mardi 3 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que j’ai perdus quelques choses un contenant pour les œufs? C’est juste une impression fugace, ça a jamais existé, c’est encore cette saloperie de schizophrénie qui fait des siennes… J’aimerais ça être poète, vous faire part de mon senti, cette nuit ça sent bon… Je veux juste que vous sentiez la même chose que moi, partagez mon expérience. Je pense à comment j’aime prendre l’avion, je crois que mes voyageurs de l’Outaouais aiment ça aussi… J’espère que les choses vont se calmer en Espagne. Je reste imprégné des images de Barcelone et de Madrid, deux grandes villes, deux capitales. Tout à coup je sais que c’est moi qui sent bon… Je me suis réveillé j’étais en sueur. Ça va prendre du temps avant que je reprenne l’avion, j’aime toujours l’atmosphère des départs, cette vivacité des aéroports. Dans l’avion c’est toujours impressionnant de sentir la poussée de l’envol du départ. Vendredi, je parle de moi, de mon rétablissement des choses que je fais, mon écriture, mes réunions, mon abstinence, tout ce qui fait que je me rétablis. Ce soir il est pas tellement tard, je me sent réveillé. J’écoute ce que dis mon senti… J’y vais lentement. Pense aux amis qui ont eux aussi une force supérieure, des choses que j’avais oubliés  quand à la messe ils parlaient de ceux qui se perdaient. Je suis revenus mais je fréquente les sous-sols d’églises. D’ une certaine façon c’est toujours mon thème de prédilection mais du point de vue du rétablissement. Je vais essayer encore aujourd’hui… La température est pas trop mal pour les itinérants, c’est sec et pas trop froid. Je devrais pas parler de ça je l’ai jamais vécu  par contre je me souviens m’être réveillé dans la rosée d’un parc. J’aime ça vous écrire… Je me suis préparé un café. Je sais que mes snowbirds ce sont gâtés ils ont pris les sièges de la sortie de secours. C’est bien. J’ai reçu de la documentation pour les élections municipale tout est o.k. mais ils disent pas où aller voter. Cette nuit mon senti est au beau fixe… Y’a juste cette histoire de somnambule  dont je vous parlais au début, je vais essayer de pas mettre le feu… Je sais pas si les amis sont comme moi en voyage, ils y croient quand ils sont dans l’avion sur le tarmac. La traversée pour moi est souvent tranquille. J’aime être dans l’avion, tout est dans les mains du pilote, je fais confiance. Quelqu’un me racontais sa préférence pour les auberges de jeunesse en voyage parce que on peut y trouver quelqu’un à qui parler. Étrangement maintenant elle préfère la nature et la méditation… Moi je lui ai dit que je préférais la solitude d’une chambre d’hôtel pour écrire. http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-3.html?spref=fb  Voilà une autre partie du texte de voyage pour ceux qui aiment ça intense. Bon cette nuit je peux pas vous en dire plus sur mon senti. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai acheté du lait et du pain… Comme toujours mon senti est là. À cette heure-ci dans le goulag occidental y’a beaucoup de circulation. Y’a des travaux et des détours… Cette semaine je vais parler de mon rétablissement, vendredi. Y’a encore plein de gens qui fument où ils ont pas d’affaire, ils toussent et s’arrachent les poumons. Je pense aux amis de l’Outaouais qui partent en voyage bientôt, je suis certain qu’ils vont être enchantés. Aujourd’hui je vous illustre ça avec une photo banale de Madrid, une rue dans une côte… J’ai ouvert la télé, ils parlent de la Catalogne. Je mange du pâté au poulet pour souper, je suis pas encore végan, ce que j’en sais c’est que plusieurs s’intoxiquent et ne mangent que des légumes et des graines, pas de mauvais jeu de mots! Avant de partir pour l’Espagne je savais pas quelles vivait des moments si importants… Tout ce qui se passe dans le monde on pourrait crier à l’apocalypse mais on continue quand même à vivre en cherchant du bonheur. Je sais pas si un jour y’auras la paix. Mais la vie est forte, je pense aux enfants de mes neveux et nièces je crois qu’ils sont heureux. Je pense au patriarche qui quand il engageait des employés préférait les pères de famille aux célibataires. Il nous racontais ça le soir au souper. Je suis calme mon senti est silencieux. J’ai un peu de peine… Pense au prochain départ peut-être avec l’ami, je vais laisser passer l’hiver… On parle pas de nous beaucoup les pauvres… Ce qui me fait rire c’est quand ils parlent des coûts, cet argent là elle va à quelque part, je crois qu’elle sert à payer des gens, peut-être que je me trompe. Quand je parle de ça je suis loin de mon senti, l’argent ça a pas d’émotions. Les élections municipales bientôt voilà autre chose qui veut rien savoir de mon senti… La politique je crois pas que ça ais beaucoup de cœur, ils veulent le pouvoir pas savoir comment tu vas même si plusieurs élu sont des médecins. Je veux pas être un grand insensible, je me tord le cœur pour vous dire l’amour à mort… C’est peut-être un peu fort mais j’essaye d’aimer. Le senti et la psychose, je sais pas quel rapport ça à, peut-être la distorsion de la réalité, la paranoïa faut la faire soigner mais plusieurs veulent pas ils croient dans leurs délire de persécution. Je reviens encore avec ça, je parle de ce que je connais. Ce soir je suis pas psychotique, je garde mon équilibre en tout cas j’essaye… Parfois j’écris trop vite, l’inspiration est pas forte. Voilà! Je vous demande pas une fortune pour me lire juste un peu de temps, vous me servez de garde-fou. Je vous dis ce que je sent, pas toujours le malheur. Je vais essayer de terminer avec une prière muette pour vous tous. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 2 octobre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai sauté une matinée donc je vous écris dans la nuit du goulag occidental. J’espère être inspiré, cette semaine mon vendredi va être pas mal occupé, je m’en vais montrer de quoi ça l’air un malade mental à de futur employé de l’institut… Hier j’ai eu une réunion du comité des usagers de l’institut, je vous raconte pas ce qui s’y est passé c’est confidentiel. Juste dire qu’on a pas été très méchant. Je suis revenus en passant sur le grand terrain de l’institut, j’y ai vu des fantômes un peu partout, de la noirceur et des ombres… J’essaye de rester debout malgré que j’ais sommeil, cette nuit y’a une odeur d’écurie, c’est pas vrai qu’on produit de la pénécilline avec de l’urine de jument… Je croyais pas que la nuit était si avancée. Je vais vous placer une photo de Rambla à Barcelone. Je crois que c’était après l’attentat, j’ai parlé de ça avec une jeune fille hier, elle était pas au courant, c’est pas fort elle était où sur la planète mars? « Ils avaient des lasers dans les yeux les grands silencieux » - Claude Péloquin https://www.youtube.com/watch?v=hgu8aDqhzPA  C’était y’a longtemps j’étais adolescent… On écoutait ça dans une classe de morale! Je pense à cet outil qui me vibrait dans les mains c’était surement pas bon pour ma santé mentale, bon! Encore une autre affaire j’aurai eu que des jobs de cul. Pour la production industrielle la vie d’un homme ça vaut pas grand-chose ils attendent en ligne pour prendre la job. Ce matin ma gueule est pas trop baveuse… http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-1.html  Je vous place encore une fois un texte en dix chapitre là vous avez le début vous pouvez continuer à lire la suite en changeant le numéro http://legoulag.blogspot.ca/2017/08/schizophrenique-barcelone-et-madrid-2.html?spref=fb  Voilà vous en aurez un autre. Je viens de voir que tout est dans la colonne de droite. Bon! Je reviens à mon senti à cette chose sans nom, ce vide vertigineux qui me laisse parfois muet, non je n’ai pas peur ce soir c’est rare, je vais y arriver… Je pense à tous ces poètes qui avaient voix au chapitre, méchant cliché, y’en a d’autre qui maintenant sont sur scène et qui ont la parole, moi je prends ce tout petit espace pour essayer de vous nommer ce senti, cette recherche dans l’âme pour mal écrire. Voilà cette nuit je m’autoproclame poète, ça prend combien de mots pour approcher la poésie. Je suis d’une nullité féroce cette nuit, y’a longtemps que je me suis pas dénigrer, je vais pas plus loin que ça. Je me serai toujours chercher en me trouvant souvent par fragment, parfois je m’en veux d’avoir osé d’avoir écrit en espérant me libérer… Cette nuit j’en suis là de ce combat moi avec moi…. Je rentre dedans, rentre dans la machine et me perd dans ce labyrinthe que je met tous les jours en place. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça s’en viens grave mon affaire, cette nuit j’ai oublié que je faisais chauffer des fèves au lard, je suis somnambule. Un court instant j’ai cru que j’avais déjà vécu ce moment, j’aurais pu foutre le feu, j’étais retourné me coucher, je croyais que j’avais rêvé. J’ai vérifié elles étaient là elles avaient pris au fond mais pas brûlé. Ça me fait peur… J’arrive pas à dormir, ai mangé les fèves au lard, je me prépare un café, c’est la nuit… Ce matin je vais à mon groupe de pairs. Je sais pas pourquoi je pense à la neige il est un peu tôt. Je crois que j’ai perdu mon lecteur de la Rolls Royce International… Ce soir c’est une réunion du comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. Le goulag dors pendant que les voisins ronflent … Il faut apprendre à parler de ses émotions c’est pour le mieux… Je suis réveillé, pense à mes différentes implications… Je vais prendre une douche… C’est fait, je sais pas si c’est à cause de l’âge mais j’ai beaucoup moins de souplesse dans mes gestes… Je vais terminer de rédiger ça et après je vais faire la vaisselle… Ai commencé à lire un recueil de bandes dessinées Spirou, les dessins sont magnifiques, j’aime bien me perdre là- dedans ça me détends. Je pense à l’époque où avant qu’on élargisse la rue Notre-Dame dans le quartier y’avait l’usine de la Vickers, ça faisait vivre beaucoup de familles d’Hochelaga-Maisonneuve. J’avais rencontré quelqu’un pour travailler là mais il était trop tard l’usine allait fermer… C’est l’histoire de ma vie jamais à la bonne place au bon moment… Cette nuit j’y vais pas très fort sur mon senti, je vous ai assez parler de mes insomnies… Je pense au praticien ressource qui s’ennuie du chroniqueur Pierre Foglia moi y’a longtemps que j’avais cessé de le lire quand il a pris sa retraite, j’étais plus capable de m’identifier à ce qu’il racontait dans ses chroniques. Plutôt que Goulag je pourrais intituler ça en route pour le CHSLD mais le plus tard possible… Je m’identifie pas à mon quartier, de là le Goulag occidental, mon exil en a encore pour longtemps mes racines sont arrachées, ne reste que le ciment et l’asphalte qui mène à mon semblant de patrie du nord, Lanaudière… Je sais pas si mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord peut me dire si les transports en commun sont meilleur, à l’époque fallait attendre longtemps pour prendre l’autobus mais maintenant y’a le train… Je pense que je fais ma part pour l’écologie en ayant pas de voiture, de toute façon j’ai pas les moyens, Lanaudière pas de voiture ça a pas de bon sens… À l’est du Goulag occidental y’a encore un quartier à faire revivre mais je suis d’accord avec ceux qui veulent pas de gentrification, faut pensés à loger le pauvre monde avant tout. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

dimanche 1 octobre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Déjà le premier octobre, j’en connais qui comptent les dodos avant de partir en Espagne. J’espère qu’ils auront pas de problème. Je vais vous illustrer ça avec une sorte de sculpture lampadaire vue à Barcelone. Si je m’écoutais je repartirais mais j’ai du boulot et c’est pas mauvais de vivre en pensant à ses souvenirs. Je pense aussi aux mauvais souvenirs d’avant les voyages à l’époque de la consommation, je m’en rappelle ça faisait mal. Une journée à la fois j’y arrive, aujourd’hui j’ai rencontré mes pairs dans le rétablissement et j’ai essayé d’aider je crois que ça va me garder à jeun. Je crois que j’ai utilisé toutes mes thématique mes sujets de prédilections. Plus grand-chose de nouveau à dire… Ce midi j’ai préparé un bouilli il est bon, j’en ai mangé une portion pour le diner. On viens de me téléphoner, demain j’ai une réunion du comité des usagers de l’institut en santé mentale. Souvenirs du duo musical McGale Smallwood le dimanche après-midi au défunt bar Le Hasard, de grands musiciens… À cette époque j’avais encore du plaisir du moins je réussissais à oublier mes malheurs dans l’alcool. C’est toujours la même chose que je vous raconte… C’est une magnifique journée d’automne, lentement les arbres changent de couleurs, dans le parc ils jouent au frisbee… Comment vous parler du stigmate? Mais non je l’ai pas écrit dans le front que je suis malade, mais faut que je le dise pour montrer que c’est possible que même malade on peut vivre une pleine citoyenneté. J’ai pas grand-chose à perdre à le dire, j’ai mis une croix sur le marché du travail et je compte pas déménager bientôt… C’est idiot ce que je vous raconte là, c’est toujours la même chose, un ensemble de préjugés négatifs et injustes comme de dire que tous les malades mental sont violent. Je pense qu’il va falloir que j’arrête d’écrire un moment, c’est pas simple de se renouveler chez soi, c’est vraiment du radotage. J’ai pas envie d’aller niaiser au bistro, surtout seul, là aussi c’est encore plus du délire. Les écureuils font des provisions, moi je cherche une destination pour l’an prochain peut-être les Philippines où la Thaïlande, je sais pas… Y’a l’Italie aussi, le praticien ressource à la retraite y est présentement, il semble faire bon voyage… Dehors il vente un peu, la nuit passée j’ai entendu un bruit qui ressemblait à un coup de feu, un cauchemar? Y’a beaucoup de cyclistes, ça aussi c’est des souvenirs d’une époque avant la maladie, je m’entrainais sérieusement ça m’a pas empêché de tomber malade, plus tard j’ai essayé de m’y remettre j’ai pas été capable. Tout ça je vous l’ai déjà écris…  Je vous prie d’être indulgent sans ça je vais y arriver encore moins. Les commentaires sont tous les bienvenus. Je les lis avec enthousiasme, voilà c’est à peu près ça pour maintenant. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine que comme toujours j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 30 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, j’ai dormis un peu. Toujours souvenirs de ces angoisses que je passais dans la fenêtre du salon quand vous tardiez à revenir d’une sortie. J’avais peur d’être abandonné. C’était long et douloureux, j’avais rien d’autre a faire qu’attendre et guetter les automobiles qui passaient. Je sais pas ce que j’aurais fait si vous nous aviez abandonné, j’étais vraiment désemparé, chaque voitures qui passe devant chez moi me rappelle cet état anxieux, j’étais déjà malade… Quand finalement vous arriviez, j’étais même pas soulagé, j’allais vite me coucher de peur de me faire gronder parce que j’étais resté debout. J’avais l’affect déglingué un grand besoin d’être rassuré. Ça n’arrivais pas. Le lendemain matin j’étais heureux de voir que vous étiez là en un morceau. Je peux dire que je veillais sur mes frères et sœurs. Je crois que c’est là que j’ai découvert être incapable de nommer ce que je vivais émotivement, d’avoir les bonnes émotions à la bonne place. C’est mon senti de l’époque, je me sentais tellement seul… Je vous raconterai pas cette difficulté que j’ai eu à quitter la maison paternelle, j’avais peur je voulais pas partir… Je suis devenu ce qu’on appelle un itinérant. Je couchais sur le sofa de qui voulais bien m’accueillir. L’angoisse, l’anxiété c’est d’une lourdeur on arrive pas à s’en défaire sans parler de la maladie avec laquelle on est obligé de vivre et qui littéralement nous paralyse. Cette nuit les voitures passent et j’attends plus personne. Je suis vieux et je reste chez moi… Je suis toujours à me demander comment je fais maintenant… Je prie, je prie je crois pas que pour moi il y ais d’autre façon. Viens de manger un muffin, et je me suis préparé un café. Je suis heureux c’est toujours des nuits tranquilles dans l’édifice. Les gens semblent avoir compris qu’on a pas besoin d’entendre de la musique à haut-volume.  Je cherche les sentiments que j’avais à coucher sur le sofa des copains, à comment parfois j’écoutais de la musique sur le walkman pour éviter d’entendre les sarcasmes d’une co-locataire, moi j’étais pas locataire je payais rien. Ça longtemps été comme ça, je déménageais au six mois, de logement à sofa, ça été long avant que je comprenne… Je souhaite cette dérive là à personne, j’aurais peut-être pu apprendre si j’étais resté à l’école. Toujours le souvenir du patriarche qui me donne quelques dollars pour aller à la brasserie. Je pense au barbu à l’âge qu’il aurais maintenant, il est probablement décédé… À un moment je me suis calmé, les parents partaient camper avec leurs roulottes et j’avais la maison pour moi seul quand même l’angoisse est revenue seule… Tout à coup cette nuit y’a un parfum de viande grillée portugaise ça sent bon… Moi quand je pars y’a personne qui m’attends. Je vous ai tracé le portrait d’une époque de ma vie. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Très belle journée, je suis désolé de voir que vous n’avez pas commenter mes derniers blog. Je me cherche un propos, je lis présentement des bandes dessinées, toujours ulcéré par la confusion entre dessins animés et bandes dessinées, les deux sont parent disont que un peux servir de story board à l’autre. Je pense aux Avengers des marvels comics qu’on peux maintenant voir au cinéma… J’ai vu les Avengers dans l’avion à mon retour de Madrid, c’est un bon film très distrayant avec des images exceptionnelles. J’aurais aimé voir ces films dans mon enfance mais la technologie ne le permettait pas. Je prends mon temps pour vous écrire, je veux pas vous décevoir… Cet après-midi je suis allé discuter dans le parc avec l’ami, au soleil il faisait bon mais à l’ombre c’était frais… Un écrivain qui trouve pas son propos ça vaut pas grand-chose… Parlant bande dessinée je pense à l’exposition Gotlib au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme que j’ai vu y’a trois ans, c’était magnifique toutes les planches et le travail de l’artiste, c’était drôle et ça donnait à penser… Je pense aussi à Charlie-Hebdo à l’attentat de grands artistes qui sont mort pour la libre expression. Présentement je lis quelques choses de très léger un recueil du magazine Spirou, ça me détend. J’avais une très belle collection des magazines Pilotes et de Charlie-Mensuel, comme un idiot je l’ai vendu pour des peanuts, j’aimerais bien relire ça… Tout ça, cet amour de la bande dessinée ça a commencé comme chez plusieurs enfants par les albums de Tintin, j’aimais bien celle en couleurs des journaux de fin de semaine, je peux aussi vous parler de Pif-Gadget, comme vous voyez y’en a pas manqué beaucoup de Vaillant au journal de Mickey… Les intellos disaient que c’était pas de la vrai lecture, mais moi ça m’a donné le gout de la lecture, des œuvres classiques sans pour autant abandonner mes comics. Quoi vous dire de cet « amour », ça aussi ouvert un intérêt pour l’art, je sais ça sonne iconoclaste, mais à regarder des plans d’images on en vient à s’intéresser à la peinture, on s’y essaye même si on est pas très bon. Ça développe aussi de l’intérêt pour les graffitis murals, on y trouve une certaine beauté.  J’ai vendu plusieurs livres avant de me rétablir, maintenant chez moi y’a de grandes bibliothèques. Je n’en vends plus de livres parfois je relis un ou l’autre. Les recueils c’est pour les petits gars les fils de ma nièce, c’est une façon de les intéresser à l’art, moi si j’avais pas eu ça je serais pas là à vous écrire. Je suis ému tout à coup à vous écrire ça, c’étais pas une manière tellement bête de survivre… Soixante et un ans et j’ai pas encore finis de lire, au travers de la maladie ça m’a permis de voyager aujourd’hui. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard