jeudi 19 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai dormis un peu, c’est la soirée, je veux trop écrire un grand texte ça donne rien. J’ai des courbatures je crois que c’est causé par mes positions à la répétition. C’est toujours la première personne du singulier, j’ai tenté de me recoucher je suis pas arrivé à m’endormir… Je me prépare un café, demain vendredi dernière journée de courrier j’attends deux chèques. J’obsède sur la poste sur le facteur depuis le temps je crois que vous le savez. L’ouverture sur l’autre ce je ne me le permet pas, le il fictif est impossible. Il était là à attendre le sommeil sans y arriver, il avait mal il avait peur ce n’étais pas moi mais un autre, il pleurait lentement dans de petits sanglots en racontant sa misère. Il aimerait bien que ça ne sonne pas comme une parodie de la petite vie… De Réjean, il va regarder les textes qu’il a à lire lundi en espérant ne pas se planter mais oui il était une fois un gars qui voulait sortir de soi, il ne peut pas, il ne peut plus… Vous voyez c’est certain l’impossibilité, il arrive pas à jouer avec votre sens, il est pas madame Bovary… La direction tarde à me payer mon dû, quand vous me lisez-vous me permettez tous mes caprices. L’amour d’une rédaction heureuse, c’est de la connerie tout ça mais où en est-on? Le désespoir à la troisième personne du singulier c’est comme si je voulais m’y cacher. Mais vous! Oui vous! Pourquoi lisez-vous ça, il me semble qu’il y a mieux à faire,  vous touchez c’est l’idée, dans la peau d’un autre. Nous allons écrire, ça sonne très prétentieux la première personne du pluriel pourtant c’est un nous inclusif il s’agit d’un vous et moi, ensemble on rédige dans la soirée. Lui aussi ne dis rien, ne ris pas c’est pas drôle juste malheureux. Tu sais que c’est pour toi, il ne peut faire mieux, pas de sens les pronoms personnels, c’est absurde cette écriture sa tonalité. Vous verrez ce que ça donne loin du senti, la lecture n’en sera que plus difficile. Ils sont tous là à vouloir me jeter en pâture au coyote. Le coyote en voilà un autre, il cherche les poubelles pour se nourrir, l’hiver est dur, il pense à son lecteur de Deux-Montagnes qui en a surement quelques un pas loin. Tu sais écrire c’est pas tout donné, parfois faut travailler, vous comprenez? Le train viens de siffler, mais non pas trois fois, il passe ce ne sont pas les cheminots français, la France est jamais réellement tranquille… Il faut le regret d’écrire comme ça, c’est rien de génial où de très intelligent. On arrive à la chute, tu-cherche à comprendre comment tomberas ce texte, vous voyez comprendre c’est pas tout, vous aurez lu et serez remercier d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour terminer vous peinez comme moi à y arriver. Tout ça pour vous dire que votre lecture est espérez dans une prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je ne sais trop quoi écrire? J’ai pas eu de courrier, j’attends… Demain c’est vendredi, aujourd’hui y’en a plusieurs qui iront à la brasserie, je m’ennuis pas de ça. Presque vingt-cinq ans sans alcool, ça fait un bail, encore aujourd’hui je vais essayer de ne pas boire. Je sais il y en a qui aiment pas ça… Je bois je meurs je vois ça comme ça. Je voudrais vous parler, vous confier mon senti de pas d’allure, je sais pas comment garder ça en retrait… Parfois je me sens seul à vivre ça, à écrire, j’ai décidé d’en faire un métier pour le meilleur et pour le pire… Je devrais rester anonyme mais vous savez pas vraiment qui écris tout ça… Je suis pas une rock-star, juste un petit scribouilleur, j’aime pas les gens qui me dénigrent me donnent de mauvais conseil. Je pense à mes difficultés dans les milieux de travail, ça sert à rien je suis à la retraite. Je vous écris cet après-midi, je suis ridicule, je devrais me bercer tranquillement et laisser faire le temps. L’heure de pointe approche y’a plus d’autobus. J’ai le trac lundi prochain à midi je joue même si je suis pas comédien, j’ai quelques mots en espagnol c’est difficile… Je sais pas si on me considère malhonnête, j’ai donné mon numéro de téléphone à beaucoup de gens pour qu’ils m’appellent, ils m’ont jamais téléphoner… Je sais les gens aiment pas les malades mentaux. Je devrais tout laisser ça là et me remettre à la moppe, faire un boulot dodo, tout ça c’est de la nostalgie, je suis trop vieux… Parfois quand je me met à écrire comme ça, ça me fait mal, mon âme éclate dans la douleur de l’expression. Mais non je suis pas guéris, je crois que c’est pour ça que les gens ont peur de moi. Hier, je parlais de mon délire, j’ai visité l’adjointe à la direction pour la remercier du voyage à Lille en France. J’ai la larme à l’œil, me suis calmé côté avion bien que j’aime toujours partir. Je regarde les émissions voyage à la télévision pourtant je souffre ai envie que ça cesse, quand on s’agite ça disparait mais aussitôt qu’on est seul ça reviens. Parfois je me perçois comme une vieille épave, si je pense ça de moi comment voulez-vous que les gens pensent mieux de moi. C’est assez introspectif aujourd’hui, la douleur, le senti sans merci… Je me souviens que les balades en voiture m’apaisaient, mes goûts ont augmenté maintenant je préfère l’avion, le temps passe rapidement un jour j’aurai plus de temps. Voilà mon état, je cherche à vous dire que vous écrire ça m’apaise, les voitures passent rapidement, je rêve encore d’avion… C’est difficile de terminer, de finir pas trop altérer. Voilà mon après-midi, je vais peut-être vous revenir cette nuit. Je termine comme ça avec quelques mots faciles. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore un peu et ça iras. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 18 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je peux jamais vraiment me tenir loin de la rédaction. Je veux pas nous porter malchance je reste muet sur la journée d’hier. Nous sommes déjà jeudi dans la nuit, je me suis fait dire plein de belles choses je les prends et j’arrête là… Cette nuit dehors tout est calme, je pense à la médiatrice culturelle, je sais pas si c’est comme ça qu’elle s’appelle dans la production mais elle fait du bon boulot, hier on répétais pour le show des libraires lundi… J’ai pas envie de casser du sucre dans le dos des collègues. J’aimerais beaucoup recevoir du courrier aujourd’hui, la secrétaire m’a parlé de fin avril, je l’espère, aussitôt que je le reçois je la préviens… Hier j’ai raté le directeur, j’ai discuté avec la charmante adjointe à la direction… On semble pas pressés de m’entendre parler des journées empowerment de Lille. Je comprends qu’il est plus urgent de loger quelques itinérants dans Montréal… Un ami s’en va à Munich, c’est bien ce sont des noces… Je vais revenir à mon senti quand je reste assis assez longtemps devant l’écran je me réveille et c’est bien… J’ai pas encore reçu le paiement du À livre ouvert de Boisbriand, comme toujours j’attends. Mon senti et mon âme c’est un peu la même chose, j’ai encore le trac pour lundi je vais relire les textes… Au cas où j’oublierais je remercie tous les amis pour les bons mots sur les séquences stigmatisation… On fait des extraits du Banquet de la mémoire, notre production de l’an passé, je pense que ce seras pas mal, on va utiliser mes textes… Cette nuit ma douche est pris, hier avant le souper j’ai parlé avec la matriarche c’était intéressant… Je pense à mon image qui traine un peu partout sur internet, j’ai pas à m’en vouloir cette machine là c’est fait pour ça. La lutte à la stigmatisation c’est long, ce sont des valeurs et des idéaux que je veux faire valoir, c’est utopique mais personne a dit que c’était interdit d’essayer… Peut-être que je suis trop à gauche politiquement, que l’argent mène le monde, et que ce stigmate m’a battu quand même Don Quichotte se battais bien contre des moulins à vent, c’était sa quête, un ami me racontais qu’il serait satisfait quand le dernier brin d’herbes serait libéré… Je pense au Moulin Rouge à Paris, un lieu mythique où il fait pas bon se présenter, les danseuses c’est pas vraiment les valeurs du rétablissement. Faut pas croire, je suis remplis de défauts mais j’essaye de me corriger et y arrive… Je crois que l’amie adjointe à la direction était contente que je sois allé à Lille au Centre Collaborateur de l’organisation mondiale de la santé en santé mentale, je l’ai fait je dois me féliciter y’a pas beaucoup de monde qui y sont allés. Si je me souviens bien c’est parti de mon initiative. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent






 

Voilà! Je prend une pause pour ce soir vous pouvez visionner ça. Merci beaucoup!

 

Bernard

mardi 17 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Et voilà! Je suis repartis! J’ai déjeuner de tartines au miel avec un café quand le sommeil lourd arrive c’est immanquable je me réveille. Je crois que mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est sur la route à cette heure-ci, j’espère qu’il est prudent. Cette semaine j’ai vu un reportage sur les angles morts c’est assez terrible, maintenant comme piéton je vais faire attention au bus et au camion, ils nous voient pas. Côté senti je suis endormis, il est minuit trente-cinq je suis là à vous écrire avec les yeux qui clignent à neuf heure ce matin j’ai rendez-vous avec l’infirmière… Je sais pas si je vais avoir de la poste, mon obsession du moment. Je pense à la voiture de luxe du collègue animateur de radio. L’écran m’a réveillé, cet après-midi je devrais savoir ce que je vais lire… Souvenir d’un show de Corbach au Café Campus à l’époque où il était encore sur Decelles, Harel avait présenté la chanson promenade sur Mars comme une chanson de tapette pourtant il l’on fait et les harmonies vocales étaient superbes. C’est un souvenir parmi tant d’autre, y’a Marjo, Marjolaine Morin je sais pas ce qu’elle deviens notre grande rockeuse? Le rock’n’roll ça fait des belles chansons mais les rockers je crois pas qu’ils s’attendrissent avec de la musique, le rock ça veut parfois dire se faire péter les deux jambes… Du rock’n’roll je suis passé à la musique latino, c’était chaud très chaud je dansait la salsa sur des chansons où je ne comprenais rien. La nuit souvent on consomme des substances illicites, on en trouve à la sortie des bars dans des locaux illégaux, des sortes de blind pigs qu’on les appelle… Heureusement j’ai cessé de fréquenter ces endroits je serais mort… Je pense à ce jeune homme qui parlais de l’underground, une façon de vivre comme on en parle dans la littérature, les romans quand ça se passe dans les bars on arrive toujours après tout ce qui a été est terminé, y’en a qui cherchent encore les Colocs!!!! Pour les plus vieux je pense à la revue Mainmise et d’une autre façon le journal Voir qui a parlé pour toute une génération. Ça n’existe plus c’est disparus je sais pas quel média va prendre cette place, un blog peut-être? La musique a longtemps accompagné la révolte, les hommes s’en allaient au peloton d’exécution en chantant… Ces jours ci en Europe c’est agités, La France, L’Espagne sont en pleine crise pas du même genre faut pas tout mêler, La France avec une grève des cheminots, des appuis au Zad de Notre-Dame-des-Landes, la grève dans les universités et pour l’Espagne des leaders indépendantistes emprisonnés où en exil… J’ai pas l’habitude de commenter l’actualités mais cette nuit je l’ai fait veuillez me pardonner. Je termine lentement dans notre province si tranquille  quelques mots encore. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Je retourne au lit, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dehors c’est gris un temps qui me rappelle Londres… Je comprend pas les gens qui partagent des choses sur Facebook et y mettent pas un peu du leur, rajoutent de « l’information » sur de l’information sans rien créé. Je sais on garde notre vie personnelle… Moi je préfère qu’il y ais moins de choses de ma part mais je crée un texte ajoute une photo… Ce soir c’est pas facile, demain j’ai rendez-vous avec l’infirmière du centre local de services communautaire, elle va vérifier ma pression j’espère que tout va être o.k. Les journées sont de plus en plus longues, la lumière est là, dans le parc devant chez moi on a commencé à éclairer. La neige est toute fondue, je n’attends que le vert… Mais non! Ce soir je ne m’auto-dénigre pas, je suis dans cette pauvre folie. Je pense aux disques Columbia qui pour un cent vous envoyais douze disques et un choix à tous les mois, j’ai jamais suivis ça à la lettre, je me souviens plus des livres d’art Time/Life qui étais magnifique. Je les ai vendus parce que je savais pas vivre. J’aurais fait un très mauvais commerçant. Je crois que les snowbirds sont de retour, j’espère qu’ils ont de l’électricité. J’ai hâte de savoir quel texte je vais lire au Cabaret Littéraire… Ça reviens toujours ce mal que j’ai en moi, le mieux semble pas là, je sais pas pourquoi… Demain ça risque d’être difficile je vais rencontrer de nouvelles personnes, de vrais artistes… J’ai déjà le trac… Plus de guitare je l’ai abandonné, ça fait quarante ans que je fais les mêmes accords, je suis pas très bon sans talent, le seul talent que je crois avoir c’est celui-là vous le lisez. C’est difficile d’imaginer de nouvelles phrases, un nouveau propos, ce matin y’avait une limousine stationné devant chez moi ça m’a fait peur… Très loin j’entends des sirènes, une urgence quelque part dans le centre-sud. Le frigo ronronne, je suis seul je pense à la chanson de Breen Leboeuf, mes blues passent pu dans porte. Je les ai plus ces blues là, je me rétablis de mon séjour en maison de chambres où je n’étais jamais seul, j’y suis presque mort, ça fait longtemps mais je vais toujours m’en souvenir, j’aime bien ces soirées calmes, tranquilles. J’ai un peu discuté avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. Y’a de l’avenir pour les transports en commun pourtant à la télé les publicités de SUV arrêtent pas. Comme toujours j’ai de la difficulté à terminer. Ce soir j’en avais assez des actualités, une chose que je regrette je ne lis plus comme avant, ne mange ni ne dévore aucun livre comme dans le temps, je le passe surtout à vous écrire… Le pire c’est que je dis rien, je rajoute mon senti, c’est pathétique y’a même pas de place pour en rire. Je termine en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 16 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est plus fort que moi, je me suis réveillé et je me suis levé pour vous écrire. C’est la nuit de lundi à mardi, il est un peu tôt pour attendre le facteur. Je suis décati avec mon écriture aujourd’hui tout est à la vidéo pourtant écrire c’est mon médium, j’adore ça. Hier j’ai regardé des émissions voyages dont une sur les hôtels de luxe à Paris, tellement riche j’ai pas pu m’empêcher de penser que ça en étais pornographique à en donner mal au cœur. Une bonne façon par exemple de distinguer l’art nouveau de l’art déco. Quand je voyage j’aime bien mes petits hôtels sans histoire, le petit déjeuner en groupe au premier étage, hier un copain m’a demandé si je déclarais mes voyages à la sécurité du revenu. J’ai répondu non comment dire que cette façon de faire pour moi c’est l’équivalent de la prison, assigné à résidence sans droit de voyager elle est où la liberté. On veut que nous soyons des citoyens intégré mais on nous empêche de vivre comme la moyenne des gens je sais pas si vous comprenez quand on trouve une façon y’a déjà de ridicules barêmes. Je trouve ça triste. Comme si la série les Bougons c’était la réalité, je crois qu’elle a contribué à nous stigmatiser on est pas tous des fraudeurs quand tu a le choix entre payer le loyer et manger c’est un non choix, qui vivrais en santé à ne bouffer que des macaronis au fromage. Où à manger dans les restaurants populaires, à l’atmosphère si dépressive… On nous parque tous ensemble dans des lieux de pauvreté. Moi je me remonte en pensant aux quelques personnes avec qui je discute en voyage, le sympathique chauffeur à Madrid et mon collègue de voyage algérien dans le train entre Lille et Charles-de-Gaulle. Je sais bien qu’on nous vois se berçant entre chaque début de mois, pas trop actif mais toujours avec nos semblables prestataires. Je m’enfonce! Je m’enfonce! C’est pas de la fraude c’est de la survie… J’ai besoin de voir autre chose que les refuges du bas de la ville, probablement que je vais finir mendiant mais en attendant j’en profite, quand je voyage et que je raconte mon histoire ça remonte l’estime que j’ai de moi. Le combat est pas finis, je grandis un peu plus chaque fois… J’en profite pour saluer un ami lecteur du plateau. On s’en sauve jamais de la pression que ce soit celle du patron qui vous menace parce que selon lui vous avez un mauvais rendement, où la coupure de votre prestation de sécurité du revenus parce que selon les fonctionnaires vous y avez pas droit. On peut pas juste vivre tranquillement sans faire de mal à personne… Mon lecteur de Deux-Montagnes dis que j’ai pas à m’inquiéter qu’il y a personne après mes quelques dollars, je sais que ça leur couterais cher de récupérer cent dollars. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard