samedi 24 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis de retour, de la bibliothèque de Boisbriand et de l’événement Livre Ouvert. C’est quand même demandant de parler de soi et de faire un retour en arrière sur ces maudites années de souffrance. J’espère que je fais une différence, mon idée c’est toujours d’aider, dire que le rétablissement est possible… Aujourd’hui dans le centre-sud la neige à beaucoup fondue. Y’en a qui ont sortis leurs motos. J’ai bien aimé passer ces quelques heures à la bibliothèque. On m’a demandé si j’étais heureux, j’ai répondu oui des événements comme ça permettent de parler sans le brouillage alcoolique, la comorbidité. On rencontre des gens intéressants qui nous font parfois des confidences, je respecte ça. Encore une couple de dodos et je m’envole pour la France, Lille. Dans l’avion je vais essayer de préparer ma communication… Ce soir je suis chez-moi et je vous écris… La nuit tombe, je répète l’intitulé de ma communication « Patient Partenaire une pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois? » Y’a des choses de l’ordre du dédommagement monétaire qu’on accepte pas dans le réseau de ce côté-là on peut pas jouer le livre ouvert, uniforme voilà ce qu’on veut avec un emploi détestable qui nous fait suer et la peur de le perdre à tous moments. Je sais vous aller dire que je suis un loser, mais je fais avec ce que j’ai. On me demandait sur quoi j’écrivais? J’ai répondu mon senti avec de l’autofiction bien que ce soit rare que j’invente des choses. Les voix elles étaient dans ma tête, elles sont disparues, il en reste plus qu’une c’est la voix de ma conscience qui s’agite. La question de la littérature, les barjos comme moi devraient se coucher et dormir là-dessus, l’idée c’est pas d’être une rock-star mais juste un écrivain… Je pense à mon nom de famille très français, j’aime ça. À la bibliothèque j’ai vu de magnifiques livres Taschen sur les super-héros Marvel, ils étaient vraiment beau… Demain je crois que je vais aller à la librairie essayer de trouver un roman qui se passe à Lille. J’entends le tic-tac de l’horloge, mon écriture a pas vraiment une belle forme, c’est pour ça que j’écris c’est jamais définitif… J’avais mal dans le dos ça a finis par partir. Je sais! Je sais! Les blogs c’est pas sérieux ce sont les paparazzis de la littérature, c’est pas de la vrai écriture! Mais enfin qu’est-ce que vous voulez? La plume et l’enluminure? Je pense au décalage horaire , c’est pas si mal ce seras pas la première fois… Je baille, j’en ai beaucoup donné aujourd’hui. Je crois toujours que les gens aiment pas ma façon de vivre, mes revenus. Je finis comme j’ai commencé ça m’obsède et ça me fait mal… Je suis pas un raté non! Non! Non! Ce soir je suis calmement chez-moi et je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour dire que j’apprécie. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard  
 

vendredi 23 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Voilà encore que je m’adonne à ma passion, ce matin je vais à Boisbriand pour une séance de Livres Ouvert. Me reste plus que deux nuits avant de partir. Mes bagages sont fait me reste  que quelques articles de dernières minutes. Me suis réveillé avec des brûlements d’estomac, c’est la pizza y’a rien de poétique là- dedans c’est sans artifice ce n’est que la vérité qui on le sait n’est pas poétique. Le mensonge voilà un fil, la poésie qui ment, qui trouve de la beauté dans les actes barbares, le poète savait venir nous toucher avec ces mots. Parfois je cherche au yable au vert et c’est tout près de moi… J’aurais aimé être un homme de lettre sortis de Brébeuf, le seul collège que j’ai fréquenté j’y suis allé qu’une journée et de toute façon je connais personne qui l’a fréquenté qui sois haut placé, une réputation usurpée? Cette nuit j’ai la toune Pleurer des rivières https://www.youtube.com/watch?v=0bR60Y-t0v8      dans la tête. Je pars sur Air France j’espère qu’il y auras pas grève. J’ai dormis à peu près quatre heures, je suis debout pour vous écrire. J’écoute ce que ça me dis, j’ai une douleur dans le dos, j’ai pris un cachet ça devrais soulager. Y’a des moments où je me dis si j’avais mentis je serais pas où je suis… J’ai toujours trouvé que c’était moins compliqué de dire la vérité. C’est pas facile de rester simple et de s’engager dans la poésie, on sort des mots de la canne comme si c’était un stew irlandais et on le mange pour notre salut. Ça ressemble à un prêche tout ça, j’essais de racheter vos âmes comme un faux-prêtre vous ne serez pas sauvé. Voilà! J’écris des bêtises digne des chtis. J’entends des avions qui passent au-dessus de Montréal. Je crois que pour tout ce qu’il y avait de scolaire on était déjà discriminé, les enseignants étaient pas là pour nous aider. J’étais déjà perdu dans les études secondaires. Je m’égare suis trop loin de mon sentis. Je réussis au moins ça écrire… Mais je suis loin des belles images évocatrices, je suis trop terre à terre… Faut surtout pas que j’oublie mon passeport, minuit est passé c’est samedi, y’a pas de château fort pour mes mots, vous pouvez les attaquer je ne sais pas si ils résisteront en tout cas ils seront là à attendre votre lecture critique si il y’en a. Ça tiens du désir tout ça… Je crois que dans l’avion on à la télévision individuelle… J’ai pas connus l’époque où on servait de l’alcool à volonté me souviens quand même d’un voyage où on m’avait servis plusieurs verre de Tia Maria où d’Amaretto… À l’époque je buvais beaucoup d’alcool. J’ai choisis mes sièges pour le voyage, j’espère que l’enregistrement va bien se passer. Pendant le vol je vais essayer de mettre de l’ordre dans mes idées pour la communication. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 22 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je reviens c’est la nuit. J’ai dormis j’ai entendu à quelque part que pour « créer » ça prenais des nuits d’insomnies, c’est pas ça qui manque… J’essaye de me faire une vie en écrivant encore faut-il que je l’écrive cette vie. Toujours la même recherche, une écriture simple voilà ce que je veux atteindre… J’essaye de figurer comment je vais m’habiller pour partir en voyage, je crois que ça va être léger. Aujourd’hui je vais faire ma valise. Encore trois dodos comme on dis au enfant. Je crois que je me réveille la nuit parce que je ne veux pas entrer dans cette petite mort qu’est le sommeil… Cette nuit c’est tranquille je remplis l’écran de phrases et de mots. Je sais que vous cherchez le fil conducteur de mes écritures, y’en à pas c’est surtout d’écrire le moment, l’instant présent, c’est pas toujours simple parfois je dois prendre du recul avant de plonger dans ce qui se passe dans ma tête… Je prends les mots du grand écrivain, je suis un agité du bocal, c’est pas fin fin mais ça me décris bien. Y’a cette pièce de théâtre à écrire collectivement, c’est pas simple de faire parler des personnages, j’ai écrit une scène, pour le reste j’y arrive pas… En voyage je vais essayer de m’y mettre. Je suis ce qu’à une époque on appelait un échappé de l’asile, j’ai toute ma liberté je ne veux pas qu’on m’y ramène, je reste loin de la psychose. Je contrôle rien parfois j’ai peur, pourtant je suis tranquille chez moi à vous écrire… Je pense aux petits gars aux enfants de mes nièces, y’en a un qui à commencer à jouer au hockey, c’est bien, j’espère que celui de Cantley apprécie les bandes dessinées… Je devrais faire un bon voyage tout le monde me le souhaite. Aujourd’hui c’est congé j’ai toute la journée à moi, je le répète j’ai hâte d’être dans l’avion, l’ami sclérosé me disait de me calmer les ovaires comme si j’étais une hystérique, je suis un homme et plutôt neurasthénique… Y’a des gens qui sont disparus de ma vie et c’est tant mieux, hier quand je suis arrivé chez moi en fin de journée j’ai eu un craving, un désir de boire avec les potes mais si je fais ça aussi bien signer un acte de mort. Je reste loin du faux repos que procure l’alcool. Sans parler de son côté déprimant, c’est toujours la thématique de ce senti, comme souvent la nuit je me suis douché et parfumé, j’aime ça. J’aurai encore une fois mis des mots sur la nuit, éclairé mon insomnie… Je pense à d’autre nuits moins agréables, heureusement elle sont finies. J’essaye de vous terminer ça sur une bonne note mais l’optimisme c’est pas mon fort. Quelques mots seulement pour dire une forme de désir, désir de partir, j’irai bientôt. Voilà je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Ne vous découragez pas il en reste un peu!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore quatre dodos et je prends l’avion pour la France. Je suis un peu inquiet à cause de la grève dans les transports français mais j’y vais je verrai sur place. Lentement la neige fond aujourd’hui j’étais à la bibliothèque de Ville Mont-Royal. J’étais en lutte contre la stigmatisation en santé mentale, je voulais faire savoir que le rétablissement est possible. J’ai quand même de la difficulté à me situer dans toute cette mouvance du rétablissement. Ma communication à Lille seras « Patient partenaire, une pratique éphémère dans le réseau de la santé québécois? ». Je vais encore me rabattre sur mon senti, aujourd’hui je suis fatigué, je le dis pas souvent mais l’âge fait ses ravages… Demain je fais mes bagages… Je suis tout mêlé entre les mentors de rétablissement, les pairs aidants et toutes les autres appellations du réseau de la santé mentale, quand je parle d’argent aux directeurs on me prend pour un bouffon, mais sans argent y’a pas de rétablissement. J’y met du mien j’y travaille à mon rétablissement ça vaut quelque chose, mais parfois je crois qu’on aimerais mieux me voir dans une chambre de soins psychiatrique. Aujourd’hui une dame m’a dit que j’avais l’air bien, mais de quoi ça à l’air une personne qui souffre de schizophrénie? Ce midi j’ai vu mon ami le marcheur qui parle seul, il a maintenant une grosse barbe et porte des lunettes, il ne se retourne plus à tous les trois pas, je crois qu’il va mieux. La nuit est tombée, c’est un jeudi soir du printemps, y’a des mots que je sais pas utiliser quand je pense à cette sœur perdue. Je continue, je continue malgré tous les malgré, je verrai ce qu’il y a au bout… Je pense au Train à grande vitesse français, j’espère qu’il y aura de la place la semaine prochaine. Je radote et j’en suis conscient, demain c’est congé, samedi je serai un livre ouvert à Boisbriand, y’a un journaliste qui veux me parler. J’ai lu un article où on mentionnait mon nom, parfois je pense à la prison je me rétablis pour pas me retrouver là. Avec le temps ça deviens de plus en plus difficile de dire ma folie. Parfois je réussis à vous en écrire des bribes, y’a des moments où elle me laisse tranquille, on m’a demandé si il y avait déjà eu des femmes dans ma vie, mais oui! J’étais pas un cadeau avec ce désir de mourir pour en finir avec la souffrance. J’ai survécu jusqu’ici je compte bien continuer loin des alcools. Je sais plus quoi vous écrire et comment je vais illustrer ça, lentement j’y arrive… Je vous écris ma vie comme un branle-bas de combat, mais oui je résiste remplis de paradoxes de contradiction. Je sais pas vous, mais moi ça m’a longtemps gâché la vie. J’aurais aimé être tout d’un bloc, sans doute mais semble que la vie c’est pas ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 21 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis là cette nuit, je viens de me réveiller. Hier j’étais à Livres Ouverts, j’ai fait de belles rencontres. Ce midi si tout va bien je serai à la bibliothèque de ville Mont-Royal. Hier encore j’ai croisé l’adjoint à la direction j’en ai profité pour lui glisser quelques mots sur les budgets. Les transports sont perturbé en France. J’espère pouvoir me rendre à Lille sans trop de problèmes. Je trouve des écouteurs partout dans mes poches. Aux informations de TV5 on parle pas de perturbation sur les vols internationaux d’Air France. Je pars lundi qui viens, l’ami agent de communication m’a dit de m’amuser, je vais essayer… J’y vais comme toujours avec mon senti, j’ai pas encore réussis à lire Marcel Proust, je crois qu’il faut le mériter… Dehors je vois que quelqu’un fouille dans les bacs de rebut, on cherche les bouteilles et les cannettes vides… Je pense à Achille Talon le héros de bandes dessinées, il était toujours mal pris à s’engueuler avec son voisin sans parler de son père qui était alcoolique dans une bande dessinée c’est comique dans la vrai vie ça l’est moins. En voyage j’amène un cahier je vais essayer de noter quelques bonnes idées. Je suis toujours heureux de voir que ma tablette électronique à récupérer toute ses fonctions. Je pense à la chanson évidemment par la regretté chanteuse France Gall https://www.youtube.com/watch?v=eXsox2-70VE  Une chanson très touchante de Michel Berger, c’est un peu ridicule d’être ému par une chanson pendant que des enfants meurent en Afrique… Parlant d’Africain j’aime bien celle là https://www.youtube.com/watch?v=WDr3qCcXKXk parce qu’on vient de loin de Corneille. Cette nuit je suis très musique, j’aime bien les balades comme on appelle ces chansons… Si les trains sont en grève pendant mon séjour en France je prendrai l’autobus. C’est un court séjour j’ai pas tellement de temps à perdre. Au retour comme c’est le congé de Pâques j’imagine que les trains vont être bondés. Je confie ça à Dieu, ça vaux mieux pour moi, c’est pas dans mon pouvoir de changer ces choses-là. Je pense à l’habillement des gens, comment y’en a qui portent des habits dispendieux mais qui sont très discret, très sobre… Lentement la semaine passe, dans quelques jours je serai à l’aéroport, j’ai hâte mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a dit « tu vas te contenter! ». C’est vrai… Je sais plus trop quoi vous écrire, encore quelques mots en rêvant aux avions, je crois que je vais faire mes bagages demain et peut-être demander au libraire si il connait un roman qui se passe à Lille… Je crois que ça va me faire du bien de passer quelques jours à l’hôtel… Encore ce soir les mots sont apparus dans l’écran, j’en ai fait le tri dans ma caboche, je suis toujours étonné et heureux d’avoir réussis à communiquer… Voilà où j’en suis cette nuit, encore quelques mots, merci d’avoir lu jusque-là!!! Ma finale ce seras pas l’apothéose. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Un peu à court mais je vais essayer quand même de vous en écrire un. Ce matin c’est À livres ouvert, j’espère qu’on va m’emprunter souvent que je vais être occupé… Je pense à Lille où je serai la semaine prochaine, je crois que ça va discuter pas mal… Ce matin j’ai pas beaucoup d’inspiration c’est juste du travail, quelques mots arrachés à mon senti, j’ai bu mon café. Dans ma tête y’a que quelques mots sans importance. Je voudrais bien que ce soit poétique mais c’est futile, sans valeur, la poésie c’est du domaine de l’émotif je crois, on cherche à faire vivre un sentiment une émotion. J’y arrive jamais mon senti a besoin d’une permission, je là lui donne mais ça semble pas suffisant. Je cherche à nommer une douleur puisque la joie ne se donne pas en spectacle et que souvent il est plus facile d’écrire le malaise. Je vie avec l’espérance de faire œuvre utile et de mon mieux, j’y vais avec un classique les muses m’ont abandonné, je respire par le nez… Quelques nuits encore et c’est le départ, faut pas que je me leurre je m’en vais travailler… Je sais pas pourquoi je pense à Hubert Aquin, peut-être à cause de son séjour en Suisse dans son roman L’invention de la mort. Je sais pas jusqu’à quel point je commande ce qui me passe par la tête, comment je peux avoir du « contrôle » sur mes pensées. Je me parle me dis parfois de me laisser tranquille, ça fait pas de la belle écriture tout ces moi, tout ces me… Tu me lis et tu te demande où je veux en venir je le sais pas plus que toi, c’est juste l’expression spontanée, ça fait pas de grands textes c’est juste un dérapage contrôlé. Ce matin je pleurerai pas, j’essaye juste de mettre de l’ordre dans ma caboche. Plus tard je serai dans le hall d’entrée d’un hôpital pour partager mon vécu avec la schizophrénie paranoïaque… Je pense à cet appel hier d’une femme qui travaille à l’association québécoise de réadaptation psycho sociale, elle m’a fait mal en me traitant comme un plouc du haut de sa job de chargé de projet, bein non j’en donnerai pas d’entrevue au journal le devoir et c’est tant mieux, je peux pas m’entendre avec tout le monde. Vous le croyez peut-être pas que je souffre de schizophrénie mais moi je le sais, j’ai beaucoup souffert, ça aussi c’est laid comme phrase, j’ai eu mal très mal mais heureusement ça a diminué. Je crois que c’est bien ce matin s’agit de démarrer… Je sais pas trop où vous amener dans ce monde intérieur, y’en a qui me font suer elles me jugent parce que je travaille pas au sens classique du terme. Le stigmate est aussi à l’intérieur des organisations de santé mentale. Je termine là-dessus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Vous en ferez ce que vous voudrez. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 20 mars 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je pense à l’affaire Facebook et cette façon de recueillir les données… Moi quand j’écris, je vous partage ma vie privée pourtant c’est toujours comme ça que j’ai vu la littérature, une plongée au plus profond de soi… Mais tout ça permet pas la distance, l’éloignement que permet l’imprimé et je vous en donne des données, comme le matin chez le boulanger c’est tout chaud ça sort du four et on va me manger. Je sais l’écriture c’est difficile à digérer pour certain pourtant dans notre monde de communication tout est écris. Je crois l’avoir déjà dit. Ce soir j’arrive pas à écrire mon plus intime, je sais pas si c’est de la « nouvelle » littérature, les vrais écrivains sont tous à leurs chaires, écrivent de leurs créneaux… Je sais on est plus au moyen-âge pourtant… J’ai pas d’histoire juste je le répète mon monde intérieur. Je sais bien que lire à l’écran c’est très différent que de tourner les pages d’un livre… Pourtant j’aime beaucoup les mots, les phrases qui prennent forme dans l’écran… Je prends mon temps j’ai pas de romance, je sais pas pourquoi je pense aux chevaux. C’était avant le moteur, y’avait aussi les moines et les enluminures, je pense aux ruelles gothiques de Barcelone, ça tiens pas debout ce que j’écris ce soir mais je préfère ça au tricot. Ça prend un peu de sérieux, j’ai jamais vraiment eu le sens de l’humour, parfois j’esquisse un sourire et c’est tout… La nuit est tombée, demain j’ai une activité… Je viens de regarder les snowbirds qui se promènent en bateau en Floride, disons que c’est pas la misère du goulag occidental… Je pense à tous ces jours d’alcooliques actifs que j’ai mené, au prix que coûtait la bière dans les clubs et à la quantité que je buvais, c’était plusieurs voyages en Floride. C’est pas très intéressant ce que j’écris là, la semaine prochaine je serai tout de même en France. Ce que je vous donne quand j’écris c’est un peu ma vie, j’invente rien c’est toujours mon senti. Je suis à la chasse à l’émotion… Je pense à ma lectrice privilégiée qui a surement de la difficulté à s’ajuster à mes horaires de publications. Parfois je change la routine ça m’aide. J’invente rien, je crois que je suis incapable, je reste dans le réel, je peux pas mentir, souvenir de ces moments où sans un sous je faisais du stop de Montréal-Nord à Terrebonne pour aller voir des amis. J’étais fou, maintenant je reste chez moi… Je suis encore fou mais d’une folie moins douloureuse, je passe de meilleurs moments je me suis calmé avec le temps. Demain je serai à Livres ouvert, je vais raconter ma vie dans la maladie à ceux qui veulent bien l’entendre. Je me rétablis un petit peu plus à chaque jour ce seras jamais terminé. Voilà, c’est tout pour tout de suite, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard