lundi 4 juin 2018

Au présent







Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai marché sous la pluie, c’est épuisant. J’ai écouté des amis raconter leurs souffrances parfois c’est pas facile. Je leur ai raconté que moi je grandis que dans la souffrance, il faut que ça fasse mal, sinon je stagne. Comme ça je « grandis » sans fin et parfois je me sens bien. J’allais vous parler d’évasion mais c’est pas une prison, ce que je cherche c’est une plénitude un sentiment de vie bien remplie et honnête. C’est lundi, début de semaine, je racontais qu’il était un peu tard pour me chercher un boulot pour moi c’est d’agir avec cœur. Y’a aussi autre chose qui me hante c’est de n’avoir pas fait d’étude… De toute façon pour m’inscrire au collège où à l’université j’étais incapable de remplir la paperasse et de payer pour étudier… Le psychiatre m’envoyait souvent à la bibliothèque pour trouver des réponses à mes questions, j’y allais entre mon alcoolisme et ma toxicomanie. Les alcooliques toxicomanes racontent souvent qu’ils ont pas le temps de faire autre chose que boire et consommer. La bibliothèque ça m’a beaucoup aidé, j’aimais le silence de l’endroit… C’est là que j’ai commencé à méditer… Je pense à cet énorme gouffre qu’étais et qu’est toujours la maladie, ça excuse rien mais c’est comme ça que j’ai appris… Je rêve toujours aux bistros et aux terrasses de Paris, un café et un croissant, je continue à vivre malgré le terrorisme. C’est fort la vie… Je sais pas trop comment vous écrire ça, je veux pas que ce soit des idioties, de quelqu’un en mal d’ « exotisme ». Souvenir d’un voyage où je profitais du beau temps au soleil assis à la terrasse. Qu’est-ce que vous voulez? J’aime Paris, j’aime la France malgré tous les malgrés… Parfois je veux aller vivre là, mais je le ferai pas y’a une différence entre le tourisme et la vrai vie. Entre-temps je sais pas quelle seras ma destination où même si il y en auras une… C’est mon sentis de cet-après midi, j’ai pas mal, je vais faire réchauffer mon macaroni… Je sais ici on est pas dans un livre de recettes. Je confonds les genres ça fait pas de la grande littérature. Y’avait ces courriels de publicités pour une formation d’écrivain, j’y crois pas écrire pour moi c’est ce que vous avez là sous les yeux… J’aime bien écrire seul sans trop savoir. Je devrais pas écrire ça on va me harceler pour que je devienne un « vrai » écrivain, souvent quand je lis je trouve qu’ils écrivent tous de la même façon,  j’ai surement tort et des pensées comme ça mènent souvent à la mort. C’est de l’orgueil, anyway personne ne lis à part peut-être quelques livres de psychologie. Voilà! Le macaroni est au four et ce que je vous écris là c’est rien de très heavy. J’y vais pour la chute avec ma même manie. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard

dimanche 3 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ y vais avec ceux qui promènent le chien,,, Ils savent pas lire y’a des panneaux d’interdiction partout autour du parc. Ils ramassent quand même la merde de leurs chiens ça prend un peu d’humilité… L’église du quartier tombe en ruine elle à été vendu. Je crois que l’acheteur à pas les moyens de l’entretenir… Pour ce qui est du commerce dans le coin l’irréductible coiffeuse est déménagée… J’ai dormis quatre où cinq heures me suis préparé un café, on est pas encore lundi, si je me rappelle bien le show d’Ed Sullivan c’était le dimanche soir, on pouvait y voir toutes les grandes vedettes quand j’étais chanceux je pouvais le regarder chez le voisin, nous on avait pas le câble. Ça faisait quelque chose à raconter dans la cour d’école le lendemain, tout à coup j’ai souvenir sentis de cette émotion que j’avais avant de partir pour l’école… L’année où je suis déménagé j’ai terminé la classe avec des étudiants plus smooth, la suivante on m’avait placé dans une classe avec toute sorte de petits bums j’ai eu de la difficulté à m’adapter… J’ai jamais habité aussi longtemps le même endroit, pour moi c’est un signe de rétablissement… Il est passé minuit on est donc lundi, j’ai un parfum de pizza dans le nez, le climatiseur est arrêté. Le gouvernement à annoncer des investissements dans le écoles primaires et secondaires du quartier. De ce temps-là j’ai souvenir  de la dent creuse que j’avais, de la douleur aussi la nuit, j’aurais aimé que mes parents se lèvent et me fassent soigner, c’étais tellement douloureux un cas d’urgence… Mais non ils dormaient! Je pense que ça a pas aidé pour la schizophrénie… Des problèmes neurologiques? Je sais pas, je fais que constater des épisodes de ma vie, encore un autre souvenir quand je suis allé parler à des étudiants en travail social de l’université du Québec en Outaouais. Évidemment que je leurs ai parlé de rétablissement… Cette nuit il pleut, le climatiseur est arrêté, je me fais vieux… C’est bizarre j’aimerais joué dans ma dent creuse si je l’avais encore, pourtant c’est pas des bons souvenirs, la douleur faisaient que je me sentais vivant. C’est de la folie!  Tout ça c’est de la nostalgie un souvenir de comment c’était avant, mais je dois vivre maintenant au présent. J’avais une amie qui disait toujours comment c’était mieux avant, pourtant vous me ferez pas dire que les troubles bipolaires  c’est mieux… Je suis de la génération qui a de graves problèmes psychiatriques… C’est pas tellement la folie comme la schizophrénie, la voix qui me parle et le docteur chercheur qui me traite de gros fou. C’est encore ça faut pas le dire qu’on souffre de schizophrénie, l’oreille populaire y entends souvent le mot inceste mais c’est pas de ça qu’il s’agit, j’essais de soigner la mienne de schizophrénie! Voilà! Je termine sur cette note un peu décevante. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est le tour de l’île en vélo. Ils sont vingt-cinq milles, j’ai jamais compris l’intérêt de ça, c’est pas une course, je crois que c’est pour faire copain copains avec les autres cyclistes. Les rues sont bloquées et les automobilistes sont impatients, les vélos passent et les gens discutent… Pendant que sur le Plateau Rue Mont-Royal y’a une vente trottoir. J’ai bien aimé sortir dans les rues bloquées ce matin pour me rendre au supermarché. De temps en temps on entend des enfants qui discutent, je suis chez moi je fais pas partis de la parade… Y’a cet ami praticien ressource à la retraite qui fait présentement du vélo en France, il a envoyé des photos mais oui je suis jaloux pour moi ça a plus de sens que le tour à Montréal. Je m’arrache les mots, je sais pas trop pourquoi, l’ami pédale à Gigondas semble qu’ils ont du bon vin… C’est dans le Vaucluse je crois… Juin est entamé, il fait beau j’espère que ça va durer.  Demain j’ai une réunion comme souvent le lundi… J’attends encore du courrier un dédommagement  pour l’événement des libraires le vingt-trois avril. Ici quand il fait beau on peut pas dire grand-chose c’est réjouissant. Les policiers à moto passent, ils débloquent les rues, je pense que c’est le meilleur bout de la parade, maintenant les voitures circulent… Chez moi c’est pas humide… Je pense à l’ami cycliste et praticien ressource à la retraite, je sais pas pourquoi j’ai pas fait comme lui. J’ai abandonné le sport, vélo et ski de fond, je consommais trop pourtant à l’époque où j’en faisait j’étais bien… La folie la maladie m’a attrapé et j’ai tout lâché… Je le félicite le praticien… Maintenant j’essais de me rétablir, je marche un minimum, j’aimerais bien avoir la forme de l’ami mais la côte est trop difficile à monter. Je sais pas comment ils disaient, « in vino véritas » maintenant que je ne bois plus je crois que je suis contrairement à ce que dit l’adage plus vrai, plus authentique.  Je vois les randonneurs après avoir roulé toute la journée, devant un repas gastronomique et une bonne bouteille, c’est le genre de plaisir que je ne peux plus me permettre, je ne le regrette pas. Y’a longtemps que j’avais arrêté de boire avec modération, je sais pas pourquoi je pense au docteur Ferron peut-être parce que les rhinos ont quelques choses de l’alcoolique. Je sais pas comment va le psychiatre que je consultais, lui aussi est à la retraite, il m’a beaucoup aidé même si ce n’était que de m’écouter pleurer, y’a une chose que j’aimais pas il croyait que j’étais pas sérieux avec mon écriture. Je pense qu’à tous les jours je lui prouve le contraire. Écrire! Voilà où je voulais en venir, ça m’aide à me rétablir. Je suis pas un chanteur, j’aimerais bien être un auteur. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 2 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me souviens des sœurs qui nous apprenait comment écrire le arobas, le @ elles voulaient pas nous dire à quoi ça servirait.  Hier en regardant un documentaire sur mai soixante-huit j’ai réalisé que les dés étaient pipés, que j’étais destiné à devenir ce que je suis. Un pauvre assisté social, y’en avait pas d’avenir pour moi mai soixante-huit c’était une supercherie. La révolution tranquille c’était pour mon père pas pour moi, j’étais bon pour le moulin à viande. J’ai longtemps essayé de suivre les mots d’ordre révolutionnaire des artistes, j’y suis pas arrivé je suis devenus fou… Secondaire trois c’était déjà beaucoup plus que la scolarité du patriarche, dans ma schizophrénie y’a un complot les animateurs culturels sont à la solde d’Ottawa, fraichement sortis de la toute nouvelle Université du Québec à Montréal on va avoir du monde pour gérer cette toute nouvelle institution qu’est l’aide sociale… Je crois que je suis de la troisième génération d’assisté, me souviens d’un patron qui m’avait conseillé de retourner à l’université, j’en était incapable… Les « fous » aujourd’hui sont disséminés dans la ville on les a sortis de l’asile pour les loger dans des habitations à loyer modique… J’ai peur de vous écrire ça pourtant c’est un constat, les pauvres et les malades se retrouvent toujours au même endroit. En fait mon père était pas assisté, mais les prestataires ont commencés dans sa génération, ensuite c’est moi et après ce sont mes enfants, la pauvreté et la maladie ça semble héréditaire. J’entends d’ici cette femme dire à une autre, « commande toé un chèque! ». J’ai rêvé peut-être trop rêvé que j’allais devenir quelqu’un. Je sors de la douche, je le répète faut jamais l’oublier que malgré la grande pauvreté on peut se laver quand on veut… Le Québec a formé des gestionnaires de programme d’aide sociale, moi je suis du bord des prestataires, je comprends pourquoi y’a des itinérants, quand ils ont un appartement, ils se sentent envahis par des agents qui déplacent délicatement les choses chez eux, ils préfèrent les dortoirs des refuges, je sais pas si vous comprenez. Soixante et un ans presque soixante-deux je retournerai pas sur le marché du travail, je vais continuer à rêver… C’est pas tellement que j’ai pas voulu travailler c’est que j’ai pas pu… Je suis de ceux qui sont nés pour un petit pain, un nègre blanc d’Amérique qu’on disait à une autre époque. Je suis pas vraiment un lumpenprolétaire ,  je sais pas comment me définir, une espèce de vieux voyous comme ils disent, un vieil anarchiste… Je pense aux vieilles cabanes dans les bois de Val-Morin, je sais pas pourquoi, j’aimerais bien passer quelques jours à la campagne pour faire un feu. Le climatiseur est arrêté, y’a pas d’humidité. Je réfléchis un peu pour vous terminer ça sur une bonne note, quand je travaillais je me voyais toujours ailleurs maintenant je suis bien chez moi! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un beau samedi, j’ai fait la sieste. Parlé avec la matriarche, on a tous les deux regardés l’émission Thalassa hier, c’était intéressant… La matriarche comme moi aime bien la chaîne TV5, la francophonie c’est un peu beaucoup nous. Lentement je lis le recueil Spirou, un autre produit pour la francophonie… Maintenant je sais que je peux me rendre en France quand je veux… Je pense à mon prochain départ… Hier j’ai réalisé que Lille c’est dans les Hauts-de-France, le Nord Pas de Calais ça n’existe plus… Dans le Pas-de-Calais y’a eu une énorme coulé de boue… J’ai de la difficulté à situer toutes les belles régions françaises, tous les départements… Je pense à la chic brasserie André à Lille, ça me rappelle mon lecteur de Deux-Montagnes… Je veux vous écrire quelque chose de joyeux, je me garde au frais loin de l’humidité… J’évite d’écrire des bêtises, j’écoute ce que ma voix dit, elle est assez silencieuse… Je pense aux extraordinaires trains à grande vitesse européen, j’ai hâte qu’ils en aient terminé avec la grève, j’irais me promener dans les régions, peut-être à l’automne en septembre. Y’a tous ces textes écris pour les créations collectives du théâtre, une amie m’a dis qu’elle aimerais bien les voir éditer sur du papier, c’est pas une mauvaise idée. J’ai toujours eu de la difficulté à trouver un éditeur papier traditionnel. C’est pour ça que je me considère pas comme un vrai écrivain. Pourtant le monde de l’édition a bien changé, bien que l’édition sois toujours une affaire de subvention, de travaux scolaire et universitaire. Voilà! La voix de ce sociologue de l’université d’Ottawa qui voulais me sodomiser, je suis pas monté dans sa chambre et je l’ai évité… C’est lui qui disait que les schizophrènes étaient incapable de saisir un concept… Ce sont toutes des choses que j’ai déjà évoquer ailleurs, je délire et je me répète… Je prends mon temps, je sais pas comment vous écrire du neuf… La voix me dis de pas vous inquiéter, de ne pas vous en faire. L’ami dirais peut-être que la psychose c’est un concept douloureux, je sais c’est de la folie d’écrire ça, les hallucinations sont pas conceptuelles, c’est de la douleur psychique, vous direz que j’ai rien compris c’est possible… Psychotique y’a longtemps que je le suis plus… Je ne m’intoxique plus, sans comme toujours me dénigrer, voilà où je vais… La névrose d’Émile, lui a fait écrire de bien belles choses, y’a le grand poète que je ne nommerai pas, on peut l’entendre à Radio-Canada… La poésie maintenant c’est souvent affaire de sexe drogue et rock’n’roll pourtant il faut fouiller son monde intérieur et dire autant que possible. Je suis trop fou, trop malade pour la poésie, madame dans son salon, dans sa maison veux pas l’entendre. Je n’ai qu’à l’imprimer et y mettre le feu… Un autodafé voilà ce que j’aurai fait de mieux. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis maintenant debout après le visionnement d’une émission de la série Thalassa, c’est samedi et je me suis calmé après m’être parfumé. Je pense à la toune épitaphe de Roy Buchanan « The Messia wil come again » elle était trop bonne il en est mort… Aujourd’hui il va faire beau ce seras moins chaud. Hier j’ai parlé avec la matriarche qui à de la difficulté avec la chaleur, l’humidité surtout. Pas tout fait deux heures encore une heure au bar ça en est  triste tellement c’est monotone, y’a de la musique mais personne ne se parle à part ceux qui font discrètement partis du staff. La nuit se termine comme elle a commencé, un scotch double pas de glace et une bière. Je suis assommé bien assommé maintenant va falloir rentrer, seul encore une fois… C’est loin tout ça, j’avais et j’ai toujours le don d’entré en relation avec des lesbiennes souvenir du bar l’Exit où les femmes aimaient les femmes on m’y tolérais certaine même me demandait ce que je faisait là en me disant que ma famille aimerais pas m’y voir… Quelques minutes encore, je demande d’autre bière au serveur, j’étire la nuit je veux pas rentré chez moi. Au départ l’alcool calme la fatigue mais on deviens rapidement saoul… C’est impossible ça m’a marqué j’ai fait ça pendant des années, les partners étaient pas alcooliques c’était juste de gros buveurs c’est différent. Moi j’ai pas envie de me payer une cuite pour confirmer que je suis alcoolique, j’en suis certain. Y’a pas de nostalgie là-dedans je suis heureux d’être sortis de cet univers, à la fin c’était intenable… J’en vois beaucoup ce soir qui ont rogné sur le chèque du loyer et aussi sur la bouffe pour aller boire, voir si les « copains » sont toujours là, mais oui, c’est comme si ils avaient leurs noms inscrits sur leurs chaises. Je suis loin des vendredi de ma jeunesse, je m’assoyait à la brasserie et parfois je parlais, inconscient de ceux qui pouvaient m’entendre dire mes niaiseries. On avait à peu près tous le même âge, quoi faire d’autre le vendredi soir qu’aller à la brasserie, des fois on poussait un peu on se rendait dans le vieux Montréal, à L’Iroquois où au Nelson, c’étais remplis de monde, d’autre âmes en peine qui n’avaient pas su comment arrêter de boire, elles cherchaient toujours l’âme sœur. J’ai maintenant soixante et un ans, je me rétablis toujours de cette schizophrénie et des maladies connexes, j’essaye d’être un, une personne, une identité. Voilà! On ferme! Last Call! Une petite chance pour le staff. J’essais d’imaginer les gallons de bière qui se vendait, la draught c’étais ce qu’il y avait de moins cher, j’avais toujours assez d’argent pour quelques verres. Rien de nouveau dans la nuit, toujours des souvenirs d’alcool. Je suis content demain je me lèverai pas avec la gueule de bois pas de hangover. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

vendredi 1 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai préparé mon macaroni tomates sauce à la viande… Ma tablette fonctionne mieux. Je veux pas trop vous en parler au cas où les problèmes recommenceraient. Je pense que j’ai bien fait d’installer le climatiseur… Vendredi après-midi, ils annoncent de l’orage. Je pense que souvent vaux mieux être patient… La meilleure place pour s’entrainer à la patience, c’est dans la souffrance à l’urgence de l’hôpital, surtout quand vous avez un problème de santé mentale… Je me rétablis y’a longtemps que j’ai pas consulter et c’est tant mieux. Y’a des psys qui veulent vous retourner chez vous au plus tôt, parfois chez soi c’est invivable… J’ai lu un article dans le Devoir qui traitait d’une maison de chambres insalubres, c’est difficile de se rétablir dans un endroit infesté, souvent pour moi c’est endroit-là c’est des mouroirs pour personnes seules… Ça fait pas de très belles agonies dans l’urine et la vermine. Je vais vous parler de mon senti du passé, j’étais dans une maison de chambres et c’était bâtis en carton, on entendait les voisins en tout temps… Je suis certain que si j’y étais resté je serais mort… Je reviens à aujourd’hui il fait très beau, j’attends des nouvelles de l’impôt fédéral, le provincial est plus rapide je sais bien qu’il y a des choses sur lesquelles j’ai pas de pouvoir. Les snowbirds de Aylmer ont vendus leur maison, je crois qu’ils vont être plus tranquille cet automne pour aller en Floride… Je suis de tout cœur avec eux déménagé c’est pas facile surtout quand la maison à été dessiné et conçue par les propriétaires. Ils laissent un gros morceau, une maison où ils ont vécu toutes les émotions de la joie à la peine, je trouve qu’ils ont du courage… Moi je déménage plus, j’ai déjà été une sorte d’itinérant, incapable de me faire un chez moi tranquille, ça fait plus de vingt ans que j’habite ici et si je veux me calmer j’ai qu’à pensés à mes pires années. J’ai la larme à l’œil, je sais pas trop pourquoi, pourtant je pleure pas, je suis heureux, mes problèmes informatique se règlent. Je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes collectionneur de voitures qui me donne un bon coup de main… Merci! J’essaye d’écrire sans dénigrement de moi où des autres, on a tous nos failles,  nos faiblesses. J’ai envie de vous dire qu’un paranoïaque ça pense très mal, pourtant c’est pas faute d’avoir essayé de me faire une tête en lisant beaucoup… Un ami viens de me téléphoner, il dis qu’il est « fucké » pour moi c’est juste qu’il est un peu distrait. Hier j’ai acheté mon eau de toilette, ça sent bon… Je sais pas comment terminer quelle genre de chute je vais vous donner… Y’a tous ces amis disparus, parfois j’en rencontre quelques un ils sont pas décédé. Quelques mots encore et une prière, ça vaux beaucoup. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Voilà la chute la tombé, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard