Bonsoir!
Bonjour! Ai dormis un peu, c’est la soirée, je veux trop écrire un grand texte
ça donne rien. J’ai des courbatures je crois que c’est causé par mes positions
à la répétition. C’est toujours la première personne du singulier, j’ai tenté
de me recoucher je suis pas arrivé à m’endormir… Je me prépare un café, demain
vendredi dernière journée de courrier j’attends deux chèques. J’obsède sur la
poste sur le facteur depuis le temps je crois que vous le savez. L’ouverture
sur l’autre ce je ne me le permet pas, le il fictif est impossible. Il était là
à attendre le sommeil sans y arriver, il avait mal il avait peur ce n’étais pas
moi mais un autre, il pleurait lentement dans de petits sanglots en racontant
sa misère. Il aimerait bien que ça ne sonne pas comme une parodie de la petite
vie… De Réjean, il va regarder les textes qu’il a à lire lundi en espérant ne
pas se planter mais oui il était une fois un gars qui voulait sortir de soi, il
ne peut pas, il ne peut plus… Vous voyez c’est certain l’impossibilité, il
arrive pas à jouer avec votre sens, il est pas madame Bovary… La direction
tarde à me payer mon dû, quand vous me lisez-vous me permettez tous mes
caprices. L’amour d’une rédaction heureuse, c’est de la connerie tout ça mais
où en est-on? Le désespoir à la troisième personne du singulier c’est comme si
je voulais m’y cacher. Mais vous! Oui vous! Pourquoi lisez-vous ça, il me
semble qu’il y a mieux à faire, vous
touchez c’est l’idée, dans la peau d’un autre. Nous allons écrire, ça sonne
très prétentieux la première personne du pluriel pourtant c’est un nous
inclusif il s’agit d’un vous et moi, ensemble on rédige dans la soirée. Lui
aussi ne dis rien, ne ris pas c’est pas drôle juste malheureux. Tu sais que c’est
pour toi, il ne peut faire mieux, pas de sens les pronoms personnels, c’est absurde
cette écriture sa tonalité. Vous verrez ce que ça donne loin du senti, la
lecture n’en sera que plus difficile. Ils sont tous là à vouloir me jeter en pâture
au coyote. Le coyote en voilà un autre, il cherche les poubelles pour se
nourrir, l’hiver est dur, il pense à son lecteur de Deux-Montagnes qui en a
surement quelques un pas loin. Tu sais écrire c’est pas tout donné, parfois
faut travailler, vous comprenez? Le train viens de siffler, mais non pas trois
fois, il passe ce ne sont pas les cheminots français, la France est jamais
réellement tranquille… Il faut le regret d’écrire comme ça, c’est rien de
génial où de très intelligent. On arrive à la chute, tu-cherche à comprendre
comment tomberas ce texte, vous voyez comprendre c’est pas tout, vous aurez lu
et serez remercier d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour terminer
vous peinez comme moi à y arriver. Tout ça pour vous dire que votre lecture est
espérez dans une prochaine!!!
Bernard