dimanche 19 novembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une histoire de partouze d’il y a longtemps qui me viens en tête. J’avais emprunté le lit d’un copain pour faire ce que vous savez avec une femme, le copain étais là aussi dans le lit de sa fille lui aussi avec une femme. Le lendemain matin on était descendu dans le bas du fleuve. Je sais pas trop ce que j’étais allé faire là, une chose est sure les gars avaient sortis le fusil pour aller dans le bois, j’ai eu peur je les ai pas suivis… Je vais pas plus loin avec cette histoire là. C’était pas possible de vivre comme ça je devenais tout de suite psychotique… Je sais même pas pourquoi je faisais ça, j’avais même pas de plaisir… Des mauvais souvenirs… Ma peur est plus grande de vous parler de mon crédit bancaire que de ma vie. Je vais encore y aller de mon senti… Viens de regarder mon compte tout est dans l’ordre… On est loin de la sensibilité cette nuit, me rappelle du patriarche qui disait une business ça a pas de cœur et qu’un bon patron ça devait agir en bon père de famille. Souvenir de ma vie de bum,  je me trimballais avec un couteau fallait que je sois idiot. Un autre copain est devenu psychotique plus tard, il fumait trop de Haschich, se promenait lui aussi avec un couteau, c’est un peu avant que je change de vie… Vendredi j’ai été très touché de recevoir la carte de remerciement pour ma participation à la noce de ma nièce, c’est très gentil… Souvenir du chat noir qu’on appelait Pasdesous, parce qu’il étais aussi fauché que moi. Souvenir de tout ce temps passé dans Rosemont, Villeray et la Petite Italie… Ça fait bien des choses à se rappeler.  Cette nuit le senti c’était encore un cauchemar dans le lit, j’ai eu toutes les difficultés du monde à me lever. J’écris ça j’espère que ça va vous plaire. C’est pas tellement au présent cette nuit, ça se passe dans le passé quand l’été je couchais dans les parcs sur le gazon et la rosée. Aujourd’hui ils annoncent de la neige, heureusement je suis au chaud et au sec… Les nuits du samedi commençaient plus tard, les bars étaient plus tranquille. Je réussissais pas à prendre une distance avec la musique, me dire que c’était que ça des chansons des années quatre-vingt. https://www.youtube.com/watch?v=xuZA6qiJVfU  Drive par The Cars je pense que dans mes lecteurs y’a des amateurs de New-Wave… Elle reviens souvent cette chanson là, elle est magnifique, j’aime bien là vidéo aussi. À cette époque je portais un léger costume gris deux pièces, il est pas resté propre longtemps j’ai vomis dessus, et je l’ai perdu à la buanderie ils ont pas voulu faire mon lavage… Bon! Je pense qu’ici aussi on va fermer bientôt, ça va se terminer sur cette note là. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une douzaine de mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 18 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui après ma sieste je me croyais lundi, pourtant nous ne sommes que samedi. J’ai dormis j’en avais besoin. C’était le défilé du Père Noël. On parle déjà de la magie de Noël. Moi j’ai pas d’enfant, j’envie un peu mes lecteurs qui sont grand-parents. Semble qu’il y a un des petits enfants qui est premier de classe, juste à le voir j’aurais pu le dire. On lui souhaite que ça dure et qu’il se rende loin.  Ils annoncent de la pluie verglaçante.  Je pense au garage de mon neveu par alliance de Cantley surtout à sa soudeuse. Parfois je me prends à rêver d’atelier et de sculpture… Je crois que l’important c’est de créer, les jeunes essaient de créer une vie de famille que je sais pas comment qualifier, une bonne vie de famille? Je crois que oui, ils ont de bonnes valeurs. Moi c’est ce que vous lisez ici que je crée. On a déjà dit que c’était prétentieux de dire qu’on crée mais je sais pas comment appeler ça autrement. Plusieurs diraient que je recycle mais les mots pour moi sont souvent nouveaux… Si y’a quelque chose d’écologique dans la création pour moi c’est l’écriture. Tout-à-coup j’ai mal à l’estomac, c’est pas très intéressant… Je vais y aller avec mon senti, souvenir du premier studio que j’ai eu avec le chauffage qui craquait, j’ai eu très peur je savais pas ce que c’était, dans ma paranoïa je croyais que ce bruit là c’était pour me persécuté. La télé est en arrière-plan, y’a beaucoup de publicité de Noël… Le soir est maintenant tombé. J’essais de trouver des souvenirs, y’a cette jeunesse où on partais en auto-stop et en autobus de Terrebonne pour se rendre dans le Vieux-Montréal. On y prenais quelques bières parfois on écoutais des bands de musique. Je peux dire qu’à cette époque-là j’avais mis ma fratrie de côté… Maintenant en vieillissant je suis très heureux de l’avoir retrouvée. Je pense au bar Swan que mon frère fréquentais je crois. J’y suis allé quelque fois mais j’aimais pas l’endroit… C’est rare mais j’entends un peu de musique chez la voisine, le volume est très bas…Aux nouvelles ils parlent des élections en Espagne, l’indépendance de la Catalogne… De mon senti je sais pas trop quoi dire sur l’indépendance, le Québec à manquer son coup quelques-fois… La télé coupe mon angoisse, j’essais d’être tranquille… Ça m’aide un peu, pourtant je veux écrire quelque chose d’original. Demain on attend deux centimètres de neige. Je vous termine ça en fermant la télé… Je vais essayer de lire un peu un autre roman qui se passe à Barcelone, j’ai regardé quelques émissions françaises sur L’Espagne. Je crois qu’à cause de l’actualité et de ce qui s’est passé, Barcelone reste présente, j’ai jamais fait de voyage qui l’est resté autant. Je suis désolé de pas être plus original, mon senti est pas très présent. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Viens de me réveiller paniqué. Je faisais un cauchemar. Je l’ai pas noté ça semblait assez horrible. Je me suis levé et je vous écris, c’est vraiment la nuit. J’ai plus sommeil. Je pense aux voisins d’en bas des chinois, l’homme est décédé et sa femme on ne la vois plus, je crois qu’elle est repartie en Chine, la dernière fois qu’elle y est allé à son retour elle était toute contente de me le dire on avait réussis à communiquer avec peu de mots. Cette nuit y’a pas d’automobiles qui circulent, c’est silencieux… J’aime beaucoup vos commentaires et je vous en remercie. C’est samedi, plus tard je vais lire La Presse+ le cahier voyage surtout… Je voulais vous parler de mon compte à la caisse mais c’est pas assez poétique. J’ai un petit souvenir de la poésie violente de Josée Yvon, une grande poète décédée trop jeune. Jeudi passé à la présentation, le prof m’a offert un jus de mangue il était très bon. C’est vendredi soir dans les bars les jeunes hommes se cherchent une proie féminine avant que ça ferme, sachant que la majorité des clients sont des hommes ça deviens difficile. Je comprends pas notre façon de danser « free style » je crois que c’est parce que on aime pas les danses sociales. Je me souviens, je faisais la tranche de bacon et je me roulais par terre sur la piste de danse. On me laissait faire, je crois que j’aurais pu me déshabiller, me mettre nu, ils auraient rien dis occupé qu’ils étaient à leurs « cruise ». Faut dire que c’était pas des églises, juste des boîtes de nuit où on tolérait beaucoup de chose, à l’époque on pouvait encore fumer quand on rentrait chez soi pour se coucher nos vêtements puaient. Je pense encore à ma présentation de jeudi si on avait pas voulu que je parle le professeur me l’aurait dit. J’essais d’imaginer la vie d’une étudiante entre travail et étude, certaines sont aidées par leurs parents c’est tant mieux… Je suis accoté sur mon pupitre devant mon écran et je cherche quoi vous écrire, cette nuit je vous ai pas mentionné mon senti, hier j’étais assis devant la télé et j’avais la larme à l’œil je sais pas pourquoi, ça fait longtemps que j’ai pleuré. La nuit dans mon édifice c’est tranquille, les gens qui déménagent réalisent pas ce qu’ils perdent. Jeudi le prof comme il l’a dit semblait touché par cette terrible maladie, semble qu’autour de lui y’a des gens qui souffrent. Terrible oui! On en meurt et le ministère de la santé semble pas faire grand-chose.  On veut pas entendre les cris, le malaise de ceux qui souffrent, on croit qu’ils sont inconséquents. On en ai encore au botte toi le cul tu va t’en sortir mais c’est pas de ça du tout qu’il s’agit. Je termine avant de faire une prière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 17 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Encore une très belle journée, ils annoncent de la neige pour le week-end. Aujourd’hui je me suis reposé, pour ce qui est du senti c’est bien, j’ai pas de douleur viscérale intérieure, mon cœur amoureux est en bon état, vendredi après-midi, quand le boulot seras fini ils iront prendre un verre au bistro, beaucoup d’entre eux ne rentreront pas avant très tard dans la nuit où au petit matin. C’est encore ma thématique de prédilection… Je pense aux innombrables motos dans les capitales européennes, bientôt ici il va falloir les ranger les routes, les rues seront glacées… Les arbres sont nus, tout ça va gelés… Je me sent apaisé, j’ai parlé aux copains au téléphone… Je vais plus m’accoter au comptoir pour boire, de toute façon je parlais à personne et l’alcool me tuais. Je vous ai déjà raconté ça… C’est tranquille j’ai regardé une émission de télévision sur Madrid, j’y ai passé cinq jours c’est pas suffisant pour tout voir, parfois j’aimerais y retourner comme à tous les endroits où je suis passé. Ce matin je me disais et si j’allais vivre en Espagne? C’est loin, j’aime bien savoir que la fratrie est près… À Barcelone la nuit de l’attentat tout étais fermé on pouvait pas manger et je comprends que c’était pas le temps de travailler. https://www.facebook.com/search/top/?q=schizophr%C3%A9nique%20%C3%A0%20barcelone%20et%20madrid%201%20partie Voilà encore pour ceux qui arrivent et qui veulent un récit consistant. Y’a une belle lumière, je suis pas sortis je crois qu’il fait froid… Les ouvriers de Gaz Métropolitain tout près de chez moi, on finit leurs journées, c’est le week-end pour eux aussi, ils rangent les camions. Je sais pas si je vous ai écrit? Je me fait vieux j’ai de la difficulté à marcher, mercredi j’ai faillis me péter la gueule en traversant la rue, mes jambes avaient de la difficultés à me soutenir… Pendant ce temps-là dans le parc un gars joue au ballon… On m’a fait cadeau d’une carte prépayée Tim Horton’s je vais prendre un café. Bientôt il va faire noir, les journées sont courtes… J’écris toujours vous voyez… Hier, au cours où je suis allé j’ai réalisé que c’est très important de bien s’exprimer pour qu’il y ait pas d’ambiguïté . Je crois que je réussis, un de mes défauts c’est que je manque d’humilité. J’ai toujours admiré les écrivains, lire les œuvres ça m’a souvent apporté du soulagement, de l’apaisement. La solitude est moins grandes et la souffrance apaisée. Voilà la semaine se termine, j’essaye de terminer mais ça semble être déjà l’hiver dans ma tête, mes idées sont froides à brûler, vous savez le froid qui cause des engelures, le froid des amputations comme les doigts gauche du patriarche qui étaient coupés. T’a beau avoir des bonnes bottes quand t’est debout immobile sur la glace tu te gèle les pieds!!! J’écris ça parce-ce que je vois venir l’hiver. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie. À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’étais presque en terrain connus sur le campus de l’université du Québec en Outaouais à Saint-Jérôme. J’ai pensé aux lecteurs, lectrices qui habitent cette région. J’ai eu droit à des exposés sur deux différents groupes communautaires qui s’adressent aux femmes, c’était très intéressant. Quand à moi j’ai parlé du groupe communautaire propriétaire de l’édifice où j’habite, les enjeux qu’il y a à habiter là, c’était une classe très féminine, le travail social c’est encore une chasse gardée des femmes. Beaucoup parlé de mon vécu cette semaine je pourrais dire mon senti. L’agent de programmation m’a téléphoné ce matin pour me dire qu’il avait apprécié ma prise de parole au colloque mardi. Aujourd’hui je crois que j’ai encore réussis à passer le message… J’aime beaucoup parler devant des gens, comme toujours j’entre pas à l’université par la bonne porte… Eux ils ont fait leurs exposé pour la note moi je l’ai fait pour l’honneur…La semaine est terminée, j’ai fait ce que j’avais à faire… J’espère que je les ai aidés, tout ce que je fais c’est dans ce but là aidé. Je sais pas vous mais moi avec mes cinq cent mots qui montent parfois à mille je peux me considérer écrivain. Ça me faisait drôle d’être dans cette classe de femmes encore droite et j’espère qu’elles vont le rester…Je vais illustrer ça avec une photo de peinture sur le mur d’un organisme communautaire de mon quartier.  J’ai eu de la difficulté à terminer, il est neuf heure deux je reviens j’ai bien dormis. Le professeur universitaire étais très sympathique il m’a bien accueillis. Cette classe c’était de toute jeune fille c’est là que je vois que je me fait vieux moi et l’école j’ai toujours été décalé, je me souviens de mon séjour dans une classe de décrocheur j’étais le plus vieux pourtant j’étais que dans la vingtaine. Maintenant je suis trop vieux et j’ai pas les moyens d’étudier. Hier ça m’a fait du bien de sortir de l’univers de la santé mentale, de voir d’autre monde et de pas être seul. Je pense que ce que je raconte c’est intéressant, les étudiants m’ont remercié. Je vais continuer à faire ça quand on va me le demander. Ce matin c’est pas de très belles phrases que je fais. J’aimerais recevoir mon recueil de bandes dessinées j’attends la poste. Je suis persécuté parce que mon implication demande salaire. C’est le combat que je mène, la participation à la vie citoyenne demande dédommagement malgré, même si j’ai un statut de prestataire. J’entends les gens tordre les mots… Y’a une étudiante qui travaillais dans une maison d’hébergement pour femmes, elle disait qu’il fallait savoir prendre un peu de violence, je crois que c’est vrai… J’essais de vous décrire la violence que j’endure c’est quand les gens parlent et qu’ils placent des mots pour moi incompréhensible. Hier à l’université c’était une pause. Voilà je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 15 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Quand je m’installe à mon clavier c’est comme si c’était pour jouer Chopin pourtant je suis pas musicien. Je suis pas trop minutieux dans le ménage, je laisse trainer une chaudière remplie d’eau et de Pine Sol ça m’assèche la bouche… Mais ça sent bon. Il est presque une heure du matin, l’étudiante en travail social devrait m’appeler plus tard pour confirmer notre rendez-vous. Bon! Vous savez tous de quoi je vais vous parler en fait c’est ce qui m’inspire mon senti, la nuit j’arrive toujours à quelque chose… J’aimerais recevoir le recueil du magazine Spirou aujourd’hui. Je crois pas que je vais le recevoir il est en transit. Je suis pas mal, hier soir avec les voisins on étais déjà dans les arrangements de la fête de Noël, c’est dans un peu plus d’un mois… Y’a des gens qui se rappelaient des partys de Noël qu’on avait fait, je sais pas pourquoi y’avait beaucoup de monde qui participais, on s’amusait à cette époque je grattais encore de la guitare et je chantais. Les gens aimaient bien fêter malgré leur maladie… Je me souviens une année je suis allé à la messe à l’oratoire avec une voisine. J’ai plus cette nostalgie du temps des fêtes, pour moi c’est comme si l’été venait de se terminer. Le temps file, file à toute vitesse je vois pas les jours passés. Je deviens vieux… Accro à la technologie, j’écris, certains semblent croire que je suis inhibé, c’est pas le cas j’essais de vous parler de mon monde intérieur, je sais pas combien de fois apparait cette phrase dans ce que j’écris. La douleur dans ma fesse et dans mon dos est disparue, tant mieux. Étrangement y’a pas longtemps j’avais perdus un chiffon pour nettoyer les lunettes, je viens d’en avoir un autre avec mes lunettes neuve. Comme si je pouvais pas en acheter un sans lunettes. Bien évidemment il se passe toujours quelques choses dans ma tête, c’est quasi une litanie, mes prières se terminent toujours de la même façon, ainsi soit-il. Je pense qu’à l’institut il va y avoir un projet pour les désaffilié, ceux que plus personne dans le réseau de la santé ne suis parmi les itinérants qui ont besoin de soin. J’aimerais travailler là-dessus même si ça doit pas être facile, on parlais cette semaine que les mentors de rétablissement une fois embauché avaient pas de support. Je pense à ce voisin qui travaille dans un Centre hospitalier et de soins de longues durées, il est courageux… Moi, je préfère m’en tenir au maladie mentale, lentement j’accepte la différence même si parfois c’est fatiguant… Je sais pas pourquoi je pense au regretté patriarche qui travaillait pour une compagnie forestière, la C.I.P. Canadian International Paper à l’époque ils travaillaient surtout avec la scie à chaines, ça fait presque cent ans de ça, La ville c’est toujours là que je suis resté. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai mes nouvelles lunettes, vous pouvez voir de quoi j’ai l’air pas rasé sur la photo. Des lunettes qui viennent de Chine… Disons que c’est cher… Ouais! Mais je vois clair, j’ai pas les moyens d’une chirurgie comme mes lectrices. Aujourd'hui le téléphone fonctionne mal, ce soir je mange des hot-dogs, demain je parle à des étudiants en travail social vous voyez mon senti est absent. J’essaye de le ramener. Moi quand j’achète des choses j’ai toujours l’impression que je me fais fourrer… Dehors c’est beau temps. Mon senti est pas trop mal, j’ai aussi rendez-vous chez le médecin demain, ça va être un peu juste dans le temps mais je vais faire mon possible… Semble que c’est à Saint-Jérôme la rencontre avec les étudiants, à l’arrêt d’autobus y’avait de jeunes arabes qui jouaient au ballon plutôt que d’aller à l’école, ils frappaient sur les vitres de l’abribus. Je crois qu’ils voulaient que je m’en mêle ils m’auraient fait les poches… Mais comme un bon paranoïaque je me suis éloigné. Je mange une pomme, petit coffret pour ranger les lunettes et liquide lave glace en bonus. Ce matin j’ai écouté Radio-Canada pendant une heure, la radio y’a longtemps que j’avais pas écouté. Les jours sont cours, y’a beaucoup de jeunes qui crèvent de faim. J’ai un peu peur pour demain je vais être avec des gens que je ne connais pas. J’ai pas demandé à être dédommagé parce que ce sont des étudiants, j’espère quand même qu’ils vont y penser. Je regarde mes lunettes plutôt que de les laisser sur mon nez… Dehors y’a deux gars un fait le body-guard de l’autre, il semble pas s’apercevoir qu’il y’en a de vrai durs qui peuvent le tuer. La dope fait perdre le sens des réalités… Aujourd’hui je reste paranoïaque, prudent dirais l’autre je suis toujours étonné d’avoir fréquenté les mêmes gars pendant tant d’années.  Je me suis reposé, j’ai un peu marché mais j’ai de la difficulté j’ai peur de planter, je sais j’utilise les mêmes mots mais parfois je les raye. L’angoisse, la peur ça tue son homme… Parfois on me dis que je suis un champion du rétablissement moi je crois pas, je fais juste ce que je peux avec ce que j’ai. C’est bien j’ai réussis à vous écrire sans me dénigrer… J’aime bien quand vous me faites des commentaires… Hier au colloque j’ai senti que les gens prenaient soin de moi. Je suis déjà à bout pour cet après-midi, je trouve plus grand-chose à vous raconter, ça me tente pas de vous parler de Noël. Je vais attendre à Décembre. Dans le goulag occidental on entends toujours les camions qui reculent et la circulation est dense… Quelques mots encore pour terminer, j’essais d’en arriver à une belle finale, lentement le soleil se couche, il est voilé par les nuages, on peux dire qu’il y a de la vie. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard