mercredi 14 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! En ce beau mercredi c’est la Saint Valentin la fête des amoureux, malheureusement je suis célibataire… Pas de cadeau en vue. J’ai jamais fêté ça, je crois que j’ai toujours été seul en ce temps de l’année. Hier au téléphone j’ai pas mal discuté voyage avec l’ami col bleu. Je crois qu’ensemble on pourrais louer une villa en Thaïlande… J’ai discuté  aussi avec quelqu’un qui a beaucoup voyagé, il m’a pas donné les bons couts. Si tout va bien l’an prochain à ce temps ci on serait là-bas… Je vais demander l’avis d’un autre grand-voyageur le chauffeur d’autobus de la couronne nord… Les conseils c’est jamais de trop… En attendant je rêve en regardant des photos. J’ai dormis mon désir de mourir est partis. C’est la nuit, ça pourrais être un voyage sympathique, en attendant je vais essayer de faire des économies… Pour mon senti c’est moins douloureux, je suis moins malheureux… J’ai hâte de monter à bord d’un avion et partir à l’étranger. En attendant y’a des amis qui veulent écrire sur moi, j’attends de leurs nouvelles, ça risque d’être intéressant… Le temps passe quand même vite, faut vivre y’a pas de temps à perdre. J’ai jamais compris mon angoisse quand la nuit commence. C’est comme si j’étais seul dans un gouffre nocturne… En discutant avec l’ami j’ai réalisé que ne pas avoir de permis de conduire c’est pas un handicap, on peut se payer un chauffeur pour pas cher. Je me vois déjà à l’aéroport c’est pas avant six mois… En attendant je vais regarder les émissions voyage sur le canal évasion… Hier j’ai pas voulu montrer le recueil Spirou c’est peut-être pour ça qu’on m’a donné les mauvais prix, en fait je crois que ça coûterais cher si je voulais partir tout de suite. Il m’a donné les prix les plus chers, y’a beaucoup moins dispendieux avec deux escales. Voilà la folie est repartie, la manie des aéroports et des avions… L’ami m’expliquais qu’en cette période ci de l’année il était dépressif, c’est pour ça qu’il veut partir à la chaleur… Moi je partirais un mois à l’automne… Je vais peut-être en parler à l’amie agent de voyages. Lentement la nuit avance et je rêve éveillé, je rêve éveillé du bout du monde et de ses temples. En attendant je reste chez moi au chaud, insomniaque comme toujours… Je veux pas mettre le bordel dans les relations avec les amis. Je pense aux snowbirds en Floride qui attendent de la visite. La super-maman s’en va en vacances une semaine. Ouais! La Thaïlande avec l’ami col bleu à la retraite ce serais bien… Le bleu de la mer, le sable fin, les palmiers voilà un fameux cliché… Cette nuit mes états d’âme étaient pauvres. Ça faisait pas mal. Parfois j’en viens à bout de ces malaises de cette solitude. Lentement c’est la descente vers la fin de ce texte. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 13 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lentement le ciel se couvre. J’ai le recueil Spirou en main, j’ai commencé la lecture… Ai discuté voyage avec les amis, pour aller au bout du monde ça coute cher… Vais voir, attendre un peu peut-être que je vais avoir assez d’économie. Février c’est vraiment l’hiver, tout ce qu’on voie dehors c’est de la neige, ça me déprime… J’ai une pensée pour le Mon pays c’est l’hiver de Gilles Vigneault… Y’a des autobus scolaires qui passent, les enfants vont bientôt terminer leurs journée de classe… Hier j’ai vu un reportage où ils apprenaient les mathématiques avec des blocs de couleur un peu comme moi à l’époque des réglettes qui me donnaient de la difficulté. Je me souviens en revenant de l’école on jouait dehors et on était heureux de rentrer à la maison se réchauffer. Jusqu’en secondaire trois j’avais pas de difficulté à faire mes devoirs mais ensuite j’étais incapable.  J’ai bien essayé de me reprendre mais j’ai pas réussis, j’avais besoin d’aide j’en ai pas eu… J’ai oublié d’acheter un cahier pour « travailler » un peu ce que je vous écris… Je sais pas si on peut qualifier un bonhomme de soixante-et-un ans de grand bum, mais ma vie ressemble à ça… Quoi que je fréquente plus les salles de billard… Je reviendrai pas sur le passé ça sert à rien… J’ai pas envie de revenir sur le marché du travail, pour plusieurs t’est rien si t’a pas ça une job, ma schizophrénie me le permet pas… Retourner balayer et faire le ménage ça m’achèverais. Y’a des gens qui me disent que je suis pas obliger de travailler, mais oui, je préfère écrire. Je me fait peut-être croire que c’est du travail parfois je crois que ce sont des illusions. J’écris à la mort, je sais pas trop quoi lui dire, elle m’emporteras pas tout de suite avec ses promesses hypocrites. La routine semble que ça en prend une, mais moi j’en veux pas… Je vous écris comme ça, parfois j’ai le désir qu’elle m’emporte. Je crois que ça fait partie de ma schizophrénie. J’aime pas beaucoup rendre la maladie mentale responsable de mon état. J’aimerais bien réussir à écrire quelque chose de sensé mais je suis brisé… Je crois pas que l’entretien ménager soit un bon moyen pour remonter mon estime… Je vais me démolir avant de faire ça de retourner là, voilà… C’est peut-être que je suis trop orgueilleux. C’est comme si j’avais tout essayé et que je voulais pas aller me péter la gueule encore une fois. Y’a un monsieur en djellaba avec sa canne qui attend l’autobus. C’est la soirée qui commence dans le goulag occidental, l’angoisse s’installe lentement… Je vais m’arracher le cœur et vous le donner vous en ferez ce que vous voudrez je serai bien débarrassé, ça me fait mal à crier, j’ai pas envie de l’hôpital je vais me calmer. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 12 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Merci pour les commentaires sur le blog précédent. Vous pourriez dire « get a life » mais c’est de ça qu’il s’agit j’essais de m’en écrire une vie. Cet après-midi je vais aller au comptoir postal chercher le recueil de bandes dessinées. J'ai hâte de le lire. Il est minuit vingt-sept, c’est un peu mon journal de bord que je vous écris, capitaine d’un navire qui avance pas vite pris dans la glace… Pourtant je voyage en avion, la saleuse passe devant chez moi, du sel pour faire fondre la glace noire. Je sais pas si je suis les règles françaises compliquées quand je vous écris… J’ai dormis dans la soirée je vous écris de la nuit, de mon insomnie. Je vous parlerai pas de départ c’est pas dans le programme de si tôt. Je pense à la bouteille de rhum qu’ils avaient laissé dans la chambre à Cuba évidemment je l’ai pas bu ça me rend beaucoup plus fou… J’entends la machinerie qui ramasse la neige, je sais pas pourquoi j’ai ce mauvais souvenir d’il y a quarante ans qui me reviens. Le patriarche a toujours cru que j’apprendrais un métier, il m’a pas beaucoup aidé pour ça… Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord semble bien se débrouillé… Écrire c’est la seule chose que j’ai appris et pour les hommes de la génération du patriarche ça vaut pas grand-chose ça leurs prenait de la brique et de la planche du deux par quatre aussi de quoi bâtir maison…  Souvenir de tout ce brouhaha qu’avait causé l’oncle qui voulait m’inscrire en éducation spécialisé, le patriarche avait tapé une crise en disant qu’il était capable de s’occuper de ses enfants j’ai toujours eu l’impression qu’il s’était pas beaucoup occupé de moi. C’est y’a longtemps tout ça, les acteurs de ce triste moment sont tous décédé ne reste que moi. J’oublie tout ça, je peux pas réinventer les mêmes moments je fouille dans les racoins de ma conscience pour trouver de la nouveauté, me souviens des copains qui brûlaient des dollars en papier… Je pense que la schizophrénie m’a infantilisé, longtemps après un moment j’étais incapable de garder un travail. J’étais pas assez mature, la souffrance du schizophrène est difficile à dire, j’ai essayé un peu en ergothérapie, ça m’occupais sans me soulager cet hôpital de jour. Je regrette de pas avoir voyagé plus tôt, mais comment dire à ta mère que tes copains c’étaient des trafiquants de drogue. Maintenant j’ai quitté ce milieu-là y’a longtemps. Je voyage la tête tranquille avec ma sale gueule… Je devrais pas vous faire ce genre de confidence, c’est loin derrière. Je vie sobrement, j’ai quand même détesté mon adolescence. Lentement j’avance dans mon radotage, j’ai pas fait beaucoup mieux cette nuit pas beaucoup de nouveau. Voilà ce seras ça pour tout de suite. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Vous pouvez continuer j’ai toujours de la difficulté avec les finales. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je cherche un thème. J’ai l’impression que la snowbird secrétaire retraitée du cégep de l’Outaouais m’a laissé tomber, elle ne me commente plus… Lundi ennuyant comment me suis-je rendu là? Aujourd’hui, ce matin, je suis allé à la rencontre de mon groupe d’entraide, ça s’est bien passé je leur ai parlé de ma difficulté à dire,  de ce blog comment ça à de l’importance pour moi. Le temps passe je cherche une destination pour l’ami et moi l’automne prochain en même temps j’ai peur. Ai fait une sorte de fricassée poulet et lentilles, c’est bon… Ai rendez-vous au dispensaire vendredi, je sais c’est le centre local de services communautaire mais dispensaire c’est plus simple. Me souviens de ces gars qui disaient être payé pour aller à l’école ça m’a pris beaucoup de temps pour réaliser qu’ils mentaient. J’ai toujours été un gros bonasse parfois je voudrais dire oubliez moi, oubliez moi et ma vie de patachon… Le recueil Spirou est arrivé il est au comptoir postal, j’irai le chercher demain, vais le lire pour ensuite le poster au petit gars. Il est dix-sept heure il fait clair, j’écris rien de fort c’est toujours centré sur moi. Si tout va bien à la fin du mois je devrais commencer une rédaction de groupe, j’ai hâte…  Je devrais pas faire le discours de « Je perds mon temps ». De mon mieux, je le dis souvent je fais de mon mieux. Dans tout ça ça vie de toutes les manières de toutes les façons parfois je me demande comment ils font. J’ai plus tellement envie de regarder la télévision, je vais peut-être faire comme mon lecteur de Deux-Montagnes et me contenter des réseaux sociaux. Ça fait plus de trente-cinq ans et je me souviens de mes retours à la maison après avoir trimer à la shop où au port, les mains sur la tuyauterie frette du bateau. Quand je travaillais j’avais toujours de la difficulté à communiquer avec les collègues… J’arrête ça là je vous en ai déjà parlé, c’est là que la schizophrénie à commencer, le patriarche voulait pas l’entendre, j’étais incapable de discuter avec lui. Maintenant il est parti, la discussion se fait que dans un sens il ne répondras plus jamais. J’ai quand même de la difficulté à inventer une discussion avec lui, on s’intéressait pas aux mêmes choses, lui c’était la pêche à la truite et la chorale moi c’était la musique et la littérature, la culture en général, tout ça avant mon alcoolisme virulent. Je peux pas vraiment dire que je m’ennuie de lui, le temps passe et bientôt ce seras moi qui partirai le rejoindre, je sais pas si on va en avoir plus à discuter, le patriarche encore ce qui l’intéressais c’était money. J’espère que vous ne m’en voudrez pas de parler de lui comme ça, il nous a quand même donné une belle enfance. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 11 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est une heure du matin, j’essais de vous écrire quelque chose qui a du sens, j’avais écrit du sang… Cette nuit il ne neige pas, je vous illustre ça avec la rue Sainte-Catherine la rue principale du goulag qui est pas encore le quartier gay. C’est la nuit de dimanche à lundi plusieurs sont rentré tôt ils travaillent ce matin… J’entends les camions gronder, j’ai dormis une partie de la soirée je suis bien réveillé. Je sais pas pourquoi je pense au VIH, au virus d’immunodéficience humaine, on en parle plus c’est comme si c’était disparue, y’a la trithérapie mais personne n’est guéris… Sobre et sans injection, pas de relation sexuelle on diminue les risques… Je sais pas si les schizophrènes paranoïaque sont plus à risque mais je crois avoir éviter le pire… Pas besoin d’antibiotique, je sais que plusieurs sont infecté et vont quand même décédé, syphilis, gonorrhée, chlamydia pas de condom c’est comme jouer à la roulette russe, là aussi je préfère être abstinent ça me fait moins mal, que vous soyez d’accord où pas c’est comme ça que je sauve ma peau. Avec les sites d’injections supervisés on diminue les méfaits mais j’y crois pas à la réduction des méfaits quand tu t’injecte… Y’en a qui rajoutent la méthadone par-dessus ça et en profitent pour faire le traffic des médicaments narcotiques. Une fois ivre y’a plus rien pour les arrêter ils vendraient leurs mère pour une dose d’héroïne, de smack… On va les retrouver sur un carton inconscient dans une ruelle, frigorifié presque mort, ils cherchent un squat… Je parle au travers de mon chapeau quand j’étais gelé et saoul je m’arrangeais toujours pour avoir un abri malgré tout, j’étais ce qu’on appelle un itinérant. J’ai mis longtemps avant de poser ma peau dans le goulag, cette nuit je suis seul et je suis bien. Je suis abstinent un jour à la fois. J’essais de tenir loin les drogues de rue et là aussi j’ai fait un pléonasme j’avais écrit les drogues de bru… Je crois que j’en ai beaucoup dis sur mes mauvaises habitudes, j’essaye de faire du bien autour de moi plutôt que de courir après la dope et l’alcool… Je sais pas ce qu’ils sont devenus les gars avec qui je buvais… J’entends cette femme racontée avec fierté que son conjoint est décédé d’une overdose comme Jim Morrisson, Jimi Hendrix et Janis c’est de la folie, fallait l’entendre braire « Je l’aiiiiime » à propos de ce gars, une vrai folle. Là aussi j’aurais pu y laisser ma peau. Maintenant y’en à qui vont parler de Kurt Cobain, de Prince, Michaël Jackson, Georges Michaël mais les toxicomanes sont pas tous des génies de la musique… Moi je me suis ruiné l’esprit à consommer faut que je le rebâtisse, je prie  j’essais de pas mettre trop de pop-psychologie dans ma vie. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Merci pour tout, votre patience surtout. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pendant que dehors il tombe du verglas moi je déprime… J’ai fait le tour des chroniques littéraire et j’ai de la difficulté à lire… Un avion russe s’est écrasée et ici y’a eu quelques accidents de motoneige. J’aimerais bien être publié en livre mais j’y arriverai jamais. Je tiens à écrire c’est ma survie… Je pense à mes lecteurs, lectrices mon senti est pas celui du plaisir, c’est le carnaval à Venise et à Rio… Je ne peux rien en dire je suis jamais allé. Je pense au Flesh for Fantasy https://www.youtube.com/watch?v=dw1oM7LBbxE de Billy Idol, le carnaval c’est un peu ça de la chair, me souviens des boîtes remplies de monde où j’allais plusieurs avaient les mains baladeuses, ils entraient dans mon espace vital… Ce matin j’ai rêvé d’une jolie jeune fille dans une rangée de case, elle me laissait l’approcher la caresser, j’avais perdus mon portefeuille, je l’ai retrouvé, elle devait partir pour le travail chez Bell sur la rive-sud. J’avais l’âge d’être son père c’était une espèce de Lolita de Nabokov… Ça me manque la présence d’une femme pourtant quand y’a quelqu’un dans ma vie j’ai de la difficulté à m’accorder. Je pense aux jeunes filles sérieuses elles travaillent toutes. Tout ce temps à chercher, tout à coup y’a un bon parfum… C’est affreux ce mutisme… La matriarche viens de me téléphoner on a un peu discuté des snowbirds en Floride… Le soir comme ça l’angoisse s’empare de moi, je crois que c’est la solitude qui me pèse, c’est triste… J’ai envie de vous parler de pleine citoyenneté, de comment il faut être alerte et aider son voisin, son semblable, on a tous souffert, on souffre tous mais faut pas rester isolé… Je vous fatigue peut-être avec ce senti douloureux mais la nuit ça m’emporte. Parfois j’entends rien que cette douleur… La lectrice super-maman de Cantley s’en va en Floride bientôt, j’espère qu’elle va faire un beau voyage. J’ai pas encore reçu le recueil Spirou mais il devrais arriver bientôt. Je pense aux gens qui travaillent qui ont un métier, je sais pas comment ça se passe, y’a trop longtemps, je suis retraité. Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide pourtant quand la journée commence j’ai moins mal donc pas grand-chose à dire. Je me fouille me triture l’âme pour que ça arrête… J’essaye de vous dire le malaise et la peur, le triste temps qu’il fait. Life in a northern town, Dream Academy https://www.youtube.com/watch?v=9wLQNrr15sA Voilà une chanson que je trouve touchante, c’étais y’a longtemps déjà, je suis toujours resté sensible ça m’a pas aidé à survivre, parfois je trouve étrange d’être schizophrène et sensible en même temps, c’est probablement parce qu’elle est mal placée et que j’ai des vues d’halluciné… La noirceur est tombée et je sais plus pourquoi je me tue à vous écrire, ça fait trop mal, je termine avec encore quelques mots et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 10 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai mal, toutes les chansons ont volé les mots… Comment trouver une façon originale de dire la douleur, le malaise… J’ai marché trois stations de métro sans m’arrêter en croyant que l’effort de marcher sur les trottoirs enneigés allait me calmer, mais non... Il neige encore, je veux pas vous faire peur dans le coin de la place Émilie Gamelin c’est un quartier chaud, quand on porte attention on voie tout le traffic. Encore cette saloperie de thème du bas de la ville… J’ai marché une bonne heure et demie, je croyais que ça m’aiderais quand même je crois que mon cœur est assez fort… Je pense à ma lectrice snowbirds qui est maintenant mannequin, c’est bien y’a pas d’âge… Je me suis pris au jeu, je suis pas un vrai écrivain tout juste un scribouillard qui passe ses humeurs dans quelques mots sur les réseaux sociaux. Je cherche à dire je ne sais quoi… Maintenant je passe mes soirées chez moi à me faire laver le cerveau devant la télévision. Je ne regarde plus les mêmes émissions ce qui m’intéresse c’est le voyage, je vais dire comme on dit quand l’occasion seras belle je partirai… Partir malgré l’angoisse malgré la peur… Chez la voisine y’a beaucoup de monde parfois je crois que ces gars-là entrent chez moi quand je suis partis. C’est un classique de la schizophrénie paranoïaque… Je pense à cette façon mercantile d’entrer en contact avec un autre être humain qui a pas plus d’argent, elle essayait de me vendre quelque chose, je ne sais quoi, c’est comme une habitude de pusher… Ce soir je suis seul, je pense que j’ai fait une bonne affaire j’ai téléphoné à mon copain, je croyais avoir perdus son numéro de téléphone je l’ai retrouvé. Je sais pas pourquoi quand je souffre je veux mourir, les êtres humains souffrent c’est normal quand on accepte c’est moins pire, pas plus facile… Dans les chroniques de voyage de LaPresse+ il y en avait une sur Trieste, une ville que j’ai visité et que j’ai beaucoup apprécié, beaucoup aimé la grande place et le bord de la mer. Je radote je suis certain que je vous ai déjà écrit là-dessus… Pensez à l’Ulysse de James Joyce, un écrivain qui a pris dix-sept ans à écrire cette œuvre et si j’ai bien compris il voulait réinventer le langage… Ce matin quand j’ai marché, je pensais aux sentiers de montagne comment c’était plus difficile à pratiquer que les trottoirs enneigés du quartier gay. Voilà! Je reviens à mon senti comment mon ego me fait souffrir. Je vais essayer de bien terminer… Une chute potable, je peux pas toujours finir en apothéose. Quelques mots encore pour remercier les bons amis, lecteurs. Pendant ce temps-là il neige encore, je pense que je vais me taire pour ce soir. Tout ça pour vous remercier comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Vous reviendrez me lire et me faire vos commentaires. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard