samedi 9 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore un autre arc cette nuit celui de Barcelone, un arc de triomphe aussi de style moderniste catalan, néo-mudéjar. L’architecte en est Josep Vilaseca i Casanova. Il est fabriqué de briques de céramique et de pierre artificielle de faïence. Il a été construit pour l’exposition universelle de dix-huit cent quatre-vingt-huit sa hauteur est de vingt-neuf point huit mètres  sa longueur de douze point quatre mètres, sa largeur de vingt-sept point sept mètres. C’était la porte principale de l’expo universelle de dix-huit cent quatre-vingt-huit considéré maintenant comme une décoration monumentale urbaine au « Passeig de Llurs Companys » les sculpteurs en sont  Josep Reynés, Josep Limona, Antoni Villanova, Torquat Tasso, Manuel Foxà, Père Carbonell. Voilà pour l’arc, je vais maintenant vous parler de mon senti avec une introduction pareille qui célèbre le triomphe comment écrire sur mon senti qui est souvent perdu, toujours en lutte pour triompher de la maladie mentale. On ne gagne jamais cette bataille mais on se rétablis… Je sais pas si j’ai envie cette nuit de vous parler de mon senti de loser si il serait pas préférable d’essayer de triompher dans le silence, d’abandonner la bataille, le combat, d’éteindre la voix et d’aller au-delà, je sais que parfois les gens me croient pas quand je dis que je suis schizophrène, on rajoute même que je ne suis pas fou! Mais non pas fou mais malade, je me demande où en étais les soins de santé mentale en dix-huit-cent-quatre vingt-huit… Le sanatarium pour ceux qui avaient les moyens, les autres erraient un peu partout. Je pense à l’histoire de la folie de Michel Foucault que je devrais relire. Ces itinérants, ces mendiants aujourd’hui encore on les cache loin de la victoire sur ces maladies sociales Non! La rue ne m’appartiens pas on érigeras pas un arc quand on auras triompher de la folie. La vie serait trop uniforme, les différences ma différence est nécessaire… Ça me prend tout mon petit change pour vous écrire cette nuit. Souvenir de cette employé de l’institut Pinel qui m’interviewais de temps à autre, y’a longtemps que je l’ai vue… Je crois que le prochain arc dont je vais vous parler seras celui de Paris en France, le plus symbolique le plus remplis d’histoire à mon sens… J’irai dans d’autres villes pour essayer de trouver d’autre arc, je vais laisser mon instinct me guider, il est pas question de partir pour l’instant… Je pense au conducteur désigné à comment ça doit être plate d’être en compagnie de personnes saoules… J’essais sans y arriver de vous nommer mon senti, c’est un échec. J’aimerais vous faire des phrases poétiques à propos… Vous le savez je me répète, les mots sont pas suffisant pour dire ma détresse psychologique, c’est ça détresse pourtant j’ai pas envie de poser de geste grave. Mon blog ressemble de plus en plus à une machine à boule. Je termine, je vais en profiter pour méditer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je poursuis avec L’Arco della Pace, L’arc de la paix, dessiné par l’architecte Luigi Cagnola, commencé en dix-huit cent sept à l’époque Napoléonienne achevée en dix-huit cent trente-huit après la mort de Cagnola en dix-huit-cent trente-trois les architectes Francesco Londonio et Francesco Peverelli continuent les travaux. Situé dans Piazza Sempione, haut de vingt-cinq mètres et large de vingt-quatre de style néo-classique décoré par des bas-reliefs statues et chapiteaux corinthiens de marbre, bronze, bois et stuc. Quatre jours après la bataille de Magenta le huit juin dix-huit cent cinquante-neuf Napoléon trois et Victor Emmanuel deux entrent triomphants à Milan en passant sous l’arc. Bon! Voilà pour l’histoire, moi je triomphe à chaque jour où je ne consomme pas quand j’offre ma journée à ma puissance supérieure. Pour ceux qui se demandent encore cet arc est à Milan. Je reviens toujours avec mon senti parfois je me sens moins que rien. Ai discuté avec l’ami de ces artistes qui produisent dans l’ivresse et parviennent quand même à être génial… Moi je suis incapable de « travailler » alcoolisé… Je préfère vous écrire à jeun que de me faire mal ivre. Quand je vous écris je me sens moins lourd… Bien que mon affaire ça donne pas dans la légèreté  comme on dit en anglais, j’ai été là j’ai fait ça… Voilà! J’ai de la difficulté à vous écrire mon senti je veux pas me dénigrer les autres le font assez bien merci. Je viens d’apprendre que Tex Lecor est décédé, j’aimais bien sa peinture et l’époque où il faisait des insolences au téléphone… Me semble qu’il y en a plusieurs grands qui partent… J’ai toujours les mêmes mots qui me trottent dans la tête, j’offre mes sympathies à toute la famille de monsieur Lecor… Pour revenir  sur un sujet plus léger, il fait plus frais chez moi, je suis bien,  pour ce post j’ai quitté Barcelone pour revenir à Milan c’est un peu différent mais ça reste l’Europe remplie d’histoire. Je me rappelle au secondaire j’avais fait un travail sur Napoléon trois, je m’étais documenté dans l’encyclopédie illustrée Tout Connaitre, on s’intéressait à Napoléon premier et second mais selon moi y’avait plus personne pour s’intéresser au troisième. Aujourd’hui je me suis levé très tard, j’avais besoin de sommeil c’est plus une question de décalage horaire c’est juste mon insomnie ordinaire. Je me sens mieux, j’ai moins mal… On nous conseille souvent de fermer la télé c’est ce que je fais. Je préfère écrire pourtant je suis pas scripteur, ni romancier, j’écris que mon état d’âme, ma littérature d’affamé parfois je cherche l’image à vous donner… Je redémarre pour vous amener dans une finale triomphante, je réussis malgré tout à faire une thématique de ma vie d’ermite, l’arc c’est l’orgueil et si l’humour c’est l’humilité je suis pas très humble. Y’a rien de drôle c’est difficile d’être comique. Riez pas! Je n’arrive qu’à ça. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 8 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir quelques heures ce soir. Je vous illustre ça avec l’immeuble baroque contemporain du ministère de l’agriculture à Madrid. J’ai pas d’autre renseignement. Je trouve les sculptures sur le toît à l’entrée superbe, il est situé Paseo Infanta Isabel à Madrid. J’ai pas trouvé l’architecte… Je vais essayer d’y aller avec mon senti encore cette nuit… Dans la nuit de vendredi à samedi y’a beaucoup d’action, les alcooliques veulent en prendre une dernière et recommencer leurs vie mais c’est pas comme ça que ça se passe, pour le mieux ils vont se retrouver saoul et seul chez eux et au pire sans connaissance dans une ruelle… Y’a une moto japonaise qu’on entend à des milles, le motard a certainement une sensation de puissance avec le bruit qu’il fait… J’arrive pas à dormir ça fait deux fois que je me couche, y’a des intoxiqués qui parlent tout seul et marchent sur la rue ça me dérange… Je mange des barres granola… Y’a ce petit pusher à qui on avait volé le stock, il pleurait parce qu’on lui avait enlevé sa business mais à qui allait il se plaindre? Mais non, je sors pas cette nuit, les femmes intéressantes sont toutes occupées par leur boulot. J’ai passé l’âge d’attendre qu’une barmaid me parle. Je me suis recouché j’ai dormis un peu sans trop rêver… Hier je me suis recouché en suçant un bonbon mais je me suis mordu la lèvre au sang… Me pensait vendredi, je croyais partir en voyage avec les voisins!  Cette semaine j’ai expliqué à un gars pourquoi j’aime les vieux pays certainement à cause des vieilles pierres, l’histoire toujours l’histoire. Ce matin je croyais avoir de la compagnie, mais non! Me souviens quand le neveu était plus jeune et qu’il venait passé des week-ends avec moi maintenant il est père de famille, je lui dis bravo! Je sais plus trop comment vous écrire mon senti, c’est toujours la nuit faut croire que j’en ai vu d’autre j’ai plus peur la nuit… Je sais où il ne faut pas aller et surtout ne pas consommer pour tenir loin la psychose. C’est étrange, j’ai encore ce senti de départ… Ça me tiens en vie je veux revivre, j’ai des notes de basse électrique dans la tête, un peu capoté!!! Je sais pas trop si je vais sortir ce matin, je pense à cette phrase « Tu sors-tu? » que demandent les prostituées. Mais non, inquiétez-vous pas je vais pas jouer par là. Un peu de difficulté à écrire ce soir j’en bave… Je reste patient, j’écoute ce que mon âme dis, pense à ceux qui ne croient pas avoir une âme, des fous violents. Je suis content de me rétablir sans avoir besoin de l’institution…Je suis allé en Espagne parce-que je voulais oublier le monde de la santé mentale, seul sur la rue ça va mais quand je suis assis à une terrasse ça ne vas plus. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je gosse sur l’ordinateur pour mettre en marche un dézippeur de fichiers. Je crois que c’était déjà fait ça fonctionne, je peux voir les photos prise en studio. Je sais pas trop de quoi vous entretenir aujourd’hui. Je vais y aller avec mon senti et vous donner un petit break question art. Cette semaine je suis allé enregistrer deux chroniques radiophoniques pour l’émission Folie Douce. Je me suis planté on a été obliger de reprendre mais c’est pas grave. Aujourd’hui Montréal a un ciel de Londres nuageux avant la pluie. Je veux pas commencer à m’auto-dénigrer je vaux autant que n’importe qui… On commente toujours ce que je fais en restant assis dans une chaise, les gens ont de la difficulté à faire des critiques constructives. J’ai eu la réponse pour mon dézippeur j’en avais pas besoin. Je pense à Londres où je suis pas resté très longtemps, je vous ai écrit que je vous parlerai pas d’art mais tant qu’à être dans les souvenirs parlons de Marble Arch à Londres en marbre blanc de Carrare près de Speakers’ Corner au nord-est d’Hyde Park à l’extrémité ouest d’Oxford street à Londres, une arche de triomphe construite en dix-huit cent vingt-huit par l’architecte John Nash sur le modèle de l’arc Constantin à Rome, érigé à l’origine à l’extrémité ouest du Mall pour servir d’entrée triomphale au nouveau palais de Buckingham (reconstruit par Nash) Mais en dix-huit cent cinquante et un la reine Victoria qui la trouvait hideuse la fit déplacer à son emplacement actuel. Ouais! Des arches ont en vois un peu partout dans les grandes villes d’Europe. Moi je triomphe à tous les jours quand je me laisse pas aller à mes vices. Vendredi début du week-end, on s’est habillé relax pour le bureau, le vendredi en fin de journée y’a pas beaucoup de dossiers important. Il fait frais c’est finis pour la baignade, le vendredi après-midi parfois les helpers de camionneur se font déposer directement à la taverne, ils ont soif le reste attendras pourtant dans nos vieux débit de boisson c’est désespérant, la bière vous déprime… Je n’y vais plus à la taverne, au pub, au bar je reste chez moi et je vous écris. Va s’en trouver pour commenter ça négativement comme j’ai écrit précédemment comme si c’était impossible de « créer » sans alcool. J’ai souvenir d’une sorte de happening rue Ontario à l’édifice Vanier où j’avais dus acheter une caisse de bière même si j’en bois pas… En ce moment y’a un parfum d’encens… Je pense toujours repartir mais pas tout de suite… Lentement je médite sur l’odeur de sueur et d’alcool, de cigarettes aussi quand on consomme on a pas idée de notre odeur. J’aime bien vivre sans maux de têtes et avec un chez soi au loyer payé. Tiens! Je reviens dans mon thème de prédilection, heureusement j’ai presque terminé. Je veux pas vous embarasser. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis debout dans la nuit, j’ai un malaise des regurgitations acides, ça fait pas mal mais c’est désagréable. Il est toujours questions de mon senti. Je suis un peu débiné le remboursement de ma passe d’autobus est minime mais comme disait l’autre, un tiens vaux mieux que deux tu l’auras… Je crois que j’ai faxé ma demande trop rapidement. Aujourd’hui l’œuvre c’est la Casa Battlo, toute mes excuses pour l’accent une maison de l’architecte Gaudi construite entre mille neuf cent quatre et mille neuf cent six, une façade très originale avec la prédominance de la ligne courbe, l’asymétrie, le dynamisme des formes, l’emploi des motifs végétaux et naturels, le mélange de la fonctionnalité et de l’esthétisme bref une architecture moderniste le logement de la famille Battlo… Je m’évade là-dedans, je réussis pas à vous parler de mon senti… Je sais pas si Gaudi fasciné par les courbes avait la même passion pour celle des femmes… Je l’ai visité cette maison, la jeune caissière m’a demandé de quel pays je venais, c’était juste après les attentats  Y’avait beaucoup de monde, j’aurais aimé la voir meublée avec les meubles d’art moderne de la Catalogne qu’on peut voir au musée du même nom. Je sais pas pourquoi cette nuit je me sens coupable c’est certainement cette histoire de transport ils ont surement tenus compte des vacances. Je vous souhaite le bonheur de la voir cette maison. Je vous écris vraiment de la nuit, Gaudi c’était l’architecture de la prospérité, des lendemains qui chantent pour écrire comme à cette époque… Mais non! C’est pas la caissière que j’aurais voulu voir meublé mais bien la maison! Je pense à cette artiste qui disait sacrifier tout à son art, moi j’y sacrifie mes nuits quoi que c’est pas très difficile je suis insomniaque, une insomnie qui me viens probablement de mon écriture… Je sais pas quelle sorte de pension je vais avoir à soixante-cinq ans, je me souhaite juste le temps d’en profiter. J’essais de vous écrire d’une façon franche. Je crois qu’au début du vingtième siècle les espagnols sont venus se réfugier en Amérique, pour quelques années plus tard, retourner dans leurs pays… Je sais pas si mes deux beaufs me lisent, j’espère c’est étrange cette nuit y’a un mélange d’odeur, mon eau de toilette et l’odeur de la pizza. Question domestique, je sais pas ce que je vais faire avec la moitié de choux qui me reste. C’est pas très très senti cette nuit  quand bien même je m’arracherais l’âme vous ressentiriez rien. J’aimerais écrire à la manière des poètes naïfs, j’y arrive pas, je suis trop simple ça donne du compliqué. Je me souviens de l’époque où je consultais un psychiatre, j’étais finis descendus dans les profondeurs de la schizophrénie, psychose et dépression… Je crois que je me rétablis bien que parfois j’ais des reculs. Ce seras pas le cas cette nuit. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

jeudi 7 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me suis replacé, je vous apprécie tous pour votre support. Aujourd’hui je démarre avec la photo d’un bronze de taureau assis où pensant sur la Rambla Catalunya et Gran Via de les Corts c’est une statue par Josep Granyer i Giralt sculpteur Catalan, offerte par l’association des amis de la Rambla Catalunya à la ville de Barcelone en mille neuf cent soixante-douze.  Cette sculpture me fait penser au grand chef amérindien Sitting Bull va pour mon histoire. Encore aujourd’hui je vais y aller avec mon senti. L’Espagne voilà ce qui m’occupe l’esprit présentement. Mes snowbirds y vont à la fin du mois. La pluie a cessé parfois je préfère être seul ça m’apaise… Mes dix jours en Espagne étaient pas facile j’avais personne pour discuter de ce que j’avais vu. Une journée après les attentats je me suis rendu Plaça de Catalunya, j’ai vu les fleurs et les chandelles en hommage aux victimes, c’était très touchant, je suis pas resté longtemps… Je pense toujours à ce gars à Cuba qui disait qu’un tout inclus c’était pas l’aventure, il avait raison, mais l’aventure dans un attentat j’aurais pu m’en passer. J’aime bien mon petit confort de voyageur solitaire. Je sais pas pourquoi ce voyage m’inspire autant, le taureau en Espagne c’est un symbole y’a qu’à pensés aux corridas aux toreros, aux matadors. Malheureusement j’en ai pas vus je sais qu’à Barcelone c’est interdit. L’Espagne c’est quand même riche d’histoire si je me souviens bien de mes cours d’histoire Christophe Colomb était un navigateur au service des souverains d’Espagne. Un grand explorateur des Amériques. Bon! Je suis loin de mon senti, je sais pas à quelle altitude on vole dans l’avion mais tout est quand même beaucoup plus rapide qu’à l’époque de Colomb, c’est ce que ça évoque pour moi ces vols transatlantiques. J’ai l’impression d’être hors du temps… Je vous avoue être très confus dans mes souvenirs de voyage, j’étais à Barcelone avant de me rendre à Madrid, me souviens plus du tout du transport entre l’hôtel et l’aéroport de Barcelone. Je crois que c’était un jeune homme sympathique dans une camionnette , pas vu beaucoup de panneau publicitaire sur la route, c’est peut-être que j’étais trop nerveux, il y en a… J’aime bien me souvenir de tout ça, ces femmes assises à la terrasse de l’hôtel qui boivent du Coca-Cola dans de longues bouteilles de verre à l’ancienne mode. Ces bocadillo aussi avec du jambon, c’étais hors-de-prix. J’écris peut-être tout ça pour éviter mon senti, ce que mon âme me dis… J’ai déjà en tête un autre voyage… Je vais en parler avec ma lectrice de Deux-Montagnes, Prague ça me dis quelque chose… Quand-même je prends le temps d’arriver et de déguster mes souvenirs… Y’a cette salle extraordinaire dédié aux surréaliste dans le Centre d’art et musée de la Reine Sofia à Madrid, on peut y voir de vieux manifestes. Voilà, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 6 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ils veulent avoir ma peau en détruisant le langage. Ils parlent une langue qui n’existe pas pourtant quand je leurs tend la main ils ne refusent pas de la serrer. Pendant que je lui parlais du Grand Masturbateur de Dali que j’ai  vu au Musée national centre d’art Reina Sofia, il me parlait que le génie s’enduisait de merde… Ils comprennent pas que pour se rétablir un paranoïaque critique dois nommer ces choses là… La paranoïa c’est plus qu’une simple névrose c’est un état. Je crois que ça va se terminer avec ma mort quoi qu’il faut que je fasse le point sur les choses positives… Cette nuit c’est le pauvre fou qui vous écris, le pauvre fou qui à cru sortir de la névrose en l’écrivant http://editions-hache.com/saulnier/saulnier1.html je suis fatigué. Je pense encore à cette traversée en avion qui au retour m’apparait très difficile. Je pense au Chien Andalou de Bunuel  https://www.youtube.com/watch?v=c0eJK5fpFp0 Pour le positif je pense au bonsoir du chauffeur d’autobus. J’ai pas de muse, pas de Gala à moi qui m’inspire… Ce soir je suis allé à la radio, ai enregistré des réflexions sur le voyage en Espagne… Voilà ce soir je pense à mourir à mettre fin à tout ça c’est mon senti de la nuit… Je suis pas rétablis les pensées mortifères réapparaissent. Je peux pas écrire de petites histoires cute. Vous allez me dire tu pense trop mais mon écriture passe par le senti de la pensée. J’ai pas de courage, j’ai peur de la mort… Ce soir y’avait une jeune poète dans le parc, un poème c’est souvent une épitaphe… Je me meurt, je me meurt de remords pourtant j’ai pas posé de gestes malicieux. Je me souviens à mon retour du Centre d’art Reina Sofia j’ai pris de petites rues dont je me rappelle plus le nom… J’entends pas de voix ce sont les gens qui ne m’aiment pas qui veulent m’envoyer à l’hôpital, ils aimeraient bien que j’aille en cure fermée… Pendant ce temps-là y’a des gars qui gueulent dehors. J’ai pas envie d’aller attendre à l’hôpital… Voilà cette nuit je suis loin de Barcelone et de Madrid, j’ai pris l’avion comme si c’était un jeu… Me semble que j’ai payé mon dû… Mon bonheur il a pas duré longtemps après la noce et après le voyage… Je sais pas peut-être que je suis psychotique, pourtant je suis bien chez moi. C’est comme j’ai dit même à l’étranger je reste malade, je traine cette foutu schizophrénie partout. Ce qui me fascine c’est comment ces gens là me jugent, les filles disaient c’est que des mots. Je veux bien… Voilà de nos jours les hospitalisations psychiatrique permettent de faire livrer de la pizza, j’ai ouvert une boîte de ritz. J’essaye de terminer ça d’une façon sensé mais j’en ai pas de sens. Vade retro satana! Pour les psychiatrisés c’est toujours très compliqués. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard