lundi 9 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai reçu le dédommagement pour à livre ouvert de la bibliothèque de Ville Mont-Royal, j’attends celui de Boisbriand ce sont probablement de petites choses qui ne vous intéressent pas… Je commence à être à bout de mes mots, je trouve rien de nouveau à vous raconter… J’ai décongelé deux escalopes, ce matin à la réunion de mon groupe on trouvait que j’étais en forme, on disait ne m’avoir jamais vu comme ça. Dehors y’a une gang dans le parc, je sais pas ce qu’ils font là… Fin d’après-midi lundi, je reviens encore avec mon senti, je croyais m’être fait voler un cahier il était là tout près de moi sur l’imprimante. Je vais faire une lecture à l’auditorium de l’institut à la journée des libraires indépendants… Je veux vous écrire avant le bulletin de nouvelles télévisées… Je le répète je suis à bout, je sais que mes collègues aiment pas beaucoup mes histoires de voyages, je crois qu’ils sont jaloux mais ne l’auraient pas fait le voyage. Je sais tout ça c’est du mémérage, mais partir ça m’a quand même requinqué… En faisant le ménage de la paperasse j’ai peur de jeter des choses qui seraient utiles. Je vais relire mon compte rendu de voyage, mais non dans les deux journées j’ai rien vu d’étonnant, rien qu’on ne fait pas ici, les noms changent mais les activités et les interventions restent les mêmes. J’ai envoyé quelques textes à la médiatrice culturelle en espérant qu’au moins quelques répliques servent à quelque chose. Je pense à la nièce professeur de design maintenant mère je sais pas si elle prend le temps de me lire… Son copain, le neveu était dans le journal la semaine passée, pour les bonnes raisons c’était à propos de son travail je crois. Je reviens encore avec mon senti, de longs fils de cuivre étaient étiré sur le trottoir ce midi, je me sentais responsable de ça parce que j’utilisais trop les réseau sociaux. C’est vraiment de la paranoïa… Cette folie j’essaye toujours de l’articuler sainement, de la raisonner proprement, pour pas trop m’en faire,  ne pas avoir peur et diminuer l’anxiété. Lentement l’ambulance passe, y’a longtemps que j’en ai plus besoin pas plus que l’hôpital, la maladie s’est atténué j’ai appris à vivre avec, je me rétablis je le dis encore, je le dirai jamais assez… J’ai rêvé que je parlais au téléphone avec mon lecteur technicien de la Rolls-Royce, je sais plus trop ce qu’on se racontait c’était un rêve… Y’a presque plus de neige, les voitures roulent quand même vite, les gens vont chercher les enfants à la garderie et rentrent à la maison pour le souper… J’imagine que c’est le genre de vie que mènent mes neveux et nièces. C’est bien, moi je suis un vieux garçon qui essaie de vivre à sa façon. Malgré tout je trouve toujours à vous raconter. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Tout un défi, écrire quelque chose d’original… Ce matin j’espère avoir quelque chose dans la poste, c’est lundi le début de la semaine qui commence avec une réunion de mon groupe d’expérientiel en santé mentale. Je vais certainement parler de mon voyage à Lille en France, plus j’y vais plus j’ai envie d’y retourner, dans le nord, les hauts de France, les gens sont gentils. C’est tôt le matin, j’espère que la grève des cheminots va se régler bientôt. Comme disent les français c’est la galère. Me suis réveillé quelque fois cette nuit, somnambule et insomniaque je sais pas si ça se peut. J’ai toujours ce sentiment d’être ailleurs ce souvenir émotif du pays étranger dont je connais la langue… On dis bien la langue maternelle, la France presque une mère patrie. Je pense à l’ami de Dijon que j’ai rencontré quelques fois, je crois qu’on se verras plus, les beaux jours des congrès sont terminés… Je sais pas si je tourne en rond avec mes écris, si je raconte toujours la même chose, la neige disparait bientôt ce seras vert et plus chaud on en profiteras pour prendre un café dans le parc avec l’ami malheureusement sclérosé. Je pense à mes amis snowbirds qui même en voyage pensent à un autre, je crois qu’ils veulent se rendre en Provence une autre belle région du grand pays qu’est la France… Je pense à ces musiques rock mortifère que j’écoutais maintenant je reste dans le silence et je médite sur le temps qui passe, y’a plusieurs artistes français que j’aime bien. Je vous les nommerai pas y’en a trop malheureusement y’en a plusieurs qui disparaissent, qui décèdent… J’assiste pas aux Francofolies de Montréal, j’aime pas les foules, je crois que je suis agoraphobe une autre affaire! Je crois que je vais être à la radio cette semaine et que mercredi j’ai une répétition création au Théâtre du Nouveau Monde… J’essaye d’écrire une partie de la pièce c’est pas facile… Je pense à la chanteuse à son show que j’allais voir, j’étais arrivé trop tôt elle m’a renvoyé, c’était y’a vingt ans, le temps a passé si vite, j’essais toujours de le retenir, j’y arrive pas c’est un peu à quoi servent mes écritures, tout à coup voilà l’angoisse qui se présente, je ne veux pas mourir tout de suite… Je repartirai, je ne sais pas où mais je repartirai. Je voudrais bien remonter l’estime que j’ai de moi, cette nuit je crois que je fais la bonne chose vous écrire… Bientôt je vais manger quelques petits muffins pour le petit déjeuner… En général on préfère les jeunes artistes plutôt que les vieux comme moi… Je me dis toujours si j’avais du talent on le reconnaitrais, je crois que je suis pas dans le bon réseau… Voilà, j’arrive à la fin cette nuit, j’ai rien écris d’éclaté juste que quelques phrases pour tromper la solitude. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard

dimanche 8 avril 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dimanche après-midi, ça a encore fondu un peu, j’ai besoin d’imagination. Je sais pas si y’a encore des parents qui le dimanche vont faire des tours de machine avec les enfants. Je me souviens le patriarche nous en faisait faire, parfois on visitait une maison modèle où on visitait un oncle… Les dimanches ça a toujours été long, y’a eu une époque où au bar y’avait des shows c’était pas mal mais ça aidait pas pour arrêter de boire. Dans l’enfance encore on allait voir des films au sous-sol de l’église Saint-Vital, des films de cape et d’épée. Le matin on allait à la messe pour un enfant qui comprenais pas c’était long. Je me souviens y’avait des printemps plus chaud où on pouvait jouer dehors, toujours mélancolique les dimanches aujourd’hui beaucoup de gens en profitent pour magasiner, l’évasion dans la consommation. Moi j’en ai longtemps profiter pour lire… Parfois je regardais le football de l’après-midi sur la grosse Admiral à Radio-Canada de toute façon je vous ai déjà raconté tout ça. La semaine passée j’étais en train très grande vitesse et en avion, je rentrais chez moi. Ce matin j’ai fait des courses la caissière était très gentille. Je sais pas pourquoi je reste avec un sentiment européen, j’ai hâte de pouvoir prendre un café dehors… Parfois à la télé y’avait des dessins animés, le patriarche disait qu’il y avait que ça de vrai. Je répète souvent la même chose, j’ai eu qu’une vie et je peux pas la réinventer… Je niaisait avec d’autre dans le parc sans parler de la tabagie avec ses tables de billards et ses pinball machine en fond de salle, je pense à l’opéra rock Tommy des Who… Je pense qu’en occident pour les mauvais adolescents on a rien inventé. Mais il faisait quoi les autres pourquoi j’étais pas plus sérieux… Quand il fallait j’ai travaillé mais je sais pas pourquoi je me suis rendu malade, y’a un copain qui disait que j’étais pas schizophrène parce que je me taillais pas les organes génitaux. Bein voyons! Y’a eu cette époque merveilleuse où je faisais de longues balades à vélo, j’étais bien et après je suis devenus fou… Battu j’étais battu, je savais plus qui j’étais où j’allais. J’ai réussis pour un temps à me remonter avec de l’alcool mais c’était pas suffisant après ce fut la chute. J’ y arrivais pas, j’y arrivais plus… Voilà! C’est ça pour aujourd’hui, je psalmodie pas je vous raconte. J’ai survécu, je suis plus une jeunesse j’ai un peu plus de sagesse, je déménage pas chaque six mois. J’ai réussis à m’arrimer. J’ai hâte à l’été, la chaleur des journées ensoleillées… Dehors ça gueule, on entends les sirènes des pompiers. Demain j’ai une réunion je vais essayer de me rendre utile, je vais leurs raconter mon dernier voyage. En attendant je vais apporter le magnétophone et les notes. Voilà encore une fois! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 7 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je croyais que je partais encore c’était juste une illusion…  J’avais peur de rater mon autobus et mon vol et c’était tenace comme illusion. J’ai finis par me réveiller je ne pars pas. Je reste chez moi, j’ai vérifié sur mon courriel que je ne quittais pas, mais non je suis à faire la maladie des départs… C’est dimanche, j’ai écrit un peu pour le théâtre, j’y met tout mon cœur je crois pas que ce seras suffisant on va dire que c’est d’un amateur… Je pense à ces quatre ans perdus à vivre une relation toxique avec cette femme plus vieille que moi. Ça été long, c’était il y a longtemps… Les femmes de mon âge veulent rien savoir de moi. Aux journées empowerment du centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé, santé mentale, y’avait une femme qui téléphonais pour m’appeler le taxi, je crois que je me serais bien entendus avec elle mais c’est trop loin. Aujourd’hui c’est dimanche, dans le train je crois que je me suis fait un ami quelqu’un qui partais voir sa mère en Algérie en Kabylie c’était intéressant de discuter avec lui… Je crois qu’un jour il passeras au Québec. Tout ça c’était déjà la semaine passée, je retournerais bien en voyage j’ai la folie des avions et des aéroports. J’essais toujours de ne garder que les souvenirs positifs. Je crois que je donne à mon lecteur de Deux-Montagnes l’envie de voyager. Demain je vais raconter mon voyage aux copains du groupe d’entraide… J’attends toujours du courrier parais que ça prend souvent quatre-vingt dix jour pour se faire payer! Trois mois! Bein voyons, je suis pas assez riche pour attendre tout ce temps là. Mais c’est une chose sur laquelle j’ai pas de pouvoir. On m’a dit que c’était comme les particuliers on est jamais pressé de payer. Je fais confiance tout vas arriver à temps. J’ai dormis une partie de la soirée, ai finis par me réveiller, la semaine passée à l’hôtel je me réveillais en sueur, j’avais de bonnes couvertures, j’ai bien aimé mon séjour à cet hôtel en attendant mon prochain voyage je regarde les différentes émissions au canal Évasion. Je sais pas vers où partir mais la Thaïlande m’attire moins y’a pas de papier de toilette. Je retournerais peut-être en Italie mais à Rome cette fois ci, Prague aussi comme ma lectrice de Deux-Montagnes. J’aimerais bien la Chine aussi mais je veux pas partir seul même si ce sont des voyages organisés… Une voiture passe la musique dans le plancher, je sais comment ont peu se trouver cool à écouter… C’est mon senti pour cette nuit un peu superficiel, je suis pas arrivé à nommer les émotions qui m’habitent. J’ai préféré parler de tout mais très peu de moi, de mes sentiments. Comment vous dire ce qui m’habite en ce moment c’est loin d’être grave mais plutôt joyeux. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai eu une bonne discussion avec mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a téléphoné. Il comprend ma démarche que je vous expliquerai pas ici. C’est toujours à propos du dédommagement en santé mentale une façon de valoriser notre savoir expérientiel. Je sais pas trop si ce que j’écris à de la valeur y’a que vous lecteurs, lectrices pour en donner. Je reviens sur mon voyage à Lille que j’ai beaucoup aimé même avant de partir, attendre l’avion à L’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau. Je crois que j’ai beaucoup écris sur ces vols internationaux, on se méprend les autres voyageurs croient que je suis un médecin. Quand je passe les douanes je veux aller vite mais je ralentis tout le monde en remplissant mes bacs. J’aime bien attendre l’avion, ça tue le temps… C’est pas tellement compliqué une fois que tu a ta carte d’embarquement. Samedi passé je me promenais dans les rues de Lille. Cette semaine c’est le retour au quotidien… Je rédige ce blog et après je vais essayer de m’y mettre à la rédaction d’une pièce de théâtre, c’est difficile je dois faire parler différent personnages. Créé ça demande beaucoup, je sais pas trop de quoi m’inspirer je suis incapable d’être surréaliste. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est très occupé, il répare aussi des ordinateurs. Je sais pas pourquoi je vous raconte ça, peut-être juste pour vous dire que je suis pas seul. Me souviens du temps où je me ruinais la santé à l’alcool, je croyais éliminer la fatigue en buvant de la bière, ça ne faisait que la masquer, je devenais psychotique. Ils avaient peut-être raison j’ai trop bu trop vite mais je crois que c’est ce qui m’a permis d’arrêter, le fond de la tonnelle… Dehors il fait beau soleil, s’agit juste que ça se réchauffe un peu. Je pense au panneau à l’aéroport on est toujours heureux d’y voir apparaitre son vol et sur quel quai. Je sais pas quel renseignement il y a sur la puce de mon passeport, il commence à être très tamponné… Je vous raconte pas tout je m’en garde un peu pour une prochaine fois, j’aimerais bien être un vieux poète décati… Aujourd’hui je suis pas sortis, je sais pas ce que je vais manger peut-être une soupe au pois avec bacon, voilà… Y’a pas mal de circulation, dans la nuit d’hier y’a eu un meurtre  sur une rue pas loin de chez moi c’est pas rassurant. On va suivre ça dans les actualités judiciaire. Voilà de quoi j’ai l’air en cette fin d’après-midi de samedi, un vieil « écrivain » maniéré qui manque d’inspiration. Je laisse travailler la matière peut-être que comme ça je vais arriver à écrire pour cette pièce de théâtre… Je sais pas comment terminer, je veux pas que ce soit un déluge de mots pas de sens pourtant je crois qu’il y en a un certain. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

vendredi 6 avril 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’espère que tout le monde va bien, la médiatrice culturelle à finalement reçu mon texte, mes excuses à tous ceux que j’ai embarrassé avec mes appels téléphoniques. Je vous écris ça du fond de ma nuit… La semaine passée à cette heure-ci j’étais à Lille c’est étonnant comment le temps passe vite. On m’a dit de respirer par le nez avant un prochain départ. Je déteste quand une femme comprend que je travaillais dans la construction, j’ai juste fait des petits travaux chez des particuliers rien pour bomber le torse et dire de façon virile que je travaillais dans la « construction ». Je peux dire que maintenant je suis content de ma vie parfois j’ai peur que tout s’écroule que je retombe à zéro dans cette folie déprimante et mortelle qui reviendrais. Si j’ai bien compris les musiciens français font pas des jam sessions mais des beaufs où des bœufs je sais pas trop. J’ai pris une douche et comme toujours me suis parfumé, c’est narcisse qui parle pourtant je me suis pas longtemps observé dans le miroir… J’ai l’odeur de gaz intestinaux en tête, c’est comme ça dans les bars on bois et on pète, pour ça on est mieux chez soi. Je vous ai pas parlé d’Air France avec qui j’ai fait un bon voyage, la bouffe étais bonne, pour le train c’était bien aussi pas besoin de composter le billet, le contrôleur à scanné et tout était o.k. pour ce qui est du jet lag j’en ai pas tellement eu… À la création répétition, y’a un type qui nous observe, je sais pas ce qu’il fait là j’ai envie de demander qu’il quitte la salle si il veut pas jouer. J’irai pas jusqu’à vous dire le montant de ma paye, surtout que pour le moment le théâtre que nous créons est pas rémunéré. Je continue quand même ma participation…  À Lille dans la gare on tolère les mendiants, quelques euro des cigarettes pour chasser cette immense solitude que crée la maladie, on mendie pour avoir un contact humain on sait pas trop comment s’y prendre on espère toujours rencontrer la personne qui nous sortirais de cet univers de maladie mentale solitaire. Quelques euro pour un café au bistro… L’armée est présente lourdement armée, ils marchent du même pas lent, ils sont trois aux aguets.  J’ai pris le train pour Nîmes suis descendus à Charles-de-Gaulle et j’ai rejoint l’embarquement pour Montréal. Maintenant je trouve plus, je trouve pas, c’est le week-end y’a pas de courrier, l’anniversaire de l’ami agent de programmation c’est à la fin du mois. J’aime toujours le parfum du matin. Plus tard ce matin j’irai au supermarché acheté de quoi manger, je vais laisser le temps à la nuit de se terminer. J’ai vu que les snowbirds renouaient avec leurs amis de Myrtle Beach. J’aimerais bien qu’ils ramènent le printemps ici il neige. J’ai presque terminé ça m’a fait plaisir de vous écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est l’après-midi, j’ai fait une sieste, le week-end arrive ça ressemble pas beaucoup au printemps ça prend du temps pour se réchauffer. Je fais bouillir de l’eau pour me préparer un café, j’ai rêvé, l’ami agent de projet m’a téléphoné… On a un peu discuté. Plus tôt j’ai dis à un autre ami que j’avais envie de repartir, il m’a conseillé de m’acheter un avion, bein voèyons… Je trippe toujours autant dans les aéroports c’est comme si le temps y étais suspendu. Je sais pas quand mais je vais surement repartir. J’en reviens pas de ce voyage à Lille, tous c’est si bien passé. Je reviens ici je vous écris, j’attends que la médiatrice me confirme qu’elle a bien reçu mon texte. Je viens de recevoir un sondage en anglais je le fait pas. On devrais rembourser mes frais de voyage bientôt… Parfois quand j’écris je suis bénie d’autre fois je suis maudit… Y’a rien qui fonctionne avec la médiatrice artistique elle avait l’habitude de me répondre rapidement, j’ai peut-être écris des choses qui lui déplaisent. J’arrive pas à comprendre que les gens n’ont pas à s’occuper que de moi. Je suis très narcissique. J’aime bien être chez moi pourtant les voyages m’attirent toujours. Devant y’a beaucoup de personnes qui passent en joggant, je vais essayer de vous décrire un peu mes sentiments quand j’ai pas de réponses où de courrier je me sens pas important. Je crois qu’on m’a laissé tomber parce que je suis idiot. Je regarde mes courriels et j’attends, tout ça est pas grave je suis pas le centre du monde, il se passe des choses ailleurs. Souvenir de jeunesse où je m’étais vraiment fait assommer dans la foule d’un concert rock, c’était pas vraiment peace and love. J’aime pas du tout qu’on me pousse dans le dos comme l’avais fait une jeune fille coin Saint-Laurent et Sainte- Catherine. Lentement je deviens vieux, j’ai plus vingt ans, tout ça passe si vite… Je me suis découvert une passion pour les avions, j’aimerais bien voyager en première classe, je crois qu’il y a plus d’espace mais c’est beaucoup plus cher. Je me vois encore à Charles-de-Gaulle me suis pas perdus suis arrivé à temps du train à l’embarquement. Six sept heures de vol c’est pas si mal, c’est plus long que ça je crois de Montréal à Washington en passant par Toronto. Maintenant j’ai chaud, ai mis le chauffage, je sais pas si mes snowbirds sont toujours à la chaleur. Je vous avait dit écrire sur comment je me sens, ça rime à rien tout ça pourtant à vous écrire je m’allège, je suis trop loquace. Vos commentaires sont je le répète toujours apprécié.  Comme d’habitude je sais pas comment je vais terminer, écrire comme ça freestyle c’est pas donné. Le contenu est moins bon que le contenant, j’y suis quand même arrivé, voilà! Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Abandonnez pas tout de suite je vous souhaite à la prochaine je l’espère!!!
Bernard