mardi 1 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous trouvez peut-être que ces écritures sont une manifestation de maladie mentale? C’est possible mais quand j’ai terminé j’ai un sentiment de complétude comment vous dire? Je recommence toujours aussi parce que c’est satisfaisant. Je vous écris comme ça sur mon monde intérieur ça semble banal mais de vous savoir là à me lire ça me soulage… J’essais d’arriver à un sentiment de paix et je veux surtout pas que ce soit de l’ordre de la manie. L’écriture a toujours été importante pour moi, chez moi j’ai des cartons plein de textes que je n’ai jamais relus, il est un peu tard pour m’y mettre… Je pense à ce gars décédé chez qui des inconnus ont ramassé tout ce qu’il avait écrit… Je sais pas si vous avez regardé la série Sons of Anarchy, le leader de la bande s’adonnait aussi à l’écriture y’avait une certaine sensibilité mais il était d’une violence rare… Tout à coup je pense aux mal-aimés comment quand ils sont plongés dans la solitude , les institutionnalisé, hôpital, asile., prison n’arrivent souvent pas à en sortir, ils y retournent faute d’être capable de vivre en liberté dans la société. Y’a aussi cette folie de mettre la faute sur la société moi je crois que chacun est responsable mais rapport au stigmate j’arrive pas toujours à nuancer, ma schizophrénie je l’ai pas tatoué dans le front contrairement à bien d’autre… Faut dire que certains aiment bien vivre en « communauté » refuge, maison de chambres ect. Je crois qu’il y a de ça dans les gangs de jeunes criminels, l’attrait de la bande le sentiment de faire partie de quelques choses de plus grand que soi, un quartier par exemple qu’on veut « protéger », un revenu de l’argent « facile ». Tout à coup j’ai souvenir de ma jeunesse avec la bande et les pushers… Tout ce que je vous raconte c’était inconscient… Je pense que c’est là qu’à débuté la paranoïa ma longue descente aux enfers ces boulots où j’étais entouré de motards.  La drogue chimique qui m’a rendu fou et dont je ne serai jamais complètement rétablis mais aujourd’hui je suis abstinent je préfère ça… Je vous ai abandonné quelques minutes, j’ai mangé, il est minuit vingt les oiseaux de nuit regardent la faillite de leurs vies pendant que moi j’écris et connais les endroits où je ne dois pas mettre les pieds. Je raconte toujours la même chose mon senti est pas différent d’hier et le seras pas demain, les émotions j’ai toujours de la difficulté à les contenir et à les nommer. Je vais plus dans les bars, de toute façon j’ai pas de plaisir à me faire dire que je suis une épave. Je pense à ces jeunes qui jouent avec nous j’espère que le théâtre ne les décevras pas trop. On fait pas de grande « carrière » dans la déception… Voilà! C’est terminé pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui y’a des percées de soleil. J’ai fait la sieste et j’ai rêvé, y’avait des bateaux, des voiliers… J’ai pas reçu de courrier, sur la rue comme toujours y’a beaucoup de circulation automobile. Profité de ce semblant de beau temps pour prendre un café et manger un sandwich dans le parc. Ouvert la fenêtre, je cherche l’émotion que je pourrais écrire… Dans le parc les gars jouent au ballon, un autre s’entraine sur l’équipement de musculature rien d’émouvant là-dedans… Je trouve pas. Je suis moins enthousiaste pour vous écrire, demain j’ai une répétition, c’est difficile… J’ai reçu des photos du show de la semaine passée. Après le prochain show je vais aller manger des tapas avec une collègue, hier à la répétition elles gueulaient toutes que je suis beau, une autre trouvait que j’ai un sourire d’enragé… De ce temps-là que ce soit ici où en France les gens sont insatisfait, c’est plus violent en France mais j’ai de la difficulté à croire que c’était mieux avant… Je me sent mal tout à coup, un malaise en écoutant l’actualité politique… Les bonhommes comme moi écoutent la télé à cette heure. Je sais pas si je suis utile à vous écrire… Je pense encore au voyage, j’ai hâte de recevoir l’argent qu’on me dois. Ai regardé une émission sur Taipei  à Taiwan ça semble intéressant… Je regardais les problèmes qu’ils avaient en Arménie et je pensais au génocide en Turquie, y’a longtemps déjà plus de cent ans… Ça se promène comme ça dans ma tête d’un pays à l’autre. Y’a des pays magnifiques mais au prise avec la guerre et le terrorisme… Je pense à l’Allemagne à Berlin à Munich mais je bois plus de bière c’est quand même un pays qui a une histoire. La Grèce aussi semble intéressante mais faut y séjourner assez longtemps. Je vous écris ça c’est une façon de m’éloigner de mon senti, on disait avec un copain que lorsqu’on est loin faut éviter de se mettre dans le trouble. J’ai hâte de jouer dans la pièce, la lecture, comme toujours je suis nerveux… Je veux pas m’étendre sur l’actualité, je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes qui ne regarde plus la télévision moi j’ai été longtemps sans la regarder ça me faisait paranoïer. Y’a longtemps que j’ai pas pleuré que j’ai pas été dévasté et désolé… J’espère que mes proches sont pas inondés. Voilà! Je suis dans le bruit télévisuel ça empêche l’introspection, mon senti intérieur est engourdis, c’est étrange en début de soirée y’a toujours une ambulance, sa sirène… J’ai de la difficulté à démarrer cette finale, à terminer sans avoir trop mal. Quelques mots, quelques mots encore pour vous dire mon vide intérieur. J’ai « réussis » à écrire ceci, je veux pas me vider sur vous, j’essais de choisir mes mots… Je vous parlerai pas des flatteries auquelles je ne dois pas porter attention. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 30 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Comment nommer cette journée où plusieurs portent leurs beaux vêtements pour la sortie mensuelle, ceux qui s’en vont vivre un peu, voir si le monde est encore là après un mois de combat avec le dépanneur qui fait crédit et les nuits de grande solitude désargentée après avoir pawné tout ce qu’il y avait de valeurs… On y arrive, on iras prendre une bière question de se remonter l’estime déglinguée et ce seras pas long on auras plus rien pour aussitôt le lendemain retourner manger à la cafétéria populaire et se ronger les sens, avoir le vertige de recommencer si tôt à être dans le malheur… Pourtant on avait rêvé de ce premier jour du mois qui durerais une éternité, je me souviens on prenait le taxi pour aller rapidement changer le chèque à la caisse et rentrer à la taverne en racontant qu’on les avait bien eux encore ce mois-ci… Pour d’autre ce seras ripaille on se goinfreras de tout ce qu’on n’avait pu manger pendant le mois pourtant ce seras pas long, quelques jours, et on emprunteras cent dollars pour retourner au supermarché. Les combines recommenceront, le malheur aussi, on auras été ivre une nuit sans contrainte et après l’ivresse ce seras la chute dans la dépression, on rêveras de révolution… La survie, la survie les voisins voudraient nous voir travailler, mais on est incapable c’est pas faute d’avoir essayé les milieux sont durs ça ne pouvait pas durer… On erreras d’une taverne à l’autre histoire de se faire payer une bière par moins malheureux que soi et pendant ce temps on diras ça y est c’est revenus! Je pourrai m’y mettre! Mais après une autre bière et on boiras à oublier qu’on travaille pas, on se diras poète où artistes question de ne pas se sentir tout à fait inutile… Pourtant on nous l’avait bien dis que ça arriverais la descente aux enfers parce qu’on a pas gardé de vrai boulot c’était sans compter que d’une manière où de l’autre y’aurais de la pression… Tous les premiers du mois c’est la même chose et on s’enfonce dans nos habitudes de prestataires, on prend notre numéro à la caisse pour faire un retrait et même fermer notre compte pour se faire rembourser notre part sociale le seul argent qui nous reste… C’est plate mais c’est donc plate cette vie… Des souvenirs de miséreux certains essayaient tous les rackets. Le bonhomme sortais du lit qu’à la journée de sa pension, il portais sa cravate et son habit pour aller à la banque mais ça je vous l’ai déjà dit, je vous vois dans le frigidaire du dépanneur pour acheter une caisse de bière… J’ai hâte de voir ce que ça va donner avec la légalisation de la marijuana des urgences d’hôpitaux remplies de psychotique. Sans parler de tous les autres cocktails toxiques… Il est passé minuit, je vois déjà les gens au guichet. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 29 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout un peu avant minuit, j’ai préparé du café, je pense au petit gars qui aime tant la lecture, moi les livres quel qu’il soit m’ont jamais déçu, avant de vraiment voyager comme maintenant je me laissais emporter dans des mondes littéraires et romanesque, j’aime bien regarder la télé et voir des lieux où je suis allé. Je crois que j’ai fonctionné à l’envers je me suis intéressé au monde fictif avant la vrai vie, me souviens d’une époque où je lisais sans rien comprendre le journal L’Express et le plus abordable Nouvel Observateur sans parler du très canadian L’actualité, c’était pas de la fiction mais ça me gardais prêt du vrai univers.  Cette nuit y’a un parfum de pizza… La littérature ce sont différents univers, des endroits où échouer après en avoir eu assez tous les genres y sont du policier à la science-fiction tout pour faire rouler son imagination. Si j’avais un personnage à mettre en place dans un roman ce serait moi et ma folie. J’ai toujours le souvenir de ce bonhomme qui lisait dans sa voiture à la sortie de l’école on voulait pas se le dire mais on en avait peur… La rente a pas encore été déposée, je pense à ces petits déjeuner copieux à l’hôtel. Je sais pas quoi dire de ces enfants qu’on tue, on dirais que la vie n’a plus de valeur, depuis les attaques y’a jamais eu autant de policiers et paradoxalement autant de meurtres d’enfants. Bientôt j’aurai un recueil de bandes dessinées pour le jeune garçon qui aime tellement lire, il doit être bon en classe, j’espère qu’il décrocheras pas… Aujourd’hui j’ai une répétition au Théâtre du Nouveau Monde, je vais faire de mon mieux. Je reconnais que jouer un personnage c’est difficile. J’entends le collègue gueuler. J’ai eu le malheur de signaler les retards à répétitions d’une personne. Je crois que ça lui ai venue à l’oreille, il va tout faire pour m’embêter, il a beau avoir un costume peace and love il est rancunier. J’entends les voitures qui passent sur l’asphalte mouillé, le collègue il est blanc comme neige mais s’habille et se coiffe à la façon rasta, ça a pas de sens… Je me dois d’être délicat, j’aimerais avoir encore du courrier ce matin, parfois je pense à abandonner toute cette histoire de théâtre mais je trouve toujours ça gratifiant la représentation à la fin. Cette nuit je vais essayer de travailler un peu le texte que j’ai à lire, on me taquine un peu avec le rôle que j’ai, c’est pas grave je vais essayer de le rendre avec vérité. C’est exigeant ça me demande beaucoup, j’ai dit que j’étais pas comédien, j’essaye quand même… Je crois que certains aimeraient faire un one man show, quand ce seras leur tour on leur laisseras la place. Voilà pour cette nuit! Comme d’habitude je suis nerveux. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Y’a des personnes qui semblent pas se rendre compte que quoi qu’on fasse on peut prêter flanc à la critique. C’est une très mauvaise idée de vouloir faire taire les critiqueux… Dehors dans l’abribus un gars fume du crack, ça me regarde pas mais moi je suis mieux à jeun… Je sais que certains ont une très haute opinion d’eux même, je reste toujours avec l’idée qu’il faut vivre et laisser vivre et que l’humilité c’est pas donné… Je suis pas parti sur de bonnes phrases, un bon départ. J’aime bien vos commentaires… Demain après-midi c’est la répétition au Théâtre du Nouveau Monde, moi je trouve ça assez complexe comme pièce… Je sais pas pourquoi on préfère toujours les ouvriers aux écrivains… Il pleut encore, les feuilles dans les arbres semblent vouloir éclore, ça bourgeonne. Je suis un peu débinné pourtant j’ai fait ce que j’avais à faire, j’en ai écouté un autre. Sur la rue transversale pas loin de chez moi y’a trois pick-up remplis de scrap. Je sais pas ce que ça fait là,  je crois que je vous en ai déjà parlé, c’est pas mon univers intime…. J’ai de la difficulté à écrire un texte impressionniste sur le goulag occidental, je veux vous laisser une impression sentimentale où émotionnelle sans parler de l’expérientielle… Aujourd’hui c’était les chroniques lectures dans La Presse+ toujours intéressant. Je crois que c’est important de s’intéresser à la culture, ça peut sauver des vies, l’arc-en-ciel des émotions nous permet de voir qu’on est pas seul… Y’a longtemps que je « sais » lire, j’ai jamais abandonné, les âmes cruelles voudraient que je cesse tout ça mais pour moi la lecture c’est l’équivalent d’une prière, d’une ouverture sur l’autre. Y’a des mots que je trouve pas pour dépeindre ce que je ressent pourtant aujourd’hui j’ai pas mal, juste une douleur légère, une difficulté à être qui je suis, c’est aussi ça la schizophrénie. Souvenir d’un gars que je croyais muet et qui s’est mis à me parler à me remettre à ma place, il a bien fait, il a maintenant tout mon respect. C’est pas simple d’écrire et de rester authentique, c’est ce que je veux faire j’ai tendance à appeler aussi ça de l’autofiction, mais je suis dans l’erreur y’a pas de fiction, mes impressions sont vrais. Pour un schizophrène y’a rien de plus réel qu’une hallucination. Heureusement, y’a longtemps que j’en ai pas eu… Je pense à cette pathétique routine qu’on a tous, cette façon de faire qu’on croit confortable parce que on la met pas en question, parfois un à quoi bon? Mais c’est tout, je chasse la douleur, pour tout de suite c’est ça mon monde intérieur. Je manque de vocabulaire pour vous décrire le mal du temps. Je creuse lentement au plus profond de mon âme, j’utilise pas de mots savant en espérant que tout le monde comprend. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 28 avril 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai reçu un très gentil courriel d’une lectrice, elle me conseillait de toujours rester authentique, c’est ce que j’essais de faire dans tout. J’aime pas ce que j’appellerais la prose « ampoulée ». Les gens le sentent quand on raconte de la bullshit. Je sais pas ce que c’est de la belle prose, je crois que c’est une rédaction qui emmène ailleurs  et fait rêver. On peut en dire beaucoup sur la rapide prose électronique ne pas la laisser aux mains des prosateurs assassins et toujours essayer d’écrire de façon correcte par respect… Hier j’ai sortis le texte de la pièce, j’ai essayé de mémoriser mes répliques… Je pense à Ti-cass qui est toujours en retard et se trouve toujours un moyen de crier… Bientôt Dimanche, une demi-heure j’ai comme toujours fait des cauchemars. Je crois qu’écrire avec l’ordi pour certains c’est pas de la littérature, pourtant la semaine passée j’ai participé à la journée du droit d’auteur, je vous avoue que je retire rien monétairement de ce que j’écris ici. Je laisse le blog avaler ma prose et donne à lire aux amis. Je finis par me réveiller la lumière de l’écran me le permet. Voilà! Je sais que certains me méprisent mais j’écris, je fais ce que j’aime comme me l’a dit ma lectrice retraitée du Syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais… J’avance en évitant les grands mots, y’en a qui dans leurs façons d’être donnent dans le cliché, ils semblent tellement convaincu d’être des artistes moi je les crois pas… La bohème c’était il y a longtemps déjà, ils se la jouent comme ça se sont plutôt des itinérants. «  Nous ne mangions qu’un jour sur deux » la dèche je crois pas que ça permette de créer de grandes œuvres… C’est toujours comme ça après avoir vécu tous les malheurs du monde on se dis artiste, pourtant on a pas fréquenté les lieux de créations universitaires, on se dis autodidacte je déteste ça et quand s’est pas suffisant on se réclame de l’art brut en essayant de faire taire son désespoir. Je vous ai surement déjà écris là-dessus, même dans l’art je vois une compétition malsaine qui s’installe de toute façon on aura jamais la maison de Rodin pas même un bout de son jardin. Créer c’est du travail c’est ce que je fais. Je suis pas meilleur que vous, je doute je suis pas convaincu. On appelle ça des créatifs pas des artistes c’est une façon de donner du sens à leurs vie qui n’en a pas… Sans complexe ils tutoient les vrais artistes alors qu’eux y sont qu’à faux-pas. Ils se remontent le self-estime… Enfin moi je sais pas… Je sais pas si milles mots par jour c’est suffisant pour se dire écrivain. J’ai pas publié de livre ma prose elle n’est que virtuelle, je fais ce que je peux avec ce que j’ai et encore je suis pas certain d’être artiste! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le ciel s’est dégagé y’a du soleil. Samedi, y’a quand même beaucoup de circulation. Un week-end tranquille, le mois d’avril achève et j’aurai encore vieillis. J’ai lu les chroniques voyages dans LaPresse+ ça me donne encore le gout de partir quoi qu’il y ait un article sur les voyageurs qui ont eu des problèmes, on y parle de Sinorama des gens qui n’avaient pas de guide de langues françaises… Je pense toujours à la France… J’ai pas tout vu de ce beau pays, Rome en Italie ça me parle aussi, le temps passe si vite. Me souviens de Milan de sa grande place du Duomo, la troisième plus grande église au monde. J’aime bien les églises et les basiliques, la semaine passée j’étais à l’Oratoire Saint-Joseph, un bel endroit remplis de spirituel. Y’a un gars qui coure dans le parc en face… Parfois la schizophrénie me laisse la paix, j’ai pas d’hallucination, j’aime pas quand les gens parlent de drogue à la légère, ça détruit des vies, encore aujourd’hui j’ai réussis à vivre sans alcool et sans substance. Cette semaine une amie me demandait comment c’était la dope, rien de romantique juste du mal être, de la douleur et du manque, il faut que je me rappelle si je veux pas retourner là dans ces psychoses… Je pense à mon souper, comme un béesse je vais peut-être commander du restaurant à moins que j’aille manger un burger et une poutine chez Lafleur… Je sais pas. Me souviens je « travaillait » pour un copain et parfois quand on avait des chantiers loin de Montréal, on mangeait dans de petites cantines, je payais jamais où presque, j’avais pas d’argent je laissais le patron copain payer. J’avais pas d’argent je buvais tout… J’étais pas idiot juste accroché à l’alcool c’était humiliant mais je le ressentais pas. C’est finis tout ça… C’était y’a longtemps déjà, au travail je dormais debout. Ça me fait mal de vous parler de ça, je suis pas fier… J’ai échoué à m’intégrer à la société maintenant je suis stigmatisé pourtant je me rétablis je me fais plus aller la gueule en disant que je travaille dans la construction, tout ce que je faisais c’était de la rénovation. Et encore je transportais et nettoyais rien de plus avant d’aller me tuer à boire dans les bars. Je me suis toujours demandé comment ils pensaient eux ils buvaient aussi pourtant y’avais que moi dans la dèche, c’est ça aussi la schizophrénie co-morbide.  Je sais pas comment je fais, je passe du voyage à la maladie à la folie, à ces injections  toute les trois semaines, j’en suis revenus ça m’a peut-être aidée. Voilà mes confidences pour cet après-midi. Je crois que c’est l’époque où les rénovateurs commencent à travailler. Le beau temps… En attendant je vais essayer d’apprendre des répliques de la pièce de théâtre. J’arrive à la finale. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore c’est la chute. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard