jeudi 21 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que lentement je paralyse, j’ai de plus en plus de difficulté à marcher. Je sais pas ce que j’ai… C’est pas avec mon écriture que je vais répondre clairement à des questionnaires… À partir d’aujourd’hui il va faire jour plus longtemps. Si j’abandonne l’écriture qu’est-ce que je fais? Cet après-midi j’ai envie de tout lâcher… Pourtant je vous écris et je crois pas que ce seras le point final mais j’ai peur d’être très malade, c’est peut-être ma pression… Pourtant le médecin m’a pas téléphoné après l’avoir pris pendant vingt-quatre heures. Je sais c’est pas intéressant les rapports médicaux. Ça donne quoi écrire entouré d’universitaires, de professionnels? Aujourd’hui j’ai discuté avec un sympathique agent de sécurité de l’institut… Je lui ai raconté que j’étais chanceux de me rétablir… Voilà, Noël arrive à grand pas, j’espère que la demande pour le voyage vas être accueillis favorablement.  Je suis fatigué et tous ce qui sort de cette écriture c’est de la fatigue. Bientôt on va terminer l’année et je l’aurai vécu pleinement. Je pense à la poignée de main, à comment certains ne respectent pas ça et sont incapables de lui donner de la vie. Pour moi c’est du respect. Ce soir je pleure, je sais pas quoi faire avec cette douleur quand je marche… La ville est pleine de camions, les trottoirs sont glacés ce soir je reste enfermé. Parfois après mes journées passées dehors je suis heureux d’être chez-moi. J’ai toujours le souvenir de cette horrible maison de chambres où j’habitais, c’était invivable et je le savais pas… Ce soir je suis fragile mon âme est sur une île de glace fossile et tout ça m’agace en cent en milles j’en fait des piles et j’ai pas de style juste une vrille quand même j’aimerais que ça brille. Voilà j’essaye de faire de la poésie, j’y arrive pas juste des mots inutiles du babillage de vieux collégien. Je gagnerai pas de prix avec ce que j’écris, c’est pas extraordinaire de toute façon j’écris pas pour ça. Je sais plus quoi vous écrire, mon senti et sa fatigue… Je suis content les petits gars ont reçu les bandes dessinées. Ça va leur faire de la lecture pour le temps des fêtes. Dans mon enfance j’aimais ça les vacances des fêtes, souvent en cadeau ont avais des bandes dessinées, de la lecture, et c’était agréable de lire ça à la chaleur pendant que dehors on gelait. Quand on sortait dehors on jouait dans la neige avec nos vêtements de laine quand on rentrait on était tout mouillé mais on avait eu le plaisir de faire un fort de creuser un tunnel comme tous les petits gars de cette époque-là.  Une année on avait eu droit à une patinoire dans la cour, moi j’avais de vieux patins qui me faisaient mal au pied. J’ai vraiment patiné que beaucoup plus tard avec des patins moulés. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 20 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps des fêtes c’est la bouffe, j’ai toujours le souvenir de l’époque où je mangeais à la mission après avoir écouté une chorale chanter l’Amazing Grace. Ça a beaucoup changé, monsieur mange des brochettes de filet mignons et des crevettes!!! Je suis reconnaissant ma vie a changé, cette semaine au moins trois repas sans débourser un sou. Et peut-être qu’on va pouvoir faire un voyage en France à Lille à la fin mars, j’aimerais ça. Cette nuit mon senti est au beau fixe… Je vais essayer de pas me dénigrer. Trois jours encore et c’est Noël. Hier j’ai un peu parlé voyage avec ces dames ai servis quelques notions de psychiatrie apprise sur le tas… Je sais la psychiatrie c’est pas comme le garage du coin c’est beaucoup plus délicat faut savoir écouter… Moi je soigne personne à part moi. Hier au resto y’avait un gars qui avait la même voix que mon lecteur de Deux-Montagnes ça en étais confondant. En ce moment il doit préparer ses valises, il part dans les pays chaud avec sa douce. Je leurs souhaite Joyeuse fêtes!!! Bonne vacance!!! Et bon voyage. Si vous êtes à Montréal et vous voulez bien manger pour pas trop cher je vous suggère les Jardins de Panos sur la rue Duluth c’est excellent, les viandes sont cuites à point. Je reviens à mon senti et salue l’ami comédien, un vrai celui-là formé à l’option Théâtre de Sainte-Thérèse, berceau de la dramaturgie québécoise https://www.facebook.com/Lesvieuxducentredachats/videos/387959628311522/?fref=pb&hc_location=friends_tab&pnref=friends.all  Regardez-ça c’est vraiment nous bientôt… C’est à peine si j’ai dormis deux heures toujours insomniaque… Je pense encore aux avions… À ce que je devrais vous écrire. Un ami me racontais que je m’en allais dans le pays des mines et de Zola. Je crois qu’en France ils ont cessé l’exploitation des mines de charbon. Lille c’est maintenant les nouvelles technologies. On a cessé l’exploitation du gisement du Nord-Pas-de-Calais en mille neuf cent quatre-vingt-dix… Je suis loin de mon senti j’entends la voix qui me traite de taré, je prends un verre d’eau, je la chasse. Dites-moi pourquoi ça me serait interdit d’écrire ici. Je vous illustre ça avec un petit cheval fabriqué par un pairs d’une ressource de Lille, c’est magnifique, je vais essayer de récupérer l’adresse de cette association et de leurs rendre visite. C’est un peu pour ça que j’aimerais me rendre aux journées, voir comment ils s’en sortent… Bon! J’ai beaucoup aimé la sculpture mobile du centre Fernand Séguin, elle est motorisée bouge avec des moteurs c’est une sculpture de Morosoli. Cette nuit dehors c’est tranquille, je crois qu’ils attendent Noël pour s’éclater, le mois est pas mal avancé je crois que quelques personnes auront besoin d’un deuxième panier de Noël… Je sais il faut savoir recevoir mais la boîte cadeau je trouve ça humiliant. La nuit est bien avancée, un gars gueule et fouille dans les bacs, il est surement gelé de toute les façons. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 19 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai rendez-vous au centre Fernand-Séguin pour participer à une recherche. J’ai oublié le nom de la responsable c’est King je ne sais quoi… Hier soir on a eu un souper avec les voisins, un souper traditionnel, Dinde, ragoût , pâté à la viande, j’ai mangé comme un cochon. Cette nuit je bois un jus de pêche. Je reviens à mon senti, Noël s’en viens, je vous ai raconté pas mal tout ce qui se passait dans ce temps des fêtes. J’ai cette musique de Noël traditionnelle un peu jazzé dans la tête. Ça vous dis quand même pas comment je me sent. Ce soir j’ai un souper au resto avec les collègues de la radio. De l’autre bord j’ai hâte de voir si notre demande de financement pour le colloque de Lille va être accepté. Je veux pas vous écrire Noël à la shop il se passait rien. Après les fêtes on va me scanner pendant que je joue à des jeux électroniques, je crois que c’est pour repérer comment une médication donné fonctionne. Dans le temps des fêtes comme ça j’aime bien me rappeler les chansons de la bonne chanson de l’abbé Gadbois, que le patriarche et mes grands-parents chantaient. Laissez-moi vous dire que j’aimerais bien retourner en France ce printemps surtout pour y présenter l’ « l’histoire » du Banquet de la mémoire. Je pense que mes collègues eux aussi aimeraient beaucoup ça. J’espère que ça va m’inspirer l’écriture d’autre chose, une sorte de nouveau senti. Il est un peu tôt pour mettre l’agent de voyage là-dessus faut d’abord savoir si c’est accepté… Comme toujours mon écriture c’est une tentative, Lille c’est tout près de la Belgique. J’espère que notre budget seras suffisant je crois que oui on verras ça après les fêtes. Au Québec dans le temps des fêtes on mange! Je suis nerveux de participer à tous ces repas… J’ai un peu peur de me rendre au centre de recherche, ouais! Anxiété, angoisse, paranoïa c’est un peu tout ça, je suis revenus à mon rythme de nuit… Je me rappelle une bande dessinée où le personnage principal   répondait « tu l’a dis bouffi! » en plus de pas savoir quoi vous écrire de mon senti c’est des niaiseries. Hier je me suis inscrit au colloque tout est o.k. Je me demande comment on va faire pour inscrire notre communication?  Mon senti me dis de m’abandonner, de laisser le temps faire son travail. J’ai quand même toujours hâte de partir.  Terminer c’est toujours difficile, je vous écris la nuit parce que c’est là que j’ai le plus de temps. Je devrais me taire pour une chose forte j’en ai dix qui sont moyennes. Poètes! C’est pas un parcours pour les médias, Radio-Canada ils ont déjà les leurs et le catalogue des maisons d’édition est plein. Je me rabat donc sur les réseaux sociaux, vous pouvez toujours me lire. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois pas que la neige va disparaitre. Le troisième l’égalité est plus difficile à développer. Je comprends qu’il faut être égaux devant la justice et les services gouvernementaux, égaux aussi devant la loi, innocent jusqu’à la preuve du contraire, la présomption d’innocence. Égaux aussi quand on fait une demande d’emploi être « victime » de discrimination positive. Égaux aussi dans la quête d’un logement, l’égalité dans les services qu’on nous donne. Égaux aussi politiquement une personne un vote. Devant les tribunaux avoir le droit à une défense, quand on est malade avoir des soins universels. Égalité aussi dans l’alimentation pouvoir se nourrir en toute liberté, dans nos pays « avancés » avoir droit à un revenu de dernier recours… Je sais en réalité c’est pas comme ça, on dis souvent au plus fort la poche, c’est très inégal… On a quand même le droit de ne pas être stigmatisé. L’égalité c’est aussi ça les droits. Je cherche tout ce que ça dis l’égalité, c’est aussi exprimer son opinion politique librement sans la peur d’être réprimé. L’égalité c’est aussi la pratique religieuse de son choix et aussi l’égalité de son orientation sexuelle… C’est aussi être égaux en voyage être conscient qu’on vis dans une démocratie bien imparfaite mais lui faire honneur. Égalité! Quand on est égaux c’est difficile à décrire. J’irai quand même pas en prison pour bien définir ce qu’est le concept d’égalité, être égaux c’est pouvoir ouvrir la porte et sortir le jour comme la nuit, égal pour dire même si je suis paranoïaque… Ça aussi c’est pas très intéressant, j’ai la liberté d’être ennuyeux comme la pluie… Je réalise que l’égalité c’est beaucoup une affaire d’avocat, je confonds souvent avec la liberté mais une ne va pas sans l’autre. Égal à vous tous mais confus… Cette égalité vécu au quotidien toujours difficile à définir, pourtant ce que je vois souvent comme pratique de l’égalité ça se fait les poches pleines et l’argent parle, plus égale que nous tous. J’aime pas ça ce sont pas mes valeurs. Je crois que l’égalité ça se vie comme dans une famille, chaque enfants est égal, et la loi, le père prends soin de ses enfants. Y’a pourtant beaucoup à dire sur l’égalité, vous avez compris que je parle du Liberté, Égalité, Fraternité la belle devise de nos cousins français. La dernière fois que j’en ai entendu parler c’est le docteur Rotelli à Trieste qui me l’a cité. Peut-être que vous me trouver paternaliste mais l’apprentissage de l’égalité se fait souvent là dans une famille. Tous égaux! C’est idéaliste mais ça empêche les abus. Je crois que certains se trouvent plus égaux que d’autre et demandent des faveurs… L’égalité pourquoi pas? Les plus malades auront des soins parce qu’ils sont nos égaux. Je pense à nos honorables qui eux ne sont pas égaux pourtant… Voilà ma réflexion pour cette nuit. Je termine là-dessus et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous serez là pour la prochaine!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 18 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige toujours, à la radio ce sont les chants de Noël. J’attends la livraison d’un colis. Comme toujours j’y vais avec mon senti… Lentement le soleil se couche bientôt ce seras la nuit. Le vingt et un décembre c’est le solstice et le jour le plus court de l’année. Je sais pas trop ce que ça vient faire avec mon senti, je crois que quand il n’y a pas de lumière ça me déprime… Je reçois des courriels de formation à l’écriture, une bonne femme et son entreprise L’Esprit Livre elle semble pas comprendre que ça m’intéresse pas. J’ai pas d’argent pour payer ça et je veux pas écrire comme tout le monde, si elle aime pas ma façon d’écrire qu’elle en lise d’autre. Ce matin je suis allé au supermarché et suis revenus justement en marchant, c’était très difficile, les trottoirs sont enneigés et glacés… Pour ce qui est de mon écriture j’essais de la garder crû et brute… Ceux qui veulent de la « pornographie » peuvent aller sur http://editions-hache.com/  où lire Philip Roth, Portnoy et son complexe. Lundi, une semaine encore pour la fête des enfants. Dites, vous y comprenez quelque chose vous à ce que j’écris? C’est pas tout de publier un livre, je pourrais très bien y aller à compte d’auteur mais encore faut-il le vendre. Je la trouve harcelante la madame, qu’elle me foutte la paix… Ici on est pas en France, y’a très peu d’hommes qui lisent, plusieurs ne savent même pas comment… Je sais on va me dire coupe ici, coupe là, enlève ça et j’aurai travaillé quatre heures pour une phrase, j’ai pas envie de faire ça… C’est l’expression qui compte pour moi pas là façon. Je sais vous préféré les écrivains bien saoul bien rond, je vous laisse corriger.  Ce soir mon senti est dans la solitude, la matriarche m’a conseillé de mettre des crampons. Quand je reçois ce courriel de « formation » c’est tout comme si je savais rien faire, rien écrire, juste du galimatias… Ce soir c’est difficile, je sais je l’ai déjà écrit… Toujours le mythe de l’écrivain génial qui calle sa bouteille de whisky, il finiras par mettre fin à ses jours… Moi je préfère écrire un peu plus mal mais à jeun, l’écriture ça m’aide à survivre j’écris pas pour mourir. Voilà c’est le crépuscule, dehors on entends les sirènes… C’est souvent comme ça à cette heure-ci. C’est pas une très belle phrase j’en suis conscient mais enfin je veux pas couper dans le gras. Je ferai pas de grandes trouvailles, tout a été écris. J’essais quand même d’y aller vous savez… Je reprends, mon crépuscule je veux pas l’avoir dans un vestibule, voilà pour la niaiserie d’aujourd’hui. C’est toujours moi qui écris, j’ai pas inventé de personnage c’est toujours à propos de mon senti. Voilà pour ce soir, j’y ai mis ce que j’ai pu, ça aussi c’est pas très jolie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dans une semaine c’est Noël. Je suis en congé de mes réunions. J’ai hâte de savoir si je vais me rendre à Lille ce printemps. Je me croise les doigts. Lundi et comme toujours je suis au prise avec mon senti après la liberté j’ai envie de vous écrire sur la fraternité comment on essaye d’être frère devant les avaries de la vie, ce partage constant du vécu fraternel. La fratrie puisqu’il faut bien la nommer, nous est chères. Des frères de naissance qui vont toujours être là à ceux qu’on trouve sur le parcours de sa vie, ceux avec qui on a surmonté les mêmes épreuves qui ont connus les mêmes souffrances… Les frères parfois c’est large ont y inclus les amis qui échangent avec nous leurs points communs de là la communauté, frères ça a un côté presque religieux, oui! Frères devant Dieu qu’on prie au même temps aux mêmes heures, c’est aussi le plaisir de se retrouver, de se pardonner, de s’entraider. Y’a aussi ces choses qu’on a partagé enfant, on mangeais à la même table. Jouais aux même jeux, ça reste toujours des frères, ont vois toujours dans le temps comment on se rétablis toujours là pendant toute la vie, mes frères ils m’ont vue dans mon meilleur comme dans mon pire, des frères avec qui on s’est battus comme dans un mauvais jeu et avec qui j’ai arrêté la bataille parce que je les aimait trop. La fraternité c’est aussi faire corps devant un ennemi commun, une épreuve semblable. C’est aussi ceux à qui on souhaite du bonheur. Bruce Springsteen chante « nothing is better then blood on blood »  c’est rien de méchant juste signaler qu’on est du même sang. Parfois je voudrais me reprendre pour ce que j’ai manqué mais le temps se fait court, je vais apprécier au présent. Dans le temps j’étais dans un monde qui dénigrais les frères, eux sont partis mais les frères sont toujours là malgré tout… Je voudrais leurs faire une belle phrase quelques choses de bien, mais gardons ça simple. Encore j’espère qu’ils vont me pardonner pour ce texte mes frères… Y’a ma sœur qui doit se demander où elle est là-dedans, je reviendrai avec quelques choses juste pour elle. C’est difficile d’écrire sur la fratrie sans blesser personne surtout dans le temps des fêtes où mon senti est très émotif… Je me souviens j’étais assis à gauche du patriarche, on mangeais tous en même temps le dimanche… Je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce j’espère qu’il m’en veut pas d’écrire comme ça, mais oui parfois des frères ça se chicane, ça se pardonne aussi. Vous trouvez peut-être ça niais ce que j’écris mais quand même je vous apprécie, tout ce que je veux c’est vous faire plaisir. J’espère que vous êtes tous heureux, que la vie est pas trop chienne, hé oui ça changeras pas on est frères de sang. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

samedi 16 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris comme ça la nuit, je me trouve moins fou prisonnier du sommeil. Me suis préparé un café, on est à une semaine de Noël. Je vous ai pas raconté m’être fait baratiner avec les origines latines du mot bénévolat c’était à la réunion mensuelle du comité des usagers. J’ai reçu le cadre de référence j’ai l’impression qu’il faut être aussi féru de loi qu’un avocat pour faire du bénévolat… Mon expérience, l’expérientiel comme ils l’appellent pour le comité des usagers ça vaut rien faut donner ça pour la noblesse de la cause… Je crois qu’on invite pas les personnes en rétablissement à partir du comité des usagers pour siéger sur quelques comités de travail c’est le travail de reprendre pouvoir, le groupe d’entraide… Quand je suis dans ces différents comités où siègent des personnes bien payés je vois pas pourquoi j’aurais pas droit à une indemnisation, ça contribue à mon rétablissement et si on fait les comptes comité versus hospitalisation ça va toujours être beaucoup, mais beaucoup moins cher de dédommager un patient que de l’hospitalisé. Semble que la direction compte pas comme ça… Bon! Je reviens à mon senti, à la douleur que j’ai que j’ai merci Émile… C’est pas très poétique ce que je vous ai balancé… Plus poétique le voyage au Mexique de mes lecteurs de Deux-Montagnes, je leurs souhaite beaucoup de plaisir… Moi j’espère bien aller à Lille au centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale. Avec mes collègues on veut présenter les enjeux qu’il y avait dans la création collective le Banquet de la mémoire… Cette nuit côté senti c’est plutôt calme, j’ai pas mal et je cherche à vous dire autre chose que la douleur, faut souvent écrire beaucoup pour arriver à une phrase significative. Je veux juste dire à ma lectrice retraitée du collège de l’Outaouais que je sais que c’est un privilège que j’ai et que pour un paranoïaque ça demande deux fois plus d’effort. En ce moment c’est le grand silence en moi, parfois j’ai peur, la peur c’est une émotion qu’il ne faut pas exprimer ça dérange et c’est toujours malade. Un homme, un vrai et viril homme ça n’a pas peur, ça combat, plutôt que de dire que je suis paranoïaque on me conseille de dire que je suis prudent, pourtant avec cette nuance je crois qu’on détruit mon rétablissement. Je veux pas de pitié, lentement je sens monter l’angoisse, bientôt les bars vont fermer plusieurs des clients n’ont pas d’endroit où coucher, il fait très froid on va essayer de trouver une cage d’escalier. Quand on bois on se dépêche de changer d’endroit parce qu’on croit avoir manqué quelque chose, c’est de la folie pure et dure. On manque rien on parle jamais à personne… Voilà! Je crois que je vais terminer comme ça, c’était moins senti mais advienne que pourras. Je vous remercie beaucoup d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard