jeudi 30 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je vais au supermarché mais avant tout je vais essayer de vous parler de mon senti. Le médecin m’a fait une ordonnance de pommade cortisone pour mes démangeaisons ça fonctionne j’en ai plus je vais finir le traitement. J’ai bien dormis même si je me suis réveillé tôt, je suis content d’avoir le temps de vous écrire. Je me pose une question, comment je me sent? Pas facile de répondre, j’entends une musique, c’est juste dans ma tête, un ver d’oreille… J’espère que j’ai inquiéter personne avec les textes précédents, parfois j’ai le senti du désespoir… Allez donc trouver de la poésie dans tout ça, le pourquoi du commun, hier j’ai terminé une lecture, Origine de Dan Brown, c’est bien meilleur que ce que les critiques en disait. Je suis sortis de cette lecture bouleversé… Maintenant je vais commencer une lecture très légère le recueil Spirou… Je me sent bien ce matin, ça me met en panne d’inspiration. Je crois toujours qu’il y a pas moyen d’écrire dans le bonheur pourtant… J’y arrive pas ce matin mon senti est muet. Je serai pas prosélyte en vous parlant de Dieu  mais je trouve que parfois on l’oubli.  Je reviens toujours à la nuit dans laquelle je suis, y’a longtemps que l’écriture me suis… Je pense à cette amie qui m’a écrit pour me dire que j’ai beaucoup de volonté et de courage, je l’en remercie.  Je suis bloqué cette nuit j’écoute mon discours intérieur fait le tri dans tous ce bruit… C’est là que ça bloque quand je choisis ce que je vais vous écrire plutôt que de me laisser aller. Je veux pas écrire de pornographie d’autre l’on fait avec plus de bonheur que moi… Pourtant, voilà une chanson que je me rappelle avoir écouté avec joie au retour de je ne sais ou dans la voiture du patriarche https://www.youtube.com/watch?v=RBoWZiln7Yc . Voilà! Chercher à dire plutôt qu’a décrire et oui dire le temps qui passe, la douleur et la peine et cette espèce de nostalgie des beaux jours qui se sont envolés qui n’ont peut-être même jamais existé… Je m’en fabrique des souvenirs même si je préfère m’en tenir au présent, à l’ici maintenant. Je voudrais bien vous dire mon désarroi sans vous faire peur… Oui! Je suis désemparé ne sais dans quel sentier marché, vers où aller sans me blesser. Le matin arrive parfois ça me fait peur, j’ai soigné mes petits bobos ça va mieux. J’avais mis ça au pire j’ai eu peur, je suis rassuré… Mais non! La chanson c’est pas de la pornographie, juste un air… J’aime bien vous donner à lire mon senti est toujours là… J’y arrive ce matin pourquoi pas? Je rédige pour pas figer… Je pense au fromage peut-être que vous allez rire, j’aime bien ça le matin, le supermarché ouvre à huit heure. Je vais y aller tout à l’heure. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 29 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me suis couché tôt, ai réussis à dormir. Quand même debout à trois heure trente. Je pense à ceux qui cherchent un blind pig, aujourd’hui on emploi plus ce mot là after hours serait plus juste, un endroit où on peut consommer n’importe quoi… Je vais plutôt m’en tenir à la longue saga de mon senti… Hier j’ai monté l’arbre de noël dans la salle communautaire, je sais pas pourquoi je suis gêné d’écrire sur cette salle… Ça commence tôt ce matin cette tentative d’écrire ceux que j’entends défaire le langage, ça arrive toujours quand je les quittes où qu’ils me quittent, ils glissent toujours des mots qui n’ont pas de sens, ça me perturbe j’ose pas en parler ce sont pas des hallucinations c’est bien réel… Vous voyez c’est avec ça que ma matinée commence je suis déjà épuisé. Entre ça et les objets qu’on déplace chez moi voilà de quoi ma schizophrénie est faite, je pense pas avoir fait quelque chose pour mériter ça parfois ça m’amène à pensés au suicide. Pourtant je me promène partout en disant que je suis schizophrène paranoïde avec comorbidité, je devrais m’y attendre ça fait plus de trente ans que je vie avec ça, là aussi je devrais l’accepter. Je vais dire comme on dis je vie avec je sais quoi faire pour y mettre fin… Parfois ces « voix » je les ressent comme une tentative de me renvoyer consommer ce qui serais la même chose que me tuer. Je pense que je… Non j’ai rien fait de criminel j’ai toujours mon passeport, ça fait dur mon senti aujourd’hui… Je vous écris pas une chanson, ce matin c’est tranquille, le voisin entends du bruit la nuit je sais pas d’où ça viens, ici c’est silencieux, parfois je pense à jumper le train, j’ai soixante et un ans un peu vieux pour recommencer ma vie, ma prison c’est la folie, la maladie quand je pense à ça j’ai jamais vraiment été en liberté, je la traine partout où je vais. Des fois je me dis que c’est une mauvaise passe mais y’a longtemps qu’elle dure… Je pense à l’ami col bleu ça semble pas plus simple dans ce milieu… Je suis trop vieux, je continue à vous écrire c’est avec ça que je me sent le plus confortable. C’est aussi possible que j’ais des ennemis tout en subtilité… Pourtant j’étais bien avec la dernière copine mais je suis trop intransigeant. Je pense à ces espèces de jobs où tout ce que tu à a faire c’est d’être présent, tu fais des sudokus où des mots croisés et tu laisse le temps passé… Gardien de sécurité. Je sais vous me voyez comme la pire des engeances et moi j’essaye toujours… Laissez-moi vous dire que fou comme je suis je la gagne mon argent, voilà c’est la chute, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots beaucoup plus long avant qu’on les écrivent. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 28 novembre 2017

Au présent



Bonjour! Bonsoir! J’ai un vieux voisin qui déménage. Il s’en va dans un édifice avec ascenseur ça lui prend ça depuis qu’il a eu une chirurgie de la hanche. Il va me manquer, je suis pas très près de lui mais je le trouve sympathique. Il réalise le rêve d’une vieille voisine qui désirait déménager dans l’édifice à côté… Il trouve qu’ici le building est bruyant, je lui ai parlé de la maison de chambre où je logeais comment c’était l’enfer, ici c’est le paradis… On consultait le même psychiatre maintenant retraité… J’ai de la peine, tout ce temps et toujours au même endroit, j’ai pas tellement grimpé l’échelle sociale… La neige fond un peu, moi je suis un vieil abrutis, je devrais pas me dénigrer y’en a qui s’en chargent… J’ai plusieurs voisins avec qui j’étais très ami ils sont tous partis et certains sont même décédé ça me fait mal quand je pense à ça… Moi dans l’échelle sociale je suis resté un grand bum, j’ai jamais grimpé d’échelon je suis juste au bas de l’échelle. C’est mon senti de cet après-midi… J’espère qu’il lui arriveras rien à mon voisin que la maladie l’amèneras pas trop loin. C’est le crépuscule, le goulag occidental est bouchonné les voitures n’avancent pas… Ce soir j’ai mal, je veux pas vous faire pleurer, c’est ma douleur hivernale… Je préfère « travailler » à vous écrire ça que n’importe quel autre boulot… Une âme en peine, je sais pas quel genre d’espoir il me reste… Depuis le temps je suis seul… Je suis pas malheureux mon âme est douloureuse, dolorosa… Triste mais triste à ne pas l’écrire, ne pleurer pas pour moi les amies c’est juste mon état… Dans le travail j’ai jamais trouvé de satisfaction j’étais jamais à ma place et la paye ne me satisfaisait jamais. Je pense toujours à la Norvège de l’ami Émile, il avait trouvé refuge à l’asile, je crois pas être malade pour faire comme lui… Une chose est certaine avant tout je me serai exprimé, j’entends encore les salauds appeler ça de la « masturbation » intellectuelle. Quand même j’ai pas de delirium tremens, c’est ça de pris bien que parfois quand je fais pas attention je suis prêt de la psychose… Les grands poètes savants méditent… Je pense au proprio de la librairie le Chercheur de trésor rue Ontario, il est décédé c’était un érudit. J’ai discuté quelque fois avec lui toujours intéressant. Toute mes sympathies à sa famille et ses amis. Quand je me tourne vers l’autre je suis privilégié, je pense à toute cette paperasse que j’ai signé il y a longtemps avant de me faire soigner, ça fait partis de ma paranoïa… À l’époque sur la couronne nord on trouvait pas tellement de « fou ». Juste un foyer avec quelques femmes malades… Voilà! Je trouve pas comment terminer, ce seras pas de toute beauté. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Au présent

Bonne nuit! Bonjour! Cette semaine je vais au centre local de service communautaire pour installer un appareil qui mesure la pression pendant vingt-quatre heure semble que c’est plus précis comme mesure. Je pense au Spoonful des Cream https://www.youtube.com/watch?v=hH_YhoULx4A  Ça fait longtemps j’étais qu’un enfant… Parfois je lisais des Archie bien que je préférais les bandes dessinées avec plus de contenu… Je trouvais Betty et Veronica jolies. Ça fait pas des enfants forts. Je vous ferai pas un autre post bandes dessinées… Cette nuit j’y vais encore avec mon senti endormis.  Voilà! Je viens de me lever, j’ai retrouvé mon sommeil de nuit… C’est le matin, je crois que ma prose est moins fertile. Je perds le feu sacré… Hier la machine à café m’a remboursé deux dollars, je vais les remettre la semaine prochaine. Ce matin c’est difficile, je crois que les camions qui ramassent la neige sont sortis. Je vais y aller avec mon senti du matin il est probablement différent, je sais pas trop quoi écrire, je pense à l’époque où je fumais comment les murs devenaient jaune et les choses se beurraient de nicotine. Je sais pas comment ils tolèrent la cigarette maintenant dans les petits ateliers c’est surement interdit… Le matin je suis moins enthousiaste, je prends mon temps… J’ai ouvert la fenêtre j’ai besoin d’air. Ai mis de l’onguent, ça semble vraiment calmer les démangeaisons et je me suis rasé. Me souviens de ce bonhomme qui en regardant la circulation automobile demandait où vont tous ces gens? Ils travaillent pas? Je pense que la neige est là pour rester ça va faire des skieurs heureux… Je pense aussi aux amis qui sont fiancés je les vois plus, moi j’ai pas de copine et beaucoup de temps. Je rends plus visite à personne à l’époque la douce voulait pas faire livrer de la bière elle avait peur que le voisinage sache qu’elle prenait un coup. C’est vrai que depuis que je bois plus je vois pas beaucoup de monde mais cet immense sentiment de solitude est disparus. Je pense au Refuge des jeunes et aux groupes de douze étapes, j’espère qu’ils y en a qui s’en sortent. Ce matin sur le trottoir, dans la rue c’est surement très froid, je sais pas où ils se réfugient, parfois un ami nous accueille et on reste là quelques jours. Je l’ai vécu, je pense à cette femme avec qui j’avais emménagé avec mon affect dérangé, j’ai vécu là quatre ans de torture, je me rétablis de ça aussi. Dehors y’a un ouvrier qui ouvre les bouches de canalisation, il frappe dessus avec une masse pour les dégeler. J’entends le système d’alarme d’une voiture. Je vais essayer de vous parler de mon senti pour terminer, je suis heureux d’être tranquille chez moi sans personne qui met de la pression… J’ai pas envie de sortir, c’est pas ce qu’il y a de mieux comme texte mais enfin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 27 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait froid, la neige reste là… Le mois de novembre tire à sa fin. Je suis un fou dans le bas de la ville. Un fou dans l’hiver qui arrive qui essaye de nommer le temps qui passe. Toujours dans mon senti, on m’a dit qu’être un faiseux c’est pas grave… Pendant que plusieurs souffrent la vie continue et d’autre s’envolent pour les îles du sud… Ça me fait mal de savoir qu’on a pas besoin de moi, pourtant je m’implique j’essais d’aider les amis… J’écoute, j’écoute parfois la schizophrénie me brise… J’ai pas à me placer en avant, faute d’être rien, je suis un poète, on est pas supposé se déclarer poète c’est presque pire que de dire qu’on est gay… Vous voyez j’écris des absurdités c’est loin de la poésie, j’essaye j’essaye de plomber l’ennuis de dire ma vie et parfois merci avec mon senti qui tombe au fond du puits et qui depuis se fait une vie une sorte de bris je prie je prie du matin à minuit et l’envie me dis part d’ici c’est pas permis dans l’hiver qui luit tu rie tu rie de mes jeux interdits que j’essaye poésie pourtant je plie je plie devant les mots maudits à pas savoir quoi faire l’après-midi ce que je dis c’est comme la pluie qui gèle qui luit , Oh baby! Baby! Tu vie et maudit cette folie de souris, gris, gris, on se roule dans la suie du charbon de l’ennemi, tout ça c’est pourris, je me laisse partis sans autre sens qu’ici… Voilà c’est comme ça que j’écris ma poésie, y’a longtemps que j’avais fait ça, je me rappelle à l’hôpital de jour avec l’ergothérapeute j’avais écrit quelques vers aussi mauvais que ceux-ci, l’ergo m’avait dit c’est pas parce que c’est facile que c’est mauvais… Je suis vraiment désolé de cette écriture désemparé où je ne compte pas les pieds comme il sied. Ma nourriture c’est la pourriture dans l’ouverture comme une aventure dans les mots obscurs, la tenure et l’allure des grands poètes c’est pas sûr. L’amanchure! Tout ça c’est comme si je recommençais un autre cycle… Je pense à ces trois jeunes que j’ai vus à la télé hier qui gagnent leurs vies sur les réseaux sociaux… Je sais pas quoi en dire c’est tant mieux pour eux. Moi je suis un petit vieux qui parfois à des mots… Là-dedans c’est toujours la tentative, le risque de l’écriture même quand on sait pas qu’on est ignorant pourtant… Encore aujourd’hui j’y suis allé de ces quelques mots qui je l’espère vous feront plaisir où réfléchir… C’est toujours la même chose, les fenêtres sont fermées à peine si on entends le son sourd de la circulation, c’est presque le soir, une autre journée où je vous aurai donner ça, je fait de mon mieux, quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque terminée et il me manque des mots je suis muet. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 26 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je me suis réveillé en cherchant un sous-vêtement, sous-vêtement que je porte… Hier j’ai eu beaucoup de plaisir à regarder une émission des Racines et des Ailes tournée sur les chemins du massif central, en haute définition c’est magnifique… La France vue comme ça c’est quand même un beau pays tous ces châteaux qu’on restaure, ces pâturages et ces fromages qu’on fabrique cette tentative de redonner vie à la campagne, au terroir, d’une façon plus humaine plus près des gens, plus conviviale je dirais… D’un autre côté je crois pas aux herbes médicinales pas plus qu’au façon « naturiste » de soigner les vaches… Hier dans LaPresse+ on parlais d’une ferme laitière près de Montréal qui fermais, les habitants étaient trop fatigués et sans relève… Ça fait des années que j’ai conscience de cet espèce de retour à la terre, ça marche pas du moins pas longtemps. Ils se réapproprient le terroir, ça marche un moment et quand vienne les temps durs ils retournent à la ville. Je reviens sur mon senti j’ai toujours été très urbain incapable de reconnaitre une vache ni du cul ni de la tête, j’aimerais quand même bien être fromager mais je suis un peu vieux. Cette nuit je vous écris et j’ai sommeil… Les produits naturels, bio, pourquoi pas mais parfois ça ne dure qu’un été, que le temps des vacances. Fromage oui! Mais on la mangeras pas la vache pourtant elle a été bien traité, la viande est tendre. Je suis pas agronome j’y connais rien, je saurais pas conduire un tracteur, une faucheuse… Si je reviens chez moi cette nuit le voisin ronfle comme une vache qui meugle… Mon senti cette nuit il est fait de sommeil, j’ai lu quelque part qu’il fallait empiéter sur le sommeil pour faire œuvre utile… Il neige encore, l’hiver je crois que les vaches sont à l’étable, la matriarche a toujours eu son côté fermière, le dimanche elle écoutais sur Radio-Canada télé, l’émission La semaine verte, peut-être qu’elle l’écoute encore c’est après la messe télévisée. Ce matin j’ai le senti endormi, quand je buvais trop de lait on me traitait de grand veau, bein voèyons! J’arrive plus à vous écrire sur la campagne, je pense aux abattoirs de la ville, au roman La Jungle de Jack London dans les abattoirs de Chicago, c’est là que se perd tout l’aspect pastoral de la campagne, les vaches ont les trouves belles mais pas dans son assiette… Souvent les femmes de mon âge font une sorte de cuisine végétarienne et se soignent d’herbes dans des petits pots. Elles ont toujours à les entendre des médecins un peu baba-cool qui les encourage dans leurs vies vertueuse et bénéfique… Moi mon médecin c’est un tout jeune homme je pourrais être son père, il est très chiche sur les médicaments et c’est tant mieux… Voilà cette nuit on est sortis du goulag et loin de mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

 Bonjour! Bonsoir! Cette nuit je me suis reposé, j’ai toujours la bouche sèche… Aujourd’hui c’est moins ennuyant y’a de la neige… Me souviens des dimanches où on allait à la messe à l’auditorium de l’école, on s’assoyait tout près des copains du voisinage… Souvent en revenant on dinait et après soit que j’écoutais de la musique sur le système de son que le patriarche avait acheté, soit je lisais, le journal où un livre, j’avais pas commencé à fumer, la cigarette m’a fait connaitre mon premier bas-fond, j’ai fumé l’argent que rapportais mon poste de camelot du Montréal-matin le journal. Le patriarche avait remboursé. On était pas riche mon père me donnait plus d’allocation quand j’étais teenagers… Il fait froid la neige fond pas dans le parc, quelques centimètres… J’aime bien le manteau blanc, je prends mon temps pour vous écrire. J’ai passé mon tour je vous écris de la matinée, quelqu’un prend sa douche… Dehors un monsieur passe avec son petit chien obèse, me rappelle de Miki un chien que les grands parents nous avaient donné, il était très intelligent et boitais d’une patte, c’est des histoires d’enfants que je vous raconte là je vous les ai déjà raconté… Encore à peu près un mois et ce seras Noël, quand on vieillis et qu’on a pas d’enfants ça veut plus dire grand-chose… Dehors le ciel s’est dégagé, il est d’un beau bleu sans beaucoup de nuages… Centre-Sud et Hochelaga-Maisonneuve deux quartiers défavorisés pourtant les gens sont solidaires prêt à aider. Cette semaine je crois qu’il y a des parents qui vont acheter des cadeaux à leurs enfants, ils vont se priver pour faire plaisir aux tout-petits , c’est la semaine de la prestation… Je suis déjà dans le temps des fêtes, je pense à la guignolée des médias qui selon moi devrais pas exister personne devraient manquer de nourriture… Moi je crois qu’il y en a qui sont moins chanceux que la vie à pas épargné, y’a personne qui se lève un matin et qui se dis aujourd’hui je vais demander de la sécurité du revenu, c’est difficile car une fois rendu là on peine à en sortir, les années s’accumulent on perd de l’expérience et on arrive pas à trouver un boulot payer raisonnablement ensuite on se dis à quoi bon… Pour les fêtes je souhaite aux parents de trouver un travail honorable, j’ai entendu dire qu’on était presque au plein emploi… Je me souviens à un moment dans ma vie je cherchais du travail y’avait une longue file de gars qui voulait faire une demande d’emploi c’était triste mais triste, je me souviens encore, autant que de commencer à travailler avec des inconnus un peu avant les fêtes dans une job annoncé au centre d’emploi et où t’avait menti pour l’avoir… Juste de vous raconter ces années je me sent mal… Je cherche plus de travail, j’en ai et ce que je fais me plait.  Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard