étais bon.  Vous voyez c’est toujours la première personne du singulier… Je crois que je vais en rester là c’est l’idéal pour écrire sur mon senti. J’ai aussi rencontré un lecteur assidu que j’apprécie… C’est la nuit je chasserai pas l’ennui, je vais réchauffer les frites et la pointe de pizza. J’ai mis le four en marche… Hier j’ai regardé une émission sur les casse-croûtes du Québec, ils étaient au Lac Saint-Jean une région que je connais bien je suis natif de Normandin pas loin de Dolbeau Mistassini… Eux ils étaient à Saint-Prime la patrie du fromage Perron, rien n’empêche dans ce genre de boui-boui les clients ressemblent à des hillbillies. Ils ont pas le vernis, la patine des gens de la grande ville… J’hésite à l’écrire mais je crois que c’est dans cette région qu’il y a le plus haut taux de consanguinité. Moi on me l’a bien fait sentir que j’étais du Lac, j’ai pas gardé l’accent pour bien me fondre dans la foule pour être un vrai Montréalais de toute façon les vrais montréalais sont rare, ils viennent tous d’ailleurs. C’est la particuliarité des grandes villes, je serais curieux de savoir combien y’a de gens qui arrivent à Montréal à tous les jours pour y posé leurs valises. Ai mangé les frites et la pointe de pizza comme un vrai béesse. Ces jours ci je pense moins aux avions mais j’aime toujours les voir à la télévision. Je me prépare un café… Mais oui vous pouvez me demander « À cause tu fait simp de même? » Je peux pas faire plus simple que d’écrire. Mes activités pour la semaine sont terminé, hier on parlait LGBT, je crois pas être Queer, je sais même pas ce que ça veut dire… Aujourd’hui j’attends toujours le facteur. J’ai la tête à deux endroits qu’est-ce que vais choisir comme photo pour illustrer et comment je vais continuer ce texte… « Chacun au gré de sa fantaisie » voilà comment vous devez me lire et c’est pas un ordre c’est une suggestion… Hier à l’assemblé générale les gens ont bu de la bière moi comme toujours je me suis abstenu et eux ils ont été raisonnable. C’est la grosse différence entre eux et moi quand je bois je suis pas raisonnable, la raison me quitte, je deviens vraiment fou… Lentement je termine en cherchant mes mots, quand je veux me ramener dans la gratitude j’ai qu’à me rappeler où j’habitais y’a vingt-cinq ans, c’était pas jolie. J’espère que ça vous plait ce que j’écris moi ça m’aide à passer la nuit. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La pluie a cessé. Je vais attendre à l’an prochain pour partir en voyage, ce soir y’a une assemblée générale d’Antenne communication. Y’a toujours ces moments passés dans la belle ville de Lille, ça fait pas longtemps… C’est la semaine des personnes handicapées, je sais pas si on considère que les personnes souffrant de maladie mentale ont un handicap? Ça ramène à la psychose, un état de souffrance sans parler de la paranoïa. Je constate que le handicap ne vient jamais seul. Je veux pas écrire de bêtise, je peux parler de ce que je connais, la maladie mentale… Je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques qui à toute sa tête mais est très handicapé, il est dans sa chaise roulante et reçois des soins quotidiens, quand je m’arrête à pensés à ça ça m’arrache le cœur… Je suis pas trop à plaindre avec ma schizophrénie, j’essais de me démêler, y’a toujours le stigmate pourtant c’est beaucoup moins présent qu’une chaise roulante quand même… Parfois les malades mentaux sont regroupés ensemble, les voisins peuvent appeler ça des maisons de fous, on est loin des univers concentrationnaires d’avant… Je me dédouane pas en disant que ce que je vie c’est à cause de la maladie… Je crois que je suis une personne responsable. Y’a ces amis aphasiques qui ont souffert d’un accident cérébraux vasculaire, eux aussi faut pas faire d’erreur ils ont toute leurs têtes… La maladie mentale est plus de l’ordre de la névrose et de la psychose souvent les univers où elle surgit sont glauque… Je suis pas un expert si je connaissais et pouvait prévenir la schizophrénie je serais riche, je la connais un peu y’a des endroits que je ne fréquente plus, des lieux pathogènes je crois… Je veux pas faire la morale. Je voudrais surtout pas qu’on confonde les deux, moi quand je me suis fait soigner j’étais battus moralement et physiquement ça été long avant que je me rétablisse… Je sais pas comment ça se soigne la maladie mentale à part de consulter un psychiatre… C’est mêlant tout ça, en province les jeunes hommes qui travaillent pas on les traites de paresseux mais ils sont au prise avec la schizophrénie, ça fait mal ils sont perdus dans leurs univers souvent on les forces à quitter la région pour s’installer dans les grands centres, ils sont angoissé et morts de peur ça prend beaucoup de force pour demander de l’aide… Avant, souvent, ils connaissent la rue et essayent de survivre parfois ils s’auto-médicament avec de l’alcool et des drogues, je sais pas si on peut considérer ça comme un handicap, je crois que ça se traite pas de la même façon. Je crois qu’on considère certaines maladies plus honorables que d’autre, pourtant la souffrance est là aussi. Je veux juste dire bravo aux amis aphasique qui me lisent, ils sont aussi des survivors. Je termine en vous remerciant de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent



Bonsoir!Bonjour! Me voilà encore qui écrit dans la nuit, une pensée pour la lectrice de Lac Mégantic… L’horreur de ce train qui a déraillé y’a quelques années… Cette nuit c’est difficile… Je pense à la pièce je veux de l’amour dans laquelle j’ai joué et que j’ai écrit en collaboration avec d’autre participant… Ai mis de l’alcool à friction sur un bouton qui est apparus. Ce soir j’ai une assemblée générale d’Antenne Communication. La semaine passée dans un documentaire sur l’année mille neuf cent soixante- huit j’ai appris qu’à cette époque il était rare de voir un québécois sur un conseil d’administration, maintenant y’a pas un groupe communautaire sans la présence d’un participant. Avant c’était trop peu maintenant c’est trop ça ne veut plus rien dire, on a pas plus de pouvoir. Je continus quand même à m’impliquer. Je suis loin de mon senti… Je pense qu’à une certaine époque le pouvoir c’était le marguiller dans une paroisse, j’ai pas connus ça. J’entends le bip d’un camion qui recule, le défi c’est toujours d’aller un peu plus loin dans l’écriture de mes « pensées » la voix est harnachée dans je ne sais quoi dans ma tête. J’essaye de dire pour un peu chaque fois me libérer, je fais peut être erreur, je m’enferme avec cette écriture? Je pense à l’église de ce qui étais ma paroisse elle est en décrépitude, y’a moins de pratiquant et presque plus personne paye sa dîme… Elle est vendue cette église et je serais surpris qu’ils trouvent les moyens de l’entretenir c’est tellement cher… Il pleut encore, la nuit de lundi c’est toujours tranquille dans les bars… Je pense à ceux qui aimaient s’installer au bout du comptoir en sirotant une bière, c’était affreux tellement il se passait rien et on buvais pour arrêter de « penser »… Y’a des choses que je vous écris pas parce que j’en suis pas certain, hier on me demandait pourquoi j’étais devenus alcoolique, je sais pas, peut-être que moi aussi j’ai été victime d’abus… Faut croire qu’on a tous nos démons. Bon! J’arrête pas je vous écris tout ce qui s’impose dans ma tête, pourtant c’est toujours de la douleur morale c’est pas grand-chose comparé à ceux qui ont un cancer. Je suis heureux que personne arrive chez moi sans s’annoncer… Je pense aux photos de ces dames qui dans un autre siècle tenaient salon, y’a aussi ceux qui m’ont volés des textes dans un atelier d’écriture, ça fait longtemps déjà. Cette nuit c’est pas très bien écris y’a pas d’images ce que je vous laisse voir c’est un gars qui tape sur son clavier devant un écran, la machine… Je me prépare un café, j’aurai passé une bonne partie de la nuit à rédiger… Aujourd’hui j’attends toujours le facteur. Voilà pour une autre nuit d’insomnie c’est pas ça qui m’ennuie. Je vous aurai dis, vous aurai écris… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et voilà. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard