jeudi 1 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu ça à calmé mon angoisse… J’ai hâte de savoir pour le voyage, je pense aussi à mes partners… Je pense aux hôtels enfin je devrais pas trop m’en faire… Y’a aussi cette pièce de théâtre qu’on doit écrire en groupe, j’attends des nouvelles. Je devrais avoir des réponses à tout ça la semaine prochaine. Il est minuit, je crois que la décrue a commencé à Paris… Pour mon séjour en France je vais me rendre au congrès si c’est accepté et passés quelques jours à Paris, je le souhaite de tout mon cœur, de tout mon senti… En attendant je suis chez-moi et je vous écris. On est en février toute ces activités ça occupe l’esprit, le congrès c’est fin mars ça donne deux petits mois pour se préparer… Je pense au copain qui est en deuil, j’aimerais bien qu’on parte ensemble avec le boss agent de programmation. J’ai quelques idées pour la pièce de théâtre… J’avance lentement dans cette écriture. J’essais de vous dire une espèce d’angoisse qui fait pas trop mal… Ai mangé un croissant, je me vois en sueur à m’agiter sur la piste de danse, je me trouve très sexy mais c’est pas le cas… Je sais pas pourquoi je pense au Prélude à l’après midi d’un faune de Claude Debussy  https://www.youtube.com/watch?v=bYyK922PsUw . J’ai pas de chorégraphie là-dessus je passe du surréalisme au classicisme, je suis pas Mallarmé… C’est toujours une tentative de vous dire loin de la musique de guinguette. Je sais pas si ma snowbird me lis elle commente pas beaucoup… Je sais pas trop, je sais plus trop je veux faire des images mais j’y arrive pas, je salue le cousin qui s’est je crois ajouté à mes lecteurs. Le chauffeur d’autobus de la couronne nord est revenu, je crois qu’il a fait bon voyage au Mexique. Je pense à on cause pour la cause c’est terminé, les gens vont tourner la page d’actualités et passé à autre chose par contre moi je vais rester schizophrène, pour ce que ça veut dire… L’argent me rachèteras jamais ma santé mentale, je vais toujours angoissé la nuit d’une façon certaine c’est ce qui fait que je vous écris. Voilà! Si le patriarche avait pas été le patron et si j’avais pas travaillé dans cet atelier familial je serais peut-être pas devenu fou. Où du moins j’aurais pu la faire soigner plus vite cette maladie mentale j’oublie pas que ces décisions-là ont été les miennes. Les si ça sert pas à grand-chose… Encore une nuit à pas couché dehors, je me promène entre le lit et l’ordi je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça, peut-être du patin dans le vieux port vous allez dire encore, j’y arrive presque ce seras autre chose, cette nuit ça faisait moins mal. Vingt-neuf mots encore, je vous aurai dis une partie de ma nuit. Je termine comme toujours en vous disant merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai entendu le I’m on fire de Bruce Springsteen, ça m’a fait pleurer et encore je vous écris et j’ai des sanglots… Oui, je suis triste j’ai perdu ma passe de transport en commun, l’ai retrouvé mais j’en avais acheté une autre… C’est certain je suis pas Molière ni Shakespeare… J’ai toujours de la difficulté avec le drame assassin… Dehors je vois parfois des gens brisés et je vous écris dans l’ennui du quotidien, y’a quand même une belle lumière… C’est toujours mon senti d’endormis pourtant j’aime pas les anesthésie j’endure mon mal… J’imagine pas la douleur spirituelle, le malaise sentimental, c’est floral. Je viens de perdre quatre-vingt-trois dollars… Les soucis du quotidien ça fait pas de la grande dramaturgie, quand même tout passe… Je suis triste pour les parisiens dans l’eau… Hier c’était la journée santé mentale quand je m’écoute je suis très fou et j’ai très mal pourtant j’essaye d’aider sans sermonner, les gens sont pas caves, ils trouvent leurs solutions… J’ai cessé de vivre la nuit de fréquenter les cafés le jour, travailler ça doit être douloureux sinon c’est pas du travail, au compte de la douleur je travaille toute la journée… On le disait la vie est pas si amusante que ça… À quoi ça sert que je vous écrive, ma blessure narcissique est béante, j’essais de recoudre tout ça à l’aiguille, à l’épingle « littéraire » … Ça a beau être surréaliste, je m’accroche au réel, le plus vrai que vrai c’est dans ma tête de cinglé. Je pense à tous ces sains d’esprits qui ont peur de la folie quand t’en a conscience t’est déjà moins fou mais rien ne m’empêche de souffrir. Je trouve ça un peu triste qu’on fasse des shows santé mentale. Je sais faut en parler mais si c’était entre nous ce serait pas mieux? On va tous mélanger les humoristes et les portes paroles de la cause. Le poète avant de mourir y’a quelques années disait qu’il n’y avait plus de cause, je sais pas, on veut juste de l’ordinaire… Je suis pas mal perdus , je pense que je vais laisser là les considérations morales… Je devrais pas écrire ça je suis bon pour les soins psychiatriques, j’y reviens pourtant je veux juste vous dire… Je cherche à comprendre le pourquoi de l’orgueil dans le marché du travail. J’ai je crois assez donné de ce côté-là… J’écris pas pour faire beau… Jeudi jour de la paye, les gars parkent le truck et s’en vont à la taverne, ils vont boire toutes la variété de bières de nos jours y’en a une pléthore… Y’avait une chronique dans LaPresse+ sur les vingt-huit jours à jeun du mois de février, moi je compte pas les mois mais j’essaye de pas boire aujourd’hui. C’est une chronique de Patrick Lagacé. Bon! Ça se termine mal, mais j’essairai de faire mieux une prochaine fois. Merci d’avoir lu jusque-là!!! La chute est pas terrible , à la prochaine je l’espère!!!


Bernard

mercredi 31 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les banques vont être agités ce matin, c’est la journée du chèque. La fête des indigents… Je devrais avoir des nouvelles pour les différents projets la semaine prochaine. Je ne me lasse pas de regarder les émissions des Racines et des ailes, c’est magnifique et c’est magique… Je me vois encore sur la place de l’Étoile qui est maintenant Place Charles-de-Gaulle, hier soir j’ai discuté voyage avec mon grand ami menuisier col bleu. Je savais pas que j’aimerais voyager tant que ça… Dites aux jeunes garçons de Cantley qu’on vas avoir de la lecture bientôt… Février, un mois parfois court je crois qu’il a vingt-neuf jours… J’espère que si je vais à Paris la crûe des eaux vas avoir diminué. Je suis pas tellement dans mon senti, me souviens qu’en deux mille treize j’étais le porte-parole des semaines de sensibilisation à la maladie mentale. La nuit est jeune, ça sent plus le tabac dans les bars mais y’a l’odeur de soufre de la bière, le band va jouer son dernier set, on va les applaudir et espérer qu’il va nous faire un rappel. Je crois qu’il y a différentes raisons de pas vouloir rentrer à la maison. Ça c’est quand on a un endroit où loger sinon on étire le temps comme notre bouteille de bière. Moi je pouvais pas faire ça mon verre étais toujours vide. J’ai de la musique tzigane dans la tête Django Reinhart https://www.youtube.com/watch?v=DY0FF4iR9Cw  Ça me manque pas cet alcool, je vous l’écris et je suis bien heureux ce matin de pas avoir de hang-over. Le loyer est payé, je vous écris ça dans ma grande insignifiance, pourtant j’essaye de signifier mon senti, de donner à réfléchir, pour la maladie mentale les gens ont vieillis et j’espère qu’ils ont changé plus prêt à accepter. Je suis toujours étonné de constater comment c’est calme dans l’édifice, tant mieux… Je pense au psy, y’a des années que j’en ai pas rencontré un, le psy du centre local de services communautaire de Pointe-Saint-Charles, à l’époque j’étais dégouttant, elle s’assoyait dans un bureau avec une travailleuse sociale et m’écoutais brailler sans dire un mot. Je remercie le bon Dieu de pas avoir à retourner là… C’était très humiliant… La neige a cessé, je pense aux gars qui regardent l’heure pour se matcher, vont-ils y arriver? Je crois qu’on peut passer la nuit dans un café ouvert, on écris, on lis et mange des pâtisseries en buvant un café. J’aime bien écrire, le matériel est pas trop lourd, je pense à Paul Auster qui marche dans New-York à tous les matins pour se rendre à son bureau et travailler son écriture où tout simplement écrire ses inspirations du moment.  Y’a des écrivains sérieux d’autre moins moi j’ai pas les moyens d’avoir un bureau, je fais tout ça de chez moi en écoutant le voisin ronfler. Voilà! J’y suis presque, je termine en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je me suis fait un mijoté de lentilles. Je suis pas mal en cuisine c’est bon! Je devrais avoir des nouvelles pour le voyage à Lille la semaine prochaine… Mercredi je vais vous écrire comme toujours sur mon senti. Les lecteurs semblent avoir apprécié ma photo de Bell Cause pour la cause. Demain c’est la paye, toujours étonné de la pression du monde du travail sur les prestataires, souvent ils sont pas à rien faire très actif mais ils veulent absolument avoir une job, moi j’ai lancé la serviette, c’est vrai que je suis plus jeune mais je m’occupe avec différents groupes différents comités, sans parler de cette écriture… Le téléphone viens de sonner, un appel qui proviens d’un numéro où il n’y a pas de service… D’habitude je commence à vous écrire quand l’angoisse se présente… Je crois que ces temps ci y’a beaucoup de travail mais pas nécessairement celui qui va nous aller, dans lequel on va s’épanouir… Hier on a un peu discuté de suicide, comment on a tous un proche qui est passé à l’acte… J’ai appris qu’au Japon c’était intégré dans les mœurs. Pourtant ceux qui restent on toujours mal… Je reviens à la cuisine, comment j’aime ça, des recettes de mon crû c’est rarement mauvais… Je pense au grand-chef Bocuse qui est décédé… Je connais pas cette cuisine là c’est pas dans mes moyens financiers. Comment on dis? De la cuisine paillarde? Ça pas de bon sens ma cuisine est pas lubrique… Vous voyez je manque de mots pour être gastronome. Pourtant quand on se dis écrivain faut avoir une bonne culture générale… Le ciel s’est couvert, il va peut-être neigé… J’entends ronronner les pots d’échappements des pick-up qui passent. Je suis absurde, hier un ami disait de mon écriture qu’elle pouvait être surréaliste, je sais pas, j’ai pas de sens… Parfois je crois qu’on veut me faire la leçon, c’est toujours la même chose, je devrais retourner à la moppe, à la serpillière… et surtout fermer ma gueule en beurrant mes toasts… Ç’est un peu ça aussi la schizophrénie, on cherche, on cherche, jamais satisfait toujours anxieux sans parler des hallucinations… T’attend la nuit pour travailler à d’humble travaux et tu déteste ça, la tête qui essais de raisonner avec le manche de la moppe. Je sais, je sais y’a pas de sots métiers mais y’en a des intolérables. Je vous parle de ça je regrette pas d’avoir laissé ça là la job de moppologue… Je suis pas fait pour ça… et tout à coup je pense au suicide, je fais pas de menaces, je vie comme je peux, je sais qu’on dis de moi que je suis devenus un légume. Je suis presque rendus à la finale, n’oubliez pas d’aller cliquer sur On cause pour la cause de Bell https://cause.bell.ca/fr/  Voilà! Pendant ce temps-là les voitures klaxonnent. Je crois que pour aujourd’hui j’ai tout dis, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 30 janvier 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai été heureux de rencontrer quelques un d’entre vous, lecteurs, lectrices… Parfois j’ai le désir d’abandonner mais je sais pas avec quoi je remplacerais cette écriture… Cette nuit je reviens encore avec mon senti, j’espère que vous me trouver pas exaspérant. Rien, j’ai rien à dire c’est vide pourtant je vous l’écris. Je suis pas Michel Leiris pour vous écrire mes rêves et les analyser… Pourtant mon senti c’est un peu inconscient mais là quand j’essaye ce type d’écriture c’est raté. Demain je vais téléphoner à l’agent de programmation pour savoir où ils en sont rendus avec le voyage à Lille… Je pense à Dieu, comment Il rend irritable certaine personne moi j’essaye d’y croire je dis pas que j’y arrive. Parfois mon rétablissement je le trouve en relaxant à la lecture de bandes dessinées. Mes snowbirds sont sur leur terrain de camping fleuris les chanceux… Ici ont gèle, je dormirais pas dehors… Je veux pas perpétuer l’école des poètes maudits, je vais rester en vie… Je connait pas vraiment la malédiction des grands poètes. Je suis juste et je sait pas si on peut dire ça un écrivassier. J’avais pris des résolutions j’ai marché au moins une demie heure aujourd’hui, je devrais m’équiper d’un podomètre… À l’arrêt d’autobus dans l’abri un gars se roulait un joint… J’ai regardé dans le guide de Paris pour trouver où est la porte Saint-Denis dans le deuxième arrondissement. Je sais je pourrais vous écrire un texte avec une introduction un développement et une chute mais je préfère la « liberté ». Encore cette nuit on entend les tracteurs, c’est le réel de Montréal l’hiver… Ai mangé un yogourt. Demain c’est la paye des petits vieux malheureusement on peut pas siroter un café dans le parc. Je pense aux verrières du deuxième à Paris c’est beaucoup plus intéressant, ça a plus d’histoire que nos centre d’achats. Je pense quand même au Centre de commerce mondial de Montréal, un bel endroit… On y trouve un morceau du mur de Berlin… Je commence à avoir sommeil… J’attends le dépôt d’un montant avant d’aller me coucher… Bon on vas y aller ad lib, juste lancer des mots au hazard, comme Pollock peignait, en garrochant des mots dans l’écran, parlant peintre y’a une magnifique toile chez mon ami sclérosé. Voilà le montant est déposé, je vais pouvoir payer le loyer et manger. C’est des confidences que je vous fait les hommes au Québec ont jamais aimé divulgué leurs salaires, c’est un tabou là aussi de l’ordre de la maladie mentale et du pouvoir. Je voulais juste dire que j’écris de la façon dont Pollock peignait, tout est dans le geste c’est un peu idiot. Je réfléchis pas au mots… Pourtant j’arrive à la fin mon écran est noir et blanc, votre pauvre fou à réussis à en écrire un autre ce soir, si vous remarquez quelque chose faite le moi savoir. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 29 janvier 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore de la lecture de bandes dessinées qui s’en viens. Cette nuit je reviens à mon senti. C’est l’angoisse nocturne, je pense à l’ami que ses propriétaires veulent évincer de son logement, ça me fait réfléchir sur le bonheur d’habiter là où je vie. Je paye mon loyer le propriétaire est pas accaparant et je m’entends bien avec les voisins… Je vous avouerai que ça pas toujours été comme ça, y’a plusieurs années je gardais une partie de l’argent du loyer pour aller boire… Après plus de vingt ans au même endroit je peux dire que c’est pas si moche que ça… Je pense aux amis voisins qui sont déménagés souvent pour pire, j’en ai plus entendus parler c’est triste. Hier pour continuer ma saine alimentation j’ai acheté du foie de bœuf pour aujourd’hui je vais manger une poitrine de poulet avec des carottes, des pommes de terre et du brocoli en attendant va falloir que je fasse la vaisselle… Je pense à ce gars qui nettoyais pas la litière de son chat, ça puait et y’avait des excréments partout… Tout ça ce sont de lointain souvenir ces gars là étaient méchant, ils voulaient juste du fric pour de la dope… Je pense à mon affect, à comment ma famille m’aide en me laissant vivre, c’est une partie du senti, je sais que je peux téléphoner si j’ai besoin ça me rassure.  Février qui arrive, j’ai hâte d’avoir des nouvelles pour le voyage à Lille… Demain je vais luncher avec une amie… Ce soir j’ai un conseil d’administration d’Antenne Communication, l’organisme qui chapeaute l’émission Folie Douce. J’ai des démangeaisons sur les doigts j’ai mis de l’onguent à la cortisone. Pour le voyage je sais pas si je vais pouvoir utiliser les services de l’amie agent de voyage. J’ai reçu un courriel pour me dire qu’ils vont envoyer le recueil Spirou, ça m’empêche pas de pensés au Journal de Mickey que je ramassais dans les étals chez les disciples d’Emmaüs… J’en ai lu mais j’en ai lu des bandes dessinées. Je les ai même étudié ça a évolué jusqu’à atteindre son peak dans la vente de ma collection, je respectais plus rien… Tout ça c’est de la lecture mes bibliothèques sont pleine, je regarde le guide du routard de Paris, je vais peut-être y passer quelques jours… J’espère que la Seine va se retirer des berges, je crois que ça va le faire. J’aimerais bien prendre l’avion bientôt… Je vais revenir à mon senti de la nuit, c’est calme je suis pas agité par l’anxiété et l’angoisse. Je pense à ce gars qui étais venus à Besançon, il faisait partie de notre groupe Reprendre Pouvoir semble qu’on pouvait pas l’aider il s’est suicidé y’a quelques années déjà… La mort, y’a pas grand-chose à en dire de la mort quand elle passe elle a toujours le dessus, faut toujours parler avant. Voilà! Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine fois j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ai marché une demi-heure aujourd’hui. J’ai envie de vous écrire sur la consommation du pot bein non la substance est pas correcte. Allez voir à l’hôpital le nombre de psychose qu’elle cause sans parler de l’escalade dans la consommation, tu commence par la mari, le weed et une bière pour tomber plus tard dans la « mescaline » la drogue de cheval et ensuite la cocaïne. Je sais ça arrive pas à tout le monde mais ça veux pas dire d’encourager ton fils dans cette direction là en fumant avec lui… Ça prend tellement de temps à revenir, quand tu reviens ça vaux même pas la peine d’essayer. Je sais c’est un sujet controversé, y’en a plein qui aime ça se geler pourtant regarde où ça les a mené, dans la rue avec des maladies neurologiques. Moi les gens qui fumaient autour de moi savaient qu’il fallait pas que je touche à ça. Même aujourd’hui je sais pas faire la part des choses, je ne bois pas et je ne fume pas pas plus que je sniffe. Quand j’ai arrêté j’étais sur le bord de me shooter heureusement j’ai changé de chemin je serais peut-être pas là aujourd’hui pour vous en parler… Je comprends quand même ceux qui fument parce que c’est le seul médicament qui soulage un peu leur douleur… Quand j’ai commencé à freaker avec la dope ça m’a jamais fait faire de beau trip, sans parler de tout cet alcool qui accompagnait ça, fou ça m’a rendu fou, instable et psychotique sans parler des tentatives de suicide. Les gens aiment pas entendre parler de ça, ils vous jugent mais je connais ça, ça veut pas dire que je consomme encore… Je te dirais que j’étais un drogué romantique qui voulais être à part des autres, la bière et la poudre à coquerelles voilà ce qui faisait mes soirées. Je pensais que les hallucinations c’était comme le cinéma. J’ai compris que c’était pas ça quand j’ai entendue des voix… C’est juste mon point de vue, je sais pas plus que vous ce qui cause ces consommations pathologiques. Je me doute de certaines choses des abus de toutes sortes, un manque d’estime de soi et la recherche de cette première ivresse, de ce premier buzz qui ne reviens jamais. Maintenant je préfère la soupe… Je sais vous allez dire que je suis une épave mais envoyez moi vos jeunes qui veulent consommer je vais tenter de leur expliquer pourquoi il faut pas… J’étais pas avec la bonne gang à la bonne place, je me détruisait et eux m’aidaient. Tout ça pour dire que la drogue de rue c’est de la merde… C’est fait pour qu’ils s’en mettent plein les poches ça a pris du temps avant que je comprenne que je finançait le crime organisé, l’achat des armes dans les pays en guerre. Voilà! C’est un texte de perdus ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard