mercredi 28 mars 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je vais essayer de vous en donner plus à lire. Aujourd’hui il vas y avoir quelques éclaircis. Je suis nerveux je fait ma communication cet après-midi. Le centre ville de Lille est presque tout piètonnier, y’a des boutiques avec des produits dispendieux, hier soir j’ai regardé l’émission des Racines et des Ailes. On y montrais la forteresse de Besançon, une ville où je suis allé lors d’une visite précédente. Je crois que le nom de l’architecte c’est Vauban. Je reviens à mon senti, je suis toujours étonné de vivre de si bon moments. Hier je cherchais mon chemin pour me rendre à l’office de Tourisme, les gens ont répondus très gentiment. Malgré le froid y’a quelques bistros qui installent les chaises et les tables en terrasse. Je crois qu’on veux faire arriver le beau temps. Voilà un signe d’évolution, on envois un « malade » faire une communication q-mer. J’ai quand même hâte d’être aux journées. Les gens sont gentils ils me disent bonsoir… C’est la nuit je suis remis du décalage horaire,ça se promène quand même beaucoup dans ma tête, dans le train entre Paris et Lille en passant on peut voir beaucoup d’éolienne.J’arrête,je vous remercie d’avoir lu jusque-là! À la prochaine j’espère!
Bernard

Au présent

Bonjour!Bonsoir! Aujourd’hui c’était Lille sous la pluie. Je me suis perdu dans les rues piétonnière du centre ville, ai cherché l’office du tourisme où je me suis procuré une carte de la ville. On dirais que le temps s’éclaircit. J’ai dormis cet après-midi, je me remet du décalage horaire. C’est quand même une belle ville Lille. Y’a pas de photos je les ai pris avec mon appareil. Pour ce qui est de mon senti en voyage c’est plus calme. Hier tout s’est bien passé le vol et la correspondance avec le train.Voilà!

Bernard

mardi 27 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis maintenant à l’hôtel, suis allé manger de l’agneau dans un bistro, c’étais bon. J’ai dormis une partie de l’après-midi. Suis passé sur la rue Marguerite Yourcenar. Dèjà mercredi demain, ici il pleut c’est triste à mourir, heureusement qu’il y a les bistros pour mettre de l’ambiance. Je crois que je vais bien dormir cette nuit. Demain j’ai ma journée, je vais essayer d’aller au centre de Lille voir le beffroi. Pour vous c’est le matin je suis tout à l’envers!
Bernard

lundi 26 mars 2018

Au présent

Bonsoir!Bonjour! J’ai passé la fouille, je suis maintenant sur le quai d’embarquement. J’ai voulu manger mais les sandwichs à douze dollars c’est un peu cher… Y’a un gars qui' avait spotté mon sac à dos, il m’a dis qu’il fallait être millionnaire pour avoir un sac pareil. Je sais c’est dispendieux mais c’est de la qualité. Je suis loin de mon senti ce soir, lentement l’horaire d’embarquement approche. J’ai de la lecture, le programme des journées. Je vous laisse là-dessus.
Bernard

dimanche 25 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà dans la nuit, un peu moins de vingt-quatre heures avant le départ. Mes bagages sont presque prêt… Je vais vérifier si le vol est prévu. J’ai un peu dormis comme souvent je suis réveillé dans la nuit. Je serai pas partis longtemps c’est pas la peine de sortir les mouchoirs. Je vais me rendre à l’aéroport assez tôt. J’ai hâte de prendre le train à grande vitesse pour Lille. Mon mal de dos est disparu… C’est lundi y’a des façons plus désagréables de commencer la semaine. Douché parfumé, je vais changer de continent, l’Europe, La France. J’espère qu’il y aura du beau temps… Un copain me demandait combien de fois j’étais allé en France? Quatre ou cinq fois je l’aime bien la France… Je vais me rendre à l’aéroport avec les transports en commun. J’essaye d’y aller avec mon senti, je vous écrirai peut-être quelque chose dans l’avion à moins de changement je vais avoir un terminal vidéo à mon siège… Étrangement j’ai souvenir de ce drink, le stinger, cognac et crème de menthe… Non! J’en boirai pas, j’ai pas envie de me tuer… Viens de manger deux croissants, c’est toujours la tentative de dire comment je me sent mais j’y arrive pas… Toujours le souvenir de la maladie dans son plus intense… Je sais que le bof est un de ceux qui crois que tout a été dit dans l’art, oui mais pas par moi, l’unicité, ce qui fait qu’on est unique personne n’écris comme moi… Mon ami l’agent de programmation devrais me téléphoner avant que je parte. Je vous écris ça et après je retourne dormir. Je pense à mon coin préféré à l’aéroport, je m’installe presque toujours là avant de passer les douanes. J’aime beaucoup m’asseoir sur le quai avant l’embarquement et regarder les avions. J’arrive toujours tôt pour être bien certain d’embarquer. Cette nuit c’est très silencieux, y’a pas beaucoup de circulation automobile. J’ai sommeil. J’ai le nez sec ça me fatigue, un autre petit bobo qui va disparaitre. Je sais pas comment ils vont m’accueillir là-bas. J’espère qu’ils seront pas trop dur. Je vais partir de chez moi vers dix heures et demie, onze heures. Cette nuit c’est pas très intense ce que j’écris, je suis heureux d’avoir le temps de partir. J’ai le siège du côté de l’allée dans l’avion… Je suis anxieux pas angoissé, j’écoute ce que dis ma voix intérieure, pas grand-chose. Je vais essayer de rien oublier comme bagage. Il va pleuvoir à Lille, je me souviens plus qui disait il faut faire les choses pas se laisser arrêter par des gouttes de pluie. De la gare à l’hôtel je vais prendre un taxi… Le frigo viens de s’arrêter, je ne me laisse pas emporter par l’anxiété, ça devrais pas être trop compliqué à l’aéroport c’est fait pour du monde, ils ont dû y penser. Vol direct sur Paris après le train jusqu’à Lille. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Départ demain… Aujourd’hui c’était un beau grand soleil, vraiment le printemps… J’ai regardé un film sur le décollage d’un avion d’Air France… Demain je serai à l’aéroport Trudeau. Je suis un peu nerveux, je m’arrache les poils du nez. L’aéroport et l’avion ça va c’est quand je serai en France pour ma correspondance avec le train vers Lille j’espère que ça va bien se passé. C’est un peu ça l’aventure… Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes pour tous les services qu’il me rend. Je vais essayer de bloguer avec ma tablette électronique en France… Je pense que la nuit va être courte et la journée de demain longue. Je vais vers mon senti, je pars lundi soir j’arrive mardi matin, je vais vérifier si j’ai toute la paperasse qu’il me faut, le billet électronique, le voucher de l’hôtel, l’adresse, et l’adresse des journées. L’ami agent de programmation dois me téléphoner demain pour le moment tous se passe bien… Je me souviens du transfert vers le métro à Heathrow à Londres, ça c’était fait facilement, ça doit être simple aussi pour le train à Charles-de-Gaulle… Au pire je demanderai à un agent de bord comment faire… Demain je vais commencer à prendre des notes dans le cahier… Je pense au snowbirds et à leur Courailleuse, quand ils vont revenir le beau temps va être là. Je vous écris ça lentement ce soir, j’ai rien de spécial à vous raconter, je veux juste vous faire lire pour le plaisir. Je suis pas tellement anxieux, j’essais d’imaginer ce que ce serait si je restais bloqué à Lille avec des hallucinations… Ce sont des journées santé mentale je crois qu’ils comprendraient mais ça me sert à rien de mettre ça au pire… Je m’en vais pas visiter l’hôpital psychiatrique, je vais parler de patient partenaire de rétablissement et de dédommagement toutes des choses que le ministère questionne. Je vais essayer de ramener une couple d’idées et d’être prudent pour un paranoïaque ça va de soi. J’ai hâte de voir la chambre d’hôtel c’est un trois étoiles avec petit déjeuner… Le soleil se couche, ça va me faire un autre voyage. Je dois être à l’aéroport au moins trois heures à l’avance et un jour à la fois je vais essayer de pas consommer. Ma lectrice de Deux-Montagnes va bien je suis heureux pour elle. Tout le monde sait que je pars en voyage, personne va me chercher… Ce sont les journées du Centre Collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale. J’imagine que les sommités en santé mentale vont être là… Je vais faire ma communication humblement, c’est comme je racontais à mon ami agent de programmation, je suis un ti-pit… Je pense quand même que c’est important ce que je fais, il y va de mon rétablissement… J’y suis arrivé encore ce soir, j’ai écrit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de terminer sur une bonne note. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

samedi 24 mars 2018

Au présent



Re-bonsoir! Bonjour! Dimanche égaré, toujours les même chevaux de bataille. La stigmatisation et le dédommagement… Le rétablissement aussi… L’argent à un grand rôle dans tout ce qu’on fait. J’ai une petite anecdote pour illustrer ça, à une époque pas si lointaine on nous consultais déjà mais on nous payait avec un ticket d’autobus ce qui fait que si je voulais un café j’étais obliger d’emprunter où de quêter quelques dollars pour me le payer ça contribuais pas à mon rétablissement mais encore aujourd’hui on nous dédommage pour notre savoir expérientiel, ça me permet de me payer un café et le montant d’argent donne de la valeur à ce que je dis, ça rehausse l’estime que j’ai de moi. Y’a encore beaucoup de problème à régler mais je crois qu’on était sur la bonne voie  semble à ce qu’on dis que le ministère veux arrêter ça, faut comprendre que ces activités contribuaient activement à mon rétablissement et selon moi permettais d’éviter des hospitalisations qui si on fait la balance des comptes une activités payer une somme minime versus une hospitalisation des coûts dispendieux, me semble que le choix est pas très difficile. Je parle souvent des devoirs versus les droits quand on est bénéficiaire de la sécurité du revenus on roule pas sur l’or certains doivent parfois faire le choix entre payer le loyer, un devoir où acheter de la bouffe. Le petit montant qu’on nous donne permet de joindre les deux bouts. Hier je disais on est pas un pays du tiers monde on est un pays riche qui devrais permettre à ces citoyens les moins bien nantis d’ajouter à leurs assiettes de revenus, sans pénalité. Je me souviens toujours de l’époque où je ne recevais qu’une centaine de dollars et où je dormais dans le salon des copains, pour en sortir et me permettre de retourner au étude j’ai du faire faire un papier du médecin qui disait que j’étais schizophrène. Je réussissais à payer le loyer et payer de la bouffe, je faisais du stop pour aller à l’école malheureusement j’ai pas terminé, les professeurs étant donné mon âge déjà avancé me conseillait de m’inscrire directement à l’université. Tout ça c’est passé, je vais mieux, je me suis trouvé tardivement une vocation j’essais d’aider mes pairs en propageant le mot que le rétablissement est possible, qu’on peut aller mieux. Je ne suis pas guéris en santé mentale faut s’éloigner de ceux qui se disent guéris, cette semaine mon propos aux journées du Centre Collaborateur de l’Organisation Mondiale de la Santé seras de cette teneur, toujours la même thématique, « Patient Partenaire une pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois? » De vous écrire ça, me permet d’y voir plus clair, je sais qu’académiquement ça vaut pas grands choses, je suis pas aux études, je ne participe à aucune recherche, c’est juste le son de cloche d’un patient partenaire qui se rétablis et essais de faire un peu plus que survivre. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!


Bernard