Bonjour!
Bonsoir! Ai reçu le dédommagement pour à livre ouvert de la bibliothèque de
Ville Mont-Royal, j’attends celui de Boisbriand ce sont probablement de petites
choses qui ne vous intéressent pas… Je commence à être à bout de mes mots, je
trouve rien de nouveau à vous raconter… J’ai décongelé deux escalopes, ce matin
à la réunion de mon groupe on trouvait que j’étais en forme, on disait ne m’avoir
jamais vu comme ça. Dehors y’a une gang dans le parc, je sais pas ce qu’ils
font là… Fin d’après-midi lundi, je reviens encore avec mon senti, je croyais m’être
fait voler un cahier il était là tout près de moi sur l’imprimante. Je vais
faire une lecture à l’auditorium de l’institut à la journée des libraires
indépendants… Je veux vous écrire avant le bulletin de nouvelles télévisées… Je
le répète je suis à bout, je sais que mes collègues aiment pas beaucoup mes
histoires de voyages, je crois qu’ils sont jaloux mais ne l’auraient pas fait
le voyage. Je sais tout ça c’est du mémérage, mais partir ça m’a quand même
requinqué… En faisant le ménage de la paperasse j’ai peur de jeter des choses
qui seraient utiles. Je vais relire mon compte rendu de voyage, mais non dans
les deux journées j’ai rien vu d’étonnant, rien qu’on ne fait pas ici, les noms
changent mais les activités et les interventions restent les mêmes. J’ai envoyé
quelques textes à la médiatrice culturelle en espérant qu’au moins quelques
répliques servent à quelque chose. Je pense à la nièce professeur de design
maintenant mère je sais pas si elle prend le temps de me lire… Son copain, le
neveu était dans le journal la semaine passée, pour les bonnes raisons c’était
à propos de son travail je crois. Je reviens encore avec mon senti, de longs
fils de cuivre étaient étiré sur le trottoir ce midi, je me sentais responsable
de ça parce que j’utilisais trop les réseau sociaux. C’est vraiment de la paranoïa…
Cette folie j’essaye toujours de l’articuler sainement, de la raisonner
proprement, pour pas trop m’en faire, ne
pas avoir peur et diminuer l’anxiété. Lentement l’ambulance passe, y’a longtemps
que j’en ai plus besoin pas plus que l’hôpital, la maladie s’est atténué j’ai
appris à vivre avec, je me rétablis je le dis encore, je le dirai jamais assez…
J’ai rêvé que je parlais au téléphone avec mon lecteur technicien de la
Rolls-Royce, je sais plus trop ce qu’on se racontait c’était un rêve… Y’a
presque plus de neige, les voitures roulent quand même vite, les gens vont
chercher les enfants à la garderie et rentrent à la maison pour le souper… J’imagine
que c’est le genre de vie que mènent mes neveux et nièces. C’est bien, moi je
suis un vieux garçon qui essaie de vivre à sa façon. Malgré tout je trouve
toujours à vous raconter. Je termine là-dessus en vous remerciant comme
toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard