jeudi 19 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Les snowbirds s’en vont à Bilbao. Tout un voyage qu’ils font, le mien c’était de la petite bière à côté du leur. Je sais pas trop quoi vous écrire ce matin, je vais y aller comme à l’habitude avec mon senti. J’écoute radio centre-ville, je fais un effort pour vous écrire… D’Espagne je passe à des mélodies créoles… J’ai le sommeil léger, ai rêvé à de vieux copains récupérateurs. Je suis paralysé devant l’écran, je trouve pas, je trouve pas une once de poésie à vous écrire. C’est toujours la tentative… Je sais pas si y’a vraiment des chauffeurs de taxi qui écoutent ces émissions de radio… L’animateur étire l’émission à n’en plus finir, c’est énervant, je pense qu’il attend son remplaçant… C’est du compas cette musique… Tiens! Je vais vous l’écrire, j’espère passé à la radio ce matin, j’ai enregistré y’a quelques semaines déjà. Le gars nous souhaite peace and love! Je suis vide ce matin, j’aimerais recevoir la paye de la rencontre de cette semaine, il est un peu trop tôt. Je crois que je vais placer la photo d’une sculpture dans le quartier Gotic de Barcelone, je sais pas si je m’en suis déjà servis. Me suis préparé un café, je cherche la poésie, les images potentielles, cette âme qui dispute, qui discute en entendant les chauffards qui passent à toute vitesse. Je vous écris ça et après je crois que je vais prendre une pause. Vous voyez bien que ça mène à rien, que je suis incapable de vous amener à une chute qui a du sens. Les voyageurs vont être très près de la France à Bilbao, c’est sur l’Atlantique. Je pense à la chanson « C’est la vie » d’Emerson Lake and Palmer https://www.youtube.com/watch?v=xKvGVVpj9jQ  une sorte de nostalgie m’envahie, je partirais encore toujours, au mois de novembre je fais une présentation au colloque de l’AQRP. J’y parlerai du Banquet de la mémoire et de la bibliothèque vivante. Mon expérience. Quand ils passent chez moi les gens sont surement étonné de voir que rien n’évoque la sexualité, c’est trop de trouble, là aussi je préfère être abstinent… Une vie de moine à ma façon…Sans me rendre au monastère. Cette semaine j’ai beaucoup aimé la photo de la statue de Saint-Bernard que ma snowbird m’a envoyé… Je suis heureux que ce pan de ma vie se soit calmé, je vie ça avec une sorte de sérénité. Je sais pas pourquoi je pense aux cols bleue qui sont loin de l’abstinence et souvent violent. Je vois leurs casiers avec des photos de pin-up, je sais pas si ils ont encore le droit depuis qu’il y a des femmes qui travaillent avec eux. J’irai quand même pas travailler là, un gars croyait que je courrais après les belles jobs, pour moi y’a pas de belles jobs à la ville. Voilà! Comme toujours c’est éclaté mais j’y suis quand même arrivé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 18 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait très beau temps, et il fait doux… J’ai fait un peu de ménage et débloquer le drain de la baignoire. Cet après-midi je suis très calme, on nous avait dit qu’il y aurait une coupure d’électricité, semble que c’est pas le cas à moins qu’ils ait changé l’horaire… Hier j’ai rencontré des femmes impressionnantes une éthicienne et deux directrices de L’INESSS. Je leurs ai raconté mon implication et ma vision de l’implication des patients partenaires des personnes en rétablissement en route pour une pleine citoyenneté. Je leurs ai aussi parlé de dédommagement comment c’était important, elles étaient d’accord pour dire que ce serait cheap de s’attaquer à nous. J’ai expliqué que le groupe de personnes en rétablissement avait grâce au dédommagement, permis au groupe d’exister, les gens sont resté à cause de cette petite somme, autrement je crois qu’il y aurait eu un gros roulement de personnes. J’arrête ça là, je reviens à mon senti… Ça me demande beaucoup d’écouter mon discours intérieur, je pense aux oncles aux cousins aux cousines… Je sais pas pourquoi. Je me fait vieux… Je crois que la poésie c’est la jeunesse, à la télé le chanteur disait qu’à une époque la poésie c’était pour les « tapettes » pas pour les rockers pourtant je pense pas que Jim Morrisson et Lucien Francoeur étaient gay. On lui souhaite du bien au chanteur, il a été opéré… Je reviens au ménage on m’a dit que ça prendrais beaucoup de temps pour me mettre à la porte, je crois quand même que chez moi c’est pas insalubre. J’aimerais beaucoup recevoir rapidement mon dédommagement pour la réunion d’hier. La poésie souvent c’est éclaté, on y parle pas d’argent, c’est toujours le discours intérieur, je cherche à dire, voyons! Y’a des mots, des phrases qui sont beau, belles, mais j’y arrive pas. Ce que j’écris c’est comme moi tout mélangé… Je continus quand même et tout ça je le fait pas pour l’argent ça me rapporte pas un sou.  Je pense toujours aux pommes ces temps-ci, comment la dernière fois que je suis allé à la récolte j’ai pas fait l’affaire tout ça fait plus de vingt-cinq ans… Je suis pas Newton j’ai pas découvert la gravité sous un pommier. Je pense au Rubrique-à-brac du regretté Gotlib dans le magazine Pilote, Newton y étais caricaturé d’une façon très amusante. Les voitures roulent très vite, par la fenêtre je les regarde passées, voilà où j’en suis cet après-midi, je pense au froid qui s’en viens, au vent, à la pluie, à la neige, les trottoirs glissants… J’aime beaucoup les photos de nos voyageurs en Espagne, c’est magnifique. Si j’ai la chance l’an prochain je repartirai, je pense à ma pauvreté mais je ne bois plus, je ne fume plus ça me donne une chance. Arriveras ce qu’il y a à arriver, je confie ça. Voilà pour le moment, j’ai presque terminé. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 17 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’écris présentement à partir d’un site, https://www.facebook.com/premiersjoursphotographie/  L’artiste est très talentueuse. Étrangement je pense à ce voisin qui n’a pas totalement changé sa vie et qui sort encore cruiser la nuit… Je sais pas vraiment si y’a un voisin qui fait ça, en tout cas… Il est dix heure douze et j’essais de prendre une parole limpide et honnête, souvenirs d’un poète avec un dictionnaire pour qui l’aube était la naissance de la poésie, sa poésie c’étais lui avec la douleur et l’esprit. Je sais pas ce que j’écris, je pense au parc Lafontaine au Carré Saint-Louis, le poète hantait ces lieux. Bien d’autre aussi, on pouvait l’entendre dire la musique de sa poésie… Vous inquiétez pas je reviens sur terre, hier j’ai débloqué le renvoi d’eau du bain… Je suis complètement vidé, hier je suis allé dire ce que je pensais de la rémunération pour les patients partenaires quand j’aborde ça du point de vue pleine citoyenneté je trouve que c’est essentiel, comment dire? Je crois qu’on est encore à gagner son pain à la sueur de son front!... C’était intéressant cette réunion, les dames ont tourné les mots de la bonne façon… Je vous l’écris encore je fais ce que je peux avec ce que j’ai…  Viens t’en poésie, semble qu’il n’y a que le poète de l’Abitibi et l’autre du nord de l’Ontario qui ont la main mise sur les mots… Moi je suis du lac Saint-Jean que j’ai quitté y’a longtemps. Je suis totalement assimilé à Montréal, j’ai l’accent de cette ville… Parfois avant de partir la nuit j’avais peur, j’en buvais une ça se calmais. J’ai pris une douche le renvoi d’eau à jamais si bien coulé, y’a rien de poétique là-dedans, les poètes c’est sales et ça pue tout le monde sait ça… La photo ça en est une du parc Médéric Martin qu’ils ont aménagés y’a pas longtemps… J’essais de trouver un beat, une sorte de street mais je l’ai pas, c’est sans musique pendant que les junkies se piquent, dans la roulotte les sites spécialisés, moi je touche à rien de ça. J’ai pas envie d’en finir en chauffant une cuillère… Hier j’étais à la direction, à l’institut national d’excellence en santé et en services sociaux, j’ai dit mon mot c’était loin d’être de la poésie… Y’a toujours cette position, eux et nous ça aussi c’est un peu un stigmate… L’idée c’est qu’il y a toujours un boss quoi qu’on fasse dans l’échelle sociale. J’aime toujours le parfum, je suis désemparé, j’aimerais bien écrire une pièce de théâtre pour l’an prochain… Je trouve désolant d’afficher mes valeurs en fréquentant le Tim Horton’s… Cette nuit j’ai un parfum d’avant le départ… Des odeurs en mémoire de l’aéroport c’est extraordinaire. À l’avant de l’avion ça sent bon, j’ai appris que les C-Series c’est des monocouloirs trois sièges sur un bord deux sur l’autre. Voilà! J’aurai finis avant minuit! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
     Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’ai une pensée pour mes bonnes vieilles amies les coquerelles. J’ai longtemps vécu avec elles et un copain qui voulait pas s’en débarrasser, il trainait tout ses meubles infestées comme on traine la misère à en pleurer c’est le cas de le dire il avait le cafard dans les murs et dans la peau et tout le monde se demandait pourquoi il était malade, les bestioles aidait pas, la misère et les cockroachs ça va toujours bien ensemble. Dans cet appartement là y’avait que de la vermine et de la poudre pour essayer de la faire disparaitre… On ouvrait la lumière et ces sales insectes grimpaient partout, de quoi être dépressif où dans mon cas schizophrène. Je pense qu’on mangeait les œufs qu’elles pondaient sur la nourriture, moi je suis partis de là j’ai tout laissé derrière, j’ai aussi fait ça avec les meubles du co-loc qu’une espèce de cerbère féminin protégeait. Triste réalité du pauvre qui de chambres en logement traine sa misère et les cucarachas comme des compagnes affectionnées. Et il en sortait de partout de derrière les plinthes au fond de tiroir, sur mon futon posé par terre, je suis partis j’ai tout laissé derrière, le co-loc lui tenait à son mobilier infesté. C’était les années du malheur on se renvoyait la balle pour savoir qui avait infesté. Pauvres fous et les salopes dans les boîtes de céréales… Hier je me disait que ça allait de soi que la folie soit tombées sur ma génération ça aurait été trop « normal » notre famille, et c’est tombé sur moi, comment vous écrire que je souhaite que ça en reste là on a assez donné dans la parenté. Dans le bas-fond c’est toujours infesté de toutes les bêtes grandes où petites, et comme on dis à Rome on fait comme les romains, on vie dans la débauche en espérant que ça se termine un jour. Je pense que le co-loc faisait exprès il achetait dans les épiceries les plus susceptibles d’infectés. Voilà! C’est pas des bons souvenirs, ça fait plus de vingt ans tout ça, j’avais la peau dure et je me suis débarrassé de tout ça… La vermine c’est suffisant pour vouloir en finir, je me suis toujours dis que si je me retrouvais là-dedans à nouveau, j’en finirais pour de bon. Y’a toute la légende qui dis que t’est propre si t’est infecté, faite moi rire, elles mangent tout et sortent d’entre les lattes du plancher. Vous en faites pas y’en a pas chez-moi, à mort le cancrelat! Cette semaine y’a une inspection pour la propreté de mon logement, au moins ils trouveront pas ça… Mais c’est toujours de la pauvreté qu’il s’agit quand on est pauvre on couche et on mange n’importe-où, quand l’automne et le froid arrive on veut pas rester dehors, ça prend de la chaleur. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en vous disant inquiétez vous pas!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 16 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est l’automne il fait froid, les arbres sont jaune. Moi je dors mal. Lentement les gens rentrent à la maison… Les cols bleu se paient ma gueule, y’a des cônes orange partout… Dans le bas de la ville on respecte plus les ouvriers que les policiers. Les itinérants ramassent les bouteilles et les canettes dans les poubelles… Aujourd’hui j’ai eu une réunion, je me rend compte que je suis intolérant, je laisse pas les gens parler, demain je parle à l’Institut National En Santé et Services Sociaux. Je vais faire valoir mon point de vue sur le dédommagement dans une optique de rétablissement, dire que je suis pas riche, en bas du seuil de pauvreté et que les montants qui me sont alloué permettent seulement d’améliorer le quotidien.  Si on cesse de me rétribuer, je vais cesser mes activités de rétablissement et par là même ma santé mentale risque de se dégrader et j’aurai peut-être besoin d’être hospitalisé avec tous les coûts afférent pour le gouvernement. Je sais ce scénario est trop simple mais il est du domaine du possible… Schizophrène paranoïde avec comorbidité c’est difficile à soigner, moi je commence toujours par cesser toute consommation pour ensuite prendre ma médication tel que prescrit, exactement et me livrer à des activités thérapeutiques. Je vous écris ça pour l’avoir bien en tête demain… Hé oui! Je suis paranoïaque j’ai toujours peur qu’on me coupe tout ça cette aide de derniers recours, étrangement je pense à ces femmes qui se font harceler au travail, je connais ça j’ai été harceler moi aussi c’est une raison pour ne pas retourner sur le marché du travail. Faut dire aussi que je suis plus tout jeune, j’ai l’âge de la retraite, je laisse la place aux juniors. J’essais d’accepter ma situation avec humilité. Je sais que la sécurité du revenu ça sert d’exemple aux mauvais patrons qui menacent leurs employés, ils risquent de se retrouver à la rue si ils ne produisent pas assez et n’arriveront à récupérer qu’avec beaucoup de difficultés. Je suis gênés de vous écrire ça, ça vaux pas grand-chose moins qu’un col bleu au volant de son camion. Quand-même je me bat à ma façon peut-être que ça vaux pas un rond, je suis pauvre je le répète j’ai pas des millions. Ce soir ici au point où je suis rendu, j’ai quelques pensées mortifères. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a rassuré, ma persécution paranoïde coûterait trop cher pour que ça vaille la peine. Quand même parfois je suis fatigué d’endurer ça. Je sais pas ce que j’ai fait je mérite pas ça. Je reviens au dédommagement juste ce que je vie ça me donne assez de trouble pour être dédommagé. Voilà! J’arrive à me raisonner parfois avec de l’aide. Je suis un pauvre fou… Je vous ai bâtis ce texte ce soir c’est pour vous faire plaisir. Vous exposer ce que je vie. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois j’espère que vous aller revenir!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 15 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’en ai sauté une couple hier, les derniers semblaient pas vous intéresser. J’admets que parfois j’ai un ton un peu braillard… C’est le senti qui fait des siennes. Ce matin j’ai une réunion, quand bien même je pleurerais un peu c’est pas très grave… Hier à la télé ils parlaient de Bladerunner, le réalisateur en est un très bon. Je vais attendre un peu et aller voir le film… Hier soir quand je me suis couché j’ai entendu un gars dehors qui a crié « tas de marde! » Je l’ai pris pour moi, ça vous montre le peu d’estime que j’ai de moi. Pourtant j’essais de faire des actions qui vont la remonter cette estime, je me relis et je vois pas où je fais mal… Je  vous écrirai pas sur mes thèmes de prédilections… J’espère n’avoir blessé personne avec mes blogs précédents, dehors y’a un grand vent… Je crois qu’on écris pas grand-chose en ménageant la chèvre et le choux. Il est presque une heure… À l’époque on me surnommait « le paquet »… Je remercie le lecteur qui s’est servis d’une de mes photos pour ouvrir sa page. Y’a ces gars fatigué qui sortent et conduisent c’est dangereux. La nuit c’est toujours difficile de parler d’autre chose que de l’alcool, moi votre ami le tas de marde, vous conseille de pas conduire… Je m’auto-stigmatise facilement… Pour les lecteurs de longue date vous l’avez certainement remarqué… J’aimerais beaucoup avoir les mots du poètes, cette semaine à la salle Fred Barry on met en scène la poétesse Josée Yvon avec la femme la plus dangereuse du Québec, voilà autre chose que j’aimerais aller voir. Le couple regretté Vanier-Yvon sont comme deux amis qui m’ont quitté, on à beau dire ce qu’on veut c’était de grands poètes qui nous découpaient l’âme à coups de scalpel lexicaux, de poignards analogique. Me souviens de cette soirée de poésie au théâtre Lachapelle c’est étonnant combien y’avait de monde, de poètes.  Le théâtre à toujours eu ce lien intime avec la poésie parce que parfois il faut dire… Si vous êtes de ceux que la poésie ménage vous ne la méritez pas, la poésie faut que ça frappe comme un batte et parfois même vous bouscule les entrailles. C’est bien faible ces mots-là près de ceux des maîtres, je voudrais faire pareil j’y arrive pas, je suis juste un chien plagiaire et boiteux, la chienne me pogne quand je pense à m’éviscérer, les tripes à l’air pour crier à la douleur des intestins… La voix me dis fait pas ton cave, t’est même pas sale, tu bave, tu bave… C’est pas Cendrillon c’est juste un conte pour éviter la prison où la scandaleuse hôpital, voilà pour guérir la mutilation des parties, des organes génitaux encore faut-il savoir ce que c’est … Voilà le grand chien ignorant que je suis essais d’ouvrir une porte poétique, il ne peut défoncer… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit je suis debout. Je me cherche un propos… J’y vais toujours avec mon senti. Je veux vous écrire quelques chose de différent quelque chose de crû… Comme un simplet, un pauvre d’esprit un malheureux adulte qui pense déjà à Noël… Je vais attendre. L’horloge et son tic tac, le frigo qui ronronne et dehors les gars qui reviennent éméchés du bar… Je suis entre les bars du quartier gay et Homa… C’est bien l’été mais là c’est l’automne… On a pas trouvé personne pour finir la nuit, mes photos sont anachroniques… Souvent avec les gars quand on buvait on nous demandait ce qu’on fêtais, mais rien en tout cas moi je fêtais rien, je me saoulais parce que j’en avais besoin… Je vais essayer de m’éloigner de ce propos, j’ai jamais réussis à dormir dans ma voiture… Les feux en Californie, ceux de Colombie-Britannique et d’autre en Europe ça a des odeurs de fin du monde, d’apocalypse… Dehors un gars parle fort, je pense à ce voisin qui se prenait un « chambreur » faut comprendre dans nos logement y’a pas de chambre c’était un gay qui essayait de se matcher, le gars faisait déplacer ses amants. Il payait pas sa part… Souvent les histoires d’amours homosexuelles sont difficile parce qu’il y a certains couples et plusieurs partenaires c’est ce que je constate, j’avais un ami qui disait que l’homosexualité c’était un choix, moi je crois pas on choisit pas ça on l’est et on vie comme ça même si c’est pour certain plus difficile. L’orientation sexuelle c’est pas que du plaisir, je sais les gays vont m’haïr, moi j’ai toujours été bien mêlé là- dedans… J’ai jamais eu de relation sexuelle avec un homme et je pense que pour moi il est un peu tard pour cette orientation. J’écris n’importe quoi je suis pas gay mais j’apprécie leurs présences. J’ai peur de vous écrire là-dessus, j’aime les femmes mais souvent ça dure pas… Je sais que parmi mes lecteurs y’en a qui sont gay je veux pas vous offusquer… Je pense à ces jeunes itinérants qui se prostituent juste pour avoir un endroit où dormir, ça existe ça aussi… Ça tourne encore vers les âmes errantes, les solitaires et les cœurs tristes… Je pense à cet ami qui étais séropositif, je l’aidais à aller chercher sa bouffe dans une banque alimentaire spécialisée, juste des choses très nourrissantes pour combattre la maladie, l’ami est disparus de ma vie il avait des problèmes financiers, un homme très cultivé et très gentils que j’ai jamais vraiment compris. Je crois qu’il est décédé. La nuit je crois que les gens vont dans les bars pour rencontrer et avoir une vie sexuelle, moi j’ai plus besoin de ça, je suis abstinent de toutes les façons. J’hésite à vous faire lire ça mais vous l’avez fait. Je termine donc sur cette note, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! J’ai plus de mots, au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard