dimanche 13 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je vous remercie de vos petits mots rassurant. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1100617/art-therapie-tnm-theatre-sante-mentale-jveux-dlamour  voilà pour ceux qui n’ont pas vue le reportage télé. Je cherche un peu quoi vous écrire cette nuit. J’y vais avec mon senti, aujourd’hui c’est la première. J’ai lu la pièce une couple de fois heureusement que c’est une lecture je serais incapable d’apprendre mon texte par cœur. J’espère qu’il y auras beaucoup de monde, je trouve que c’est une chance et un privilège d’être mis en scène par madame Pintal. J’ai plus de mots, j’y arrive plus, je deviens muet et ça me fait peur. Les sirènes d’ambulance et de voitures de police n’arrêtent pas. Je viens de regarder le lien du reportage vidéo ça me donne un message d’une erreur provenant du média. J’espère que vous pourrez le voir… Je pense à mon bôf qui dois voir ce que je fais d’un œil critique… Je sais pas pourquoi je pense au quant à soi… C’est une chose que j’ai pas dans les réseaux sociaux, mais dans la vrai vie je suis plutôt réservé. Je viens de retrouver le reportage, votre humble serviteur y est très présent… Pour ceux qui sont libre ce lundi soir je vous invite à venir nous voir. C’est la nuit et je suis debout, je crois que c’est le stress de la représentation… J’en profite pour vous écrire ceci. J’ai détruit ma carte de crédit on va m’en envoyer une autre… Je vous écris et après je vais relire la pièce. C’est le cas de le dire mes collègues viennent de différents horizons, différentes problématiques qui partagent un même intérêt pour la création. Je pense, je ne sais pourquoi, à ce gars qui avait une plaque de métal vissée au crâne, c’est pas reposant… Y’a pas de gars comme ça dans la pièce à ce que je sache. Je pense à cette femme au centre local de services communautaires qui disait à l’infirmier, le petit monsieur est là, j’ai jamais entendus rien d’aussi condescendant, elle est qui elle pour m’appeler petit monsieur? Faut pas trop en demander, le respect se perd, trop de monde, elle pouvait pas simplement dire monsieur Saulnier est là, l’infirmier aurais surement fait la déduction que c’étais moi. Mais non, les pauvres comme moi on appelle ça des petits monsieur, c’est enrageant. Je sais ma « plume » est pas très raffinée, mais c’est mon écriture la plus vrai… J’ai sortis les menthes Life Saver’s pourtant je coule pas, je suis bien à la surface des choses, la profondeur c’est une chose qui me manque. On me l’avait dit de rester à l’école, j’ai préféré l’argent, de toute façon j’avais pas les notes pour aller au collège, quand j’ai quitté ça faisait un fardeau de moins pour les enseignants. Je les vois pas mes soixante et un ans, j’y crois pas que je suis rendus là. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore une journée et on donne la représentation. Je suis anxieux j’ai une sorte de trac. Hier j’ai lu la pièce au complet en essayant de me rappeler où j’étais pour chaque scène. Je crois qu’on va l’avoir. Aujourd’hui c’est le dimanche de la fête des mères, on pense à vous toutes. Hier y’a encore eu un attentat à Paris ça coupe mon désir d’aller encore y passer quelque jours. Je me souviens d’une époque dans les années soixante-dix je crois où y’avait eu plusieurs attentats terroristes de groupuscules de gauche, tout ça avait finis par disparaitre des jours meilleurs s’annonçaient pour Paris. C’est la nuit de samedi à dimanche, je sais plus trop où est rendue le night life de Montréal, je pense au regretté Coco Richard qui animait ces nuits. Y’a un long moment que je ne sors plus la nuit j’ai peur. Ça me prenait de l’alcool pour endormir ça et comme je ne bois plus la peur reste bien présente. Comme il m’arrive souvent la nuit j’ai pris une douche et je me suis parfumé, ça fait du bien… J’ai laissé une fenêtre ouverte j’essais de me ramener sur mon senti. Pas sur mon odeur! Mais bien sur mes sentiments comment je me sens toujours avec ce désir d’écrire que je mets en œuvre. Je sais pas si c’est utile, quand j’aurai finis ceci je vais regarder les infos de Radio-Canada un journaliste et son caméraman sont passés au théâtre jeudi. Je sais pas si le reportage va passer, l’actualité nous a rattrapé, encore un attentat. Demain, je vais hanter les loges du Théâtre du Nouveau Monde. Je crois que ça va être bien la lecture… J’espère que je chokerai pas, je vais avoir mon texte en main. Je sais y’a des choses plus graves que de jouer au Théâtre du Nouveau Monde mais disons que je suis pas la relève de Lili Saint-Cyr… Je trouve plus, je trouve pas comment vous dire mon état à une époque psychotique j’entendais des voix et ça me tuais, la peur toujours la peur qui me minais. Les gens rentrent à la maison il est presque trois heure les bars vont fermer. J’espère que ça vous plait ce que j’écris… Je pense à Paris, à Maurice Chevalier, c’est vieux mais j’aimais bien cet artiste de variété. Je crois que le monde se meurt, où qu’on aille quoi qu’on fasse y’a toujours une guerre et je vois pas la fin… Je vais essayer de terminer sur une bonne note, je suis toujours étonné de voir comment les voitures roulent rapidement pourtant c’est une rue résidentielle… «  Maman tu est la plus belle du monde » Je me rappelle plus qui chantais ça mais ça nous faisait bien rigoler, c’était surement un artiste du canal dix, de télé métropole à l’époque… Voilà! Je termine comme ça et embrasser bien votre mère et j’ai une pensée pour celles qui sont partis. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 12 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça va pas bien, j’ai été victime d’une fraude avec une carte de crédit. Je vous en dis pas plus, ils vont faire enquête mais c’est chiant. On a peut-être piqué des informations à partir d’internet. Tout allait trop bien… Juste pour dire que je me questionne sur mon utilisation de la machine… Même mon blog je crois que je donne trop d’information. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a rassuré, j’arrête tout ça la et je change de sujet. Il fait beau temps… J’hésite beaucoup à vous écrire ce soir… J’abandonnerai quand même pas pour des conneries pareilles. J’arrête je me calme… Je me sens comme un gros poisson qui a mordu à l’hameçon, la pêche est ouverte? J’ai jeté la carte, je pense que je vais me calmer avec l’utilisation du crédit. Quand même j’aimerais bien savoir comment ils se sont procuré mon mot de passe… Je trouve ça absurde que j’ais un fardeau pour ça… Ça me donne pas envie de sortir, c’est vrai que sur l’échelle de la douleur c’est pas grand-chose. Je vais arrêter de chercher de toute façon je trouverai pas… On dis toujours qu’il faut payer pour apprendre, je préfère rester ignorant. La dernière chose du genre qui m’est arrivé c’est le vol de ma tablette électronique, j’ai plus remis les pieds dans un café depuis ce temps là. Je pense encore aux astrologues qui téléphonent pour nous soutirer de l’information, voyons donc! Si vous saviez comme j’ai pas envie de vous écrire ce soir. J’ai peur que ça marche pas… Comme je vous disais au début ça allais trop bien, fallait que ça se gâche… Faut pas que je m’en fasse trop à date j’ai rien à payer. J’ai beau écrire que j’aime pas la routine quand il m’arrive des choses qui sortent de l’ordinaire je sais pas quoi faire. Quand il fait de belles soirées les gens gueulent je ne sais quoi dehors… C’est toujours ma paranoïa, je me souvenais plus que Brian Wilson le leader et fondateur des Beach Boys avait la même maladie que moi, je crois que cet homme là à fait beaucoup de bonnes choses dans sa vie, il a un bon rétablissement. Ce qui m’arrive j’ai pas de pouvoir là-dessus, j’ai fait ce que j’avais à faire reste que le temps. Le mérite de ce qui m’arrive ça change mon quotidien. J’ai surfé, comme dirais les Beach Boys, sur la vague de la fraude… J’en ai quand même raconté plus que je pensais. Je vais en profiter pour souhaiter une bonne fête des mères aux mamans qui me lisent. Je sais c’est demain mais je veux pas oublier. Je suis quand même pas le centre du monde, y’a pas que moi qui se fait frauder, on va voir l’efficacité de tout ça. Voilà pour ce soir j’attends en espérant que tout rentre dans l’ordre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours les mots de la fin sont difficiles. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 11 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Lentement je me réveille. J’ai un peu dormis, y’a une vieille odeur de tabac à pipe. Plus tard cette nuit je vais lire la pièce pour me la mettre en bouche comme ils disent… C’est samedi tout est dans le silence du moins dans le goulag occidental plus à l’ouest dans le quartier gay les boîtes sont pleines de monde, ça danse et ça entre en transe, musique techno, musique de robot disait le vieux poète radoteux national.  Cette nuit je pense à la surprise qu’on m’a fait et dont je peux pas vous parler. Je vous ai pas raconté que je recevais des appels d’un bureau d’astronomie, ça m’intéresse pas, j’ai raccroché poliment. C’est la nuit de vendredi à samedi, je pense à une jolie collègue aux cheveux noir qui est avec le théâtre aphasique… J’ai hâte à lundi c’est la générale et après on joue pour le public. Je pense que ça va encore le faire que ça va marcher… Je suis content tout roule rondement, la tablette s’est placée, j’ai reçu les documents que j’avais besoin… Maintenant je me rabat sur mon senti je me souviens de cet ami régisseur qui me faisait entré dans les salles pour voir les pièces sur lesquelles ils travaillait, c’étais généreux… Ce matin je vais me raser, je veux pas avoir la barbe longue et me charcuter le visage… Parfois je réfléchis trop c’est ce que je vois quand je me relis. Je me rétablis lentement, les jours semblent meilleurs, y’a un peu de bonheur aujourd’hui c’est pas plus mal de l’écrire ça mange pas le monde… Y’avait cette foule en liesse de juifs orthodoxe pour la visite d’un de leurs grands rabbins, l’étranger me questionne toujours. Je suis maintenant bien réveillé. Hier je discutais permis de conduire avec un voisin je lui expliquais pourquoi je l’avais pas, que les occasions de conduire étaient rare et que j’avais pas les moyens d’avoir une auto. J’ai eu un souvenir de jeunesse quand je fouillais partout dans la maison familiale aujourd’hui c’est le contraire comme si quelqu’un fouillait chez moi mais j’habite seul dans un studio. C’est pas de très jolies phrases cette nuit, lundi je vais mettre tout ce que je peux dans mon jeu… Je sais pas si mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord travaille lundi mais je l’invite à venir voir la pièce. Ces jours ci c’est ce qui me préoccupe le plus cette pièce, je veux bien rendre mon rôle. Faut pas que j’oublie ce que c’est, une lecture, je crois quand même que malgré tout le travail on va bien s’amuser. Voilà! C’est presque terminé pour cette nuit, j’en aurai mis un autre dans la boîte, un autre cannage, les mots ce sont pas placés comme des sardines où du hareng. J’arrive au milieu de la nuit, c’est presque finis. Je termine comme ça avec ces quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Ça y est presque, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait beau soleil mais c’est frais. Aujourd’hui je me suis beaucoup promené, j’ai eu de bonnes nouvelles mais je peux pas vous en parler, peut-être plus tard quand ce seras fait. J’ai pas eu de courrier…  Lavé la vaisselle, la fenêtre est ouverte c’est bien un peu d’air frais… Je sais pas vraiment quoi vous raconter, y’a des odeurs de bouffe… Lundi prochain c’est la représentation, ce matin je suis allé au Centre Local de Services Communautaire pour un prélèvement sanguin. Cet après-midi j’ai dormis un peu. Je suis content la semaine s’est bien passée. J’ai rencontré des gens intéressant. J’entends les oiseaux qui chantent dehors, le vendredi plusieurs vont tomber dans la débauche, pas les oiseaux mais d’autres méchants moineaux qui rentrent du boulot, ils vont faire un détour par la brasserie et s’accrocher les pieds pour la nuit. Y’a longtemps que j’ai pas fait ça, que je ne fais plus ça je ne m’en porte que mieux, la bière me rendait dépressif et parfois psychotique et j’étais détestable mais je vous ai déjà raconté tout ça, de vieilles histoires pour un vieux bonhomme et sa vieille musique… Y’a des motos, de grosses cylindrées qui passent… Ce matin j’ai discuté un peu en anglais avec un jeune itinérant qui avait un magnifique chien, tout à coup ça sent la mouffette. Je reviens au jeune et son chien qui prenaient soin l’un de l’autre comme il disait. Je sais pas comment il faisait pour le nourrir, je crois qu’il y a des ressources qui acceptent les animaux mais je pense que son chien passait avant lui. Ce soir je crois que je vais manger une côtelette de porc avec une pomme de terre, des carottes et des brocolis c’est pas un festin mais j’aime ça… Un gars passe avec sa veste de cuir remplie de spike, je croyais pas que ça existais encore je sais pas si ces gens là fréquentent encore les Foufounes Électriques… Je vous ai déjà raconté que j’y faisait le bacon sur la piste de danse? C’était pas long qu’ils me jetaient dehors, c’est pas fort se faire vider d’un endroit comme ça, ça fait longtemps. Cette semaine je parlais d’itinérance à mon groupe à comment c’était difficile de se trouver un logement quand on sortait d’un long séjour à l’hôpital psychiatrique, c’est ça l’itinérance on couche chez l’un et chez l’autre et parfois on retombe en crise, on décompense. Et on retourne à l’hôpital quand ils veulent bien nous soigner, souvent on est dans le déni on est pas malade pas nous c’est autour qu’ils le sont. Encore et toujours la même histoire. Je sais pas trop comment vous terminer ça, le week-end qui arrive c’est la fête des mères mes meilleurs vœux à toutes les mamans Voilà! Encore quelques mots pour terminer avant d’aller peler les légumes. Comme toujours je vais vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé pour ce soir. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je rencontre l’infirmière pour des prélèvements sanguins. Je crois que je vais lui donner quelques signets de la pièce qu’on créeras au Théâtre du Nouveau Monde. Je pense encore à mon voyage à Lille, à son magnifique beffroi bien utile pour s’orienter. Je crois vous en avoir déjà parlé… J’aimerais beaucoup calmer mon obsession postale, recevoir du courrier significatif. Je suis pas triste ce matin, hier j’ai donné une entrevue à un journaliste de la télévision, ça aussi vous le savez! J’entends le sifflet du train, la gare de triage est tout près. La nuit à pars le rêve il se passe pas grand-chose et quand on les retiens pas… Tout s’est replacé dans mes appareils électronique, je touche du bois pour que ça reste comme ça. Je vais peut-être me récompenser aujourd’hui et me payer une poutine. Je prends mon temps ce matin, comme toujours. J’avance lentement dans cette écriture matinale, ça a pris un peu de temps mais maintenant je suis réveillé. Je remercie ma lectrice secrétaire retraité du CEGEP de l’Outaouais pour ses commentaires. La directrice du Théâtre du Nouveau Monde est une force de la nature elle à une énorme capacité de travail en plus d’avoir une très grande culture. Moi là-dedans je ne suis que du menu fretin. J’ai toujours l’odeur de mon parfum, je sais pas où je vais avec des phrases pareilles, mon nom c’est pas Claude Meunier, je manie très mal l’absurde. Mais non! Je me dénigrerai pas cette nuit on compare pas des oranges avec des pommes, il est grand je suis petit. J’ai bien écris quelques lignes mais rien qui s’approche de ses succès. C’est vendredi y’en a qui ont couché sur la corde à linge, la nuit dehors à siphonner de l’alcool, il reste plus rien pour la bouffe et le loyer…  Je reviens à mon senti, tôt le matin ça me fait pas mal. Je sais que les gens honnêtes dorment, les autres rigolent en pensant à ceux qui s’en vont au boulot… Y’a ces mondes de phantasmes avec des films porno des danseuses nues de l’alcool et de la dope pour qui en veut… Ça n’arrête jamais, je ne mets plus les pieds là trop peu pour moi… J’ai des démangeaisons sur les doigts, de l’eczéma je crois, j’arrête de me gratter. J’ai pas de nouvelles pour mon impôt fédéral, mon lecteur de Deux-Montagnes me dis de pas m’en faire que c’est dans le nuage… Mon senti je sais pas comment vous le traduire cette nuit, ma rage des avions est passée, j’ai quand même envie de partir pour je ne sais où, l’Italie peut-être. C’est vendredi, y’a quand même des gens qui travaillent le week-end. Je me cherche une façon décente de terminer. Je pense à l’anniversaire de la matriarche, c’est fin mai je crois… Voilà c’est la chute, je descends en vous remerciant d’avoir lu jusque-là, je prends encore un peu de votre temps. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 10 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà de retour ce soir, le ciel se couvre de gros nuages gris. J’ai passé l’après-midi à répéter au Théâtre du Nouveau Monde, on m’a libéré plutôt j’étais pas dans certaines scènes. J’y retourne lundi après midi pour la générale et après on joue à sept heure. Radio-Canada à fait un reportage qu’on devrais voir en fin de semaine sinon je crois que ça seras disponible sur les réseaux sociaux. En attendant je vais lire la pièce pour m’imprégner un peu plus et essayer de faire travailler ma mémoire. La fenêtre est ouverte, un vent frais entre dans l’appartement… J’avais un problème avec ma tablette électronique j’ai réussis à le régler. Je sais pas avec quoi je vais vous illustrer cet écris… Je leurs ai bien dis que je suis pas un comédien, j’ai un rôle pas très viril mais ça me va. Ça verdis, c’est beau, jeudi soir vers cinq heure y’avait pas beaucoup de monde dans le métro je crois que plusieurs sont allés prendre un pot après le boulot. Moi j’y pense même pas ce serait recommencer le cycle infernal, j’en sortirais pas avec tous mes morceaux. Je radote toujours la même histoire, si vous voulez une histoire différente passez au TNM lundi soir, on va briller de tous nos feux. J’ai toujours de la difficulté avec le travail d’équipe, de troupe, mais je fais un effort… Mardi prochain j’ai un conseil d’administration pour la radio, après ça va être la pause de l’été. Je fais chauffer le four me suis rappelé que j’avais un macaroni à la viande dans le frigo ça seras mon souper… Ce soir je suis pas trop brûlé… J’ai pas envie d’aller dans le négatif vous avez eu votre dose cette semaine. C’est particulier tous ces gens d’horizons différents qui se réunissent pour créer une pièce de théâtre… J’envie les gens qui rigolent en travaillant, moi je prends tout ce qui se passe comme de petites fin du monde, c’est grave! Le macaroni est au four, lentement la nuit tombe. Je commenterai pas le jeu de mes collègues, ils se tirent très bien d’affaire.  Je pense que je vais vous illustrer ça avec une photo du buste de Nelligan, c’est toujours étonnant comment ceux qui souffrent l’ont toujours en référence ce cher Émile. J’imagine que dans le désespoir on se reconnait dans ses vers. Voilà! Quand j’appelle Émile dans mes textes je deviens muet, je sais plus trop quoi dire, pourtant y’a tant de grands poètes… On dirais qu’il n’y a que lui qui est resté avec son destin pathétique à l’hôpital, à l’asile comme on disait dans le temps… Son grand art il l’a fait avant son enfermement… Je sais pas si ça existe le syndrome Nelligan? La poésie elle est maintenant au coin de la rue et sur les places publiques, le grand art ce sont les enseignants qui en ont le monopole c’est pas plus mal. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard