samedi 28 avril 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai reçu un très gentil courriel d’une lectrice, elle me conseillait de toujours rester authentique, c’est ce que j’essais de faire dans tout. J’aime pas ce que j’appellerais la prose « ampoulée ». Les gens le sentent quand on raconte de la bullshit. Je sais pas ce que c’est de la belle prose, je crois que c’est une rédaction qui emmène ailleurs  et fait rêver. On peut en dire beaucoup sur la rapide prose électronique ne pas la laisser aux mains des prosateurs assassins et toujours essayer d’écrire de façon correcte par respect… Hier j’ai sortis le texte de la pièce, j’ai essayé de mémoriser mes répliques… Je pense à Ti-cass qui est toujours en retard et se trouve toujours un moyen de crier… Bientôt Dimanche, une demi-heure j’ai comme toujours fait des cauchemars. Je crois qu’écrire avec l’ordi pour certains c’est pas de la littérature, pourtant la semaine passée j’ai participé à la journée du droit d’auteur, je vous avoue que je retire rien monétairement de ce que j’écris ici. Je laisse le blog avaler ma prose et donne à lire aux amis. Je finis par me réveiller la lumière de l’écran me le permet. Voilà! Je sais que certains me méprisent mais j’écris, je fais ce que j’aime comme me l’a dit ma lectrice retraitée du Syndicat des enseignants du cégep de l’Outaouais… J’avance en évitant les grands mots, y’en a qui dans leurs façons d’être donnent dans le cliché, ils semblent tellement convaincu d’être des artistes moi je les crois pas… La bohème c’était il y a longtemps déjà, ils se la jouent comme ça se sont plutôt des itinérants. «  Nous ne mangions qu’un jour sur deux » la dèche je crois pas que ça permette de créer de grandes œuvres… C’est toujours comme ça après avoir vécu tous les malheurs du monde on se dis artiste, pourtant on a pas fréquenté les lieux de créations universitaires, on se dis autodidacte je déteste ça et quand s’est pas suffisant on se réclame de l’art brut en essayant de faire taire son désespoir. Je vous ai surement déjà écris là-dessus, même dans l’art je vois une compétition malsaine qui s’installe de toute façon on aura jamais la maison de Rodin pas même un bout de son jardin. Créer c’est du travail c’est ce que je fais. Je suis pas meilleur que vous, je doute je suis pas convaincu. On appelle ça des créatifs pas des artistes c’est une façon de donner du sens à leurs vie qui n’en a pas… Sans complexe ils tutoient les vrais artistes alors qu’eux y sont qu’à faux-pas. Ils se remontent le self-estime… Enfin moi je sais pas… Je sais pas si milles mots par jour c’est suffisant pour se dire écrivain. J’ai pas publié de livre ma prose elle n’est que virtuelle, je fais ce que je peux avec ce que j’ai et encore je suis pas certain d’être artiste! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le ciel s’est dégagé y’a du soleil. Samedi, y’a quand même beaucoup de circulation. Un week-end tranquille, le mois d’avril achève et j’aurai encore vieillis. J’ai lu les chroniques voyages dans LaPresse+ ça me donne encore le gout de partir quoi qu’il y ait un article sur les voyageurs qui ont eu des problèmes, on y parle de Sinorama des gens qui n’avaient pas de guide de langues françaises… Je pense toujours à la France… J’ai pas tout vu de ce beau pays, Rome en Italie ça me parle aussi, le temps passe si vite. Me souviens de Milan de sa grande place du Duomo, la troisième plus grande église au monde. J’aime bien les églises et les basiliques, la semaine passée j’étais à l’Oratoire Saint-Joseph, un bel endroit remplis de spirituel. Y’a un gars qui coure dans le parc en face… Parfois la schizophrénie me laisse la paix, j’ai pas d’hallucination, j’aime pas quand les gens parlent de drogue à la légère, ça détruit des vies, encore aujourd’hui j’ai réussis à vivre sans alcool et sans substance. Cette semaine une amie me demandait comment c’était la dope, rien de romantique juste du mal être, de la douleur et du manque, il faut que je me rappelle si je veux pas retourner là dans ces psychoses… Je pense à mon souper, comme un béesse je vais peut-être commander du restaurant à moins que j’aille manger un burger et une poutine chez Lafleur… Je sais pas. Me souviens je « travaillait » pour un copain et parfois quand on avait des chantiers loin de Montréal, on mangeait dans de petites cantines, je payais jamais où presque, j’avais pas d’argent je laissais le patron copain payer. J’avais pas d’argent je buvais tout… J’étais pas idiot juste accroché à l’alcool c’était humiliant mais je le ressentais pas. C’est finis tout ça… C’était y’a longtemps déjà, au travail je dormais debout. Ça me fait mal de vous parler de ça, je suis pas fier… J’ai échoué à m’intégrer à la société maintenant je suis stigmatisé pourtant je me rétablis je me fais plus aller la gueule en disant que je travaille dans la construction, tout ce que je faisais c’était de la rénovation. Et encore je transportais et nettoyais rien de plus avant d’aller me tuer à boire dans les bars. Je me suis toujours demandé comment ils pensaient eux ils buvaient aussi pourtant y’avais que moi dans la dèche, c’est ça aussi la schizophrénie co-morbide.  Je sais pas comment je fais, je passe du voyage à la maladie à la folie, à ces injections  toute les trois semaines, j’en suis revenus ça m’a peut-être aidée. Voilà mes confidences pour cet après-midi. Je crois que c’est l’époque où les rénovateurs commencent à travailler. Le beau temps… En attendant je vais essayer d’apprendre des répliques de la pièce de théâtre. J’arrive à la finale. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore c’est la chute. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 27 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est pas encore minuit, cet après-midi j’ai eu une répétition au Théâtre du Nouveau Monde. Je crois qu’il y a des membres de la troupe qui ont de la difficulté à me piffer sachez que c’est réciproque. Je vous raconte pas ce qui se passe ça tue la magie de la représentation… C’est juste pour dire y’a pas un milieu sans empêcheur de tourner en rond. Ça m’enlève le désir de participer, j’aime pas les gens qui arrivent pas à l’heure, j’arrête ça là je veux pas foutre le bordel. Je devrais pas faire de ressentiment c’est pas bon pour mon abstinence… Pardonnez-moi, je l’ai dit à la metteur en scène, je suis pas un acteur pas un comédien. J’ai quand même du plaisir à jouer avec la vraie comédienne. La paranoïa s’empare de moi comme si on faisait tout ça pour me faire rechuter, si vous saviez comme je veux pas retourner dans l’alcool, faut que je comprenne que dans la pièce on a tous notre moment… Cette nuit comme souvent j’y vais avec mon senti, j’ai hâte de la jouer cette pièce mais y’a encore beaucoup de boulot à faire, une comédienne trop curieuse me demandait comment c’était le monde de la dope, j’ai pas su quoi lui répondre… J’ai peur de tomber dans un guet-apens. Je cherche comment vous dire que c’est pas bon de se dévoiler même au théâtre, y’a un comédien qui a laissé tomber il était malheureux avec le rôle qu’on lui avait donné. Parfois je joue avec le feu, mon premier verre est jamais loin… Faut toujours que je me rappelle que je ne consomme pas qu’aujourd’hui, j’ai pas envie inconsciemment de préparer ma rechute. Hier je crois que j’ai bien fait de m’en aller en vitesse après la répétition… J’ai peur! J’ai tellement peur d’y retourner dans ce monde de fou de la consommation… Il est pas tellement onirique cet univers, c’est surtout de la cruauté… J’arrête là de vous écrire là-dessus, vous viendrez me ramasser à la petite cuillère. Je vais essayer d’éviter cet écueil… Aidez moé! Aidez moé! Il est minuit je pourrais encore me rendre dans un bar et y siphonner une couple de bouteille mais je me souviens trop bien de mes lendemains de veille c’étais mortel. J’ai plus envie de sniffer trop peur d’un accident cérébraux vasculaire. Pour cette nuit on va s’en passer. Vendredi qui se termine on est maintenant samedi, les gens se défoulent dans les night clubs. Le monde nocturne, la night-life c’est pas très très honnête… Faites-vous en pas trop j’irai pas consommer même si j’entends chanter les sirènes qui veulent que je m’échoue. J’ai sommeil je termine ça et je retourne me coucher partout c’est la guerre mais pas chez moi y’a pas de fantôme et je comprends les victimes d’état de stress post-traumatique, ils ont du vivre des horreurs. Voilà pour cette nuit, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 26 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai remarqué que vous préférez quand je dis rien. Je vous écris d’une nuit d’insomnie, j’ai pas regardé Des Racines et des Ailes j’avais déjà vue cette émission. Je vais y retourner à Paris prendre un café sur une terrasse, à mon dernier séjour j’étais coin Vaugirard et Convention pour mon prochain séjour je vais essayer de prendre un hôtel rue Mouffetard. Hier j’ai reçu un tout petit chèque c’est bien, la rue Mouffetard c’est dans le cinquième arrondissement j’aime bien cette rue. Si y’a quelqu’un qui me lis qui aime Paris et qui serais prêt à partager les frais d’un voyage faites moi signe. Aujourd’hui  c’est vendredi j’attends encore du courrier, flâné dans Paris c’est bien, je sais que les français disent que Paris est devenue un énorme musée, c’est quand même la capitale de ce grand pays qu’est la France… Parfois quand je rencontre la matriarche j’ai de la difficulté je veux pas la contredire. Je me souviens de ses difficiles prises de becs avec le regretté patriarche. C’était comme ça, pas de haine mais pas de bonheur non plus là-dedans… J’aime pas la chicane et l’obstinage, des choses que je tiens éloignés, je me tuerai pas pour avoir raison. Aujourd’hui je suis au Théâtre du Nouveau Monde pour une répétition, c’est cet après-midi… La pièce a pris forme, les gens sont fidèles. Je me rappelle y’a longtemps on avait essayé d’en monter une ça avait échoué trop d’absences, pour le moment on est une quinzaine de personnes qui participent c’est dynamique. Je pense qu’elles vont débuter le travail de mise en scène… Jouer au Théâtre du Nouveau Monde c’est pas rien, je l’ai dit que je suis pas un comédien, un acteur, ça me prends mon texte bien en main. Je vous écris de la nuit… Abandonnez moi pas je sens que mon lectorat diminue, la station de métro près de mon hôtel à Paris c’était Convention… Je vous intéresserai pas avec ça, je remue pas beaucoup d’émotions. Mes excuses aux amateurs de sensations fortes. Je me répète j’aimerais encore recevoir du courrier… J’ai remarqué que ma lectrice retraitée du collège de l’Outaouais à pas tellement commenté les textes précédents, je crois que ça lui a pas plus… J’ai lavé la vaisselle, je vais l’essuyer. Presque une heure du matin toujours debout… J’avais envie d’aller en Chine mais j’ai vu un reportage sur leurs pratiques d’espionnages ça m’a pas mal calmé. Semble que dans deux ans ils seront la première économie du monde. J’aimerais bien être accompagné pour prendre un café sur une terrasse en France, quelqu’un avec qui discuter avec qui partager… Vendredi, la semaine se termine, j’espère que tout le monde va passer un bon week-end. Lentement j’arrive à la fin de ces quelques mots, si ça vous a plu dites le moi… C’est pas une très jolie phrase pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Oui! Oui!! Oui!!! Je termine et je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Journée grise, j’ai finalement reçu du courrier… Je sais pas quoi vous raconter je suis vidé, sur le trottoir y’a des vers de terre et dans le parc c’est vert… Sur la rue les gens passent dans leurs chaises motorisées. C’est jeudi, dans le temps c’était la journée de la paye, toujours le souvenir de ces petites usines dans lesquelles je travaillais. Je me rappelle de la première où je m’épuisais dans du travail à la chaine pour un dollar vingt-cinq de l’heure à assembler des chaises de jardin. J’entends encore le bruit des machines poinçonneuses c’était y’a plus de quarante ans. Je vous raconterai pas ça, ce sont de mauvais souvenirs quand même à cette époque-là j’avais encore la tête légère, la maladie m’avait pas encore rattrapé… Je pense à vous, avez-vous eu des passages difficiles dans votre vie? De la maladie? Moi j’ai pas pu faire autrement que devenir grave, une vie dramatique. Je sais ça sert à rien de regarder en arrière c’est le passé, au présent je vous écris pour pas devenir abrutis. Écrire! La belle affaire tout le monde peut… Je vous en veux pas de cesser de me lire, écrire dans le vide c’est moins engageant. Je sais que je suis un pauvre type, un pauvre type à la santé ruinée. Bon! J’arrête là les lamentations, les histoires de con, parfois je veux en finir, mais y’a toujours un copain qui me téléphone on discute et je change d’idée. Je suis pas guéris mais je vais mieux, je ne consulte plus je fais mes choux gras de la psychiatrie. Je sais pas pourquoi je vous écris ça c’est un peu la schizophrénie, ça auras été longtemps mon thème cette maladie. Je suis toujours dans la quête de mon senti… Les belles phrases me sont interdites. Je pense au show que j’ai fait lundi passé, c’était bien. Tout à coup j’ai de la peine, je me lamente encore, je devrais regarder ce que j’ai plutôt que ce que j’ai pas, j’aime pas beaucoup cette psychologie de pacotille… Lundi quand j’ai joué, y’a une collègue qui je crois avais peur que je lui vole la vedette, elle m’a passé les paperasse de son texte dans la face, c’est pas grave mais c’était pas prévu comme ça. Disons que j’avais affaire à un gros égo c’est une personne qui prend beaucoup de place. Voilà où j’en suis… Je regarde la pluie, y’a les sirènes des ambulances qui hurlent, y’a longtemps, et c’est tant mieux que j’ai téléphoné au neuf un un… C’est étrange j’ai commencé à me rétablir quand le psychiatre a pris sa retraite. Quand je le rencontrais j’avais pris l’habitude d’arriver très en avance depuis ce temps j’arrive tôt à tous mes rendez-vous. Je vais vous dire et vous allez croire que je suis vraiment fou parfois je me met à genoux, ça me calme et je me prends pas pour le nombril du monde. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 25 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pour dormir j’ai laissé la fenêtre ouverte, ça fait du bien de respirer. Vous semblez ne pas avoir apprécié le texte d’hier… Jeudi matin dans les bars quelques buveurs découragés quittent, seul, évidemment, on reviendras.Je vous raconte mon expérience dans ce bar disparus coin Saint-Hubert et Ontario. Je buvais une quantité phénoménale de bière avec parfois une shot de fort je cherchais toujours des « amis » j’en avais pas. Des litres de belles gueules, il arrivait jamais rien c’était ça le pire, y’avait toujours la musique j’étais saoul. Je partais voir ailleurs si j’y étais, je me trouvais pas. J’avais le moi brisé, la schizé séparée… Je buvais jusqu’à la psychose, je devrais pas vous le dire… Je suis chanceux parfois je réussissais à me trouver quelqu’un avec qui coucher, je rapportais pas de maladie, sauf une fois des morpions ça me pique juste de vous en parler… Maintenant j’encourage plus le crime organisé, tout ce dont je parlais avec les copains c’était de sexe. Je me souviens de cette jeune fille qui travaillais en cuisine dans le bistro que je fréquentais, j’étais trop nono pour voir quelle avait peur de moi. Je m’assoyais au comptoir commandait une bière et je délirais. Toutes ces années à rien faire de constructif, juste me détruire lentement… J’ai remplacé les spiritueux par le spirituel, vous voyez je délire encore, je raconte toujours la même histoire, les voitures passent rapidement devant chez moi, dans ma dernière sortie on m’avait cassé un bras, la schizophrénie m’a pas laissé. J’ai canalisé ce trop plein d’émotions brisées… J’étais comme ils disaient, un sale, encore une heure et on ferme, je croyais réussir à oublier mes problèmes mais non tout revenait en double j’allais coucher avec les rats. La lune la nuit voilà, j’étais trop bête pour me garder de l’argent et me louer une chambre d’hôtel miteux… Je me promenais dans ce bar bondé, remplis surtout par des jeunes hommes alcoolisés, j’arrête vous me direz… Je m’ennuis pas de ça, j’en parle souvent pour me rappeler comment j’étais bas où je suis allé, parfois quelqu’un de brillant pétais la vitrine du bar, quelqu’un qui avait vu l’emprise de cet endroit pour le détruire, ça prenais un sursaut de conscience et beaucoup de ressentiment. C’était y’a vingt-cinq ans, il commençait à manquer de client… Je me suis aperçu que j’avais pas pris le bon chemin, l’alcool me tuais lentement. J’avais construit tant de châteaux en Espagne, je rêvassait incapable de vivre au même endroit, je fais le choix de payer le loyer et dormir de plus m’engouffrer dans cette night life de seconde zone où on cultive la dépression. Voilà!!! C’est encore la même histoire certains d’entre vous étaient pas nés, aujourd’hui je choisis de vivre « sobre ». Clean and sober… Sur ces quelques mots je termine en espérant vous avoir intéressé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Voilà c’est tout pour cette nuit à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard


Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est gris et j’ai pas de courrier mes jours sombrent dans… Je fais mon poète pourtant j’ai pas fréquenté les frères et les curés de ce qui s’appelait encore y’a longtemps le séminaire Saint-Sacrement… J’y ai appris le sens du mot sodomie quand il m’ont mis dehors parce que j’avais pas mentis. Après j’ai passé le temps comme j’ai pu en attendant d’avoir l’âge d’aller à l’abattoir… Les grandes écoles c’était pas pour moi et l’ouvrage remplirais mes plats, je mangerais en faisant des faux pas deviendrais « poète » quelque part par là. J’essais encore, j’essais toujours de tordre les mots pour qu’ils deviennent beau. Si vous saviez, si vous saviez comment j’ai peur comment je ne compte pas les pieds, ma prose est à scié, à débité, à déboèter… Et j’ai marché comme le roi de la marchette disait le poète. De leurs collèges ils croient être devenu grand parce qu’ils ont travaillé sans douleur incapable de serrer les dents. Je me suis pas trop, trop laissé mener ils se payaient ma gueule comme des pédés mal mariés. J’ai coulé, suis tombé me suis relevé et je l’ai pas regretté… Pourtant la folie s’est amené, ils me donnent en exemple aux enfants oubliés, pour leur faire peur pour les gronder, donnent de la valeur à cette pauvre argent mal gagné. Voilà où j’en suis j’écris pour vous pour moé en essayant de rimer, et à rien à rien même pour demain rien dans les mains, vos avenirs malsains. Y’a pas de musique pas même catholique, l’apostasie m’a rendus gris et si et si j’avais dormis loin de mon lit dans la nuit tout petit, tout petit, et eux ils prient dans leurs bancs comme avant parce qu’ils ont de l’argent et veulent donner bonne conscience aux enfants… Si tu crois, si tu crois que c’est pour toi dis toi bien nul n’est roi, juste sujet du trépas. Et j’irai demander à la reine quelle est ma peine pour avoir composé un si mauvais poème, mirliton hors de sa cuisine la rime est pas fine, y’a que les désoeuvrés pour écrire comme ça sans compter les pieds… Le rythme, le rythme et le mythe j’aurai tout dis comme un pauvre bougre qui s’ennuie de sa vie. Chaque fois que j’écris, que je lis vous me dites que je rate ma vie pourtant j’ai tout essayé, tout essuyé pour composer. Je vous entends, je vous entends bricoler pendant que moi sans métier me reste qu’à ramasser. Voilà c’est à ma faim que je termine sans lendemain… Encore une fois je tente, j’y arrive pas à cette maudite à cette redite que je quitte que je quitte en revenant au mythe. J’ai rien dis comme le ferais n’importe qui, les écrivains sont à l’université à faire de la littérature comparée, pour aujourd’hui je suis vidé faute d’être scolarisé. Comme toujours je termine avec la chute en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard