mercredi 11 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Grosse journée hier, courte mais intense je vais jouer un transgenre, les filles sont à mettre la dernière main au texte où tout le monde a participé. J’espère que je me planterai pas dans ce rôle de composition. Ce soir mon blog chevauche deux espaces temps. Je le compose dans la nuit de mercredi pour me rendre au matin de jeudi. J’ai peur de jouer ce rôle mais on dis souvent si tu veux des résultats différents fait quelque chose de différent. Comme toujours cette semaine j’attends le facteur j’espère que je vais avoir du courrier. J’aime pas tellement mon expérience d’écriture de groupe je vois pas où on est allé, beaucoup de personnages j’attends de lire le texte… Hier à la création répétition j’ai eu l’impression que les gens avaient hâte de travailler sur un texte finis.  Pour la suite ce seras important que tout le monde sois là et à l’heure. J’espère que ce seras un bon show… Je pense encore à cette femme qui me demandait des taxis aux journées internationales du centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé, j’aurais dù prendre mon temps pour discuter avec elle… Cette années j’ai pas écris grand-chose mais je crois qu’elles vont l’intégrer dans le texte final, c’est difficile de travailler de cette façon-là. Je reviens avec mon senti, j’ai bien aimé vos encouragements sur les réseaux sociaux. J’essaye d’arrêter de manger des chips c’est pas bon pour ma pression. À Lille j’étais étonné de voir des immeubles aussi moderne si près du centre… J’essais toujours de garder vivant mes bons souvenirs de voyage. Je crois que les snowbirds reviennent cette semaine, la météo annonce de la neige pour le week-end c’est pas encourageant… Depuis que j’ai changé de lunette, elles sont plus grandes je les nettoie tout le temps… Il est passé minuit, je crois qu’aujourd’hui je suis à la radio d’Antenne communication, je parle de voyage, de ce que j’ai raconté aux journées empowerment. Je suis devenus un petit monsieur, un mon’oncle faut se rendre à l’évidence je suis pas un jeune premier. Y’a des choses qui m’énervent comme les aveugles qui font de la peinture, vous me direz que c’est pas beaucoup mieux les schizophrènes qui jouent avec les émotions… Cette nuit je me suis rasé et j’ai pris une douche, je vous écris ça et après je regarde les émissions voyage à la télé. Beaucoup de choses en préparation après ce seras l’été et j’espère les cafés dans le parc avec l’ami. Je pense à ce chauffeur de taxi de Lille qui n’avait que des bons mots sur les québécois, c’était encourageant, je crois que les villes de « province » c’est mieux que Paris en tout cas dans le nord de la France ils sont accueillant,  mais je me répète je l’ai déjà écrit ailleurs. Tout ça c’est pour terminer, je me sent bien je me sent mieux. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 10 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai eu la visite de deux enquêteurs de la police, une femme et un homme qui voulaient savoir comment était orienté les caméras de l’édifice, ils voulaient voir le véhicule d’un assassin qui passe  sur la rue en face en tout cas ils espéraient que ce soit possible. Faut pas demander à Dieu trop fort qu’on veut de l’action, Ils vous envois la police. C’est la nuit de mardi à mercredi, j’ai une création répétition en après-midi, j’attends un autre chèque, un paiement pour ma participation à une bibliothèque vivante à Boisbriand. On est plus payé pour nos participations à la pièce de théâtre semble que c’est par soucis d’équité… Hier j’ai mangé l’escalope de bœuf dont je vous avais parlé précédemment, ça fait pas une très belle phrase. On commence à le savoir que c’est pas aujourd’hui il est pas encore minuit. La création répétition c’est à quatorze heures cet après-midi. J’ai pris soin de remailer un texte que j’ai écrit au cas où elle l’aurais pas reçu… C’est terrible cette folie, je m’agite pour me rétablir je pense pas que l’inconscient m’aiderais dans mon rétablissement. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a rassuré hier il est certain qu’on me dérangera pas avec ma petite pension mensuelle. La chaleur semble pas pressée d’arriver c’est comme d’habitude on va se lever un matin et tout vas être vert. En attendant y’en a plusieurs qui regardent le Master de golf, là c’est vraiment vert… Je sais pas pourquoi je pense à ce chanteur qui se promène en voiture sport, je crois que la publicité le paye bien, il prête sa voix à une marque de pick-up. Il est passé minuit, j’ai eu des jobs où je terminais de travailler à cette heure, je me souviens que je m’étais doublé pour m’apercevoir au bar racontant que je m’étais trouvé une bonne job. Je l’ai pas gardé c’était un vrai cauchemar. À l’époque je passais beaucoup de temps à boire de l’alcool, je veux pas votre pitié je préfère cent fois faire ce que je fais maintenant que de passer la moppe. Je sais vous me trouver fou et très malade soit! Mais je changerais pas de place avec la vôtre.  Cette nuit j’ai pas d’hallucination, y’a le copain col bleu qui prend sa retraite demain, je digère mal le ragout irlandais que j’ai mangé hier. Vous voyez à cette heure-ci c’est entre hier et demain, j’essaye de trouver un peu d’espoir… Y’a un voisin qui a pris sa retraite de préposé à l’entretien ménager, il est maintenant déménagé dans l’édifice voisin, je crois qu’on s’attache à ce coin du goulag occidental, je sais pas si il est au courant qu’on y meurt plus jeune victime de la poussière et du CO2 de la circulation automobile. Bon! Je vous emballe ça au plus sacrant. J’ai encore sommeil et j’essaye de trouver avec quoi je vais vous illustrer ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai reçu du courrier à propos de mon impôt de Revenu Québec. Tout est o.k. mon lecteur de Deux-Montagnes est un champion c’était un rapport électronique qu’il a fait. J’ai fait une sieste, le téléphone m’a réveillé, la journée passe lentement semble que c’est pas urgent de faire un compte-rendu du voyage au Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal… C’est long comme nom ça me coupe l’inspiration, j’ai une difficulté majeure c’est de trouver des nouveaux thèmes, ma vie intérieure ça tiens pas toujours la route. Je veux pas me coller à l’actualité y’en a beaucoup qui le font mieux que moi. Le mois commence à peine y’en a plusieurs qui ont plus un sou, les cigarettes coutent cher…  Ce sont les réalités du goulag occidental, sans parler de ceux qui perdent leurs temps à la taverne, qui empruntent de l’argent au shylock, le mois suivant tout est à recommencer. C’est déprimant tout ça je vais essayer de vous raconter autre chose. Maintenant je préfère beaucoup rester chez moi, je suis pas seul à écrire c’est pas trop difficile c’est le propos qui donne de la difficulté, pourris ce que j’écris en ce moment pourtant j’écoute comme toujours mon discours intérieur… J’y arrive pas je cherche aussi de l’inspiration pour la pièce de théâtre demain y’a une répétition ça va peut-être m’en donner. Je me jette toujours tête première dans un texte mais j’ai pas encore appris à écrire. Je flotte sur les mots me nettoyant les ongles avec mon couteau suisse. Ça a pas de bon sens mais c’est pas important, je veux juste l’émotion, pendant ce temps-là les musiciens rocker répètent pour donner un show régler au quart de tour ce week-end, une gig y’a pas plus important pour un band, les gars vont en profiter pour cruiser les spectatrices, les femmes romantiques aiment bien les artistes… Je sais pas trop comment mettre fin à cette torture d’écriture, l’ami sclérosé croyait que j’évoquais ça dans un texte précédent,  mais non! Je réussis toujours malgré tout à écrire, c’est répétitif mais c’est là… Cet après-midi on est bien, chez moi il fait chaud. Parfois j’ai envie de m’enfoncer une pique dans le cœur je suis trop vieux pour la poésie, je suis qu’une âme en peine, le vieux rocker savait ce que le rock coûtait, la démolition de la musique à papa, quand même aujourd’hui les pères écoutent sans trop savoir pourquoi, y’a pas, y’a plus de révolution rock, on porte plus de coat à queue on porte des coats à clous. Voilà c’est l’anarchie qui s’installe dans mes mots, Plamondon écrivait «  j’aurais voulu être un artiste... pour être un anarchiste et vivre comme un millionnaire » Ça va mal quand le poète pique les mots des autres. Je m’en veux de plus être capable d’originalité. J’arrête ça là de toute façon vous savez… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 9 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens de me réveiller je vais essayer de mettre un peu de chaleur poétique dans ce printemps tardif. Je cherche toujours la belle image celle qui nous fait soupirer de plaisir à sa lecture, là je vous décris la mécanique c’est pas nécessairement poétique. Je rêve du vert des platanes, des terres qu’on laboure déjà même en hauts-de-France. Je suis ancré au sol de ce pays où l’hiver s’étire dans la froidure, la ville est maintenant grise on cherche les bourgeons, écrire, dire toujours pour se rétablir, pour aimer… Aimer ces temps riches et agréables qui passent et que j’ai peur de perdre en tombant dans le délire psychotique… Un mot que j’ai toujours hésité à écrire je suis heureux! Profitez-en c’est rare… Tout ce temps ça auras pris tout ce temps pour me créer une étincelle de bonheur que l’intrus pourras briser dès qu’il en prendra connaissance… Le bonheur c’est là quand je vous écris, quand je cherche l’image radieuse dans la nuit, c’est aussi une prière comme un en cas ce serait vrai cette histoire de Dieu. Je suis un homme de peu de foi elle fluctue à tous les jours mais parfois l’espoir est bien présent dans la prière que je Lui offre au matin. Ça ne finiras pas comme ça, ce serait trop triste si après y’avait rien, je pense à l’esprit, à la spiritualité, y’a des vedettes de la télé qui croient pas aux vertus du Notre Père, ceux qui la récitent ce sont pas tous des idiots. Je m’éloigne de la poésie que je retrouve toujours dans les mots… Dire dans le plus clair, au plus clair d’une rédaction heureuse, j’écris et je pense à vous tous amis lecteurs qui me faites plaisir. Je m’élance dans les phrases sans sujet autre que moi, que mon senti amoureux… Je reviens à la spiritualité à cette foi que je voudrais plus grande, je sais pas pourquoi je la vois accueillante parce qu’elle est aussi dans l’autre qui nous parle qui se confie. C’est presque un délire mystique que je vous écris cette nuit… Mais non je ferai pas de miracles on est pas à Lourdes ni à l’oratoire, cette époque est remplis de malades mentaux que la foi n’a pas guéris, qu’elle a laissé là dans le fossé du cheminement à marcher dans les eaux usées… J’aime bien vous écrire d’une certaine façon ça me fait grandir, j’essais de pas penser aux êtres détestables qu’il y a dans ma vie et qui me jugent parce que j’écris. Ça me fait mal, ça me fait mal je les entends d’ici me dénigrer mais je vais rester dans le bonheur de ceux qui y croient. J’ai cru un instant que la douleur étais partis mais elle est toujours là, je sais pas pourquoi cet être me fait mal quand je pense à lui. Va t’en je te chasse, si ça te conviens pas tant pis! Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai reçu le dédommagement pour à livre ouvert de la bibliothèque de Ville Mont-Royal, j’attends celui de Boisbriand ce sont probablement de petites choses qui ne vous intéressent pas… Je commence à être à bout de mes mots, je trouve rien de nouveau à vous raconter… J’ai décongelé deux escalopes, ce matin à la réunion de mon groupe on trouvait que j’étais en forme, on disait ne m’avoir jamais vu comme ça. Dehors y’a une gang dans le parc, je sais pas ce qu’ils font là… Fin d’après-midi lundi, je reviens encore avec mon senti, je croyais m’être fait voler un cahier il était là tout près de moi sur l’imprimante. Je vais faire une lecture à l’auditorium de l’institut à la journée des libraires indépendants… Je veux vous écrire avant le bulletin de nouvelles télévisées… Je le répète je suis à bout, je sais que mes collègues aiment pas beaucoup mes histoires de voyages, je crois qu’ils sont jaloux mais ne l’auraient pas fait le voyage. Je sais tout ça c’est du mémérage, mais partir ça m’a quand même requinqué… En faisant le ménage de la paperasse j’ai peur de jeter des choses qui seraient utiles. Je vais relire mon compte rendu de voyage, mais non dans les deux journées j’ai rien vu d’étonnant, rien qu’on ne fait pas ici, les noms changent mais les activités et les interventions restent les mêmes. J’ai envoyé quelques textes à la médiatrice culturelle en espérant qu’au moins quelques répliques servent à quelque chose. Je pense à la nièce professeur de design maintenant mère je sais pas si elle prend le temps de me lire… Son copain, le neveu était dans le journal la semaine passée, pour les bonnes raisons c’était à propos de son travail je crois. Je reviens encore avec mon senti, de longs fils de cuivre étaient étiré sur le trottoir ce midi, je me sentais responsable de ça parce que j’utilisais trop les réseau sociaux. C’est vraiment de la paranoïa… Cette folie j’essaye toujours de l’articuler sainement, de la raisonner proprement, pour pas trop m’en faire,  ne pas avoir peur et diminuer l’anxiété. Lentement l’ambulance passe, y’a longtemps que j’en ai plus besoin pas plus que l’hôpital, la maladie s’est atténué j’ai appris à vivre avec, je me rétablis je le dis encore, je le dirai jamais assez… J’ai rêvé que je parlais au téléphone avec mon lecteur technicien de la Rolls-Royce, je sais plus trop ce qu’on se racontait c’était un rêve… Y’a presque plus de neige, les voitures roulent quand même vite, les gens vont chercher les enfants à la garderie et rentrent à la maison pour le souper… J’imagine que c’est le genre de vie que mènent mes neveux et nièces. C’est bien, moi je suis un vieux garçon qui essaie de vivre à sa façon. Malgré tout je trouve toujours à vous raconter. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Tout un défi, écrire quelque chose d’original… Ce matin j’espère avoir quelque chose dans la poste, c’est lundi le début de la semaine qui commence avec une réunion de mon groupe d’expérientiel en santé mentale. Je vais certainement parler de mon voyage à Lille en France, plus j’y vais plus j’ai envie d’y retourner, dans le nord, les hauts de France, les gens sont gentils. C’est tôt le matin, j’espère que la grève des cheminots va se régler bientôt. Comme disent les français c’est la galère. Me suis réveillé quelque fois cette nuit, somnambule et insomniaque je sais pas si ça se peut. J’ai toujours ce sentiment d’être ailleurs ce souvenir émotif du pays étranger dont je connais la langue… On dis bien la langue maternelle, la France presque une mère patrie. Je pense à l’ami de Dijon que j’ai rencontré quelques fois, je crois qu’on se verras plus, les beaux jours des congrès sont terminés… Je sais pas si je tourne en rond avec mes écris, si je raconte toujours la même chose, la neige disparait bientôt ce seras vert et plus chaud on en profiteras pour prendre un café dans le parc avec l’ami malheureusement sclérosé. Je pense à mes amis snowbirds qui même en voyage pensent à un autre, je crois qu’ils veulent se rendre en Provence une autre belle région du grand pays qu’est la France… Je pense à ces musiques rock mortifère que j’écoutais maintenant je reste dans le silence et je médite sur le temps qui passe, y’a plusieurs artistes français que j’aime bien. Je vous les nommerai pas y’en a trop malheureusement y’en a plusieurs qui disparaissent, qui décèdent… J’assiste pas aux Francofolies de Montréal, j’aime pas les foules, je crois que je suis agoraphobe une autre affaire! Je crois que je vais être à la radio cette semaine et que mercredi j’ai une répétition création au Théâtre du Nouveau Monde… J’essaye d’écrire une partie de la pièce c’est pas facile… Je pense à la chanteuse à son show que j’allais voir, j’étais arrivé trop tôt elle m’a renvoyé, c’était y’a vingt ans, le temps a passé si vite, j’essais toujours de le retenir, j’y arrive pas c’est un peu à quoi servent mes écritures, tout à coup voilà l’angoisse qui se présente, je ne veux pas mourir tout de suite… Je repartirai, je ne sais pas où mais je repartirai. Je voudrais bien remonter l’estime que j’ai de moi, cette nuit je crois que je fais la bonne chose vous écrire… Bientôt je vais manger quelques petits muffins pour le petit déjeuner… En général on préfère les jeunes artistes plutôt que les vieux comme moi… Je me dis toujours si j’avais du talent on le reconnaitrais, je crois que je suis pas dans le bon réseau… Voilà, j’arrive à la fin cette nuit, j’ai rien écris d’éclaté juste que quelques phrases pour tromper la solitude. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard

dimanche 8 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dimanche après-midi, ça a encore fondu un peu, j’ai besoin d’imagination. Je sais pas si y’a encore des parents qui le dimanche vont faire des tours de machine avec les enfants. Je me souviens le patriarche nous en faisait faire, parfois on visitait une maison modèle où on visitait un oncle… Les dimanches ça a toujours été long, y’a eu une époque où au bar y’avait des shows c’était pas mal mais ça aidait pas pour arrêter de boire. Dans l’enfance encore on allait voir des films au sous-sol de l’église Saint-Vital, des films de cape et d’épée. Le matin on allait à la messe pour un enfant qui comprenais pas c’était long. Je me souviens y’avait des printemps plus chaud où on pouvait jouer dehors, toujours mélancolique les dimanches aujourd’hui beaucoup de gens en profitent pour magasiner, l’évasion dans la consommation. Moi j’en ai longtemps profiter pour lire… Parfois je regardais le football de l’après-midi sur la grosse Admiral à Radio-Canada de toute façon je vous ai déjà raconté tout ça. La semaine passée j’étais en train très grande vitesse et en avion, je rentrais chez moi. Ce matin j’ai fait des courses la caissière était très gentille. Je sais pas pourquoi je reste avec un sentiment européen, j’ai hâte de pouvoir prendre un café dehors… Parfois à la télé y’avait des dessins animés, le patriarche disait qu’il y avait que ça de vrai. Je répète souvent la même chose, j’ai eu qu’une vie et je peux pas la réinventer… Je niaisait avec d’autre dans le parc sans parler de la tabagie avec ses tables de billards et ses pinball machine en fond de salle, je pense à l’opéra rock Tommy des Who… Je pense qu’en occident pour les mauvais adolescents on a rien inventé. Mais il faisait quoi les autres pourquoi j’étais pas plus sérieux… Quand il fallait j’ai travaillé mais je sais pas pourquoi je me suis rendu malade, y’a un copain qui disait que j’étais pas schizophrène parce que je me taillais pas les organes génitaux. Bein voyons! Y’a eu cette époque merveilleuse où je faisais de longues balades à vélo, j’étais bien et après je suis devenus fou… Battu j’étais battu, je savais plus qui j’étais où j’allais. J’ai réussis pour un temps à me remonter avec de l’alcool mais c’était pas suffisant après ce fut la chute. J’ y arrivais pas, j’y arrivais plus… Voilà! C’est ça pour aujourd’hui, je psalmodie pas je vous raconte. J’ai survécu, je suis plus une jeunesse j’ai un peu plus de sagesse, je déménage pas chaque six mois. J’ai réussis à m’arrimer. J’ai hâte à l’été, la chaleur des journées ensoleillées… Dehors ça gueule, on entends les sirènes des pompiers. Demain j’ai une réunion je vais essayer de me rendre utile, je vais leurs raconter mon dernier voyage. En attendant je vais apporter le magnétophone et les notes. Voilà encore une fois! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard