jeudi 12 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, lentement je passe et j’écris. Nous sommes vendredi. Je me souviens que du jeudi au vendredi le bar se remplissait, y’avait même des gens qui attendaient pour entrer, le portier comptait ceux qui sortaient et entraient, le bar était toujours remplis à pleine capacité, les uns envahissaient l’espace vital des autres… Souvenir de l’odeur d’humidité de ces cahiers de bandes dessinées Mickey Mouse, le journal de Mickey ça s’appelait à l’époque ils étaient déjà vieux.  « Picsou » voilà un des héros des histoires. En ce moment je lis un recueil Spirou avec des planches du mythique Buck Danny, j’aimais bien ces aventuriers virils, les traits du dessin étaient très intéressant. J’avais pas encore commencé à me battre avec la vie, j’étais un petit garçon… Je sais pas pourquoi je suis revenus à ces lectures, peut-être que je veux revivre des pans de mon enfance, parfois j’arrive à de vieilles émotions souvenirs d’avant mon adolescence, dans cette enfance je réalisais pas qu’il me serais un jour possible de voyager…La ligne du dessin de Buck Danny fait pensée à ces bandes dessinées italiennes en noir et blanc et de petit format, elles coûtaient trente-cinq cennes, et c’était toujours des histoires de guerre où les américains avaient le beau rôle et gagnaient  à cette époque là ça faisait une dizaine d’années que la deuxième guerre mondiale étais finis, dans le quartier y’avait des vétérans qui essayait de panser leurs plaies, nous les enfants ont réalisais pas comment c’était difficile et justement pas un livre de comic… On jouait à la guerre, une variante de la cachette. Avec des pows-pows t’est mort où je joue plus, c’était un peu débile comme jeux, on se fabriquais des carabines en bois… La mort semblait si loin, les enfants ça se croit invincible. Plus tard j’ai changé de quartier pour un nouveau qui se bâtissait, on avait des marais et de grands champs pour jouer, le nord du quartier était bloqué par l’autoroute à l’époque c’est là qu’elle se terminais… Un jour pour moi cette ville ce quartier deviendrais invivable, j’irai vivre dans la grande ville avec les vrais bandits, les vrais soldats pourtant j’avais essayé d’être cadet de l’air je sais plus pourquoi j’ai abandonné, une histoire de parents? Le plus vieux des copains nous racontais qu’ils avait fait des vols de planeurs et de Otter, un vieil avion… Plus tard je jouerai au baseball parfois on avait des billets pour le parc Jarry, le stade des Expos de l’époque. Que voilà une enfance édifiante! À lire des comics sur le sofa du salon mais plus souvent sur la table de cuisine… Me souviens aussi de ces albums que j’ai malheureusement découpé pour des travaux scolaires sans respect je les ai ruiné. En ce moment j’ai le souvenir de cette émotion que j’avais à la lecture. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore j’aime votre patience. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Je fais une overdose d’information, j’essaye de faire le tri dans tout ce qu’on m’envoie. J’arrive pas à tous lire. Vous dire que je viens de terminer la lessive c’est pas essentiel pour votre savoir et vos connaissances. Je vais me diriger comme toujours sur mon senti. Hier j’ai reçu une bêtise, je crois que ça venais d’une musulmane j’ai coupé le contact… Une étudiante y’a quelques mois m’a demandé des textes pour un projet universitaire. J’ai répondu oui et j’attends impatiemment de ses nouvelles. Parfois je pense à tout laisser tomber, les réseaux sociaux c’est le far-west. Mais je continue quand même à vous écrire aujourd’hui c’est beau temps, j’ai envie de partir pour la Chine l’an prochain, j’aimerais y aller avec mon lecteur conducteur d’autobus de la couronne nord. Je sais pas pourquoi certaines personnes deviennent cynique quand on leurs parle d’un projet, d’un voyage… J’essais de donner du sens à ce que je fais, à ce que je vie, c’est comme si c’étais pas permis certains me dévalorisent, me dénigrent… Plusieurs noient leur désarroi dans l’alcool… La fin de semaine arrive, je sais pas pourquoi j’ai le corps tout tordus, c’est une journée ensoleillée d’automne. Je pense que je vais leurs donner raison, écrire ça donne rien, t’est mieux de prendre ta cuillère et d’avaler ta bouchée… C’est pas grave si ça marche pas son projet, pour moi ce seras qu’un échec de plus. Je vous écris malgré tout… Je vous les donne mes textes quoi que je dise.  Mais non! Je vous laisserai pas tomber vous prenez le temps de me lire, c’est bien pour moi. Des empêcheurs y’en a toujours, je compte pour rien pour eux, les autres sont toujours meilleurs.  Je sais pas si mon beauf me lis pendant son voyage, moi aussi j’ai beaucoup aimé le musée de la Reina Sofia… Je sais ti-père se fait des idées, il manque de classe pour écrire pourtant! Parfois je trouve les lecteurs cruel surtout ceux qui ne se manifestent pas.  Si vous saviez comme j'ai envie de me dénigrer, ce matin je croyais que je serais à la radio, mais non c’était la même émission que la semaine précédente. Je suis un pauvre cave pas besoin de faire de la réclame, d’annoncer vous le savez déjà. C’est puéril ce que j’écris, je sais pas comment être sérieux, aider quelqu’un… Je vais faire une prière. J’y arrive pas toujours c’est souvent brinquebalant, c’est la solitude qui m’étreint, m’agrippe et me tord pourtant je peux parler à quelqu’un… Voilà on me coule sur facebook, y’en a qui ont rien d’autre à faire que le mal. Je ferai pas la guerre, j’en viens voilà vingt-quatre ans, c’était pas très beau. Bon! Je vais essayer de vous faire une belle finale, une belle chute, je suis partis et je tombe de mes jours je chercherai mes nuits au moment où je plie en me causant des ennuis. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard


mercredi 11 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis content que mes amis voyageurs ait aimé le centre d’art et musée de la Reine Sofia. Lors de ma visite c’est celui que j’ai préféré avec des œuvres phares du vingtième siècle, Picasso, Breton, Dali, les surréalistes c’est magnifique… J’hésite à vous écrire la douleur que j’ai vue dans le tableau le grand masturbateur de Dali… Ça me ramène à mon senti et à la souffrance qu’il y a dans ce geste.  C’est de l’ordre de l’intime on ne peut en parler ni même l’évoquer c’est une pratique ridicule, depuis que je me suis débarrassé de ça aussi, je me sent beaucoup mieux. Je vais vous illustrer ça avec la superbe façade de l’édifice, deux extraordinaires ascenseurs. J’ y ai aussi vue le Guernica de Picasso, y’a des années que je voulais voir ce tableau annonciateur de la deuxième guerre mondiale, ce carnage… Je sais pas pourquoi je pense à ce patron juif qui  payait la pizza quand on faisait du surtemps, me souviens aussi qu’on s’intoxiquait avec les vapeurs de foam, j’ai arrêté de travailler là je devenais fou. Après ça je me souviens plus, prestations de chômage, nouveau boulot je sais pas il était temps que je cesse de m’intoxiquer drette là j’aurais dû comprendre et arrêter de boire… J’étais déjà dans la folie. J’étais déjà trop vieux pour fréquenter le parc des canards, la gang avait splitté, j’étais seul et plus âgé, à la brasserie les gars parlaient tous de se trouver un nouveau boulot en attendant on jouait au hockey. Je vous énumérerai pas tous les boulots que j’ai fait dans ma vie, ce serait long et fastidieux. Je m’étais dit que j’écrirais plus la nuit, je crois qu’à Madrid il est six heure vingt du matin, les voyageurs vont bientôt être debout, il semble faire très beau là-bas, le médecin légiste qui feras mon autopsie va surement trouver un cerveau malmené, des parties détruites par des diluants à peinture. C’est loin tout ça plus de trente ans, j’aurai donné le meilleur de moi pour la petite idée qu’est le travail… Hier j’ai discuté avec un collègue, semble qu’ils vont monter une autre création collective malheureusement je pourrai pas participer je suis occupé ailleurs. Dans la rue ça s’est calmé, j’espère que les voyageurs ont pas de problèmes, qu’il y a pas trop de manifestation… Quand j’écris comme ça je suis dans mon moment présent, ça m’apaise. Parfois je suis jaloux de mon beauf, j’aurais bien aimé avoir une copine avec qui partager ma vie mais je crois que c’était écris, il me manque quelque chose… Célibataire à vie c’est pas une sinécure. Remarquez que la nuit comme ça j’aime bien être seul pour vous écrire… C’est toujours une difficulté de terminer, j’aurai fréquenté un univers « artistique » en attendant rien en retour. Je sais pas pourquoi c’est comme ça, j’ai des amis qui sont tous plus ou moins « artistes ». Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard
 
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai beaucoup marché, me suis levé tôt les choses se sont réglés. Grâce à mon couple de lecteurs retraités, j’ai encore la tête en Espagne. Je vois ce que j’ai raté en y allant seul… Quand même j’ai beaucoup aimé le centre d’art de la Reina Sofia, j’espère qu’ils vont y aller y’a de grandes œuvres à voir. Lentement les arbres changent de couleurs. Y’a toujours des chansons d’automne… J’ai laissé tomber mes cahiers maintenant j’y rédige le compte rendu des réunions de mon groupe. Y’a beaucoup de circulation, des camions, je serai jamais routiers. Bon j’y vais avec mon senti, je suis seul, je devrais être en peine mais non je suis calme mais pas tout à fait heureux. La semaine prochaine j’ai une autre présentation, je me bat pour que notre participation comme personne en rétablissement, patient partenaire soit dédommagé et le reste… Je crois qu’il y en a qui sont retournés voir dans les bars si ils y sont… C’est dur… Viens de parler avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il s’en allait au boulot, on va surement discuter plus longtemps une prochaine fois, peut-être allé déjeuner au restaurant… J’essaye de faire encore des économies pour repartir en voyage je ne sais où… Je pense à cette jeune femme hier à la présentation qui semblait intéressé par la bibliothèque vivante et la création collective…. Belle ouverture d’esprit d’une employée gestionnaire qui veut participer avec des patients partenaires.  Je reviens avec le plombier qui a une grande estime de lui, et qui nomme les choses que je fais des projets… Tant pis si il veut me diminuer ça lui appartiens, autant faire ce qui me plait pour certain ce seras jamais la bonne chose quand on suit pas le chemin qu’eux ont suivis c’est pas bon… Je vous l’ais beaucoup dis que j’aime marcher, Paris, Washington, Milan, Londres, Barcelone, Madrid voilà des villes où je l’ai fait et je crois que j’ai pas finis… Je vous dis ça c’est pas pour me vanter mais ça change mes idées. Je me rappelle avoir dit au regretté patriarche que le psychiatre me donnait pas mille piastres pour que je le consulte ce qui aurais selon moi contribué à mon rétablissement, un psychiatre avec qui j’ai fait un voyage m’a dit que c’est mieux avec de l’argent, les fous comme moi c’est pauvre. Voilà, j’y arrive, le ciel est couvert, on entends les camions de Gaz Métropolitain qui reculent. Dehors y’a un gars assis sur le socle d’un lampadaire, il est pas resté longtemps il vient de partir… J’ai toujours pas compris pourquoi on abandonnait des bicyclettes, pas plus que ces deux camions remplis de rebut toujours stationné sur la rue… J’avais des copains « scrappeurs » c’est peut-être un de ceux-là?  C’est comme ça la paranoïa tout est un message incompréhensible, une persécution. Voilà pour tout de suite je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 10 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Pas mal changé d’horaire pour vous écrire. Aujourd’hui j’hallucinais des mouches et des chiens. Je croyais qu’on me dédommagerait ma formation cohabitation aujourd’hui, mais non c’est pour demain j’ai dérangé tout le monde pour ensuite m’excuser… C’était la journée internationale de santé mentale http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_15_18/2013-2014/chronique.asp?idChronique=418783  Voilà où j’étais l’an passé, je crois que c’est encore bon cette année à la même date. Je vais essayer de placer un peu de senti, aujourd’hui on a dit que même si on est pas malade la vie est pas facile pour certains. J’ai parlé à la matriarche lui ai dit que je suis fou, elle dis que non  parce que je suis capable de le dire… Faut les dires ces choses-là, la maladie, le délire, je suis chanceux j’ai plein d’oreilles pour m’écouter… J’ai pas de doctorat, ni de post-doctorat, je me soigne… Parfois j’ai l’impression que j’en ai plus pour longtemps, je marche plus aussi vite… La soirée est presque commencée, le voisin est venue m’emprunter les films Le Parrain, je pense qu’il va bien s’amuser. Les gens sont surprenant, je crois qu’il y a un cinéphile qui sommeille dans beaucoup de monde… Je pense à tous ces gens qu’on dis malades, à ceux qui les soignent… Les rêves brisés comment plusieurs ont succombé au nom de Morphée, c’est pas fort ça une divinité des rêves prophétiques… Quand même y’a des écrivains qui ont dit qu’au Québec y’avait pas de mythologie, on va s’en faire une, je sais pas trop comment on deviendras pas mythomane pour ça… Moi ce que je vous écris c’est vrai, j’espère… Je sais que ma paranoïa ça peut ressembler à des mauvais contes pourtant y’a un zeste de véracité, je me base toujours sur la réalité, ma réalité intérieure qui parfois se confond avec les chimères. Bon! Je vous les sort tous ce soir les beaux mots , la muse, en voilà un autre, est là, s’agit d’écrire pas de marcher au pas… Une pensée pour mes voyageurs en Espagne, ils sont heureux bravo! Le bonheur leurs colle dessus et c’est tant mieux. Moi j’essaye ça le bonheur, je pense que je serais bon là-dedans être heureux, des fois j’en pogne des petits bouttes c’est surprenant ce que ça peut faire, on souris et on ris et ça fait pas mal… Y’a aussi de la joie, c’est pas parce que la moitié de la planète s’entretue, qu’il faut pas parfois être joyeux, c’est grave je sais mais la gravité ça tue, faut être un peu plus léger et se laisser emporter par l’hilarité. Reste plus qu’à rire de moi qui n’aime pas les cirques et l’industrie du rire. Je préfère le doux bonheur, la douce joie parfois, que le drame tout le temps… Des fois vaux mieux se taire que de trop en parler du bonheur, je sais le grand humoriste monologuiste en parle beaucoup mieux que moi. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 9 octobre 2017

Au présent





Bonsoir! Bonjour! Voilà que je suis réveillé, j’étais tout en sueur… Je pense au forces policières pourtant j’en ai pas besoin, je me prépare un café. J’avais décidé de plus vous écrire la nuit, c’est difficile je suis insomniaque. Ce matin je vais à une installation du CIUSSS-de-l’Est-de Montréal, je suis nerveux je fais une présentation, je parle de mon parcours pendant dix minutes, ce qui fait que je me rétablis. Je me souviens d’un séjour à l’hôpital où je m’étais fâché un collègue patient lui aussi m’avait calmé en me disant que eux aussi entendaient des voix!... Y’en a qui sont assez con pour dire que je fréquente l’hôpital à cause d’Émile Nelligan, c’est des pauvres tarés c’est la police qui m’a fait hospitalisé. Je suis mélancolique oui! Mais pas de l’espèce d’Émile y’a rien de très poétique dans les installations de l’institut et je crois pas que la psychose ce soit très poétique… Cette nuit je me tord l’âme, pour dire, juste pour dire cette grande solitude que j’ai vécu, ces animaux qui m’ont blessé, c’étaient pas des hommes c’étaient des bêtes… En faisant la part des choses je réalise que ces blessures je me les suis attirées. Y’a quelqu’un qui rôde dans les corridors, mais non! J’habite pas à l’institut. Je me souviens de ces femmes qui voulaient que je m’installe dans cet appartement avec un poste d’observation, j’ai dit non j’avais trop peur. Je reviens à mon senti à comment parfois c’est douloureux, à comment dans le quotidien on lui donne pas de place au senti, la vie de tous les jours est trop dures, souvent on préfère que vous mettiez fin à vos jours. Pour un schizophrène parfois la vie s’adoucie mais elle est quand même difficile… J’écris pas pour guérir j’écris pour me rétablir, c’est un long chemin… Tout à coup je suis réveillé, faut que je sois à l’installation à neuf heures ce matin, on entendait l’alarme pour la fumée elle s’est arrêtée… Je me souviens, de bons souvenirs, on écoutait une série avec la douce, c’était bien… Faut dire que malgré mon état je suis pas très patient. Je vais vous illustrer ça avec un vieux vitrail de l’installation… On est en pleine nuit, j’ai eu des nouvelles des voyageurs, ils sont arrivés à Madrid sans problème. J'espère que les problèmes politique les dérangeront pas trop… Parfois quand je me rends à l’institut je me plais à penser à tout ce beau monde qui y a travaillé et c’eux qui y ont été hospitalisé… Je crois que cette nuit je m’en tire assez bien, j’ai changé mes souvenirs. Voilà où j’en suis avec mon senti, j’aurai quand même écris cette nuit comment dire? J’ai fait des vœux pieux? Mais oui je vous l’écris, je pense à la sexualité que je trouve encombrante, embarrassante même! Voilà! Je cherche comment terminer, rien de très sexuel à dire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore et ça y est. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard




Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense que je vais me calmer et vous écrire seulement un blog par jour… J’y vais avec mon senti, c’est congé pour beaucoup de monde ce lundi. Mes lecteurs retraités de l’Outaouais sont maintenant en Espagne, moi j’ai toujours envie de partir. J’aime beaucoup prendre l’avion, la prochaine fois je pense que je vais prendre la première classe… Cette nuit j’ai bien dormis, c’est rare que ça m’arrive, demain je vais dans une formation cohabitation à l’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal… Je devrais peut-être dire le CIUSSS de l’est de Montréal… C’est loin de mon senti tout ça, quand je suis tranquille j’ai pas grand-chose à écrire… Je sais pas si mon couple de lecteurs arrive à Madrid? Cet après-midi je suis calme, j’essais quand même de nommer ce qui se passe dans mon âme, pense à ce copain que j’avais qui disait qu’on ne pouvait pas écrire une émotion et aussi bien qu’il ne croyait pas à la médication, il a fait le tour des médecins, mais ils ne trouvaient rien, je crois qu’il était psychotique… Ce copain là je l’ai laissé tomber il était trop négatif. Pour mes petits bobos ça va mieux aujourd’hui, c’est lundi il pleut, je pense à l’amour à comment exprimer ça. Je suis bien entouré… Je veux pas vous écrire mes malaises intimes, je l’ai déjà fait ça avait pas donné de bons résultats. Pourtant c’est ça mon senti, mes douleurs et mes larmes… J’ai longtemps cru que j’étais le seul homme qui pleurais, parfois je me décourage… Aujourd’hui parfois je m’ennuis… J’écoute, je veux écrire quelque chose de beau, j’aimerais bien écrire de la poésie des mots musical un peu bancals.  C’est souvent les autres autour de moi qui ont beaucoup de talent, j’ai changé ma moppe pour un clavier d’ordi, c’est pas pareil… Je sais l’envie c’est pas bien pourtant… Mais non! Je suis pas envieux, je suis ce que je suis pas mal narcissique… Bon! Ils ont recommencé à se promener sur la passerelle, je sais pas ce qu’ils font de toute façon ça me regarde pas… J’ai des malaises quand je mange, je veux pas manger… J’aime pas les gens qui excusent leurs gaffes parce qu’ils ont une maladie mentale, moi j’ai une schizophrénie paranoïde avec comorbidité ça me permet pas de faire n’importe quoi… Voilà! C’est mon senti cet après-midi. Je sais plus trop quoi vous écrire, j’espère que ma lectrice voyageuse va me lire. Je pense à mon prochain voyage peut-être en Californie. C’est pas pour tout de suite, je prends le temps d’arriver, je vais y penser. La télé est sur le football… C’est loin de ma sensibilité… « picoté par les blés, fouler l’herbe menue »- Arthur Rimbaud. Écrire! Voilà ce à quoi je m’adonne. J’essaye de terminer sur des beaux mots même si c’est pas les miens c’est quand même mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous laisse en souhaitant vous revoir à la prochaine!!!
Bernard