mercredi 11 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis content que mes amis voyageurs ait aimé le centre d’art et musée de la Reine Sofia. Lors de ma visite c’est celui que j’ai préféré avec des œuvres phares du vingtième siècle, Picasso, Breton, Dali, les surréalistes c’est magnifique… J’hésite à vous écrire la douleur que j’ai vue dans le tableau le grand masturbateur de Dali… Ça me ramène à mon senti et à la souffrance qu’il y a dans ce geste.  C’est de l’ordre de l’intime on ne peut en parler ni même l’évoquer c’est une pratique ridicule, depuis que je me suis débarrassé de ça aussi, je me sent beaucoup mieux. Je vais vous illustrer ça avec la superbe façade de l’édifice, deux extraordinaires ascenseurs. J’ y ai aussi vue le Guernica de Picasso, y’a des années que je voulais voir ce tableau annonciateur de la deuxième guerre mondiale, ce carnage… Je sais pas pourquoi je pense à ce patron juif qui  payait la pizza quand on faisait du surtemps, me souviens aussi qu’on s’intoxiquait avec les vapeurs de foam, j’ai arrêté de travailler là je devenais fou. Après ça je me souviens plus, prestations de chômage, nouveau boulot je sais pas il était temps que je cesse de m’intoxiquer drette là j’aurais dû comprendre et arrêter de boire… J’étais déjà dans la folie. J’étais déjà trop vieux pour fréquenter le parc des canards, la gang avait splitté, j’étais seul et plus âgé, à la brasserie les gars parlaient tous de se trouver un nouveau boulot en attendant on jouait au hockey. Je vous énumérerai pas tous les boulots que j’ai fait dans ma vie, ce serait long et fastidieux. Je m’étais dit que j’écrirais plus la nuit, je crois qu’à Madrid il est six heure vingt du matin, les voyageurs vont bientôt être debout, il semble faire très beau là-bas, le médecin légiste qui feras mon autopsie va surement trouver un cerveau malmené, des parties détruites par des diluants à peinture. C’est loin tout ça plus de trente ans, j’aurai donné le meilleur de moi pour la petite idée qu’est le travail… Hier j’ai discuté avec un collègue, semble qu’ils vont monter une autre création collective malheureusement je pourrai pas participer je suis occupé ailleurs. Dans la rue ça s’est calmé, j’espère que les voyageurs ont pas de problèmes, qu’il y a pas trop de manifestation… Quand j’écris comme ça je suis dans mon moment présent, ça m’apaise. Parfois je suis jaloux de mon beauf, j’aurais bien aimé avoir une copine avec qui partager ma vie mais je crois que c’était écris, il me manque quelque chose… Célibataire à vie c’est pas une sinécure. Remarquez que la nuit comme ça j’aime bien être seul pour vous écrire… C’est toujours une difficulté de terminer, j’aurai fréquenté un univers « artistique » en attendant rien en retour. Je sais pas pourquoi c’est comme ça, j’ai des amis qui sont tous plus ou moins « artistes ». Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard
 
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai beaucoup marché, me suis levé tôt les choses se sont réglés. Grâce à mon couple de lecteurs retraités, j’ai encore la tête en Espagne. Je vois ce que j’ai raté en y allant seul… Quand même j’ai beaucoup aimé le centre d’art de la Reina Sofia, j’espère qu’ils vont y aller y’a de grandes œuvres à voir. Lentement les arbres changent de couleurs. Y’a toujours des chansons d’automne… J’ai laissé tomber mes cahiers maintenant j’y rédige le compte rendu des réunions de mon groupe. Y’a beaucoup de circulation, des camions, je serai jamais routiers. Bon j’y vais avec mon senti, je suis seul, je devrais être en peine mais non je suis calme mais pas tout à fait heureux. La semaine prochaine j’ai une autre présentation, je me bat pour que notre participation comme personne en rétablissement, patient partenaire soit dédommagé et le reste… Je crois qu’il y en a qui sont retournés voir dans les bars si ils y sont… C’est dur… Viens de parler avec mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il s’en allait au boulot, on va surement discuter plus longtemps une prochaine fois, peut-être allé déjeuner au restaurant… J’essaye de faire encore des économies pour repartir en voyage je ne sais où… Je pense à cette jeune femme hier à la présentation qui semblait intéressé par la bibliothèque vivante et la création collective…. Belle ouverture d’esprit d’une employée gestionnaire qui veut participer avec des patients partenaires.  Je reviens avec le plombier qui a une grande estime de lui, et qui nomme les choses que je fais des projets… Tant pis si il veut me diminuer ça lui appartiens, autant faire ce qui me plait pour certain ce seras jamais la bonne chose quand on suit pas le chemin qu’eux ont suivis c’est pas bon… Je vous l’ais beaucoup dis que j’aime marcher, Paris, Washington, Milan, Londres, Barcelone, Madrid voilà des villes où je l’ai fait et je crois que j’ai pas finis… Je vous dis ça c’est pas pour me vanter mais ça change mes idées. Je me rappelle avoir dit au regretté patriarche que le psychiatre me donnait pas mille piastres pour que je le consulte ce qui aurais selon moi contribué à mon rétablissement, un psychiatre avec qui j’ai fait un voyage m’a dit que c’est mieux avec de l’argent, les fous comme moi c’est pauvre. Voilà, j’y arrive, le ciel est couvert, on entends les camions de Gaz Métropolitain qui reculent. Dehors y’a un gars assis sur le socle d’un lampadaire, il est pas resté longtemps il vient de partir… J’ai toujours pas compris pourquoi on abandonnait des bicyclettes, pas plus que ces deux camions remplis de rebut toujours stationné sur la rue… J’avais des copains « scrappeurs » c’est peut-être un de ceux-là?  C’est comme ça la paranoïa tout est un message incompréhensible, une persécution. Voilà pour tout de suite je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 10 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Pas mal changé d’horaire pour vous écrire. Aujourd’hui j’hallucinais des mouches et des chiens. Je croyais qu’on me dédommagerait ma formation cohabitation aujourd’hui, mais non c’est pour demain j’ai dérangé tout le monde pour ensuite m’excuser… C’était la journée internationale de santé mentale http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_15_18/2013-2014/chronique.asp?idChronique=418783  Voilà où j’étais l’an passé, je crois que c’est encore bon cette année à la même date. Je vais essayer de placer un peu de senti, aujourd’hui on a dit que même si on est pas malade la vie est pas facile pour certains. J’ai parlé à la matriarche lui ai dit que je suis fou, elle dis que non  parce que je suis capable de le dire… Faut les dires ces choses-là, la maladie, le délire, je suis chanceux j’ai plein d’oreilles pour m’écouter… J’ai pas de doctorat, ni de post-doctorat, je me soigne… Parfois j’ai l’impression que j’en ai plus pour longtemps, je marche plus aussi vite… La soirée est presque commencée, le voisin est venue m’emprunter les films Le Parrain, je pense qu’il va bien s’amuser. Les gens sont surprenant, je crois qu’il y a un cinéphile qui sommeille dans beaucoup de monde… Je pense à tous ces gens qu’on dis malades, à ceux qui les soignent… Les rêves brisés comment plusieurs ont succombé au nom de Morphée, c’est pas fort ça une divinité des rêves prophétiques… Quand même y’a des écrivains qui ont dit qu’au Québec y’avait pas de mythologie, on va s’en faire une, je sais pas trop comment on deviendras pas mythomane pour ça… Moi ce que je vous écris c’est vrai, j’espère… Je sais que ma paranoïa ça peut ressembler à des mauvais contes pourtant y’a un zeste de véracité, je me base toujours sur la réalité, ma réalité intérieure qui parfois se confond avec les chimères. Bon! Je vous les sort tous ce soir les beaux mots , la muse, en voilà un autre, est là, s’agit d’écrire pas de marcher au pas… Une pensée pour mes voyageurs en Espagne, ils sont heureux bravo! Le bonheur leurs colle dessus et c’est tant mieux. Moi j’essaye ça le bonheur, je pense que je serais bon là-dedans être heureux, des fois j’en pogne des petits bouttes c’est surprenant ce que ça peut faire, on souris et on ris et ça fait pas mal… Y’a aussi de la joie, c’est pas parce que la moitié de la planète s’entretue, qu’il faut pas parfois être joyeux, c’est grave je sais mais la gravité ça tue, faut être un peu plus léger et se laisser emporter par l’hilarité. Reste plus qu’à rire de moi qui n’aime pas les cirques et l’industrie du rire. Je préfère le doux bonheur, la douce joie parfois, que le drame tout le temps… Des fois vaux mieux se taire que de trop en parler du bonheur, je sais le grand humoriste monologuiste en parle beaucoup mieux que moi. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 9 octobre 2017

Au présent





Bonsoir! Bonjour! Voilà que je suis réveillé, j’étais tout en sueur… Je pense au forces policières pourtant j’en ai pas besoin, je me prépare un café. J’avais décidé de plus vous écrire la nuit, c’est difficile je suis insomniaque. Ce matin je vais à une installation du CIUSSS-de-l’Est-de Montréal, je suis nerveux je fais une présentation, je parle de mon parcours pendant dix minutes, ce qui fait que je me rétablis. Je me souviens d’un séjour à l’hôpital où je m’étais fâché un collègue patient lui aussi m’avait calmé en me disant que eux aussi entendaient des voix!... Y’en a qui sont assez con pour dire que je fréquente l’hôpital à cause d’Émile Nelligan, c’est des pauvres tarés c’est la police qui m’a fait hospitalisé. Je suis mélancolique oui! Mais pas de l’espèce d’Émile y’a rien de très poétique dans les installations de l’institut et je crois pas que la psychose ce soit très poétique… Cette nuit je me tord l’âme, pour dire, juste pour dire cette grande solitude que j’ai vécu, ces animaux qui m’ont blessé, c’étaient pas des hommes c’étaient des bêtes… En faisant la part des choses je réalise que ces blessures je me les suis attirées. Y’a quelqu’un qui rôde dans les corridors, mais non! J’habite pas à l’institut. Je me souviens de ces femmes qui voulaient que je m’installe dans cet appartement avec un poste d’observation, j’ai dit non j’avais trop peur. Je reviens à mon senti à comment parfois c’est douloureux, à comment dans le quotidien on lui donne pas de place au senti, la vie de tous les jours est trop dures, souvent on préfère que vous mettiez fin à vos jours. Pour un schizophrène parfois la vie s’adoucie mais elle est quand même difficile… J’écris pas pour guérir j’écris pour me rétablir, c’est un long chemin… Tout à coup je suis réveillé, faut que je sois à l’installation à neuf heures ce matin, on entendait l’alarme pour la fumée elle s’est arrêtée… Je me souviens, de bons souvenirs, on écoutait une série avec la douce, c’était bien… Faut dire que malgré mon état je suis pas très patient. Je vais vous illustrer ça avec un vieux vitrail de l’installation… On est en pleine nuit, j’ai eu des nouvelles des voyageurs, ils sont arrivés à Madrid sans problème. J'espère que les problèmes politique les dérangeront pas trop… Parfois quand je me rends à l’institut je me plais à penser à tout ce beau monde qui y a travaillé et c’eux qui y ont été hospitalisé… Je crois que cette nuit je m’en tire assez bien, j’ai changé mes souvenirs. Voilà où j’en suis avec mon senti, j’aurai quand même écris cette nuit comment dire? J’ai fait des vœux pieux? Mais oui je vous l’écris, je pense à la sexualité que je trouve encombrante, embarrassante même! Voilà! Je cherche comment terminer, rien de très sexuel à dire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore et ça y est. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard




Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense que je vais me calmer et vous écrire seulement un blog par jour… J’y vais avec mon senti, c’est congé pour beaucoup de monde ce lundi. Mes lecteurs retraités de l’Outaouais sont maintenant en Espagne, moi j’ai toujours envie de partir. J’aime beaucoup prendre l’avion, la prochaine fois je pense que je vais prendre la première classe… Cette nuit j’ai bien dormis, c’est rare que ça m’arrive, demain je vais dans une formation cohabitation à l’Institut Universitaire de Santé Mentale de Montréal… Je devrais peut-être dire le CIUSSS de l’est de Montréal… C’est loin de mon senti tout ça, quand je suis tranquille j’ai pas grand-chose à écrire… Je sais pas si mon couple de lecteurs arrive à Madrid? Cet après-midi je suis calme, j’essais quand même de nommer ce qui se passe dans mon âme, pense à ce copain que j’avais qui disait qu’on ne pouvait pas écrire une émotion et aussi bien qu’il ne croyait pas à la médication, il a fait le tour des médecins, mais ils ne trouvaient rien, je crois qu’il était psychotique… Ce copain là je l’ai laissé tomber il était trop négatif. Pour mes petits bobos ça va mieux aujourd’hui, c’est lundi il pleut, je pense à l’amour à comment exprimer ça. Je suis bien entouré… Je veux pas vous écrire mes malaises intimes, je l’ai déjà fait ça avait pas donné de bons résultats. Pourtant c’est ça mon senti, mes douleurs et mes larmes… J’ai longtemps cru que j’étais le seul homme qui pleurais, parfois je me décourage… Aujourd’hui parfois je m’ennuis… J’écoute, je veux écrire quelque chose de beau, j’aimerais bien écrire de la poésie des mots musical un peu bancals.  C’est souvent les autres autour de moi qui ont beaucoup de talent, j’ai changé ma moppe pour un clavier d’ordi, c’est pas pareil… Je sais l’envie c’est pas bien pourtant… Mais non! Je suis pas envieux, je suis ce que je suis pas mal narcissique… Bon! Ils ont recommencé à se promener sur la passerelle, je sais pas ce qu’ils font de toute façon ça me regarde pas… J’ai des malaises quand je mange, je veux pas manger… J’aime pas les gens qui excusent leurs gaffes parce qu’ils ont une maladie mentale, moi j’ai une schizophrénie paranoïde avec comorbidité ça me permet pas de faire n’importe quoi… Voilà! C’est mon senti cet après-midi. Je sais plus trop quoi vous écrire, j’espère que ma lectrice voyageuse va me lire. Je pense à mon prochain voyage peut-être en Californie. C’est pas pour tout de suite, je prends le temps d’arriver, je vais y penser. La télé est sur le football… C’est loin de ma sensibilité… « picoté par les blés, fouler l’herbe menue »- Arthur Rimbaud. Écrire! Voilà ce à quoi je m’adonne. J’essaye de terminer sur des beaux mots même si c’est pas les miens c’est quand même mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous laisse en souhaitant vous revoir à la prochaine!!!
Bernard
 

dimanche 8 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Dimanche comme toujours c’est tranquille. J’ai rien à dire, après-midi j’ai sommeil. J’entends des voitures klaxonner… Je sais pas si mes lecteurs de l’Outaouais partent en voyage aujourd’hui où demain… Bon j’ai eu le renseignement, ils partent ce soir, ma lectrice va me manquer… Je vais quand même essayer de vous écrire quelque chose qui se tiens… Je sais je suis pas un vrai écrivain, je l’écris souvent à écrire comme ça à tous les jours j’ai pas d’inspiration. Je pense aux façades d’édifices à Madrid. Je me répète… Je veux pas me prononcer sur les politiques de la Catalogne. Le voisin parle à son chat, il s’appelle Théo… C’est aussi le nom d’un petit neveu. Je pousse, je pousse y’a des lectrices qui ont apprécié la céramique de la Madone. Je tiens quand même à vous écrire, sans savoir si vous allez me lire je sais que plusieurs d’entre vous ont autre chose à faire http://legoulag.blogspot.ca/2017/09/schizophrenique-barcelone-et-madid-10.html  Voilà la finale du texte de « voyage ». Je prends mon temps y’a que ça à faire, je sais pas si on peut dire que c’est de l’écriture épistolière des lettres? Cet après-midi je me dénigre pas, je suis pas le plus grand ni le plus fin mais juste au milieu de tout ça. C’est déjà vieux cette façon d’utiliser l’internet, je suis pas du tout dans l’avant-garde… Je me prépare un café, j’ai comme un ressort qui me saute dans la tête, ça fait pas mal mais c’est étrange heureusement c’est l’affaire d’une couple de secondes. Demain c’est un lundi de congé pour plusieurs, le dernier avant les fêtes déjà… On sort à peine de l’été, c’est l’automne les couleurs sont pas toutes là. Je vais revenir à mon senti, dans mon adolescence on aurait aimé que je devienne médecin mais j’avais pas les capacités… Dans l’autobus j’entends l’enregistrement qui annonce les arrêts et le terminus en nous remerciant d’avoir voyagé avec la STM. Vous vous demandez surement à quoi je veux en venir, juste m’exprimer essayer de composer quelque chose… Je suis désolé que ce soit pas plus récitatif que ça… Un conte plus linéaire, quelque chose qui raconte une visite à l’épicerie faute de mieux. Au jourd’hui j’ai lu les chroniques lectures, à travers les vrais écrivains je vois bien que j’ai pas les capacités pourtant… Ouais! Je vous ai déjà écrit que je veux pas me dénigrer, je garde mon ego à low. Ça fait longtemps que j’ai pas écris une histoire « classique » c’est pas cette littérature là que je veux écrire. Je pense que j’en serais pas capable, je sais c’est trash ce que j’écris… Tout les genres ont été exploité, n’en reste qu’un le mien et encore je sais pas si je vais le tenir jusqu’à la fin, pas bon pour l’édition papier, vers quoi vais-je aller? Voilà à quoi ça ressemble aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Encore quelques mots et je termine. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 7 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ils sont venus identifier les édifices du goulag, de publicités pour élever écologiquement les poulets, une toute jeune fille à la philosophie naturaliste.  Je comprends qu’on ait plus besoin de pétrole mais qu’est-ce qu’on va utiliser à la place… Je pense à cette guerre psychologique qui se prépare, en fait elle se prépare pas on est en plein dedans… Je suis somnambule , j’ai versé du café instantané dans une assiette sans m’en apercevoir. Lentement j’en bois un, j’ai démarré le climatiseur, cette nuit je suis dans mon senti… J’ai jamais eu besoin de cacher des bouteilles d’alcool mon alcoolisme je le vivais devant tout le monde. Parfois j’étais arrêté un moment et sans le vouloir vraiment je prenais ma première bière qui démolissait tout. Je pense à la formation cohabitation à laquelle je participe mardi. http://legoulag.blogspot.ca/2017/09/schizophrenique-barcelone-et-madrid-9.html?spref=fb  Encore pour ceux qui préfèrent l’intensité… Je pense à ma bêtise d’avoir cru tout ça ce monde de sexe de drogue et de rock’n’roll, c’était les années quatre-vingt, j’étais malade, c’était virulent, des années à écouter la même musique dans le même bar, ça s’appelle perdre son temps. Le temps passait je devenais de plus en plus irrécupérable… Me souviens de ma fixation sur les caméras vidéo… J’ai dérangé une agente de main d’œuvre longtemps avec ça. Nuit de samedi à Dimanche, pense à ce bar discret sur Fairmount près de Saint-Laurent, le genre d’endroit où j’étais dérangeant parce que c’était trop cozy… Je suis devenu ça un gars qui écris sans trop savoir quoi ni pourquoi. C’est assez terrible de voir combien on traîne de choses de notre adolescence, on pense toujours à revenir au plaisir d’avant mais c’est impossible et à un moment on réalise que c’est mieux abstinents. C’est encore mon sujet de prédilection, je pense au stigmate comment on croit que je suis différent… Les faits c’est que je veux l’être différent, pas pareil mais pas méchant, le stigmate c’est surtout quand je le dis que je suis schizophrène paranoïde, on me donne des attitudes des intentions de malade. Comment dire que je fait pas de procès d’intention, je suis ce que je suis et on a le droit de pensés ce qu’on veut de moi. Tout à coup ça sent le parfum… Je crois que mes lecteurs de l’Outaouais partent ce soir, si ils se sentent la moitié de ce que je sens quand je pars ils vont faire bon voyage… Parfum de gomme à mâcher, je vais vous illustrer ça avec la Puerta de Toledo à Madrid. Le début de ce texte à été écris inconscient à la sortie d’un rêve, je dormais debout. Ça fait peur… J’ai sortis un échantillon de parfum ça sent bon. Aujourd’hui je sors pas je veux pas dépenser. Lentement je vais arriver à terminer ce texte. Tout ça c’est pétrie d’angoisse…Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’en rajoute comme on met du crémage sur le gâteau, du glaçage… À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard