mardi 5 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Tout s’est calmé, étrangement y’a des parfums de Barcelone et Madrid. Je ne saurais les nommer mais ça sent bon. Au Prado j’ai vu des Goya mais je me souviens que du monument en son honneur. Je vais essayer de revenir sur mon senti d’aujourd’hui. Je sais que la technologie que j’utilise c’est déjà vieux que le blog c’est dépassé… Quoi que, l’écriture ce seras toujours une approche contemporaine. Le script ça a toujours sa place. Mais je crois pas pouvoir illustrer mon senti faire l’image c’est difficile, le malaise, l’angoisse, j’essais de dire mon état de sénior… Demain je vais enregistrer des chroniques radio sur mon voyage en Espagne, c’est déjà plus contemporain… Vous voyez que je suis quand même pas mal mêlé… J’y suis allé au Prado mais j’ai pas retenu grand-chose à part peut-être ces grandes fresques impressionnantes. Y’a aussi cette énorme sculpture de marbre à l’entrée, La défense de Zaragoza 1818-25 un marbre de Carrara d’Alvarez Cubero. Une sculpture qui représente le siège de la ville de Zaragoza par les troupes françaises avec un vieil homme blessé au combat et protégé par son fils. La sculpture est d’inspiration classique particulièrement sa composition des nus héroïques qui symbolisent la guerre. Je fais mon savant mais j’ai retenu ça à peu près… J’ai vécu une époque où on croyais que l’art le vrai n’est pas dans les musées, force est de constater que c’est faux, j’ai changé d’idée je les apprécie ces grands musées on trouve de tout de l’académique au contemporain. Pourtant je suis plus bouleversé par l’ensemble des œuvres d’un musée que par une pièce en particulier, parfois je crois que ma schizophrénie m’empêche d’être ému, la foule aussi qui m’empêche de me recueillir de ressentir la beauté. Peut-être que je suis trop cartésien que je ne perçois que des calculs graphique ça peut aussi être mon ignorance mon savoir de bandes dessinées. Je regrette un peu de m’intéresser à ça à mon âge, j’aurais dû le faire plus tôt. Je suis trop vieux pour m’intéresser aux questions de perspectives pourtant… Y’a des œuvres qui « me tordent le corps » dirait Pierre Harel. J’entends encore les gens discuter en regardant les expositions, je préfère les petites galeries ou si je suis chanceux je peux découvrir quelque chose. Je marche beaucoup je regarde essais de voir les différentes architectures dans chacune des villes, je les vois mais j’ai de la difficulté à les nommer parfois je retiens le nom de ceux qui comme Olmsted ont aménagé une ville et si je reviens en Espagne, Gaudi. Je vous écris ça et y’a plein d’écoles, de styles qui me viennent en tête. Je vous les nommerai pas quand y’en a trop on retiens rien. Bon! La Fundacio Antoni Tàpies c’est pas mal aussi, je conseille à mes amis. Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!  Je crois qu’il y auras une prochaine fois en tout cas je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

lundi 4 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Minuit moins quart, j’entends passé un avion. J’essais de garder vivante en moi les rues de Barcelone et Madrid. Je pense aux rues du Barcelone Gotic étroites et sombres pour entrer au musée Picasso si lumineux… C’est sur la Carrer de Montcada… Je suis arrivé tôt y’avait plusieurs policiers dans le quartier sur la charmante et petite Plaça Del Angel… On pouvait voir que la soirée avait été agitée y’avait plein de canettes vides. En attendant pour entrer au musée j’ai discuté avec une japonaise et son mari qui arrivait de Dubaï, le mari semblait connaitre le Québec il a prononcé le nom d’une drôle de façon pleine de bonne volonté. Cette nuit avant de vous écrire j’ai pris une douche et je me suis parfumé ça me rappelle toujours les odeurs du voyage… Les rues du Gotic sont trop étroites pour laisser passer une voiture. J’ai acheté une bouteille d’eau dans une boutique de journaux et bu un café avec un croissant dans une boulangerie à côté. Pour mes fidèles vous pouvez lire tout ça dans  Schizophrénique à Barcelone et à Madrid ceux qui ont lu faites-moi signe… Parfois j’ai l’impression d’être un pisse-copie. J’ai vraiment pas eu le temps de visiter tout ce que voulais. Le musée d’art contemporain était en grève. J’ai tourné en rond pour me rendre au musée du modernisme.  Catalan suis retourné à l’hôtel et les filles m’ont indiqué où c’était, j’avais juste à traverser une rue. Y’a beaucoup de galerie d’art à Barcelone j’en ai visité une sur les conseils du chauffeur du transport de l’aéroport à mon hôtel, il m’a brossé un portrait de Barcelone et de l’indépendance catalane qui n’a rien à envié au Québec… Je me repose, j’aime bien les images d’entré dans une ville en voiture on voie que c’est vivant. Je crois si je me souviens bien qu’il n’y a pas de publicités le long des autoroutes. La soirée de l’attentat fallait pas avoir faim, rien d’ouvert, impossible même de commander une pizza… À Barcelone j’ai beaucoup marché sur la carrer d’Aragô pour me rendre deux ou trois fois à la Basilica de la Sagrada Familia… Faisait chaud me suis reposé sur quelques bancs. J’ai aussi visité la Fondacio Antoni Tapiès, une exposition de photographie d’un photographe « militant ». Cinq jours c’est pas très long pour une ville où y’a tant de choses à voir. J’essais de trouver une comparaison avec un quartier de Montréal pour vous situer l’hôtel, c’est pas le plateau y’a pas d’hôtel disons que c’est incomparable.  Vous vous demandez si j’y retournerais je vous réponds oui. Je souhaite de tout cœur que mes snowbirds fassent eux aussi un beau voyage là-bas. J’espère qu’il y en a de vous qui vont lire en rafale le Schizophrénique à… Je termine là-dessus, c’était mes souvenirs pour cette nuit. Quelques mots encore. Merci beaucoup d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que vous y reviendrez  c’est difficile de terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
 À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’essaye de vous écrire quelque chose d’inspiré mais je sais pas si je vais y arriver. Ma folie des avions est passé… C’est lundi fête du travail déjà l’été qui s’en va, je pense encore à Madrid, à Picasso au Musée de la Reine Sofia. Je pourrai toujours dire que j’ai vu la peinture Guernica même si elle semble inconnue pour plusieurs. L’ami historien de l’art me disait que le cubisme c’était comme de faire un tour à trois cent soixante degré des modèles. Je sais pas si j’ai bien compris, je crois que ce sont tous les angles… J’ai pas pu prendre de photos, je vais vous illustrer ça avec la façade du centre d’art… Pour moi ce lundi est pas différent des autres je suis retraité, étrangement les douaniers espagnols contrairement aux américains posent pas de questions… À l’arrivée à Washington on m’a demandé ce que j’allais y faire pour Barcelone ils ont regardé le passeport sans question et c’est tout. J’ai aussi beaucoup aimé avoir mon transport jusqu’à l’hôtel situé tout près de tout. Non! Non! On m’a un peu fouillé des espèces de test pour voir si je transportais de la drogue, tous négatifs. On a fouillé aussi mes bagages à main au départ de Barcelone, j’avais rien. C’est étonnant de voir le nombre de personnes qui passent là, ça roule pas mal. Je vous écris comme ça, ça me permet de revenir. Au musée du Prado j’ai pu voir la toile de Vélasquez les Ménines appelés autrefois La famille de Philippe IV en seize cent cinquante-six, c’est impressionnant. J’ai vu beaucoup de peintures mais y’avait tellement de monde et c’est si grand, immense. Quand je suis sortis j’ai marché sur les grandes calle de Madrid, ai pris un café, les petites rues étaient aussi bien me suis pas perdus. À Madrid les « dépanneurs » accommodation qu’ils appellent sont tenus par des asiatiques comme à Montréal… C’était un voyage court… Y’avait ces différents carrefours au départ de Puerta Toledo j’ai confondu la Calle Toledo avec la Ronda Toledo je suis monté jusqu’à la Plaza Mayor pour descendre la Calle Atocha. Jusqu’au Centro de Arte Reina Sofia ensuite je suis revenu par la rda. Atocha la rda Valencia pour arriver au carrefour Glorieta de Embajadores pour revenir sur Ronda de Toledo. J’ai vu de beaux édifices, des monuments aussi, c’était intéressant, j’ai vu que j’étais encore capable de marcher. Les premières fois que j’ai regardé où étais l’hôtel Puerta de Toledo je croyais que c’était un quartier industriel, mais non c’est un beau quartier près d’une Université. Je pense qu’il y avait un hôpital pas loin. J’ai vu sur la terrasse passé des dames d’un certain âge avec leurs mamans. C’est juste des suppositions, il faisait chaud à Madrid. Je vous raconte ça c’est pour que mes souvenirs restent vivant. Je souhaite que mes lecteurs de l’Outaouais fassent aussi un beau voyage. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il est tôt le matin, la pluie a cessé, c’est une journée de congé. Le nombre de pages regardées sur mon blog fluctue à tous les jours de plus de cent à moins de cinquante… Je pense à la gang qui jouaient au hockey, j’étais un spectateur un fan… Je faisais pas partie de leur bande. Un jour ils se sont tous acheté des motos Yamaha encore là j’étais à part, j’ai jamais vraiment été un gars de gang. Je me rappelle l’année où on a fait un gros party à Sainte-Julienne je crois avec le groupe Blue Rocket Special et J.D. Slim. Des gars de partout étaient venus en moto, de la musique et de la bière voilà ce qui était au menu. Je vendais les coupons pour la bière et je racontais des niaiseries. Les travailleurs agricoles étaient aussi de la fête. C’était aussi à la fête du travail… Je veux vous exprimer mon senti encore ce matin… J’étais un rocker d’opérette à lunette… Je pense aux chambres d’hôtel quand je suis tombé malade paranoïaque, je roulais avec ma voiture vers nowhere et je prenais une chambre, j’avais très peur… Tout ça maintenant c’est derrière, ça fait longtemps que j’ai le même logement. Ce matin j’ai moins d’enthousiasme à vous écrire, me suis rasé et imbibé d’after-shave ça sent bon. Je pense au parfum Burberry Brit Rhythm. J’ai vu une boutique Burberry à Barcelone… Souvenir de l’émission les Couche-Tard que j’aurais bien aimé regarder mais j’étais trop jeune encore enfant. La question c’est comment je me sens? Ce matin je peux pas aller plus loin que chez moi. J’arrive pas à vous écrire quelque chose de substantiel… Je vous recommande encore la lecture de Schizophrénique à Barcelone et à Madrid… Lentement mon senti est moins lourd, c’est un lundi qui ressemble à un dimanche, congé partout… Quand je vivais avec une femme et que je souffrais d’insomnie j’aurais aimé qu’elle prenne soin de moi plutôt que de me dire de me coucher sur le sofa. J’y arrive pas, j’y arrive plus c’est comme si mon senti était mort, tout passe par le raisonnement le senti est pas là, je « réfléchis » pour ce que ça donne… Je préférerai toujours le senti, les sentiments, l’émotion au mauvais raisonnement… Y’avait ce psy qui s’envoyait un petit gin derrière la cravate, une vieille façon de se soigner avec toute les chances de devenir alcoolique comme toujours j’en arrive à ça mon sujet de prédilection… Je pense à ces psychiatres qui s’occupent de tous les problèmes du monde, un métier pas facile parfois ingrat avec toujours les patients qui crient aide moi! Je crois qu’on cesse jamais d’être suicidaire, c’est juste que ça s’apaise la vie deviens moins vache… Lentement j’essaye de terminer, je sais plus comment vous dire j’ai voyagé et j’ai pas rêvé, quelques mots encore en pensant à mes lectrices privilégiées. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

dimanche 3 septembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de faire la sieste, j’attendais que quelqu’un me téléphone pour me lever. J’ai eu aucun appel, en attendant de souper je mange des craquelins cuits au four. J’essaye de me rappeler à quoi j’ai rêvé? Je m’en souviens pas… Dehors c’est la flotte, c’est triste. Voilà c’est encore mon senti, je pense au bistro que je fréquentais, je ne bois plus je n’y vais plus… Demain c’est congé tout est fermé, j’entends la voix d’un enfant… Je trouve rien à vous écrire. Je sais pas quelle histoire, on va se reposer une journée de plus, je pense aux campeurs… Je vais faire chauffer un pâté au poulet. Je me souviens que chez le patriarche on mangeait souvent du poulet le dimanche. La secrétaire de l’Outaouais à cette époque aimait bien la peau rôtie du poulet. Anecdote! Pas nécessairement un antidote mais ça coupe l’ennuis… Je pense plus tellement aux avions ma rage est passée, l’ami disait que c’était deux décalage horaire en dix jours, que j’avais pas vraiment eu le temps de me remettre du premier déjà c’était le deuxième… Si je me laisse aller je vais rêver d’un autre voyage, c’est pas bon je vais plutôt essayer de me souvenir. Je vous ai pas parlé de la carte qui ouvre la porte de la chambre et déverrouille l’électricité et l’air climatisé, à Madrid j’étais tellement fatigué j’ai dû me le faire expliquer… Je vous conseille encore la lecture en continu des dix parties de Schizophrénique à Barcelone et à Madrid. C’est sur le blog… Je continu toujours avec mon senti, d’habitude les gens écrivent pour eux ils ne font pas lire mais moi j’aime bien savoir qu’il y a des lectrices lecteurs. J’essais d’endormir le souvenir de l’attentat, j’étais pas loin mais j’y étais pas… Le lendemain au centre de Barcelone y’avait beaucoup de monde avec leurs valises… Je fais encore une prière pour les victimes. Ce soir je suis calme, la routine est revenue… Le voisin prend sa bière elle tombe parfois de ses mains, il est trop saoul… Je sais pas si c’est la schizophrénie mais parfois je sens rien, d’autre fois ça remonte et je deviens hypersensible mon senti c’est souvent l’angoisse pourtant ce soir je me sens bien. Va falloir que je m’arrête le temps de renouveler mes histoires du goulag. Ce mois-ci j’ai pas acheté le journal L’Itinéraire je le lis plus… Je sais pas pourquoi je pense à Val-Jalbert aux fantômes, y’a une chute superbe. Je crois qu’à la campagne les gens sont protégés des attentats… Vous savez pas pourquoi j’écris ça moi non plus mais je crois que c’est pour évacuer le mal du senti. Je crois que je vais terminer avant le souper, j’aurai pas mal à l’estomac, l’angoisse seras pas là… Je sentirai pas le vide dans mon plexus-solaire. Quelques mots encore pour finir comment vous dire que je vais bien et que c’est difficile d’écrire. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 2 septembre 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si y’en a de vous qui se rappellent quand on disait le chapelet en compagnie du Cardinal Léger à la radio, on aimais pas beaucoup ça à genoux derrière une chaise on avait mal… C’était pendant la révolution tranquille le pauvre Cardinal y est aussi passé, je pense qu’on disait « une famille qui prie est une famille unie » avec l’Expo soixante-sept, Terre des Hommes on allait être attiré par le monde, on allait pouvoir lire autre chose que son missel, le petit livre rouge de Mao allait entrer dans les chaumières avec les premiers sursauts de paranoïa… Il y eut la crise d’octobre j’avais treize ans, on me permettait pas de jouer dehors avec les copains à cause des soldats… En soixante-huit c’était mai en France, je suivais tout ça à la télé et dans le journal avec attention. Le monde allait changer! Pourtant le bel idéal a pas résisté au capital, on a eu de belles et bonne idées, on est descendu dans la rue mais peu de choses se sont réalisé, l’héritage de mai c’est pas grand-chose… Deux ans plus tard au Québec des révolutionnaires allaient prendre en otage des membres du gouvernement, ils se feraient connaitre par leurs revendications, on allait appelé l’armée en renfort quand on découvrirais la mort du ministre, plusieurs années plus tard on sais pas encore qui a enlevé la vie au ministre. Les révolutionnaires seront déporté à Cuba pour ensuite je crois s’exiler en France. Je me souviens du dernier film à la mode qu’on projetait, un amour de coccinelle… Ce soir je suis loin de mon senti, je pense à la foule de l’aéroport de Madrid, tout s’est quand même bien passé… Dehors une engueulade un gros « je t’aime pas! » dans la nuit. Oui! Mon senti, la peur que je surmonte, je suis pas très très courageux… À l’aéroport de Madrid j’ai croisé une comédienne qui parlais français et qui m’a demandé si c’était bien l’enregistrement pour le vol de Madrid, j’ai répondu que oui. J’ai compris qu’elle était là pour le travail et qu’elle surenchérissais avec sa destination finale, Los Angeles Californie, je l’ai vite perdue de vue elle était jolie. Ce soir j’ai dormis un peu, je sais pas si c’est comme avant, les longues files pour entrer dans les boîtes, les clubs à la mode. Je pense que ma génération avait pris toute la place. Je me souviens de ces nuits des années quatre-vingt, je me roulais par terre sur les pistes de danse… Cette nuit j’entends des avions passées, mon senti cette nuit me dis que je suis un pauvre mec, mais non j’irai pas coucher à l’urgence psychiatrique, cette nuit la psychose est loin… J’ai pas acheté de cadeaux à personne pour mon retour de voyage… Mon senti la nuit il est presque insaisissable , j’ai quand même encore tenté. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Je termine pendant que des enragés se promènent!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait très beau, je suis pas allé très loin… J’ai regardé la télé, je crois que maintenant je suis vraiment revenu de voyage. Je vais cesser de me répéter pendant ce temps-là y’a une toxicomane qui passe devant chez moi. J’ai fait un petit ménage de la salle de bain… J’espère que vous avez aimé mon texte de voyage, vraiment bleu et vert dehors chez moi. Je crois que bientôt je vais m’y remettre dans le cahier en attendant je vous écris ceci toujours à partir de mon senti… Le climatiseur à démarrer  tout seul, fait assez chaud. Ce matin j’ai préparé un bouillis à ma façon, bœuf, beurre, oignon, choux, navet, carottes, fèves avec du bouillon, j’ai laissé bouillir et c’est très bon. Je mets pas de lard je trouve ça trop gras. C’est samedi j’écoute y’a rien qui me viens. Je sais pas si les enfants en sont déjà à leurs premiers devoirs. Au primaire je devais faire les miens je réussissais bien… Quoi que je me souviens plus des Pilotorama de la revue de bandes dessinées Pilote ça a fait mes beaux jours cette bande dessinée, ludique et on en apprenait beaucoup. Je sais pas si je vous ai parlé du film des X-Men dans l’avion, les Marvels comics, des images très léchées presque hyperréalistes dans ces films de super-héros y’a toujours selon moi une dimension biblique pour pas dire Christique. C’est toujours l’idée du sauveur. Je vous raconte ça c’est peut-être un sacrilège mais j’ai lu pire. Je suis pas cachère, ouais! Ceux qui font de la moto vont en profiter ils sont sur leurs derniers milles… Je suis calme pas très inspiré mais je suis heureux d’être chez moi-même si parfois je sens l’envahisseur. Déjà le mois de septembre, je pense que bientôt ça va être l’anniversaire de mon lecteur de la Rolls-Royce. Je vais prendre mon temps pour repartir, la prochaine fois je vais essayer d’être accompagné le retour risque d’être moins pire… J’ai souvenirs de cette manie estivale de me saouler dehors sur une terrasse. Je le fait plus, je préfère prendre un café léche… Je vais illustrer ça avec le portier de bronze de Madrid, tout à coup y’a un parfum de café. Y’a des photos que je croyais pas avoir chargé mais c’est fait elles sont sur l’ordi… Vous allez me dire ça a pas un grand rapport avec ton senti! Mais c’est des souvenirs quand je reviens il ne me reste que ça. Le climatiseur s’est arrêté, ce soir vous ne m’entendrez pas pleurer. Je pense à ce que je vais manger pour souper une quiche peut-être? Bon, ça y est presque encore une fois, je vous ai pas raconté grand-chose sur mon senti il est au beau fixe. Je préfère y aller avec mon monde intérieur que de questionner les autres sur leurs univers extérieur. Je suis pas reporter tout ce que je rapporte est en moi. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard