mardi 19 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois pas que la neige va disparaitre. Le troisième l’égalité est plus difficile à développer. Je comprends qu’il faut être égaux devant la justice et les services gouvernementaux, égaux aussi devant la loi, innocent jusqu’à la preuve du contraire, la présomption d’innocence. Égaux aussi quand on fait une demande d’emploi être « victime » de discrimination positive. Égaux aussi dans la quête d’un logement, l’égalité dans les services qu’on nous donne. Égaux aussi politiquement une personne un vote. Devant les tribunaux avoir le droit à une défense, quand on est malade avoir des soins universels. Égalité aussi dans l’alimentation pouvoir se nourrir en toute liberté, dans nos pays « avancés » avoir droit à un revenu de dernier recours… Je sais en réalité c’est pas comme ça, on dis souvent au plus fort la poche, c’est très inégal… On a quand même le droit de ne pas être stigmatisé. L’égalité c’est aussi ça les droits. Je cherche tout ce que ça dis l’égalité, c’est aussi exprimer son opinion politique librement sans la peur d’être réprimé. L’égalité c’est aussi la pratique religieuse de son choix et aussi l’égalité de son orientation sexuelle… C’est aussi être égaux en voyage être conscient qu’on vis dans une démocratie bien imparfaite mais lui faire honneur. Égalité! Quand on est égaux c’est difficile à décrire. J’irai quand même pas en prison pour bien définir ce qu’est le concept d’égalité, être égaux c’est pouvoir ouvrir la porte et sortir le jour comme la nuit, égal pour dire même si je suis paranoïaque… Ça aussi c’est pas très intéressant, j’ai la liberté d’être ennuyeux comme la pluie… Je réalise que l’égalité c’est beaucoup une affaire d’avocat, je confonds souvent avec la liberté mais une ne va pas sans l’autre. Égal à vous tous mais confus… Cette égalité vécu au quotidien toujours difficile à définir, pourtant ce que je vois souvent comme pratique de l’égalité ça se fait les poches pleines et l’argent parle, plus égale que nous tous. J’aime pas ça ce sont pas mes valeurs. Je crois que l’égalité ça se vie comme dans une famille, chaque enfants est égal, et la loi, le père prends soin de ses enfants. Y’a pourtant beaucoup à dire sur l’égalité, vous avez compris que je parle du Liberté, Égalité, Fraternité la belle devise de nos cousins français. La dernière fois que j’en ai entendu parler c’est le docteur Rotelli à Trieste qui me l’a cité. Peut-être que vous me trouver paternaliste mais l’apprentissage de l’égalité se fait souvent là dans une famille. Tous égaux! C’est idéaliste mais ça empêche les abus. Je crois que certains se trouvent plus égaux que d’autre et demandent des faveurs… L’égalité pourquoi pas? Les plus malades auront des soins parce qu’ils sont nos égaux. Je pense à nos honorables qui eux ne sont pas égaux pourtant… Voilà ma réflexion pour cette nuit. Je termine là-dessus et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous serez là pour la prochaine!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 18 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige toujours, à la radio ce sont les chants de Noël. J’attends la livraison d’un colis. Comme toujours j’y vais avec mon senti… Lentement le soleil se couche bientôt ce seras la nuit. Le vingt et un décembre c’est le solstice et le jour le plus court de l’année. Je sais pas trop ce que ça vient faire avec mon senti, je crois que quand il n’y a pas de lumière ça me déprime… Je reçois des courriels de formation à l’écriture, une bonne femme et son entreprise L’Esprit Livre elle semble pas comprendre que ça m’intéresse pas. J’ai pas d’argent pour payer ça et je veux pas écrire comme tout le monde, si elle aime pas ma façon d’écrire qu’elle en lise d’autre. Ce matin je suis allé au supermarché et suis revenus justement en marchant, c’était très difficile, les trottoirs sont enneigés et glacés… Pour ce qui est de mon écriture j’essais de la garder crû et brute… Ceux qui veulent de la « pornographie » peuvent aller sur http://editions-hache.com/  où lire Philip Roth, Portnoy et son complexe. Lundi, une semaine encore pour la fête des enfants. Dites, vous y comprenez quelque chose vous à ce que j’écris? C’est pas tout de publier un livre, je pourrais très bien y aller à compte d’auteur mais encore faut-il le vendre. Je la trouve harcelante la madame, qu’elle me foutte la paix… Ici on est pas en France, y’a très peu d’hommes qui lisent, plusieurs ne savent même pas comment… Je sais on va me dire coupe ici, coupe là, enlève ça et j’aurai travaillé quatre heures pour une phrase, j’ai pas envie de faire ça… C’est l’expression qui compte pour moi pas là façon. Je sais vous préféré les écrivains bien saoul bien rond, je vous laisse corriger.  Ce soir mon senti est dans la solitude, la matriarche m’a conseillé de mettre des crampons. Quand je reçois ce courriel de « formation » c’est tout comme si je savais rien faire, rien écrire, juste du galimatias… Ce soir c’est difficile, je sais je l’ai déjà écrit… Toujours le mythe de l’écrivain génial qui calle sa bouteille de whisky, il finiras par mettre fin à ses jours… Moi je préfère écrire un peu plus mal mais à jeun, l’écriture ça m’aide à survivre j’écris pas pour mourir. Voilà c’est le crépuscule, dehors on entends les sirènes… C’est souvent comme ça à cette heure-ci. C’est pas une très belle phrase j’en suis conscient mais enfin je veux pas couper dans le gras. Je ferai pas de grandes trouvailles, tout a été écris. J’essais quand même d’y aller vous savez… Je reprends, mon crépuscule je veux pas l’avoir dans un vestibule, voilà pour la niaiserie d’aujourd’hui. C’est toujours moi qui écris, j’ai pas inventé de personnage c’est toujours à propos de mon senti. Voilà pour ce soir, j’y ai mis ce que j’ai pu, ça aussi c’est pas très jolie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dans une semaine c’est Noël. Je suis en congé de mes réunions. J’ai hâte de savoir si je vais me rendre à Lille ce printemps. Je me croise les doigts. Lundi et comme toujours je suis au prise avec mon senti après la liberté j’ai envie de vous écrire sur la fraternité comment on essaye d’être frère devant les avaries de la vie, ce partage constant du vécu fraternel. La fratrie puisqu’il faut bien la nommer, nous est chères. Des frères de naissance qui vont toujours être là à ceux qu’on trouve sur le parcours de sa vie, ceux avec qui on a surmonté les mêmes épreuves qui ont connus les mêmes souffrances… Les frères parfois c’est large ont y inclus les amis qui échangent avec nous leurs points communs de là la communauté, frères ça a un côté presque religieux, oui! Frères devant Dieu qu’on prie au même temps aux mêmes heures, c’est aussi le plaisir de se retrouver, de se pardonner, de s’entraider. Y’a aussi ces choses qu’on a partagé enfant, on mangeais à la même table. Jouais aux même jeux, ça reste toujours des frères, ont vois toujours dans le temps comment on se rétablis toujours là pendant toute la vie, mes frères ils m’ont vue dans mon meilleur comme dans mon pire, des frères avec qui on s’est battus comme dans un mauvais jeu et avec qui j’ai arrêté la bataille parce que je les aimait trop. La fraternité c’est aussi faire corps devant un ennemi commun, une épreuve semblable. C’est aussi ceux à qui on souhaite du bonheur. Bruce Springsteen chante « nothing is better then blood on blood »  c’est rien de méchant juste signaler qu’on est du même sang. Parfois je voudrais me reprendre pour ce que j’ai manqué mais le temps se fait court, je vais apprécier au présent. Dans le temps j’étais dans un monde qui dénigrais les frères, eux sont partis mais les frères sont toujours là malgré tout… Je voudrais leurs faire une belle phrase quelques choses de bien, mais gardons ça simple. Encore j’espère qu’ils vont me pardonner pour ce texte mes frères… Y’a ma sœur qui doit se demander où elle est là-dedans, je reviendrai avec quelques choses juste pour elle. C’est difficile d’écrire sur la fratrie sans blesser personne surtout dans le temps des fêtes où mon senti est très émotif… Je me souviens j’étais assis à gauche du patriarche, on mangeais tous en même temps le dimanche… Je pense à mon lecteur de la Rolls-Royce j’espère qu’il m’en veut pas d’écrire comme ça, mais oui parfois des frères ça se chicane, ça se pardonne aussi. Vous trouvez peut-être ça niais ce que j’écris mais quand même je vous apprécie, tout ce que je veux c’est vous faire plaisir. J’espère que vous êtes tous heureux, que la vie est pas trop chienne, hé oui ça changeras pas on est frères de sang. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
 

samedi 16 décembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris comme ça la nuit, je me trouve moins fou prisonnier du sommeil. Me suis préparé un café, on est à une semaine de Noël. Je vous ai pas raconté m’être fait baratiner avec les origines latines du mot bénévolat c’était à la réunion mensuelle du comité des usagers. J’ai reçu le cadre de référence j’ai l’impression qu’il faut être aussi féru de loi qu’un avocat pour faire du bénévolat… Mon expérience, l’expérientiel comme ils l’appellent pour le comité des usagers ça vaut rien faut donner ça pour la noblesse de la cause… Je crois qu’on invite pas les personnes en rétablissement à partir du comité des usagers pour siéger sur quelques comités de travail c’est le travail de reprendre pouvoir, le groupe d’entraide… Quand je suis dans ces différents comités où siègent des personnes bien payés je vois pas pourquoi j’aurais pas droit à une indemnisation, ça contribue à mon rétablissement et si on fait les comptes comité versus hospitalisation ça va toujours être beaucoup, mais beaucoup moins cher de dédommager un patient que de l’hospitalisé. Semble que la direction compte pas comme ça… Bon! Je reviens à mon senti, à la douleur que j’ai que j’ai merci Émile… C’est pas très poétique ce que je vous ai balancé… Plus poétique le voyage au Mexique de mes lecteurs de Deux-Montagnes, je leurs souhaite beaucoup de plaisir… Moi j’espère bien aller à Lille au centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé pour la recherche et la formation en santé mentale. Avec mes collègues on veut présenter les enjeux qu’il y avait dans la création collective le Banquet de la mémoire… Cette nuit côté senti c’est plutôt calme, j’ai pas mal et je cherche à vous dire autre chose que la douleur, faut souvent écrire beaucoup pour arriver à une phrase significative. Je veux juste dire à ma lectrice retraitée du collège de l’Outaouais que je sais que c’est un privilège que j’ai et que pour un paranoïaque ça demande deux fois plus d’effort. En ce moment c’est le grand silence en moi, parfois j’ai peur, la peur c’est une émotion qu’il ne faut pas exprimer ça dérange et c’est toujours malade. Un homme, un vrai et viril homme ça n’a pas peur, ça combat, plutôt que de dire que je suis paranoïaque on me conseille de dire que je suis prudent, pourtant avec cette nuance je crois qu’on détruit mon rétablissement. Je veux pas de pitié, lentement je sens monter l’angoisse, bientôt les bars vont fermer plusieurs des clients n’ont pas d’endroit où coucher, il fait très froid on va essayer de trouver une cage d’escalier. Quand on bois on se dépêche de changer d’endroit parce qu’on croit avoir manqué quelque chose, c’est de la folie pure et dure. On manque rien on parle jamais à personne… Voilà! Je crois que je vais terminer comme ça, c’était moins senti mais advienne que pourras. Je vous remercie beaucoup d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de regarder la fantastique émission Des Racines et des Ailes en haute définition sur l’écran de la machine. C’est vraiment bien, des images superbes et parfois émouvantes. J’ai vu les beffrois de Lille où j’espère me rendre ce printemps. Je sais pas pourquoi de ce temps ci je suis ému à rien… Samedi, dehors c’est beau, c’est blanc… Semble qu’en France pour les églises c’est pas mieux qu’ici y’en a beaucoup à rénover… Quand elles sont petites ça va mais ici elles sont énormes et coutent cher à chauffer. Je laisse là les églises pour retourner vers mon senti, je veux passer des émotions mais je sais pas trop comment, y’a quelqu’un de la famille qui est malade en fait c’est une tante je lui souhaite le mieux. Moi j’ai mené une vie de câbochon et à part la schizophrénie j’ai rien chôpé, parfois la maladie me laisse tranquille quelques heures, ça fait du bien. Quand j’écris comme ça j’essais de faire de mon mieux, plus je suis incapable… Je suis content ma machine fonctionne maintenant très bien c’est vrai que c’est pas mon âme avec sa difficulté à vivre son senti, je vous le traduit en mots m’arrache le cœur. Ça me tente pas d’écrire léger de faire de l’humour, du rigolo, du comique comme tout le monde… J’ai cessé y’a longtemps de m’intéresser au show-bizness, c’est pas ma tasse de thé diraient les anglais. L’ami qui marche et parle seul viens de passer devant chez moi, il avance lentement avec des béquilles je crois qu’il se dégrade, qu’il vieillis. Maintenant ce qui m’intéresse c’est les documentaires et l’autre en chair et en os pas en show. J’écoute ce qu’on me raconte, les difficultés, moi aussi j’en ai, cette fameuse peur d’être espionner ce sentiment d’être harcelé. Soyez pas triste depuis le temps la peur est ma maitresse et l’ennui est traitresse, je me méfie des lieux publics des bistros et des cafés exotiques. Quand même c’était pas mal de visiter les galeries d’art avec la douce et après de prendre un café en discutant, c’est un classique… Cet après-midi mon âme est tranquille, je devrais pas vous le dire ça va devenir trouble… Je crois qu’écrire c’est pas échouer, d’une façon c’est grandir dans l’expression… Une pensée pour ce que j’aurais aimé être un vrai artiste, ça me dis que je suis un imposteur, quand même… Parfois quand j’ai la foi je crois créer, à vous ça vous plait peut être pas mais moi j’aime ça. On est plus au vingtième siècles, je sais pas ce que ça prend pour… Ouais! C’est pas le dernier cri, ni une question de mode, c’est la folie et ma tête folle. Parfois j’oublie de pas me dénigrer, ça enlève de la valeur à qui je suis. J’espère que ça vous fait plaisir de me lire. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! J’en rajoute un peu, j’espère que vous serez là à la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi matin il a encore neigé. J’espère que les snowbirds ont eu un beau party… Moi j’essaye de voir si un repas des fêtes arriveras pas en même temps qu’un autre. J’essais encore d’y aller avec mon senti, j’ai très mal dormis, je suis debout, je vous écris, à l’époque la dernière journée de travail avant Noël on dinait aux danseuses c’était full de monde. Il y a longtemps de ça quarante ans à peu près je crois que ça se passe plus comme ça, l’alcool au volant… Y’a la snowbird qui m’a dis que son petit-fils s’intéressais vraiment à la bande dessinée! Bravo! Dans la littérature c’est rare qu’on voit les gens récurer la salle de bain… C’est ce que j’ai fait ce matin… Le senti au quotidien c’est sans éclat quand on cherche à faire de jolies phrases on y arrive pas, je vous avoue que là c’est le cas, je fais l’écrivain… Je me prépare un café. Je crois qu’on verras pas les snowbirds avant leurs départ pour le sud. Je pense à mémère qui est décédé la veille de Noël où le soir je sais plus trop. J’étais allé aux funérailles avec les cousins c’était à Roberval. Je resterai pas dans ce propos là c’est trop triste. Je me sent mal, c’est aussi ça le senti… Je pense à l’ex directrice de l’institut, une bonne madame que je salue encore une fois ici.  J’essais de me calmer sinon de me réveiller, il neige toujours… Je manque de souvenirs, le copain disait qu’on avait trop l’air bête pour être gay, je crois qu’il avait raison. Remarquez qu’à l’époque on calais des quarantes onces de whisky, je sais pas pour lui mais moi c’était assez pour savoir que je suis alcoolique. C’est encore le même thème. On vous feras pas le petit renne au nez rouge… Y’a une chose que j’aime pas c’est la compétition. Qui est le plus riche, là plus belle job, les plus belles bébelles… C’est pas fort comme phrase ça aussi. Je me souviens les gars se faisaient une gloire de travailler pour le cirque du Soleil mais c’était rien qu’une maudite job… Je pense qu’ils connaissaient pas le mot humilité. Quand même je sais qu’on peut être fier de son travail. C’était moi qui avais le problème j’en avais pas de job et j’étais trop peureux pour faire une demande d’emploi. Les gars on les perdait de vue pour quelques années, ils auraient été incarcéré ça seraient là même chose… Voilà, ce matin mon senti est pas trop paranoïaque. Je vous aurai écrit mon feeling du moment… Encore quelques mots, bien qu’il soit un peu tôt. J’ y arrive toujours ça m’étonne à chaque fois. J’espère que ça vous plait… Je pense au phoque en Alaska, une belle chanson. Je sais quand même pas si c’est moi où mes blondes qui sont partis. Voilà la vrai question!!! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

vendredi 15 décembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore c’est une autre tentative « littéraire », voyons donc puisqu’il s’agit de mon âme, de mon senti… Je sais pas pourquoi je pense au philosophe René Descartes à son je pense donc je suis. Pensé c’est bien encore faut-il bien pensés. Je m’égare c’est de moi que je veux vous parler… Cet après-midi je roule à vide, certaines sont parfois tristes de me lire. Je pense aux études que j’ai pas faites soit parce que j’étais incapable et que l’école était pas faites pour moi. Lors de mon court séjour au collège d’étude générale et professionnel j’étais psychotique c’était pas le moyen de m’en sortir. C’est vieux tout ça ça fait presque quarante ans. Le temps qui passe ça fait peur, je veux pas mourir tout de suite. À nos actes manqués https://www.youtube.com/watch?v=PRErIM3lI6A c’est pas faute d’avoir essayé, y’avait tous ces petits boulots, ces jobs de journaliers, de manœuvre, le copain me parlait de ces injections d’antipsychotique que j’ai reçu pendant plusieurs années pour ça c’était o.k. mais les endroits que je fréquentais étaient invivables. Je suis chez moi, calme pense aux ailes psychiatriques des hôpitaux et à l’institut… Toute la tristesse qu’il y a dans ces endroits, attendre et attendre pour consulter savoir que j’ai quelque chose qui tourne pas rond, vouloir mourir… Faites-vous en pas ça va mieux. J’ai longtemps cherché de la compagnie mais j’étais pas avec la bonne, quand je vous écris je pense à cet échec qu’est ma vie… Mais je me connais y’a ça et je me domine c’est comme si je dominais un empire. Me souviens que le patriarche pour Noël préparait un goûter pour les employés… J’ai toujours les mêmes histoires, les bonhommes qui jouent le répertoire français à l’accordéon, ça faisait un peu gay. Y’a le neveu qui jouait de l’accordéon piano c’était extraordinaire je m’ennuis de ça mais maintenant il a une famille. Une chose dont je suis heureux c’est de ne plus fumer… Les fêtes s’en viennent, je suis fragile et sensible, on est vraiment l’hiver avec la neige… Je pense à mon Saint patron, Saint-Bernard-de- Clairvaux et les croisades du cistercien, il se mortifiais c’est peut-être pour ça que je suis porté à me dénigrer, mais bon! Je suis pas un saint… Le bureau de l’optométriste viens de me téléphoner pour vérifier si tout est o.k. mais oui elle m’a fait ses vœux des fêtes. Si vous saviez quand j’écris comment plusieurs d’entre vous me passent dans la tête, des bonnes pensées, je reviens d’où je suis partis… Y’a les snowbirds qui doivent préparer leurs départ pour le sud… Moi j’espère partir pour la France au mois de Mars pour faire une présentation avec deux collègues. On verras le boss va vérifier si la demande est légitime. Quelques mots encore vous devez commencer à me connaitre, je pense pas trop à la messe de minuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous étire ça un peu. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard